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Section W : Éducation

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M. Wisenthal, Statistique Canada

Statistiques sommaires (séries W1-66)


Enseignement primaire et secondaire (séries W67-306)


Enseignement postsecondaire (séries W307-532)


La présente section se subdivise en trois parties principales: statistiques sommaires (séries W1-66), enseignement primaire et secondaire (séries W67-306) et enseignement postsecondaire (séries W307-532). Chaque partie comprend des séries sur les effectifs, le nombre et les qualifications des enseignants ainsi que des données financières. La troisième partie donne des renseignements complémentaires sur les grades décernés et les bibliothèques.

Les principales sources utilisées comprennent les publications suivantes de la Division de l'éducation, des sciences et de la culture de Statistique Canada: Traitements et qualifications des enseignants des écoles publiques primaires et secondaires (81-202 au catalogue), Bibliothèques des universités et des collèges du Canada (81-206 au catalogue), Finances de l'enseignement (81-208 au catalogue), Effectifs des écoles primaires et secondaires (81-210 au catalogue), Grades, diplômes et certificats décernés par les universités (81-211 au catalogue), L'éducation au Canada (81-229 au catalogue) et Recueil de statistiques chronologiques de l'éducation (81-568 au catalogue, hors série).

Plusieurs des titres et numéros de catalogue précités ont été modifiés récemment. Le Catalogue de Statistique Canada (11-204F au catalogue) présente des sources complémentaires. L'ouvrage de Z. Zsigmond et C. Wenaas, intitulé Inscriptions dans les institutions d'enseignement, par province, de 1951-52 à 1980-81, Étude n° 25 du Conseil économique du Canada, Ottawa, 1970, constitue une autre source importante. On s'est également servi du livre de Robin S. Harris, A History of Higher Education in Canada, 1663 to 1960, University of Toronto Press, 1976. La première édition de ce volume présente une longue liste des sources relatives aux années plus reculées. Bon nombre de ces sources sont maintenant regroupées dans les publications précitées de Statistique Canada.

Au cours des années 60 on a assisté à une expansion et une réorganisation sans précédent dans le domaine de l'enseignement au Canada. Par exemple, le Conseil des ministres de l'Éducation a été créé pour permettre aux provinces d'échanger des idées sur les politiques en matière d'enseignement et d'identifier une base commune de renseignements statistiques; un réseau de collèges communautaires a été établi à travers le pays, et la structure de l'enseignement a subi une réorganisation fondamentale au Québec. Ces changements ont entraîné une demande de renseignements statistiques de meilleure qualité ainsi que l'élaboration de nouvelles séries, l'amélioration des séries existantes et la conduite d'un examen et d'une révision limités des données publiées dans le passé.

En général, les données présentées ici sont plus complètes que celles contenues dans l'édition précédente, bien que certaines séries aient été supprimées ou remplacées par de nouvelles. A titre d'exemple, les séries relatives aux effectifs des niveaux primaires et secondaires comprennent à présent non seulement les écoles publiques et privées, mais aussi les écoles fédérales pour les autochtones. Comme les qualifications universitaires requises pour enseigner ont été relevées, la classification des enseignants des écoles primaires et secondaires selon le genre de certificat obtenu est moins importante. C'est pourquoi, dans la présente publication, les enseignants des niveaux primaire et secondaire ne sont pas classés en fonction du genre de certificat, mais d'après le plus haut diplôme universitaire obtenu. Les nouvelles séries comprennent les effectifs à temps plein des établissements postsecondaires non universitaires, les effectifs du 1er cycle des universités, selon le domaine de spécialisation à partir de 1961, les effectifs à temps partiel des universités, ainsi que des renseignements sur les bibliothèques centralisées des écoles publiques primaires et secondaires et les bibliothèques des universités.

Faute d'espace, on a dû abandonner certaines séries, comme celles portant sur les effectifs des écoles primaires et secondaires selon l'année, le sexe et le genre d'école (ou l'administration responsable), qui auraient surchargé la présentation des données. Ces renseignements ainsi que d'autres données détaillées sont toutefois disponibles dans une nouvelle publication de Statistique Canada intitulée Recueil de statistiques chronologiques de l'éducation. Si les tableaux contenus dans le présent volume ne présentent que des données pour le Canada, on peut, dans la plupart des cas, trouver des répartitions provinciales dans cette dernière publication.

La forme de la présentation a également été modifiée. On dispose maintenant de renseignements assez complets sur les effectifs pour la période de 1951 à 1975 et sur les données financières de 1950 à 1974. Il est donc possible de dépeindre les tendances que manifestent ces deux domaines au cours du dernier quart de siècle. Les données relatives aux enseignants selon le niveau d'instruction ne sont disponibles qu'entre 1960 et 1975.

Dans les tableaux qui suivent, les données sont présentées pour les années scolaires commençant au cours de l'année indiquée, tandis que dans la première édition de Statistiques historiques du Canada, elles représentaient les années scolaires se terminant au cours de l'année indiquée.

Les données statistiques fournies pour les années récentes sont assez exactes et complètes. Toutefois, le risque d'erreur augmente en fonction de l'ancienneté de renseignements. Le degré d'exactitude varie considérablement d'une province à l'autre et ne peut être évalué qu'en établissant une comparaison avec d'autres variables connexes, ou en se référant aux déclarations initiales. Les tableaux récapitulatifs, qui couvrent la période de 1950 (ou 1951) à 1975 sont généralement dignes de foi. Les classifications des enseignants d'après le niveau d'instruction ne sont données qu'à partir de 1960 parce qu'il était impossible d'obtenir des écoles privées et fédérales des renseignements aussi détaillés et fiables pour les années antérieures.

Les tableaux sont offerts en format CSV (fichier de valeurs séparées par des virgules). Une variété de logiciels permettent leur visualisation. Il se peut que vous deviez créer une association entre votre application logicielle et les fichiers CSV. Servez-vous des fichiers PDF pour vérifier les formats des tableaux. Par exemple, les notes de bas de page apparaissent dans une colonne située à droite de la cellule à laquelle elles se rapportent dans les fichiers CSV. Quant aux fichiers PDF, les notes de bas de page y apparaissent sous forme d'exposants.

Statistiques sommaires (séries W1-66)

Tableau W1-9 Total récapitulatif de l'ensemble des effectifs à temps plein, selon le niveau d'instruction, Canada, certaines années, 1951 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W1-9
Total récapitulatif de l'ensemble des effectifs à temps plein, selon le niveau d'instruction, Canada, certaines années, 1951 à 1975

Source: de 1960 à 1975, L'éducation au Canada; de 1951 à 1959, Étude n° 25 du Conseil économique du Canada; et données inédites.

Tableau W10-20 Total récapitulatif de l'ensemble des effectifs à temps plein, selon le niveau d'instruction, comparé à la population correspondante, Canada, certaines années, 1951 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W10-20
Total récapitulatif de l'ensemble des effectifs à temps plein, selon le niveau d'instruction, comparé à la population correspondante, Canada, certaines années, 1951 à 1975

Source: de 1960 à 1975, L'éducation au Canada; de 1951 à 1959, Étude n° 25 du Conseil éconornique du Canada.

