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Puisque les premiers membres de la génération du baby-boom ont maintenant atteint la mi-soixantaine, on s’intéresse grandement à la stratégie de retraite de ces personnes et au moment auquel ils la prennent. Pour mieux définir le contexte général de cette question, le présent document fournit des renseignements sur les antécédents professionnels des personnes de 33 à 38 ans en 1983 et donc de 60 à 65 ans en 2010.

L’analyse est axée sur le concept de la durée de l’emploi le plus long des membres de cette cohorte. Les travailleurs sont regroupés en catégories en fonction de l’emploi qu’ils ont occupé le plus longtemps durant la période de référence de 28 ans, et des mesures sommaires sur la durée d’emploi en années, les gains annuels, les gains cumulatifs, le roulement de l’emploi, les mises à pied, les années de service ouvrant droit à pension et d’autres caractéristiques sont présentées.

Chez les travailleurs dont la durée d’emploi la plus longue est de 5 ans ou moins, les mesures sommaires indiquent que leur participation à la vie active était généralement assez faible. Les travailleurs de ce groupe ont réalisé des gains de 1 000 $ ou plus pour 7 à 9 des 28 années. Par définition, tous les emplois étaient de courte de durée : l’emploi le plus long atteignait en moyenne 3,3 ans et le deuxième plus long, environ 2,5 ans. Plus de la moitié (57 %) de tous les emplois occupés par les travailleurs de ce groupe ont duré moins d’un an. Les travailleurs ont généralement quitté leur emploi le plus long à 45 ans, et leurs derniers revenus ont été constatés à environ 49 ans. Leurs gains cumulatifs sur la période de 28 ans étaient modestes, la médiane s’établissant à environ 111 200 $ pour les hommes et à 57 000 $ pour les femmes. Dans l’ensemble, les travailleurs de ce groupe — désignés comme étant des « travailleurs pratiquement inactifs » — représentaient environ 10 % des membres de la cohorte.

Les caractéristiques des travailleurs dont l’emploi le plus long était de 6 à 11 ans diffèrent considérablement de celles des travailleurs pratiquement inactifs susmentionnés. Même si la durée moyenne de l’emploi le plus long s’établit à moins de 9 ans, les travailleurs de ce groupe ont participé de façon relativement soutenue à la vie active. En moyenne, ils ont gagné 1 000 $ ou plus durant presque 20 des 28 années, et ils avaient environ 58 ans au moment des derniers gains constatés. En dépit de cette participation à la vie active, les travailleurs de ce groupe ont été au service de près de neuf employeurs différents durant la période de référence; ils ont donc connu une mobilité d’emploi considérable. Certains de leurs emplois ont pris fin involontairement, les mises à pied étant plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes. En moyenne, les hommes de ce groupe ont connu 2,8 mises à pied permanentes et 2,6 mises à pied temporaires durant la période de référence, et ont reçu des prestations d’assurance-emploi durant 5,7 ans. Durant les années de travail, la médiane des gains annuels moyens pour les membres de ce groupe s’établissait à environ 36 200 $ pour les hommes et à 19 500 $ pour les femmes. Plus loin sur la courbe de répartition des gains (au 80e centile), les hommes semblent s’en être mieux tirés avec des gains annuels moyens d’environ 60 300 $. Dans l’ensemble, les travailleurs de ce groupe — qu’on désigne comme des « travailleurs mobiles » — montrent une participation soutenue à la vie active et une mobilité d’emploi relativement élevée durant la majeure partie de leur vie professionnelle. Ils représentent environ 25 % des travailleurs de la cohorte.

Enfin, environ les deux tiers des membres de la cohorte étaient des « titulaires d’un emploi à long terme », c.-à-d. des travailleurs dont l’emploi le plus long a duré 12 ans ou plus; en fait, la plupart d’entre eux ont travaillé pour le même employeur pendant beaucoup plus longtemps, souvent 20 ans ou plus. Les titulaires d’un emploi à long terme ont généralement été au service de trois à six employeurs différents au cours de la période de référence. Leur vie professionnelle se caractérise généralement par une stabilité notable, la plupart des travailleurs de ce groupe (plus de 50 %) n’ayant connu aucune mise à pied permanente ou temporaire durant la période de 28 ans étudiée. Les gains annuels et cumulatifs étaient considérablement plus élevés pour ce groupe que pour celui des travailleurs mobiles. En outre, alors que les travailleurs mobiles ont généralement cumulé de 3 à 4 années de service ouvrant droit à pension au cours des 20 années pour lesquelles des données étaient disponibles, les titulaires d’un emploi à long terme ont en général cumulé de 7 à 13 années de service. Chez les hommes, environ les trois quarts des travailleurs ayant occupé des emplois à long terme travaillaient dans le secteur privé et le quart, dans le secteur public (c.-à-d. pour l’administration fédérale ou un gouvernement provincial ou municipal) ou parapublic (c.-à-d. l’éducation, les soins de santé et les services sociaux). Les secteurs public et parapublic étaient des sources d’emploi à long terme plus importantes pour les femmes de la cohorte.

Enfin, les résultats de l’analyse ne montrent aucun recul de l’incidence de l’emploi à long terme au fil du temps ni, à l’inverse, une hausse de la fréquence des changements d’emploi.

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