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Section N : Pêches

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N.H. Morse, Université Dalhousie

Opérations primaires (séries N1-48)


Traitement du poisson (séries N49-82)


Valeur des exportations et des importations (séries N83-113)


Statistiques diverses sur les pêches (séries N114-142)


Les statistiques sur la production et le commerce du poisson au Canada comprennent quatre parties: opérations primaires (séries N1-48), traitement (séries N49-82), valeur des exportations et des importations (séries N83-113) ainsi que diverses statistiques sur les pêches (séries N114-142).

Les séries présentées ici comprennent les données les plus utiles établies actuellement. Elles sont basées sur des publications ou ont été obtenues directement du ministère des Pêches et de l'Environnement à Ottawa, de la Commission internationale des pêcheries à Seattle (Wash.) et de la Commission internationale pour les pêcheries de l'Atlantique Nord-Ouest à Dartmouth (N.-É.). Toutefois, l'information disponible est beaucoup plus abondante. On peut en trouver une grande partie dans la publication annuelle de Statistique Canada La statistique des pêches du Canada (intitulée auparavant La statistique des pêcheries du Canada). Le lecteur peut également se reporter aux ouvrages suivants: les trois ouvrages de base sur la statistique des pêches publiés par le ministère fédéral des Pêches et de l'Environnement, appelé ci-après ministère fédéral des Pêches, à savoir Landings in the lnshore Fishery of the Maritime Provinces, 1919-1950 (Ottawa, ouvrage polycopié, 1953); The Canadian Commercial Fisheries of the Great Lakes (Ottawa, ouvrage polycopié, 1955); The Commercial Salmon Fisheries of British Columbia (Ottawa, ouvrage polycopié, 1958), ainsi qu'à des groupements périodiques de statistiques sur les pêches comme dans la Revue statistique annuelle des pêches canadiennes, volumes I-IX, ministère fédéral des Pêches, Ottawa; British Columbia Catch Statistics, ministère fédéral des Pêches (Ottawa, Imprimeur de la Reine); Canadian Fisheries Statistics, supplément de Acadian Fisheries Annual (Gardenvale, Québec); et La statistique mensuelle des pêches du Canada (Ottawa, Imprimeur de la Reine), Statistique Canada.

Il faut également mentionner l'étude de la Commission royale d'enquête sur les perspectives économiques du Canada intitulée Les pêches commerciales du Canada (Ottawa, Imprimeur de la Reine, 1957).

Diverses statistiques sur les débarquements et la production de poisson, le nombre de pêcheurs, etc. figurent dans les rapports des commissions d'enquête provinciales et fédérales produits depuis la Confédération ainsi que dans d'autres documents officiels. Toutefois, un examen de ces statistiques révèle que dans les premières années, elles sont presque toujours tirées des rapports annuels du ministère fédéral des Pêches.

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Note générale

Aux termes de l'Acte de l'Amérique du Nord britannique, le gouvernement fédéral a entière autorité en matière législative sur les pêches maritimes et continentales du Canada. En conséquence, tous les règlements qui régissent les pêches sont établis par le gouvernement fédéral. Certains règlements intéressant les zones continentales sont établis sur la recommandation des provinces. Au début, l'administration fédérale avait également tous les pouvoirs administratifs. Par suite de décisions judiciaires et d'ententes avec les provinces survenues au cours des années, l'administration est maintenant répartie entre les autorités fédérales et provinciales. Les premières administrent tous les territoires de pêche des eaux de mer et des eaux à marée, à l'exception de ceux du Québec, les zones de pêche continentale des provinces de l'Atlantique (sauf peut-être les étangs et les lacs de Terre-Neuve) et les zones de pêche du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest. Le Québec administre tous ses territoires de pêche, y compris ceux qui sont situés en eau salée. L'Ontario, les provinces des Prairies et la Colombie-Britannique administrent les pêches d'eau douce dans leur territoire respectif; la Colombie-Britannique ne recueille cependant pas de statistiques.

Les industries de traitement sont soumises à l'autorité législative et administrative des provinces, mais les inspections relatives aux conditions sanitaires, au commerce interprovincial et aux exportations relèvent de l'administration fédérale.

Jusqu'à l'année financière terminée le 31 mars 1917, les statistiques des pêches étaient rassemblées par la Direction des pêcheries du ministère de la Marine et des Pêcheries, créée peu après la Confédération, au moyen d'un vaste réseau d'agents de pêches. Depuis 1917, elles sont rassemblées au Bureau fédéral de la statistique, aujourd'hui Statistique Canada; les agents des pêches du ministère des Pêches et de l'Environnement continuent toutefois à jouer un rôle important dans la collecte des données (voir ci-après).

La qualité des données contenues dans le rapport annuel pour la période antérieure à 1917 laisse à désirer. Les méthodes de déclaration variaient d'une région à l'autre, et il semble également que les techniques de surveillance n'étaient pas suffisamment au point pour permettre de déceler et de corriger tôt les erreurs dans les déclarations et dans les méthodes de collecte. Un examen des rapports annuels laisse sans réponses de nombreuses questions concernant la base des diverses totalisations. L'utilisateur aura profit à lire les commentaires de Ruth Fulton Grant dans l'annexe A de Canadian Atlantic Fishery (Toronto, Ryerson Press, 1934). Sans contredit, la qualité des statistiques est nettement supérieure depuis 1917.