Les changements survenus dans la taille des effectifs doivent être envisagés à la lumière de deux facteurs qui ont des répercussions sur l'enseignement, notamment: (i) la démographie la forte baisse du taux de natalité et la diminution un peu plus progressive du nombre de naissances vivantes qui ont commencé autour de 1960, et (ii) les taux d'inscription généralement en hausse surtout au niveau secondaire et, encore plus, au niveau postsecondaire.

L'ensemble des effectifs à temps plein, qui s'établissait à 2,715,900 en 1951, a augmenté de 61% pour atteindre 4,367,500 dès 1960; il s'est ensuite accru de près de 2 millions, soit 46% pour atteindre un sommet de 6,363,900 en 1970. Il a alors commencé à diminuer, pour se chiffrer à 6,186,000 en 1975.

Ces fluctuations reflètent non seulement la diminution du nombre d'enfants dans les groupes d'âge plus jeunes mais aussi la modification des taux d'inscription.

Comme les changements démographiques influent sur les effectifs, spécialement aux échelons inférieurs de l'enseignement, il est nécessaire d'examiner l'évolution d'après le niveau d'enseignement.

(i) Maternelles

La baisse du taux de natalité et du nombre de naissances vivantes a déjà eu des répercussions sur les groupes d'âge les plus jeunes. Le nombre d'enfants âgés de cinq ans a augmenté constamment, passant de 301,200 en 1951 à un sommet de 469,200 en 1966 (soit un accroissement de 168,000). Il est ensuite tombé à un minimum de 359,400 en 1974 (soit une baisse de 109,800). En 1975, il est passé à 370,300, reflétant une augmentation temporaire du nombre des naissances en 1970. Cet accroissement est une fluctuation aléatoire, et ne constitue pas un signe avant-coureur de l'évolution future. On s'attend toutefois à une augmentation effective du nombre des naissances au cours de la seconde moitié des années 70 en raison de l'entrée dans la période de procréation d'un nombre croissant de femmes nées lors de l'explosion démographique, et ce, malgré la baisse persistante du taux de natalité.

Il est toutefois évident que les effectifs du niveau pré-élémentaire ont augmenté beaucoup plus rapidement que la population âgée de cinq ans. La présentation des données est quelque peu faussée par l'inclusion des maternelles et prématernelles privées dans les totaux du Canada de 1965 à 1974. L'ensemble des effectifs est passé de 38,000 en 1965 à un sommet de 52,200 en 1970, pour ensuite décroître et s'établir à 38,600 en 1974. L'enquête sur les maternelles et prématernelles privées a été abandonnée en 1975. Pour obtenir une série chronologique exacte, il est donc nécessaire de calculer de nouveau les chiffres.

Le tableau qui suit contient les données figurant dans les séries W1-9 et W10-20, les chiffres rectifiés et l'indice basé sur 1951. Chaque année des années 70 est indiquée parce que c'est à ce moment que les taux d'inscription ont dépassé 100% de la population âgée de cinq ans. Cet accroissement rapide des effectifs des maternelles est principalement attribuable à la création de prématernelles dans les écoles publiques inscrivant des enfants de quatre ans et même plus jeunes. En 1975, les enfants de quatre ans et plus jeunes inscrits représentaient environ 35% de la population âgée de quatre ans.

Ces chiffres indiquent la mesure de l'écart causé par l'inclusion des maternelles et prématernelles privées (ces dernières inscrivant même des enfants âgés de trois ans), les taux d'inscription rectifiés sont inférieurs de 8 à 12%.

Les nombres rectifiés indiquent toutefois l'accroissement rapide tant des effectifs que des taux d'inscription. Dès 1970, les effectifs avaient plus que quadruplé depuis 1951 et les taux d'inscription étaient passés de 28 à 79%. Malgré un fléchissement des effectifs au début des années 70 causé par la baisse du taux de natalité dans les années 60, les taux d'inscription ont continué de progresser et ont dépassé 100% au cours des deux dernières années.

Effectifs du niveau pré-élémentaire et taux d'inscription

Effectifs
Taux d'inscription

Maternelles
privées
comprises
Maternelles
privées
non comprises
Maternelles
privées
comprises
Maternelles
privées
non comprises
Indice des
effectifs
rectifiés
(milliers) (%) (%) (1951=100)







1975 - 398.5 - 107.6 477.2
1974 423.5 384.9 117.8 107.1 461.0
1973 388.9 349.2 107.7 96.1 418.2
1972 386.2 341.3 99.9 88.3 408.7
1971 377.3 336.8
91.7 81.9 403.4







1970 402.4 350.2
91.0 79.2 419.4
1965 267.8 229.8
58.0 49.7 275.2
1960 - 145.6
- 34.4 174.4
1955 - 102.8
- 27.6 123.1
1951 - 83.5
- 27.7 100 0



(ii) 1re à 8e année

Les changements démographiques ont également influencé la taille de la population âgée de 6 à 13 ans. Cette dernière a atteint un point culminant de 3,702,400 en 1971 pour ensuite tomber à 3,410,300 en 1975.

Les effectifs du niveau primaire ont augmenté pendant toutes les années 50 et la plupart des années 60, dépassant de façon systématique la population correspondante à cause des élèves surâgés. Le taux de croissance a toutefois diminué, passant de 25% entre 1951 et 1955 à 22% entre 1955 et 1960 et à 13% entre 1960 et 1965. En 1968, on a enregistré des effectifs records de 3,844,100, soit 5% de plus qu'en 1965 et 79% de plus qu'en 1951, ce qui se traduit par un taux d'inscription de 106%. La baisse qui s'est produite par la suite était principalement attribuable à deux facteurs: (1) un abandon progressif de la 7e année au Québec, et (2) une progression plus rapide des élèves non seulement au Québec mais dans la plupart des autres provinces. La proportion d'élèves surâgés ainsi que le taux d'inscription ont par conséquent diminué.

L'augmentation apparente des effectifs du groupe «1re à 8e année» (séries W1-9) et la diminution des effectifs à partir de la 9e année en 1975 sont entièrement attribuables au changement de classification des effectifs de la classe de secondaire II au Québec. Jusqu'en 1974, cette dernière était comprise dans le groupe «à partir de la 9e année», mais en 1975 elle a été reclassée dans celui de la «1re à 8e année». L'élimination des effets de ce changement devrait produire une nouvelle baisse des effectifs du primaire et une augmentation continue des effectifs du secondaire.

Si l'on exclut les effectifs de la classe de secondaire II (121,200) au Québec pour pouvoir effectuer des comparaisons avec les années antérieures, les effectifs s'établitaient à 3,359,900, ce qui donne un taux d'inscription de 99% (au lieu de 102%). Si l'on utilise le chiffre rectifié, la baisse des effectifs à partir de 1968 sera de 484,200, soit 13% sur la période de sept ans.

(iii) A partir de la 9e année

La population du groupe d'âge de l'enseignement secondaire (14 à 17 ans) continue d'augmenter, mais à un rythme plus lent qu'au cours des années 50 et 60. Les augmentations les plus rapides des effectifs se sont donc produites à la fin des années 50 et au début des années 60, pour ensuite décroître.

