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Les graphiques 1-13 aux pages suivantes montrent certains résultats sommaires. L’investissement en logiciels a atteint 15 milliards de dollars au Canada en 2000. Les logiciels préemballés ont constitué 44 % du total, tandis que les logiciels internes et personnalisés ont constitué un peu moins de 30 % chacun. La part des logiciels préemballés a plus que doublé depuis 1981 (la première année pour laquelle l’estimation des logiciels a été faite), tandis que la part des logiciels internes est moins de la moitié de ce qu’elle était en 1981.
Le secteur des entreprises compte pour une part croissante de l’investissement global en logiciels, soit 74 % du total en 1981 et 81 % en 2000. Sa part varie beaucoup selon le type de logiciels, puisque les entreprises comptent pour 94 % de l’investissement en logiciels personnalisés en 2000, 84 % des logiciels préemballés et seulement 67 % des logiciels élaborés à l’interne. L’évolution vers les logiciels préemballés se produit dans les entreprises et dans les administrations publiques, bien que les logiciels internes soient encore prédominants chez ces dernières, tandis que les préemballés le sont devenus dans l’entreprise.
L’évolution vers les logiciels préemballés témoigne non seulement de leur popularité croissante et de leur applicabilité de plus en plus générale, mais aussi de la baisse de leur prix relativement aux logiciels spécialisés développés à contrat ou à l’interne. Le prix, pondéré selon la qualité, des logiciels préemballés a chuté de plus de 80 % depuis 1981, et la plus grande partie de cette baisse s’est produite pendant les années 80 et le début des années 90. Le coût du développement des logiciels internes, par ailleurs, a presque doublé dans la période 1981 2000, tandis que le prix des logiciels personnalisés est resté relativement stable. Par opposition à la mesure du prix des logiciels préemballés, la mesure des logiciels internes n’est pas rajustée selon la qualité, et celle des logiciels personnalisés n’est que partiellement rajustée.
L’investissement en logiciels représente une part croissante du PIB, puisqu’elle est passée de 0,3 % du PIB en 1981 à 1,4 % en 2000. Il représentait 7 % de tout l’investissement en immobilisations en 2000, et il constitue maintenant l’élément le plus important (au niveau détaillé) de l’investissement dans les machines et le matériel. L’investissement en logiciels a généralement dépassé l’investissement dans le matériel informatique pendant toute la période 1981 1993, pour le surpasser en 1990. Depuis le milieu des années 90, c'est le contraire que l'on observe, bien que l’investissement en logiciels a été quand même de 20 % plus élevé que l’investissement dans le matériel en 2000.
L’investissement en logiciels a augmenté beaucoup plus rapidement que le PIB dans les deux dernières décennies. Il a crû en moyenne de 5 % (indice de volume de Fisher) par trimestre au cours des années 80, soit sept fois plus rapidement que le PIB. Avec la récession au début des années 90, la croissance de l’investissement en logiciels au cours de la période 1990 1995 a ralenti à 3 % par trimestre, ce qui est encore beaucoup plus élevé que la croissance trimestrielle de 0,4 % du PIB. Avec l’explosion des hautes technologies à la fin des années 90 et les mises à niveau et les remplacements du matériel et des logiciels en préparation au passage à l’année 2000, l’investissement en logiciels a été relancé, puisqu’il a augmenté en moyenne de 4 % par année au cours de la période 1996 2000, par opposition à 1 % pour le PIB. Malgré sa faible proportion du PIB et suite à sa croissance rapide, l’investissement en logiciels contribue considérablement à la croissance générale du PIB, soit en moyenne 0,04 point par trimestre au cours de la période 1996-2000.
Le Canada est devenu récemment un exportateur net de logiciels. Le déficit commercial dans les logiciels a atteint un sommet en 1990 et il a diminué constamment depuis, pour se transformer en surplus en 1998. En 2000, le Canada a exporté des logiciels pour une valeur de plus de 2,2 milliards de dollars, soit environ 0,3 milliard de plus qu’il n’en a importés. C’était la première année où le commerce des logiciels a baissé en valeur nominale par rapport à l’année précédente. Ce revirement découle d’une baisse à la fois des importations et des exportations de logiciels préemballés, qui a été supérieure à la faible augmentation des importations et des exportations de logiciels personnalisés.
Près de 45 % des investissements en logiciels se sont produits en Ontario en 2000, ensuite au Québec (23 %), en Alberta (14 %) et en Colombie-Britannique (10 %). L’Alberta a gagné du terrain (au détriment de l’Ontario et du Québec) depuis 1981, au moment où elle accaparait juste un peu plus de 9 % du total. Comparativement au PIB provincial et territorial, l’investissement en logiciels varie selon les provinces et les territoires dans une fourchette relativement étroite. L’Ontario est en tête, puisque l’investissement en logiciels a constitué 1,6 % du PIB de la province en 2000. Le Québec et l’Alberta suivent de près, et les trois provinces sont au dessus de la moyenne nationale (1,4 % du PIB).
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