Opérations primaires (séries N1-48)

Note générale

Les opérations primaires comprennent la capture et le débarquement de tous les produits des eaux maritimes et continentales.

Dans la plupart des territoires de pêche relevant de l'administration fédérale, y compris tous ceux des provinces de l'Atlantique, les eaux commerciales de la Colombie-Britannique, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest, les données brutes sur les débarquements sont obtenues au moyen de fiches d'achat établies par les acheteurs au moment du débarquement et de la vente initiale, procédure instituée en 1950. Ces fiches sont envoyées aux bureaux du ministère fédéral des Pêches où s'effectuent les calculs, et les résultats sont ensuite transmis à Statistique Canada pour être publiés. Ils indiquent l'espèce vendue, la quantité, le prix, le lieu de l'achat et, quelquefois, la taille des poissons et le type d'engin utilisé. A Terre-Neuve, les installations et les pratiques commerciales sont telles que les procédures susmentionnées n'ont pas été utilisées avant le milieu des années 60. Dans les endroits reculés, une partie importante du traitement était effectuée sur le rivage par les pêcheurs eux-mêmes. A ces endroits, les données étaient rassemblées par les agents des pêches, qui obtenaient des estimations des débarquements et des stocks en entrepôt. Ces mêmes agents établissent des fiches d'achat complémentaires portant des estimations du poids au débarquement des poissons traités par les pêcheurs, des ventes directes aux utilisateurs locaux, des appâts utilisés et du poisson consommé par les familles des pêcheurs.

Dans d'autres régions du Canada, les données sont recueillies par des fonctionnaires provinciaux, totalisées dans des bureaux provinciaux et rassemblées par Statistique Canada. Au Québec, on recueille des données auprès d'utilisateurs qui déclarent leurs achats hebdomadaires ou, dans les régions éloignées, on procède de la même manière qu'à Terre-Neuve. En Ontario, les données proviennent des pêcheurs, qui doivent fournir des déclarations pour obtenir un permis. Au Manitoba, en Saskatchewan et en Alberta, les données proviennent de l'Office de commercialisation du poisson d'eau douce, des acheteurs de poisson et des pêcheurs.

Avant l'introduction des nouvelles procédures, il fallait recourir pour une bonne part aux données sur le poisson traité et les produits du poisson, et utiliser des facteurs de conversion pour estimer les débarquements sous forme primaire. Les informations sur les formes traitées provenaient des usines de traitement et de manutention de poisson ainsi que des inspecteurs des pêches dans le cas des exportations.

Avant 1917, les données étaient obtenues par les agents de la Direction des pêcheries du ministère de la Marine et des Pêcheries, qui se rendaient probablement dans les localités pour estimer les captures annuelles et les emplois qu'on en faisait. La révision des procédures au cours de l'année financière 1910-11 a permis d'améliorer la qualité des données recueillies. Auparavant, les rapports portaient sur les produits mis en marché et comprenaient la valeur des formes après traitement à terre. Les rapports annuels du ministère laissent supposer qu'il aurait pu également y avoir des doubles comptes à cause de la nature des formules de déclaration employées. A compter de 1910-11, on utilisa deux formules améliorées, l'une pour les débarquements et l'autre pour les produits mis en marché sous forme primaire ou sous forme traitée (à l'exclusion des ventes de produits primaires aux usines de traitement) au moment où ils entraient dans le commerce.

Les poissons sont débarqués sous diverses formes primaires, c'est-à-dire frais et entiers (tels qu'ils sortent de l'eau), éventrés et salés ou même traités davantage. La valeur des débarquements est la valeur réelle qu'on leur attribue au débarquement, quelle que soit la forme.

La façon de mesurer le poids au débarquement est la même que celle qui est indiquée dans le bulletin de Statistique Canada La statistique des pêches du Canada, 1975 (24-201 au catalogue), p. 7: les poissons, mollusques et crustacés des provinces de l'Atlantique sont déclarés sous les formes suivantes:

«éviscérés non étêtés» pour la morue, l'aiglefin, la goberge, le merlu, le brosme et le poisson-chat; «éviscérés et étêtés» pour le flétan, l'espadon et le thon, sauf à Terre-Neuve où l'on déclare le poids du flétan «éviscéré non étêté». Pour tous les autres poissons de mer et d'eau douce on utilise le poids des poissons entiers. Dans le cas des mollusques et crustacés, on indique le poids «dans la carapace ou la coquille», sauf pour les pétoncles (poids «écaillé») et les calmars (poids «entier»).

Certaines espèces sont débarquées sous diverses formes et ramenées à la forme mentionnée ci-haut en multipliant le poids débarqué par un facteur approprié.

La même source signale qu'en Colombie-Britannique, on ne fait aucun effort pour ramener le poisson, à l'exception du saumon, à une forme commune au débarquement. En Ontario, les informations portent sur les poissons entiers, mais il est possible que les chiffres pour les «eaux intérieures du Nord» comprennent également des poissons «apprêtés». Dans les provinces des Prairies et les Territoires du Nord-Ouest, les poissons sont débarqués sous diverses formes, et leur poids est ramené à celui des poissons entiers en multipliant le poids débarqué par des facteurs appropriés.