Toutefois, les effectifs se sont accrus de façon soutenue pendant toute la période, et ils ont même augmenté plus rapidement que la population, provoquant ainsi la hausse des taux d'inscription. La baisse apparente enregistrée en 1975 était causée par le reclassement des effectifs de la classe de secondaire II au Québec dans le groupe de la «1re à 8e année». Si la classe de secondaire II était comprise à ce niveau, les effectifs pour 1975 seraient de 1,831,900, et le taux d'inscription de 98% (au lieu de 91% comme l'indique le tableau 2). Le tableau qui suit montre les augmentations en pourcentage des effectifs et de la population à des intervalles de cinq ans:

Effectifs Population
% %



1951 à 1955 28.6 11.1
1955 à 1960 55.5 25.6
1960 à 1965 58.5 26.4
1965 à 1970 33.3 13.7
1970 à 19751 9.9 10.1



1Calculé à l'aide du chiffre rectifié des effectifs pour 1975.

(iv) Niveau postsecondaire

La population âgée de 18 à 24 ans, qui fournit près de 80% des étudiants du niveau postsecondaire, continue elle aussi de croître et cette tendance se poursuivra pendant plusieurs années encore.

L'ensemble des effectifs du niveau postsecondaire a plus que sextuplé entre 1951 et 1975, passant de 91,100 à 592,100. Le taux de scolarisation est passé de 6% de la population âgée de 18 à 24 ans à 20%. Au cours de la même période, les effectifs non universitaires ont augmenté de huit fois, passant de 27,600 à 221,000, et les effectifs universitaires ont presque sextuplé, passant de 63,500 à 371,100.

L'enseignement universitaire a enregistré le taux le plus rapide d'accroissement à la fin des années 50 et au début des années 60, tandis que les établissements non universitaires connaissaient la plus forte augmentation pendant la seconde moitié des années 60. Cette tendance illustre le fait qu'antérieurement le secteur non universitaire se composait surtout des écoles normales, des instituts techniques et des écoles de sciences infirmières. La croissance la plus marquée s'est produite après la création des collèges communautaires dans tout le pays à partir de 1967 et 1968, pour répondre au besoin d'élargir les possibilités d'enseignement alors disponibles au niveau postsecondaire.

Le tableau qui suit présente les augmentations en pourcentage des effectifs à des intervalles de cinq ans en indiquant leur croissance respective:

Augmentations en pourcentage des effectifs du niveau postsecondaire

Non universitaires Universitaires Total
% % %




1951 to 1955 20.7 14.5 16.4
1955 to 1960 48.3 56.4 52.0
1960 to 1965 40.5 79.6 69.8
1965 to 1970 139.3 51.6 73.8
1970 to 1975 33.1 19.9 24.5



Par suite de la popularité et de l'expansion rapide de l'enseignement non universitaire, le rapport entre les effectifs universitaires et non universitaires est tombé de 2.3 en 1951 à 1.7 en 1975.

Tableau W21-29 Résumé de l'ensemble du personnel de l'enseignement à temps plein, selon le niveau d'instruction, Canada, 1960 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W21-29
Résumé de l'ensemble du personnel de l'enseignement à temps plein, selon le niveau d'instruction, Canada, 1960 à 1975

Source: L'éducation au Canada, 1974 à 1976.

Pour répondre à l'accroissement des effectifs, les établissements avaient besoin de plus d'enseignants, mais le nombre de ces derniers a augmenté à un rythme encore plus rapide que celui des effectifs. Comme les données relatives aux enseignants selon le niveau d'instruction ne sont disponibles qu'à partir de 1960, les comparaisons avec les effectifs ne peuvent être effectuées qu'à partir de cette année. Pendant la période de 15 ans, le nombre d'enseignants s'est accru de 84% tandis que l'ensemble des effectifs a augmenté de 42%.

Quelques pourcentages correspondants relatifs aux enseignants et aux effectifs illustrent les taux de croissance respectifs. Au niveau primaire-secondaire, le nombre d'enseignants a augmenté de 68% et les effectifs de 33%; au niveau postsecondaire, les chiffres correspondants sont 305 et 263%. Le sous-groupe de l'enseignement postsecondaire non universitaire, où les effectifs se sont accrus plus rapidement (347%) que le nombre d'enseignants (322%) constitue la seule exception.

Tableau W30-40 Personnes abandonnant les études à temps plein et susceptibles d'entrer sur le marché du travail, selon le sexe et le niveau d'instruction atteint, Canada, 1966 et 1971 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W30-40
Personnes abandonnant les études à temps plein et susceptibles d'entrer sur le marché du travail, selon le sexe et le niveau d'instruction atteint, Canada, 1966 et 1971 à 1975

Source: Projections du nombre d'étudiants susceptibles de quitter les systèmes d'enseignement pour entrer sur le marché du travail, 1971 à 1985, étude effectuée par Z.E. Zsigmond et Edith Rechnitzer, Division de l'éducation, Statistique Canada.

Tableau W41-46 Dépenses totales au titre de l'éducation, selon le niveau, Canada, certaines années, 1950 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W41-46
Dépenses totales au titre de l'éducation, selon le niveau, Canada, certaines années, 1950 à 1974

Source: Statistiques financières de l'éducation, 1974-75.

Tableau W47-60 Dépenses totales au titre de l'éducation, selon la provenance des fonds, et répartition en pourcentage, Canada, certaines années, 1950 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W47-60
Dépenses totales au titre de l'éducation, selon la provenance des fonds, et répartition en pourcentage, Canada, certaines années, 1950 à 1974

Source: Statistiques financières de l'éducation, 1974-75.

Tableau W61-66 Dépenses totales au titre de l'éducation, en fonction de certaines variables socio-économiques et démographiques, Canada, certaines années, 1950 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W61-66
Dépenses totales au titre de l'éducation, en fonction de certaines variables socio-économiques et démographiques, Canada, certaines années, 1950 à 1974

Source: Statistiques financières de l'éducation, 1974-75.

La récente expansion a été plus marquée dans le domaine des finances que dans tout autre secteur touchant à l'enseignement. Bien que l'on dispose de chiffres à partir de 1950, les dépenses effectuées pendant les années 50 étaient si peu élevées par rapport aux années ultérieures qu'on n'a présenté ici que des comparaisons portant sur la période de 1960 à 1974 seulement.

Les chiffres du tableau 5 (séries W41-46) révèlent que les dépenses ont plus que sextuplé, passant de $1,706 millions en 1960 à $11,049 millions en 1974, selon les estimations. Si l'on applique cette mesure aux divers niveaux d'enseignement, les dépenses au titre de l'enseignement primaire-secondaire ont augmenté de 5.4 fois (passant de $1,328 millions à $7,191 millions) et celles au titre de l'enseignement postsecondaire ont presque décuplé (passant de $331 millions à $3,165 millions). La plus forte augmentation en pourcentage s'est manifestée au niveau postsecondaire non universitaire, où les dépenses se sont accrues de presque 14 fois (passant de $58 millions à $792 millions). Les dépenses au titre de l'enseignement universitaire ont augmenté de presque neuf fois (passant de $273 millions à $2,372 millions).

