Les emplois à triple protection à l’ère de l’automatisation et des pandémies

Description : Les emplois à triple protection à l’ère de l’automatisation et des pandémies
Les emplois à triple protection à l’ère de l’automatisation et des pandémies
Un emploi à triple protection est un emploi qui n’a pas de date de fin prédéterminée, qui présente un faible risque d’être perdu ou transformé en raison de l’automatisation, et qui est résistant aux pandémies.
Un emploi est résistant aux pandémies s’il répond à au moins l’un des critères suivants : il peut être effectué à domicile, il permet de maintenir une distance physique suffisante, il est jugé essentiel par les autorités.
Deux employés sur cinq âgés de 18 à 64 ans occupaient un emploi à triple protection au Canada en 2019, soit avant la pandémie de COVID-19. (40,7 %)
Selon la répartition du revenu, les couples de la tranche supérieure de 10 % étaient environ 20 fois plus susceptibles de voir les deux conjoints occuper un emploi à triple protection que ceux de la tranche inférieure de 10 %.
Répartition du revenu | Pourcentage de couples dont les deux conjoints occupent un emploi à triple protection |
---|---|
Tranche supérieure de 10 % | 77,0 % |
Tranche inférieure de 10 % | 3,5 % |
Les couples dont les deux conjoints étaient titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires étaient sept fois plus susceptibles de voir les deux conjoints occuper un emploi à triple protection que les couples où ni l’un ni l’autre des conjoints détenaient un titre scolaire de niveau postsecondaire.
Niveau de scolarité | Pourcentage de couples dont les deux conjoints occupent un emploi à triple protection |
---|---|
Diplôme d’études postsecondaires | 55,7 % |
Aucun titre scolaire de niveau postsecondaire | 7,9 % |
Parmi les couples vivant dans des grands centres, les deux conjoints occupent souvent un emploi à triple protection, mais relativement peu de couples dans de petites collectivités se trouvent dans la même situation.
- Yorkton–Melville (Sask.) (12,6 %)
- Toronto (Ont.) (37,6 %)
- Ottawa (Ont.) (43,4 %)
- Outaouais (Qc) (33,6 %)
- Montréal (Qc) (33,1 %)
- Côte-sud–Burin Peninsula et Notre Dame–Central Bonavista Bay (T.-N.-L.) (7,8 %)
- Côte-ouest–Northern Peninsula–Labrador (T.-N.-L.) (12,7 %)
Note : Dans la présente, tous les chiffres indiqués pour les couples concernent les couples à deux revenus.
Source : Frenette, M. et R. Morissette. 2021. « La sécurité d’emploi à l’ère de l’intelligence artificielle et des pandémies potentielles », Rapports économiques et sociaux, produit no 36-28-0001 au catalogue de Statistique Canada.
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