La façon de déclarer le poids débarqué s'est modifiée au fil des ans. Par exemple, dans La statistique des pêcheries du Canada, 1930, poisson frais (poids au débarquement) signifie éviscéré non étêté pour la morue, l'aiglefin, le merlu, le brosme et la goberge; éviscéré, étêté et sans queue pour le thon de l'Atlantique et, dans tous les autres cas, tel qu'il sort de l'eau, c'est-à-dire entier. Il est probable que les déclarations se faisaient sur une base assez uniforme d'une année à l'autre, du moins pour les principales espèces de la côte est, mais les mesures concernant la côte ouest peuvent comporter des différences considérables dans le groupement des diverses formes au débarquement.

Tableau N1-11 Valeur des débarquements de poissons, par province, 1911 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N1-11
Valeur des débarquements de poissons, par province, 1911 à 1975

Source: pour 1917 à 1975, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue); pour 1911 à 1917, ministère de la Marine et des Pêcheries, rapports annuels sur les pêches.

Dans La statistique des pêches du Canada, on trouve des chiffres sur Terre-Neuve à partir de 1952. Avant 1919, aucune valeur n'était indiquée pour les débarquements de poissons en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et au Yukon. La valeur des débarquements de poissons est la valeur à l'accostage, établie d'après la vente au premier acheteur. Les valeurs indiquées concernent les poissons de tous genres, les mollusques et crustacés, les foies, les langues, les viscères et les écailles, les herbes marines, les peaux de phoque, les vers à boëtte et les autres formes de vie aquatique provenant de la mer et des eaux intérieures.

Pour la valeur au débarquement des principales espèces, voir les séries N25-37. Voir également la note générale relative aux séries N1-48.

Tableau N12-24 Volume des débarquements de poissons, selon la région et les principales espèces, 1869 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N12-24
Volume des débarquements de poissons, selon la région et les principales espèces, 1869 à 1975

Source: pour 1917 à 1975, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue); pour 1910 à 1917, ministère de la Marine et des Pêcheries, rapports annuels sur les pêches, sauf pour ce qui suit.

N12. Les données sur la morue pour 1869 à 1917 sont tirées de Statistics of the Catch of Cod off the East Coast of North America, to 1926, par Oscar E. Sette, Département du commerce des États-Unis, Bureau des pêches, qui constitue l'annexe IX du rapport de la Commission américaine des pêches pour 1927 (Washington, imprimerie officielle du gouvernement américain, 1928), tableau 7, p. 3. Pour la période antérieure à 1917, Sette a tiré ses données brutes du rapport annuel du ministère de la Marine et des Pêcheries. Pour 1910 à 1916 (années financières 1911 à 1917), il a utilisé tels quels les chiffres déclarés sur les débarquements de poissons. Pour les années antérieures à 1910, il a converti les données sur les mises en marché, extraites des rapports ministériels et concernant uniquement la morue séchée avant 1903, en quantités débarquées, au moyen des facteurs de conversion mentionnés dans le document cité. Ces facteurs de conversion visaient à produire des estimations pour les poissons frais entiers. Dans une note annexée au document, Sette signale qu'il avait supposé à tort que le poids au débarquement (probablement à partir de 1910) représentait les poissons entiers, alors qu'il s'agissait en fait des poissons frais éviscérés.

N12 et 16. Les totaux pour la morue et le hareng de la côte est représentent la somme des données provinciales.

N13. Les données sur l'aiglefin pour 1880 à 1910 sont tirées de Statistics of the Haddock Fishery in North American Waters (Washington, imprimerie officielle du gouvernement américain, 1930), tableau 2, p. 30-31, par A.W.H. Needler, Département du commerce des États-Unis. Les statistiques fournies par Needler ont été calculées à partir des poids des produits mis en marché indiqués dans les rapports annuels du ministère de la Marine et des Pêcheries, et des facteurs de conversion ont été employés pour déterminer le poids des poissons frais éviscérés présenté ici. Ces facteurs figurent dans le document de Needler. Celui-ci fait également le commentaire suivant (p. 31):

On peut mettre en doute l'exactitude des chiffres sur les prises antérieures à 1888, du fait que les statistiques détaillées groupent le merlu et l'aiglefin, que le total pour l'aiglefin n'est peut-être qu'une estimation, et que la totalisation des données provinciales pour obtenir les totaux canadiens présente certaines incohérences. L'ampleur exceptionnelle des prises en 1897 est attribuable à un seul comté, Digby, où l'on note un accroissement de 400% sans augmentation de l'équipement de pêche. Ce niveau record est mis en doute dans le rapport même portant sur 1897, et nous ne lui accordons ici aucune valeur.