Bien que ces sommes soient énormes, il semble que l'on ait essayé récemment de freiner cette croissance rapide. Les séries W61-66 montrent que par rapport aux principaux indicateurs économiques, les dépenses au titre de l'enseignement ont atteint leur point culminant en 1970, lorsqu'elles figuraient pour 9% du PNB et 12% du revenu personnel. Par la suite, les pourcentages ont diminué chaque année, passant à 8% et 10% respectivement en 1974. Cette baisse indique que d'autres services sociaux, particulièrement le bien-être, demandent une plus grande part des fonds publics. On a calculé qu'en 1968, l'enseignement, qui figurait pour 22% de l'ensemble des dépenses publiques contre 16% pour le bien-être social, constituait le plus important poste individuel de dépense. Selon des estimations, l'ordre des priorités avait été inversé dès 1973, la part de l'enseignement étant alors de 19% et celle du bien-être de 21%.

Toutefois, comme l'indique les séries W61-66, les dépenses au titre de l'éducation par membre de la population, de la population active et par étudiant à temps plein n'ont pas cessé de croître. Le rapport le plus important est probablement celui de la population active qui, après tout, supporte d'une façon ou d'une autre le fardeau de toutes les dépenses. Les dépenses au titre de l'éducation ont quadruplé, passant de $266 par membre de la population active en 1960 à $1,144 en 1974.

Il est évident que des dépenses de cette ampleur, qui dépassaient $11 milliards en 1974, ne pouvaient pas être financées par des particuliers. Pour tenir compte de l'importance de l'éducation sur le plan national, l'argent devait être recueilli sous forme de diverses taxes et versé par le gouvernement. La part des fonds fournie par le secteur public s'est accrue à mesure que les besoins augmentaient, comme le montre clairement les séries W47-60. De 1960 à 1974 le financement par le secteur public est passé de 89 à 92% du total, tandis que la part du secteur privé (frais de scolarité et autres sources privées) est tombée de 11 à 8%. Malgré tout, le secteur privé continue à jouer un rôle important, sa part ayant presque quintuplé, passant de $191 millions à $901 millions au cours de la même période.

Enseignement primaire et secondaire (séries W67-306)

Tableau W67-93a Ensemble des effectifs et pourcentage de fréquentation quotidienne moyenne dans les écoles primaires et secondaires publiques, Canada et les provinces, certaines années, 1866 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W67-93a
Ensemble des effectifs et pourcentage de fréquentation quotidienne moyenne dans les écoles primaires et secondaires publiques, Canada et les provinces, certaines années, 1866 à 1975

Tableau W67-93b Ensemble des effectifs et pourcentage de fréquentation quotidienne moyenne dans les écoles primaires et secondaires publiques, Canada et les provinces, certaines années, 1866 à 1975 (fin). Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W67-93b
Ensemble des effectifs et pourcentage de fréquentation quotidienne moyenne dans les écoles primaires et secondaires publiques, Canada et les provinces, certaines années, 1866 à 1975 (fin)

Source: pour 1974 et 1975, données non publiées et Statistique Canada; pour 1952 à 1973, Effectifs des écoles primaires et secondaires au Canada, divers numéros et données non publiées; pour 1951, Étude n° 25 du Conseil économique du Canada, sommaires inédits; pour 1920 à 1950, Enquête sur l'enseignement élémentaire et secondaire au Canada; pour 1915 et les années antérieures, Statistiques historiques du Canada, première édition.

Les séries W67-93, qui présentent les effectifs des écoles publiques, constituent la suite des séries V1-20 figurant dans l'édition précédente. On a ajouté aux chiffres provinciaux les données disponibles relatives aux territoires et aux écoles du ministère de la Défense nationale à l'étranger. Les séries sont donc plus complètes. Depuis la fin des années 50, des renseignements plus exacts que ceux qui étaient disponibles précédémment ont été rassemblés et publiés. Dans la mesure du possible, on a corrigé les tendances irrégulières pour les années antérieures à 1940, soit en se référant aux déclarations initiales, soit en ayant recours à des estimations et à l'interpolation, de sorte que les chiffres donnent une idée plus exacte de l'évolution des écoles publiques.

La complexité du système scolaire du Québec (écoles publiques et privées de confession catholique romaine et protestante) a causé de fortes divergences dans les chiffres pour la période entre la Confédération et 1930. On a rectifié ou estimé les chiffres en se référant aux déclarations annuelles initiales pour certaines années et en ayant recours à l'interpolation pour d'autres années afin de mieux illustrer qu'auparavant l'évolution du système des écoles publiques dans cette province.

Dans d'autres provinces, on s'est servi de trois estimations pour combler les lacunes: dans l'Île-du-Prince-Édouard pour 1870 et 1875, et au Manitoba pour 1875.

W94-149. Ensemble des effectifs des écoles primaires et secondaires, selon l'administration responsable, Canada et les provinces, certaines années, 1920 à 1975

Tableau W94-149a Canada, Provinces atlantique, Québec. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W94-149a
Canada, Provinces atlantique, Québec

Tableau W94-149b Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique, Territoire du Yukon. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W94-149b
Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique, Territoire du Yukon

Tableau W94-149c Territoires du Nords-Ouest, Outre-mer. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W94-149c
Territoires du Nords-Ouest, Outre-mer

Source: pour 1955 à 1975, L'éducation au Canada, divers numéros, et Effectifs des écoles primaires et secondaires, 1973-74; pour 1940 à 1950, Enquête sur l'enseignement élémentaire et secondaire, 1959-60; et pour 1920 à 1935, Enquête annuelle sur l'enseignement.

Les séries W94-149 montrent l'évolution de l'ensemble des effectifs des écoles primaires et secondaires au cours des 55 dernières années. On peut trouver dans Recueil de statistiques chronologiques de l'éducation de Statistique Canada des répartitions des effectifs selon l'année, le sexe et l'administration responsable des écoles.

W150-191. Enseignants à temps plein des écoles publiques primaires et secondaires, selon le sexe, Canada et les provinces, certaines années, 1867 à 1975

Tableau W150-191a Canada, Terre Neuve, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W150-191a
Canada, Terre Neuve, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse

Tableau W150-191b Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W150-191b
Nouveau-Brunswick, Québec, Ontario, Manitoba

Tableau W150-191c Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique, Territoire du Yukon. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W150-191c
Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique, Territoire du Yukon

Tableau W150-191d Territoires du Nords-Ouest, Outre-mer. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W150-191d
Territoires du Nords-Ouest, Outre-mer

Source: pour 1972 à 1975, L'éducation au Canada, 1974, 1975 et 1976; pour 1940 à 1971, Traitements et qualifications des enseignants des écoles publiques primaires et secondaires, et L'éducation au Canada, divers numéros; pour 1920 à 1935, Enquêtes sur l'enseignement (annuelles et biennales); pour 1867 à 1915, Aperçu historique et statistique sur l'instruction publique au Canada, 1921, les rapports annuels des provinces, et la permière édition de Statistiques historiques du Canada; les données du Québec pour la période 1870-1950 sont tirées de l'Annuaire du Québec, 1914 et 1954..

Les séries sur le nombre d'enseignants dans les écoles publiques correspondent aux séries V68-78 de l'édition antérieure. Comme dans les cas des effectifs, les enseignants des territoires et des écoles d'outre-mer sont compris. Les chiffres publiés précédemment ont été rectifiés lorsque des publications plus récentes ou de nouvelles sources de renseignements justifiaient leur révision.

Les chiffres relatifs aux premières années de ces séries, surtout à la fin du siècle dernier, sont contestables dans le cas d'au moins deux provinces, l'Ontario et la Colombie-Britannique.

Le nombre d'enseignants à temps plein en Ontario de 1867 à 1900 semble être sous-estimé, ce qui se traduit par des rapports maître/élèves s'échelonnant entre 77.7 en 1867 et 48.9 en 1900. Les rapports correspondants dans les trois provinces de l'Est entre 1870 et 1900 sont les suivants: Nouvelle-Écosse, de 49.3 à 39.5; Nouveau-Brunswick, de 35.2 à 36.8; et Québec, de 39.2 à 26.9. Ce n'est qu'en 1925 que le rapport maître/élèves de l'Ontario est tombé au-dessous de 45 ou de 40 (37.5).

Un cas encore plus frappant de sous-dénombrement des enseignants s'est produit en Colombie-Britannique pour les années 1885 à 1910, donnant lieu à des rapports nettement improbables se situant entre 550 en 1885 à 100.7 en 1905 et à 61.4 en 1910.

Les données relatives aux enseignants de l'Ontario et de la Colombie-Britannique sont donc discutables jusqu'en 1920 dans le cas de l'Ontario et jusqu'en 1910 dans celui de la Colombie-Britannique. S'il existe d'autres inexactitudes dans d'autres provinces, elles ne sont pas apparentes.

Au Québec, par contre, il est possible que le nombre d'enseignants à temps plein ait été surestimé, comme le sous-entend un rapport maître/élèves relativement faible: dès 1885, ce rapport s'établissait à 28.4 et il est resté aux alentours de 25 jusqu'à l'époque moderne.

W192-247. Enseignants à temps plein des écoles primaires et secondaires, selon l'administration responsable, Canada et les provinces, certaines années, 1930 à 1975

Tableau W192-247a Canada, Provinces atlantique, Québec. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W192-247a
Canada, Provinces atlantique, Québec

Tableau W192-247b Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique, Territoire du Yukon. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W192-247b
Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique, Territoire du Yukon

Tableau W192-247c Territoires du Nords-Ouest, Outre-mer. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W192-247c
Territoires du Nords-Ouest, Outre-mer

Source: pour 1960 à 1975, L'éducation au Canada, divers numéros (révisés); pour 1930 à 1959, Enquêtes sur l'enseignement (annuelles et biennales).

Les séries précitées donnent le total des enseignants de l'ensemble des écoles primaires et secondaires (y compris les écoles privées et fédérales).

W248-259. Pourcentage des enseignants à temps plein des écoles publiques primaires et secondaires, selon le plus haut diplôme universitaire et le sexe, par province, certaines années, 1952 à 1973

Tableau W248-259a Neufs provinces. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W248-259a
Neufs provinces

Tableau W248-259b Terre Neuve, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W248-259b
Terre Neuve, Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse

Tableau W248-259c Nouveau-Brunswick, Ontario, Manitoba. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W248-259c
Nouveau-Brunswick, Ontario, Manitoba

Tableau W248-259d Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W248-259d
Saskatchewan, Alberta, Colombie-Britannique

Source: pour 1972 à 1973, L'éducation au Canada, 1976; pour 1952 à 1971, Traitements et qualifications des enseignants des écoles publiques primaires et secondaires, divers numéros.

Les séries précitées classent les enseignants des écoles publiques selon le sexe et le plus haut diplôme universitaire qu'ils ont obtenu. Comme les données relatives aux qualifications des enseignants du Québec ne sont pas disponibles, les totaux représentent neuf provinces, à quelques exceptions près (indiquées dans les renvois).

Pour pouvoir interpréter plus facilement les données, les nombres d'enseignants possédant divers grades sont indiqués en pourcentage du total, par sexe et pour les deux sexes réunis. En 1952, 22% seulement de l'ensemble des enseignants avaient obtenu un grade universitaire alors que 78% n'en possédaient aucun. Dès 1973, plus de la moitié des enseignants possédaient un grade universitaire (57%).

Bien que les enseignants masculins soient moins nombreux que leurs collègues féminins, une plus forte proportion d'entre eux possédaient un diplôme universitaire, à chaque niveau de qualification et pour toutes les années. Les femmes, quant à elles, ont perfectionné leur instruction plus rapidement que les hommes. Une comparaison révèle par exemple qu'entre 1952 et 1973 le taux de croissance au niveau «Maîtrise et plus» était de 2.5 pour les hommes et de 2.8 pour les femmes. Au niveau du baccalauréat, le rattrapage était encore plus rapide, avec un taux de croissance de 1.6 pour les hommes et de 3.7 pour les femmes. Malgré tout, les enseignants masculins ont dans l'ensemble un niveau d'instruction plus élevé que celui de leurs collègues féminins. En 1973, 77% d'entre eux possédaient un diplôme universitaire contre 41% des enseignants féminins. (Les pourcentages correspondants pour 1952 étaient de 46% et 12%.)

La ventilation par province indique que ce sont les provinces qui, au départ, comptaient les pourcentages les plus faibles d'enseignants masculins et féminins possédant des grades universitaires, qui avaient enregistré le plus fort taux de rattrapage sur la période de 21 ans. La proportion d'enseignants de formation universitaire dans les provinces où leurs pourcentages étaient relativement élevés en 1952 a augmente plus lentement.

Les chiffres suivants illustrent ce point:

Qualifications des enseignants des écoles publiques primaires et secondaires

Pourcentage d'enseignants
possédant un grade universitaire
Taux de
croissance
1952 1973




Terre-Neuve 4.4 51.6 11.73
Île-du-Prince-Édouard 5.1 38.61 7.57
Nouvelle-Écosse 19.4 49.9 2.57
Nouveau-Brunswick 11.4 52.3 4.59




Ontario 24.6 52.5 2.13




Manitoba 19.4 59.4 3.06
Saskatchewan 13.3 52.5 3.95
Alberta 35.5 73.8 2.08
Colombie-Britannique 36.2 66.9 1.85




9 provinces 21.8 57.02 2.612

1. Données de 1972.
2. Ne comprend pas l'Île-du-Prince-Édouard en 1973.

Ainsi, les taux de croissance ont augmenté d'environ 12 fois à Terre-Neuve et de huit fois dans l'Île-du-Prince-Édouard où, seulement 4 et 5% respectivement, des enseignants possédaient un grade en 1952. A l'autre extrémité de l'échelle, l'Alberta et la Colombie-Britannique, dont 36% des enseignants possédaient un grade en 1952, ont enregistré des taux de croissance de 2.1 et 1.9, bien qu'elles aient conservé leur niveau élevé de pourcentage global d'enseignants possédant un diplôme.