En utilisant pour le comté de Digby la moyenne des prises des deux années adjacentes, Needler arrive à une estimation de 52.4 millions de livres pour 1897. Il y a une période de neuf ans entre 1910-11 et 1918 pour laquelle les rapports annuels du ministère contiennent des statistiques sur les débarquements d'aiglefin. Les statistiques provenant de la source diffèrent de celles de Needler dans des proportions variables. Les siennes excèdent toujours celles des rapports annuels, de 5 à 7 millions de livres pour la plupart des années. Deux fois, pour 1910-11 et 1918, la différence atteint presque 15 millions de livres.

N18. Les débarquements de pétoncles étaient déclarés en barils pour la période de 1915-16 à 1934. Ces données ont été converties en livres à raison de 20 livres de pétoncles écaillés pour un baril. De 1934 à 1950, les débarquements étaient déclarés en gallons et ont été convertis en livres à raison de 10 livres de pétoncles écaillés pour un gallon. Depuis lors, les chiffres indiqués correspondent aux débarquements de pétoncles écaillés.

N24. Les statistiques sur le flétan de la côte ouest proviennent exclusivement des dossiers de Statistique Canada et des rapports annuels du ministère fédéral des Pêches. Avant 1934, le total des débarquements de la Colombie-Britannique comprenait les débarquements effectués par des navires américains dans les ports de la province.

La Commission internationale des pêcheries a élaboré une série révisée sur les débarquements de flétan du Pacifique à partir de 1888, dans laquelle elle a tenté de corriger les doubles comptes et les erreurs dans la statistique officielle. Les statistiques de la Commission diffèrent sensiblement de celles qui figurent ici pour 1918 à 1933. Les débarquements de flétan sur la côte ouest du Canada calculés par la Commission constituent la série N128 dans le présent volume. Le lecteur est prié de se reporter aux observations relatives à la série N128 et à Pacific Coast Halibut Landings 1888 to 1950 and Catch According to Area of Origin (Seattle, Washington, Commission internationale des pêcheries, 1952), par F.H. Bell, H.A. Dunlop et N.L. Freeman, pour une description complète des méthodes utilisées par la Commission dans l'élaboration de la série.

Tableau N25-37 Valeur des débarquements de poissons, selon la région et les principales espèces, 1911 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N25-37
Valeur des débarquements de poissons, selon la région et les principales espèces, 1911 à 1975

Source: pour 1917 à 1975, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue); pour 1911 à 1917, ministère de la Marine et des Pêcheries, rapports annuels sur les pêches.

Voir la note générale relative aux séries N1-48.

Tableau N38-48 Nombre de personnes se livrant aux opérations primaires de la pêche, par province, 1878 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N38-48
Nombre de personnes se livrant aux opérations primaires de la pêche, par province, 1878 à 1975

Source: pour 1917 à 1975, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue); pour 1878 à 1917, ministère de la Marine et des Pêcheries, rapports annuels sur les pêches.

La façon de calculer le nombre de pêcheurs diffère d'une province à l'autre.

N39. A Terre-Neuve, le chiffre représentait le nombre de personnes qui avaient travaillé dans le secteur de la pêche pendant deux semaines au moins au cours de l'année; mais en 1969 on a modifié les méthodes afin de mieux se conformer à celles en vigueur dans les provinces Maritimes et le Québec.

N40-43. En Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, dans l'Île-du-Prince-Édouard et au Québec, les données correspondent au nombre de pêcheurs pour l'année sans égard à la durée de la période de travail dans le secteur de la pêche.

N44. En Ontario, les chiffres sont basés sur le nombre de permis de pêche commerciale délivrés, après rectification pour tenir compte du fait que des personnes détiennent plus d'un permis et que certains titulaires de permis peuvent ne pas s'être livrés à la pêche.

N45-47. Au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et dans les Territoires du Nord-Ouest, les données représentent le total de tous les permis de pêche commerciale délivrés, sans rectification pour les doubles comptes ou pour le fait que certains titulaires de permis peuvent ne pas s'être livrés à la pêche. Comme il existe des permis différents selon les lacs et les saisons, les données pour ces provinces comportent certainement beaucoup de doubles comptes et surestiment sensiblement le nombre des personnes se livrant à la pêche.

N48. En Colombie-Britannique, le chiffre est basé principalement sur le nombre de permis de pêche commerciale délivrés, après correction pour doubles comptes. On estime le nombre de pêcheurs travaillant à bord de navires-usines et de bateaux de transports, et on inclut ces chiffres dans les données fournies. Les personnes qui exploitent des trappes à saumon ne sont pas prises en compte.

Traitement du poisson (séries N49-82)

Note générale

Les données sur les usines de traitement du poisson ont été obtenues, comme celles des autres sections, au moyen d'un questionnaire envoyé à tous les établissements de traitement. Les agents du ministère fédéral des Pêches aident à obtenir rapidement des déclarations précises.

Avant que Statistique Canada n'assure la collecte des données, les agents des pêches de l'ancien ministère de la Marine et des Pêcheries recueillaient des données plus restreintes. Celles-ci se limitaient à la valeur des produits mis en marché, aux effectifs des usines de traitement et de manutention et aux capitaux investis. Les agents des pêches obtenaient directement ces données en se rendant aux usines.