Le changement le plus significatif dans la composition du personnel enseignant au cours de ces 21 ans réside probablement dans l'augmentation du nombre d'enseignants masculins, qui a quadruplé, passant de 20,341 à 80,881, tandis que celui des enseignants féminins n'a que doublé (passant de 48,077 à 105,367). Par conséquent, le pourcentage d'enseignants masculins est passé de 30% en 1952 à 43% en 1973. Si l'on considère les enseignants des écoles publiques dans toutes les provinces et les deux territoires (séries W150-191), on constate que le nombre d'enseignants masculins a augmenté de 4.6 fois contre 2.3 fois pour les femmes entre 1950 et 1975, et que le pourcentage d'enseignants masculins est passé de 27 à 42%. Cela prouve que l'enseignement aux niveaux primaire et secondaire n'est plus une profession exercée surtout par des femmes comme c'était le cas pendant la première moitié du siècle, lorsque le pourcentage d'hommes oscillait entre 20 et 25%, pour atteindre un minimum de 17% en 1920. La croissance rapide de l'enseignement secondaire depuis 1951 a été un des facteurs de cette évolution.

Tableau W260-274 Statistique des bibliothèques centralisées des écoles publiques, Canada, 1958 à 1967 et 1972. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W260-274
Statistique des bibliothèques centralisées des écoles publiques, Canada, 1958 à 1967 et 1972

Source: pour 1972, Statistique Canada, données non publiées; pour 1958 à 1967, Relevé des bibliothèques, Partie II: Bibliothèques scolaires, divers numéros.

Un nouveau tableau, qui résume les activités des bibliothèques centralisées des écoles publiques primaires et secondaires, a été ajouté pour montrer la rapidité de l'expansion de ce service essentiel à l'enseignement entre 1958 et 1972. Le Recueil de statistiques chronologiques de l'éducation présente des données semblables pour chaque province.

W275-300. Dépenses de fonctionnement et d'immobilisation des conseils scolaires publics au titre de l'enseignement primaire et secondaire, Canada et les provinces, certaines années, 1900 à 1974

Tableau W275-300a Dépenses de fonctionnement. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W275-300a
Dépenses de fonctionnement

Tableau W275-300b Dépenses d'immobilisation. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W275-300b
Dépenses d'immobilisation

Source: pour 1959 à 1974, Statistiques financières de l'éducation, divers numéros; pour 1900 à 1955, Statistiques historiques de l'éducation, révisé.

Tableau W301-306 Dépenses au titre de l'enseignement primaire et secondaire, selon la provenance des fonds, Canada, certaines années, 1950 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W301-306
Dépenses au titre de l'enseignement primaire et secondaire, selon la provenance des fonds, Canada, certaines années, 1950 à 1974

Source: pour 1950 à 1974, Statistiques financières de l'éducation, 1974-75.

Les tableaux précités présentent les dépenses au titre de l'enseignement primaire et secondaire. Les séries W275-300 sont comparables aux séries V158-170 de la première édition, sauf que les dépenses des conseils scolaires sont complètes, c'est-à-dire qu'elles comprennent son seulement les subventions provinciales et les taxes locales mais aussi les recettes provenant des frais de scolarité et d'autres sources. Comme on a déjà discuté de l'évolution des dépenses au titre de l'enseignement, il suffit de noter qu'entre 1960 et 1970, alors que les effectifs des écoles publiques n'augmentaient que de 37%, ces dépenses ont presque quadruplé, entraînant une forte augmentation du coût par élève.

Les séries W301-306 présentent toutes les dépenses au titre de l'enseignement primaire et secondaire. Outre les dépenses des conseils scolaires publics, elles comprennent les dépenses des administrations provinciales et les fonds fédéraux dépensés pour les écoles fédérales. Les conseils scolaires s'attribuent la plus grande part de ces dépenses, (près de 84% en 1974). Le classement d'après la provenance des fonds permet une évaluation rapide de l'importance des fonds publics à ce niveau d'enseignement. En 1960, les sources publiques ont fourni 94% du total et, dès 1974, leur part était passée à 96%. Le Recueil de statistiques chronologiques de l'éducation donne la ventilation par province.

Enseignement postsecondaire (séries W307-532)

Tableau W307-339 Effectifs scolaires à temps plein des établissements postsecondaires non universitaires, selon le sexe, Canada et les provinces, 1955 et 1958 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W307-339
Effectifs scolaires à temps plein des établissements postsecondaires non universitaires, selon le sexe, Canada et les provinces, 1955 et 1958 à 1975

Source: pour 1960 à 1975, L'éducation au Canada, 1975 et 1976; pour 1955 à 1959, données non publiées de Statistique Canada.

Ces séries permettent de présenter pour la première fois les effectifs des établissements postsecondaires non universitaires de 1955 à 1975. Les effectifs comprennent uniquement les étudiants inscrits à des cours postsecondaires (c'est-à-dire qu'ils ne comprennent pas les cours de métiers) des collèges communautaires (comme les CEGEP au Québec et les CAAT en Ontario), des instituts de technologie, des écoles normales et des établissements semblables.

Ce genre d'enseignement a commencé à prendre de l'expansion au milieu des années 60. En choisissant 1960 comme année de base, on peut donc illustrer l'accroissement rapide des effectifs. Ces derniers ont plus que quadruplé en 15 ans, de 1960 à 1975. Il est intéressant de noter que le pourcentage de femmes inscrites aux cours est tombé de 71 à 51%. Cette baisse s'explique par le fait qu'au début des années 60, les effectifs des écoles normales et des écoles de sciences infirmières, toutes deux à prépondérance féminine, représentaient la majorité des effectifs à ce niveau. Dans les années 70, les écoles normales ont été pratiquement supprimées et la formation des enseignants a été confiée aux universités (ce qui a contribué à accroître la proportion d'effectifs féminins à ce niveau). En même temps, la durée des cours menant au diplôme en sciences infirmières a été réduite de trois à deux ans dans la plupart des provinces. Par ailleurs, la proportion d'effectifs masculins s'est accrue de façon soutenue à mesure que de nouveaux cours, surtout des programmes techniques et de commerce étaient adoptés.

W340-438. Effectifs universitaires à temps plein, selon le sexe, Canada et les provinces, certaines années, 1920 à 1975

Tableau W340-438a Canada, Terre Neuve. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W340-438a
Canada, Terre Neuve

Tableau W340-438b Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W340-438b
Île-du-Prince-Édouard, Nouvelle-Écosse

Tableau W340-438c Nouveau-Brunswick, Québec. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W340-438c
Nouveau-Brunswick, Québec

Tableau W340-438d Ontario, Manitoba. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W340-438d
Ontario, Manitoba

Tableau W340-438e Saskatchewan, Alberta. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W340-438e
Saskatchewan, Alberta

Tableau W340-438f Colombie-Britannique. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W340-438f
Colombie-Britannique

Source: pour 1960 à 1975, L'éducation au Canada, 1974, 1975 et 1976; pour 1955 à 1959, Étude n° 25 du Conseil économique du Canada, sommaires inédits; pour 1920 à 1950, Statistiques historiques du Canada (première édition) séries V184-195 et V196-206.

Les séries précitées combinent les séries V184-195 et V196-206 de l'édition précédente et les prolongent jusqu'en 1975. Elles présentent des données pour le Canada et les provinces et permettent d'effectuer des comparaisons sur une période de 55 ans. Deux caractéristiques ressortent des séries chronologiques: (1) l'ensemble des effectifs s'est accru très rapidement après 1960 (il a augmenté de 3.3 fois jusqu'en 1975) et (2) le pourcentage de femmes inscrites est passé de 24 à 44% pendant ces 15 années.

Tableau W439-455 Effectifs à temps plein du 1<sup>er</sup> cycle universitaire, selon le domaine de spécialisation et le sexe, Canada, certaines années, 1861 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W439-455
Effectifs à temps plein du 1er cycle universitaire, selon le domaine de spécialisation et le sexe, Canada, certaines années, 1861 à 1975

Source: pour 1962 à 1975, L'éducation au Canada, 1975 et 1976, pour 1958 à 1961, Étude n° 25 du Conseil économique du Canada, sommaires inédits; pour 1920 à 1955, Statistiques historiques du Canada (première édition) séries V184-195 pour les chiffres totaux du Canada; répartition selon le domaine de spécialisation: Enquête sur l'enseignement supérieur, 1950 à 1955, et Enquête sur l'enseignement, 1919 à 1949; de 1861 à 1911, A History of Higher Education in Canada, 1663-1960, par le professeur Robin S. Harris, University of Toronto Press, 1976.

Les séries W439-455 présentent une nouvelle répartition, classant les effectifs du 1er cycle des universités selon le domaine de spécialisation et le sexe. Bien qu'on donne les chiffres pour le Canada de 1861 à 1975, on constate que l'évolution qui s'est produite dans les années 60 et 70 est la plus remarquable. La forte augmentation du pourcentage de femmes (qui est passé de 25% en 1960 à 42% en 1975) est, une fois de plus, évidente. Ce tableau montre en outre la baisse relative des effectifs dans certains cours spécialisés par suite de l'augmentation des effectifs dans les arts et les sciences. La part du génie, de la médecine, de la pharmacie et de l'art dentaire a diminué tandis que les effectifs ont fortement augmenté dans certaines spécialisations comme l'éducation et le commerce.

Le pourcentage d'effectifs inscrits aux cours d'arts et de sciences réunis est passé de 51 à 55%.

Les données des séries susmentionnées semblent raisonnables pour toutes les années, et ont été déclarées de manière fiable depuis les années 50. Le professeur Robin S. Harris de l'Université de Toronto mérite une mention spéciale pour son volume bien documenté A History of Higher Education in Canada, 1663-1960 dont on a tiré les renseignements figurant dans le tableau pour les années 1861 à 1911.

Le Recueil de statistiques chronologiques de l'éducation présente les chiffres pour les provinces, mais ces données ne sont disponibles que depuis 1962.

Tableau W456-465 Effectifs universitaires des 2e et 3e cycles à temps plein, selon le domaine de spécialisation et le sexe, Canada, 1970 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W456-465
Effectifs universitaires des 2e et 3e cycles à temps plein, selon le domaine de spécialisation et le sexe, Canada, 1970 à 1975

Source: Pour 1970 à 1975, L'éducation au Canada, 1973 à 1976.

Des séries analogues ont été préparées pour les étudiants des 2e et 3e cycles, classés selon le domaine de spécialisation (séries W340-438), mais les données relatives à ce niveau ne sont disponibles que depuis six ans, soit de 1970 à 1975, et seulement pour le Canada dans son ensemble.

Tableau W466-474 Effectifs universitaires à temps partiel, selon le sexe, Canada, 1962 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W466-474
Effectifs universitaires à temps partiel, selon le sexe, Canada, 1962 à 1975

Source: pour 1962 à 1975, L'éducation au Canada, 1975 et 1976.

D'autres nouvelles séries, présentées dans le tableau précité, donnent les effectifs universitaires à temps partiel de 1962 à 1975. Les effectifs à temps partiel ont augmenté beaucoup plus rapidement que les effectifs à temps plein (163% contre 32%). La proportion de femmes inscrites à temps partiel a elle aussi augmenté de façon impressionnante, passant de 38% à 51% en 1975. Ces statistiques suggèrent que l'éducation devient de plus en plus une activité permanente se poursuivant toute la vie.

Tableau W475-485 Enseignants à temps plein dans les universités, Canada et les provinces, certaines années, 1920 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W475-485
Enseignants à temps plein dans les universités, Canada et les provinces, certaines années, 1920 à 1975

Source: pour 1960 à 1975, L'éducation au Canada, 1973 à 1976; pour 1958 à 1959, données non publiées de Statistique Canada; pour 1955 à 1957, Statistiques historiques du Canada; pour 1920 à 1950, Enquête sur l'enseignement supérieur (81-211 au catalogue), divers numéros.

Tableau W486-503 Enseignants à temps plein dans les universités, selon le plus haut diplôme universitaire et le sexe, Canada, 1958 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W486-503
Enseignants à temps plein dans les universités, selon le plus haut diplôme universitaire et le sexe, Canada, 1958 à 1974

Source: pour 1970 à 1974, L'éducation au Canada, 1973 à 1976; pour 1958 à 1969, données non publiées de Statistique Canada.

Les deux tableaux précités concernent les professeurs d'université. Les séries W475-485 prolongent jusqu'en 1975 les séries V215-225 du volume précédent.

Les séries W486-503 constituent un nouveau tableau qui classe les professeurs d'université selon le plus haut diplôme obtenu et le sexe. Comme les valeurs sont exprimées en pourcentage, on peut facilement observer l'évolution générale.

Entre 1960 et 1974, le pourcentage d'enseignants possédant un doctorat est passé de 44 à 57%. Toutefois, la proportion de femmes ayant obtenu un doctorat s'est accrue à un rythme plus rapide que celle des hommes (1.5 contre 1.3 pour les hommes). L'augmentation de la proportion d'enseignants possédant un doctorat a entraîné une diminution correspondante du nombre d'enseignants ayant obtenu des grades inférieurs dans toutes les catégories et pour les deux sexes. Les taux de diminution chez les hommes dans les catégories de la maîtrise et du baccalauréat étaient cependant bien supérieurs aux taux observés chez les femmes. En fait, la proportion d'enseignantes possédant une maîtrise n'a que très faiblement diminué au cours de ces 14 années, passant de 43 à 41%.

Tableau W504-512 Grades décernés par les universités et collèges canadiens, selon le sexe, Canada, certaines années, 1831 à 1973. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W504-512
Grades décernés par les universités et collèges canadiens, selon le sexe, Canada, certaines années, 1831 à 1973

Source: pour 1961 à 1973, L'éducation au Canada, 1975 et 1976; pour 1920 à 1960, Enquête sur l'enseignement supérieur, Partie II, divers numéros; pour 1831 à 1916, A History of Higher Education in Canada, 1663-1960, par le professeur Robin S. Harris, University of Toronto Press, 1976.

Statistique Canada possède des données assez complètes et fiables dans ses séries à partir de 1920. Les renseignements portant sur la période de 1831 à 1916 sont, une fois de plus, tirés de l'ouvrage du professeur Harris.

Les séries W504-512 correspondent aux séries V207-214 de l'édition précédente, en y apportant deux changements importants: la catégorie des baccalauréats a été reculée à partir de 1920 pour remonter à 1831, et la catégorie des doctorats honorifiques a été exclue.