Dans les premières années surtout, les pêcheurs faisaient eux-mêmes une bonne partie du traitement après avoir débarqué le poisson. Les données sur la valeur des produits ainsi préparés étaient estimées par les agents des pêches à partir de renseignements obtenus à peu près de la même manière que ceux sur les débarquements effectués dans les régions reculées de Terre-Neuve avant la fin des années 60 (voir la note générale relative aux séries N1-48). Une grande partie de ces informations provient des marchands locaux et des entrepôts où s'effectue l'inspection du poisson destiné à l'exportation.

Aucun renseignement n'est recueilli sur le traitement du poisson en Ontario et dans les provinces des Prairies.

Les données des séries N49-82 prennent en compte les exploitants d'usines de traitement du poisson, dont l'activité principale consiste à découper, congeler, sécher, saler, fumer, mariner, mettre en conserve, etc., et ceux qui emballent et manipulent le poisson, dont l'activité principale est la manutention, qui achètent, et vendent du poisson frais seulement ou qui achètent du poisson traité et des produits du poisson et les revendent sans autre traitement.

Tableau N49-58 Valeur marchande des produits de la pêche, selon les principales formes de traitement, Canada, 1870 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N49-58
Valeur marchande des produits de la pêche, selon les principales formes de traitement, Canada, 1870 à 1975

Source: pour 1917 à 1975, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue); pour 1870 à 1917, ministère de la Marine et des Pêcheries, rapports annuels sur les pêches; pour 1870 à 1960, les données ont été préparées par le Service d'économique du ministère des Pêches (le nom du service et celui du ministère ont changé au cours des années).

Les chiffres du tableau représentent la valeur des ventes franco à bord l'usine de traitement, sauf dans le cas des produits vendus directement aux consommateurs par les pêcheurs ou exportés directement par eux; dans ce dernier cas les valeurs correspondent aux montants touchés par les pêcheurs.

Les catégories de traitement énumérées dans le tableau comprennent les formes suivantes contenues dans les statistiques originales.

N50. Les produits frais entiers comprennent les poissons frais entiers ou apprêtés, les mollusques et crustacés dans la carapace ou la coquille et les oeufs de poisson frais, les foies et le caviar. Les produits congelés entiers (série N52), qui ne forment pas une catégorie distincte avant 1945, sont jusque-là compris dans la série N50. Avant l'année financière terminée le 31 mars 1910, les sources d'information n'indiquaient pas toujours en détail sous quelle forme les espèces moins importantes étaient mises en marché. On suppose que ce poisson était vendu frais, et il a donc été inclus dans la catégorie des produits frais entiers.

N51. Les produits frais en filets comprennent les filets frais, la viande du hômard, les pétoncles écaillés et autres fruits de mer écaillés. Les produits en filets congelés (série N53), qui ne forment pas une catégorie distincte avant 1945, sont jusque-là compris dans la série N51.

N52. Les produits entiers congelés sont les mêmes que ceux de la série N50, mais la valeur des mollusques et crustacés vendus congelés est minime. Avant 1945, cette catégorie est incluse dans la série N51.

N53. Les produits en filets congelés comprennent les filets congelés, les blocs et bâtonnets congelés, les tranches fraîches et congelées et les mollusques ou crustacés écaillés congelés. Avant 1945, cette catégorie est incluse dans la série N51.

N54. Les produits en boîte comprennent toutes les espèces mises en boîte et mises en boîte et salées.

N55. Les produits fumés comprennent les produits entiers ou apprêtés fumés et les filets fumés.

N56. Les produits salés et marinés comprennent les produits salés, séchés, désossés, légèrement traités, verts salés, marinés, traités au vinaigre, salés et séchés et salés et fumés.

N57. L'huile comprend tous les genres d'huiles marines utilisées pour leurs vitamines et à des fins industrielles.

N58. La farine comprend la farine de poisson, de béluga, de foie et d'issues.

Tableau N59-64 Entrées dans les usines de traitement du poisson, 1917 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N59-64
Entrées dans les usines de traitement du poisson, 1917 à 1975

Source: Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue).

N59 et 62. Les traitements et salaires comprennent les paiements à forfait ou à la pièce.

N60 et 63. Les matières utilisées comprennent le poisson (de loin l'élément le plus important), le sel, les contenants, les fournitures nécessaires au traitement et autres matières.

N61 et 64. Le combustible et l'électricité comprennent le charbon, le mazout, les autres produits pétroliers, le bois, etc. ainsi que l'électricité.

Tableau N65-68 Effectifs des usines de traitement du poisson, par région et par sexe, 1895 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N65-68
Effectifs des usines de traitement du poisson, par région et par sexe, 1895 à 1975

Source: pour 1960 à 1975, Statistique Canada, Industrie de la transformation du poisson (32-216 au catalogue); pour les années antérieures, données préparées par le Service d'économique du ministère des Pêches d'après: pour 1917 à 1960, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue); pour 1895 à 1917, ministère de la Marine et des Pêcheries, rapports annuels sur les pêches.

Les effectifs des usines de traitement du poisson sont calculés comme suit: 1) les employés sont comptés une fois pour l'année en question; 2) le nombre d'ouvriers est calculé selon une moyenne. Celle-ci est établie à partir de dénombrements mensuels des travailleurs. Jusqu'en 1953, elle était calculée d'après le nombre de mois durant lesquels l'usine avait effectivement fonctionné. Depuis, elle est calculée sur 12 mois, que l'usine ait fonctionné ou non pendant toute cette période. La méthode actuelle se rapproche donc davantage du concept des années-personnes que du dénombrement des travailleurs, et le résultat obtenu serait sûrement une sous-estimation considérable du nombre de personnes employées par les usines de traitement du poisson pendant une certaine période de l'année.

Avant 1917, les chiffres indiquent le total des effectifs, la ventilation par sexe n'étant pas disponible avant cette date.

Tableau N69-82 Nombre d'établissements de traitement du poisson, par région et selon la valeur de la production, 1919 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N69-82
Nombre d'établissements de traitement du poisson, par région et selon la valeur de la production, 1919 à 1974

Source: pour 1960 à 1974, Statistique Canada, Industrie de la transformation du poisson (32-216 au catalogue); pour 1939 à 1958, données fournies directement par Statistique Canada; pour 1959 et pour 1919 à 1938, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue).

Valeur des exportations et des importations (séries N83-113)

Tableau N83-89 Valeur des exportations de poisson et de produits du poisson, par région, 1868 à 1975. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N83-89
Valeur des exportations de poisson et de produits du poisson, par région, 1868 à 1975

Source: pour 1960 à 1975, Statistique Canada, Exportations par marchandises (65-004 au catalogue); pour les années antérieures, données préparées par le Service d'économique du ministère des Pêches d'après: pour 1930 à 1960, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue); pour 1914 à 1929, ministère de l'Industrie et du Commerce, Commerce canadien; pour 1911 à 1913, ministère des Douanes, Rapport; pour 1867 à 1912, ministère des Douanes, Commerce et Navigation.

N85. Autres pays d'Europe comprend l'Albanie, l'Autriche, la Belgique et le Luxembourg, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie, le Danemark, la Finlande, la France, la République démocratique d'Allemagne, la République fédérale d'Allemagne, Gibraltar, la Grèce, la Hongrie, l'Islande, l'Irlande, l'Italie, Malte, les Pays-Bas, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, l'Espagne, la Suède, la Suisse, l'U.R.S.S. et la Yougoslavie.

N86. Amérique du Sud continentale comprend l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l'Équateur, les Îles Falkland, la Guinée française, la Guyane, le Paraguay, le Pérou, le Surinam, l'Uruguay et le Venezuela.

N87. Amérique centrale et Caraïbes comprend les Bahamas, la Barbade, Bélize, les Bermudes, Costa Rica, Cuba, la République Dominicaine, El Salvador, les Antilles françaises, le Guatemala, Haïti, le Honduras, la Jamaïque, les Îles Sous-le-Vent et les Îles du Vent, le Mexique, les Antilles néerlandaises, le Nicaragua, Panama et Trinidad et Tobago.

N88. États-Unis et possessions comprend les 50 États, Porto Rico et les Îles Vierges américaines.

N89. Autres comprend l'Australie, Hong Kong, le Japon, la Corée du Sud, la Malaysia et tous les autres pays non compris dans les séries N84-88.

Tableau N90-100 Valeur des exportations de poisson et de produits du poisson, selon les principales espèces, 1871 à 1973. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N90-100
Valeur des exportations de poisson et de produits du poisson, selon les principales espèces, 1871 à 1973

Source: pour 1960 à 1973, Statistique Canada, Exportations par marchandises (65-004 au catalogue); pour les années antérieures, données préparées par le Service d'économique du ministère des Pêches d'après: pour 1917 à 1960, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue); pour 1911 à 1917, ministère de l'Industrie et du Commerce, Commerce canadien; pour 1905 à 1910, ministère de l'Industrie et du Commerce, Annuaire du Canada (11-202F au catalogue); pour 1871 à 1904, ministère des Douanes, Commerce et Navigation.

La classification des espèces comprend tous les produits tirés des espèces en question, sauf les produits de réduction qui sont compris dans N99.

N90. Les poissons de fond comprennent les poissons de mer suivants: poisson-chat, morue, brosme, filet et sole, aiglefin, merlu, morue-lingue, goberge, perche rose, morue sablonnière, turbot ainsi que de petites quantités d'espèces apparentées. Ce qui distingue les poissons de fond des poissons pélagiques, comme le hareng, c'est que les premiers vivent au fond de l'eau tandis que les derniers se trouvent plus près de la surface. Le flétan, qui est un poisson de fond, figure séparément dans la série N91.

N98. Les autres mollusques et crustacés comprennent les coques, les huîtres, les pétoncles, les calmars, les crabes, les crevettes et les crevettes roses.

N99. Huile et farine comprend l'huile et la farine tirées de toutes les espèces.

N100. Tous autres comprend une grande variété de poissons de mer et de poissons d'eau douce non pris en compte ailleurs, ainsi que les peaux de phoque.