Si l'on utilise 1960 comme année de base, on peut évaluer l'accroissement relatif pour divers grades décernés. La forte expansion de l'enseignement universitaire survenue dans les années 60 signifiait qu'il existait une demande simultanée de professeurs d'université possédant des grades supérieurs. Il n'est donc pas surprenant que le nombre de maîtrises et de doctorats se soit accru à un rythme plus rapide que celui des baccalauréats. De 1960 à 1973, le nombre de doctorats a augmenté de 6.2 fois, celui des maîtrises de 4.6 fois et celui des baccalauréats de 3.8 fois.

La proportion de femmes recevant les trois catégories de diplômes s'est accrue, mais à des taux différents. C'est le pourcentage des maîtrises qui a enregistré la plus forte hausse, en augmentant de 1.7 (passant de 16 à 27%), suivi de celui des doctorats, qui a augmenté de 1.4 (passant de 9 à 12%). Les femmes sont donc presque à égalité avec les hommes aux niveaux du baccalauréat et de la maîtrise, mais elles accusent un retard considérable au niveau du doctorat.

Tableau W513-518 Statistique des bibliothèques des universités, Canada, 1958 à 1972. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W513-518
Statistique des bibliothèques des universités, Canada, 1958 à 1972

Source: pour 1972, données non publiées de Statistique Canada; pour 1970 et 1971, Bibliothèques des universités et des collèges du Canada; pour 1958 à 1967, Relevé des bibliothèques, Partie II: Bibliothèques scolaires, divers numéros.

Le tableau 24 constitue des nouvelles séries chronologiques qui présentent des données sur les bibliothèques des universités de 1958 à 1972. Pendant cette période, le champ de l'enquête a été élargi deux fois. Ce n'est que depuis 1970 que tous les établissements classés comme «universités» ont été enquêtés. Toutefois, les données à partir de 1961 sont en général comparables car les établissements omis dans les années 60 étaient de petits collèges, principalement des écoles de théologie, ayant des effectifs de moins de 100 étudiants.

Si l'on utilise 1961 comme année de base, on constate que dès 1972 le nombre d'étudiants desservis a triplé (l'ensemble des effectifs à temps plein a augmenté de 2.9 fois). Le fonds de bibliothèque (livres périodiques, etc.) a presque quadruplé, le personnel presque sextuplé et les dépenses de fonctionnement ont augmenté d'environ 11 fois.

Tableau W519-532 Dépenses de fonctionnement et d'immobilisation des universités, selon la provenance des fonds, Canada, certaines années, 1920 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau W519-532
Dépenses de fonctionnement et d'immobilisation des universités, selon la provenance des fonds, Canada, certaines années, 1920 à 1974

Source: pour 1950 à 1974, Statistiques financières de l'éducation, 1974-75; pour 1920 à 1945, données non publiées de Statistique Canada.

Le tableau précité présente des statistiques financières (dépenses de fonctionnement et d'immobilisation) pour les universités, classées selon la provenance des fonds, pour la période de 1920 à 1974. Les dépenses de 1920 sont si infimes par rapport à celles des années 70 que toute comparaison est impossible. C'est pourquoi on a choisi 1960 comme année de base, comme dans le cas d'autres variables. Les dépenses de fonctionnement et d'immobilisation sont présentées séparément parce que les dernières connaissent des fluctuations considérables; par exemple, elles se chiffraient à $78.9 millions en 1960, ont atteint un sommet de $392.2 millions en 1970, sont tombées à $188.9 millions en 1974, et ont enregistré d'importantes hausses et baisses entre-temps. De plus, les méthodes de financement des dépenses de fonctionnement et d'immobilisation diffèrent considérablement, surtout dans le cas des dépenses de fonctionnement, où elles ont été fortement influencées par la Loi de 1967 sur les arrangements fiscaux entre le gouvernement fédéral et les provinces.

Les répartitions en pourcentage qui suivent indiquent d'importants changements dans la provenance des fonds:

Dépenses des universités 1960 et 1974
Provenance des fonds
 
  Fonctionnement Immobilisation
 

  1960
(%)
1974
(%)
1960
(%)
1974
(%)
Administrations :  
   Fédérale 21.9 9.4 11.4 6.5
   Provinciale 41.9 69.7 45.2 40.41
   Municipale 0.2 0.4
 



       Total partiel 64.0 79.0 57.0 46.9
 



   Frais de
   scolarité
25.2 13.8
   Autres 10.8 7.1 43.0 53.11
 



       Total partiel 36.0 29.9 43.0 53.1
 



Total
100.0 100.0 100.0 100.0
 



En millions $182.6 $1,838.0 $79.8 $188.8
Plus dépenses d'immobilisation 79.8 188.8    
 



Total général $262.4 $2,026.8    
 

   
Dépenses d'immobilisation en pourcentage du total général 30.4 9.3    
 
1. La baisse apparente des subventions provinciales d'immobilisation est en partie attribuable au changement de classification des dépenses de l'Ontario Capital Aid Corporation. Ces dépenses, autrefois traitées comme subventions, ont été comprises en 1974 dans les «emprunts». Si ce poste ($17.3 millions) avait été inclus dans les subventions, la part provinciale aurait été de 50 % et celle des «autres» sources de 44 %. En 1973, les subventions provinciales s'élevaient à 65 %.

Plusieurs points ressortent de ce tableau. Au cours de ces 14 années, les dépenses de fonctionnement ont décuplé, tandis que les dépenses d'immobilisation n'ont augmenté que de 2.4 fois, bien que 1974 ne constitue pas l'année record des dépenses d'immobilisation.

Le financement public est devenu plus important alors que la part du secteur privé diminuait de façon correspondante. Toute l'augmentation s'est produite au niveau provincial, tandis que la part de l'administration fédérale baissait considérablement. Toutefois, les transferts de fonds fédéraux aux provinces totalisaient 50% de l'ensemble des dépenses de fonctionnement. Ces transferts fédéraux ont augmenté rapidement, passant de $422 millions en 1967-68 à environ $1.4 milliard, selon les estimations, en 1975-76. Toutefois, comme les transferts aux administrations provinciales sont faits inconditionnellement et que les dépenses sont effectuées à la discrétion des administrations provinciales, les montants en question sont compris dans les subventions provinciales et officiellement traités comme telles. Les ministères fédéraux continuent à accorder d'importantes subventions à la recherche et aux services de recherche, mais leur part a diminué.

Les frais de scolarité, qui représentaient 25% de l'ensemble des dépenses de fonctionnement en 1960, sont tombés à 14% en 1974, malgré une forte augmentation des effectifs. L'importance relative d'autres sources privées a également diminué, passant de 11 à 7%. La part de ces deux sources a toutefois augmenté en chiffres absolus: celle des frais de scolarité a quintuplé et celle des autres sources a augmenté de 6.6 fois. Ces changements dans l'importance relative des sources attestent que l'enseignement universitaire exige une aide importante des administrations publiques.

La plupart des administrations provinciales accordent des subventions de fonctionnement basées sur des formules liées aux effectifs. Des programmes analogues ou subventions budgétaires s'appliquent aux dépenses d'immobilisation. Dans ce dernier domaine, les fonds privés continuent à jouer un rôle important (44% en 1974 et 43% en 1960). Ces contributions privées comprennent des dons de particuliers et de sociétés, les recettes tirées de dotations, les paiements pour services rendus, les profits provenant de la vente d'actifs et même, au besoin, les emprunts.


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