Tableau N101-113 Valeur des importations de poisson et de produits du poisson, selon les principales espèces, 1873 à 1973. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N101-113
Valeur des importations de poisson et de produits du poisson, selon les principales espèces, 1873 à 1973

Source: pour 1960 à 1973, Statistique Canada, Importations par marchandises (65-007 au catalogue); pour les années antérieures, les données ont été préparées par le Service d'économique du ministère des Pêches d'après: pour 1918 à 1960, Statistique Canada, La statistique des pêches du Canada (24-201 au catalogue); pour 1914 à 1917, ministère de l'Industrie et du Commerce, Commerce canadien; pour 1873 à 1914, ministère des Douanes, Commerce et Navigation.

La classification des espèces comprend tous les produits tirés des espèces en question, sauf les produits de réduction qui sont compris dans N112.

N102. Les poissons de fond comprennent la morue, l'aiglefin, la goberge et la morue-lingue.

N111. Autres mollusques et crustacés comprend les crevettes et les crevettes roses ainsi que les calmars.

N112. Huile et farine comprend l'huile et la farine provenant de toutes les espèces, y compris des baleines.

N113. Tous autres comprend toutes les autres espèces de poissons de mer et d'eau douce, les peaux de fourrure des animaux marins, les foies de poisson, les éponges et les tortues.

Statistiques diverses sur les pêches (séries N114-142)

Tableau N114-118 Indice des prix touchés par les pêcheurs et indice des prix de gros des produits du poisson, 1913 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N114-118
Indice des prix touchés par les pêcheurs et indice des prix de gros des produits du poisson, 1913 à 1974

Source: pour 1961 à 1974, Statistique Canada, Prix et indices des prix (62-002 au catalogue); pour les années antérieures, les données des séries N114-117 pour 1913 à 1960 ont été fournies par le ministère fédéral des Pêches; la série N118 a été établie d'après: pour 1913 à 1950, Statistique Canada, Wholesale Price Indexes, 1913-1950 (62-D-102 au catalogue); et pour 1950 à 1960, Statistique Canada, Prix et indices des prix (62-002 et 62-501 au catalogue).

Tableau N119-124 Dépenses du ministère fédéral des Pêches, 1932 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N119-124
Dépenses du ministère fédéral des Pêches, 1932 à 1974

Source: pour 1961 à 1974, données préparées par le Service de la planification et des finances du ministère des Pêches et de l'Environnement; pour les années antérieures, données préparées par le Service d'économique du ministère des Pêches d'après: pour 1943 à 1960, Comptes publics, Partie II; pour 1932 à 1942, Rapports de l'Auditeur général.

Les données indiquent les dépenses pour l'année financière au cours de laquelle elles ont été effectuées. Les Comptes publics indiquent les montants à récupérer pour le fonds de roulement de l'Office des prix des produits de la pêche et la caisse d'indemnisation pour l'année pendant laquelle cette caisse a été renflouée par un crédit général. En conséquence, les totaux de ce tableau ne correspondent pas toujours à ceux des Comptes publics.

Seules les dépenses relevant du ministère fédéral des Pêches sont indiquées ici. Les dépenses effectuées par d'autres ministères et organismes fédéraux (par exemple par le ministère des Travaux publics pour la construction et l'entretien des quais et des ports) ne sont pas incluses.

On peut trouver les données sur les dépenses du ministère fédéral des Pêches avant 1932 dans les Rapports de l'Auditeur général.

N120. Administration comprend toutes les dépenses administratives du ministère qu'on pourrait retrouver dans tout autre ministère.

N121. La mise en valeur des ressources comprend les dépenses effectuées pour l'Office des recherches sur les pêches, la Direction de la protection, la Direction de la pisciculture et pour la mise en valeur des pêcheries hauturières et la destruction des prédateurs.

N122. Soutien des prix et paiements d'appoint comprend la prime à la pêche, instituée en 1882 pour encourager la pêche, et les paiements versés par l'Office des prix des produits de la pêche.

N123. Les autres subventions comprennent les paiements effectués en vertu du régime d'indemnisation des pêcheurs et ceux relatifs à la construction de navires et d'installations pour les appâts

N124. Les autres dépenses comprennent celles relatives aux commissions internationales, aux services chargés de l'inspection et de la protection des consommateurs, les contributions aux expositions de pêche et les compensations pour dommages de guerre.

Tableau N125-127 Prises dans les zones visées par la Convention internationale pour les pêcheries de l'Atlantique Nord-Ouest (sous-zones 1-5), 1951 à 1974. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N125-127
Prises dans les zones visées par la Convention internationale pour les pêcheries de l'Atlantique Nord-Ouest (sous-zones 1-5), 1951 à 1974

Source: Bulletins statistiques de la Commission internationale pour les pêcheries de l'Atlantique Nord-Ouest (Dartmouth, N.-É.), vol. I à XXIV.

Afin d'examiner les problèmes de la pêche dans l'Atlantique Nord-Ouest, les États-Unis ont convoqué à Washington, en janvier 1949, une conférence réunissant 11 pays, et il en est résulté la Convention internationale pour les pêcheries de l'Atlantique Nord-Ouest. Les gouvernements adhérents devaient assurer la mise sur pied et le maintien de la Commission internationale des pêcheries de l'Atlantique Nord-Ouest (CIPANO), chargée de faire de la recherche scientifique en vue du maintien des stocks de poisson sur lesquels reposent les pêches internationales. La zone de la Convention et ses cinq sous-zones ont été définies, et un groupe a été constitué pour chaque sous-zone. Le nombre des membres de la Commission a augmenté pour englober les pays suivants: Bulgarie, Canada, Cuba, Danemark, France, République démocratique d'Allemagne, République fédérale d'Allemagne, Islande, Italie, Japon, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Espagne, U.R.S.S., États-Unis et Royaume-Uni. Voir CIPANO Handbook (Dartmouth, N.-É,), édition révisée de 1969 et mises à jour subséquentes.

Tableau N128 Débarquements de flétan du Pacifique, d'après la Commission internationale des pêcheries, Canada, 1890 à 1958. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N128
Débarquements de flétan du Pacifique, d'après la Commission internationale des pêcheries, Canada, 1890 à 1958

Source: Les données pour 1951 à 1958 ont été obtenues directement de la Commission internationale des pêcheries; pour 1890 à 1950, F.H. Bell, H.A. Dunlop, N.L. Freeman, Pacific Coast Halibut Landings 1888 to 1950 and Catch According to Area of Origin (Seattle, Washington, Commission internationale des pêcheries, 1952), tableau 1, p. 10-11.

Les statistiques représentent les poissons débarqués étêtés et éviscérés. Pour 1929 à 1958, les données ont été recueillies par la Commission internationale des pêcheries. Avant 1929, les estimations sont basées sur des données pour la Colombie-Britannique tirées des rapports annuels du ministère de la Marine et des Pêcheries et du Bureau fédéral de la statistique, modifiées selon les renseignements tirés des registres sur le commerce de poisson, de Pacific Fisherman, revue professionnelle publiée à Seattle, et des livres de bord et autres documents obtenus des propriétaires et des capitaines de navires.

Même si l'on indique que les données portent sur les années civiles, pour 1907 à 1917 il semble qu'elles portent sur les années financières se terminant le 31 mars de l'année suivante.

Les chiffres indiquent les débarquements effectués par les navires immatriculés au Canada. Apparemment, les débarquements effectués en Colombie-Britannique par des navires américains ont été expédiés en douane aux États-Unis. Les navires canadiens n'ont pas débarqué beaucoup de poisson dans les ports des États-Unis. Cependant, il se peut qu'une erreur d'inscription s'est produite dans le chiffre de 1907, et que le chiffre repris ici représente le total des débarquements canadiens et américains en Colombie-Britannique.

Tableau N129 Exportations de morue séchée, Terre-Neuve, 1806 à 1948. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N129
Exportations de morue séchée, Terre-Neuve, 1806 à 1948

Source: pour 1930 à 1948, Rapport de la Commission des pêches de Terre-Neuve; pour 1927 à 1929, Rapports sur les pêches de Terre-Neuve; pour 1806 à 1926, Oscar E. Sette, Statistics of the Catch of Cod off the East Coast of North America to 1926, tableau 2, p. 738-739, Sette indique ainsi la provenance de ses données: pour 1804 à 1904, William MacGregor, Report on the Trade and Commerce of Newfoundland for the Four Years ending June 30, 1906; pour 1905 à 1924, rapports annuels du ministère de la Marine et des Pêcheries de Terre-Neuve; pour 1925 et 1926, le consul des États-Unis à Saint-Jean (T.-N.).

Les renseignements de ce tableau étaient exprimés à l'origine en quintaux. Ils ont été convertis en milliers de livres, à raison de 112 livres par quintal.

Tableau N130-131 Valeur des exportations de produits de la pêche par rapport aux exportations totales, Terre-Neuve, 1856 à 1949. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N130-131
Valeur des exportations de produits de la pêche par rapport aux exportations totales, Terre-Neuve, 1856 à 1949

Source: Recettes des douanes de Terre-Neuve.

Tableau N132-134 Nombre d'hommes travaillant à la capture et au traitement du poisson en pourcentage de la population occupée et de la population totale, années de recensement de Terre-Neuve, 1857 à 1945. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N132-134
Nombre d'hommes travaillant à la capture et au traitement du poisson en pourcentage de la population occupée et de la population totale, années de recensement de Terre-Neuve, 1857 à 1945

Source: pour 1945, Recensement de Terre-Neuve, 1945; pour 1857 à 1935, Recensement de Terre-Neuve et du Labrador, 1935.

Tableau N135-138 Production de morue salée, selon le lieu de pêche, Terre-Neuve, 1930 à 1948. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N135-138
Production de morue salée, selon le lieu de pêche, Terre-Neuve, 1930 à 1948

Source: Commission des pêches de Terre-Neuve.

La Commission des pêches de Terre-Neuve a été créée en 1936 pour lancer la mise en marché collective. Plus tard, en 1947, on mettait sur pied un office de vente de la morue salée de Terre-Neuve et du Labrador, la Newfoundland Associated Fish Exporters Limited.

Tableau N139-142 Nombre de pêcheurs travaillant à la pêche à la morue salée, selon le lieu de pêche, 1937 à 1948. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira

Tableau N139-142
Nombre de pêcheurs travaillant à la pêche à la morue salée, selon le lieu de pêche, 1937 à 1948

Source: Commission des pêches de Terre-Neuve.


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