Enfants et jeunes

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Les jeunes affichant des niveaux élevés de compétence en lecture à 15 ans ont, à 25 ans, un niveau de scolarité et un revenu supérieurs à ceux des jeunes dont les niveaux de compétence en lecture sont faibles à 15 ans.

Trois jeunes sur quatre qui, en 2000, avaient un niveau élevé de compétence en lecture à 15 ans avaient, à 25 ans, terminé des études postsecondaires. Un peu plus de la moitié (54 %) des jeunes ayant eu un faible niveau de compétence en lecture à 15 ans n'avaient pas terminé d'études au-delà du secondaire à 25 ans.

Compétences en lecture et niveau de scolarité atteint

Les résultats en lecture à 15 ans étaient liés au type d'études postsecondaires terminées à 25 ans. En 2009, les jeunes ayant obtenu de faibles résultats étaient plus de trois fois plus susceptibles d'avoir terminé des études collégiales (ou cégep au Québec) que des études universitaires (29 % contre 9 %). Parmi les jeunes ayant obtenu des résultats moyens, 30 % avaient terminé des études collégiales et 24 % détenaient un baccalauréat ou un diplôme de premier cycle.

Les jeunes ayant obtenu des résultats élevés en lecture avaient atteint des niveaux de scolarité universitaire encore plus élevés : près de la moitié (46 %) détenaient un baccalauréat ou un diplôme de premier cycle, 7 % avaient terminé des études supérieures au baccalauréat et 21 %, des études collégiales.

Le niveau de scolarité atteint variait non seulement selon le niveau de compétence en lecture à 15 ans, mais aussi selon le sexe. Si plus de la moitié (57 %) des garçons ayant obtenu des résultats en lecture inférieurs à la moyenne avaient arrêté leurs études après l'école secondaire, cette proportion était plus faible chez les filles (49 %).

Chez les jeunes ayant obtenu des résultats moyens, 45 % des garçons avaient tout au plus terminé des études secondaires, comparativement à 33 % des filles. Les garçons ayant obtenu des résultats élevés étaient plus d'une fois et demie plus susceptibles de ne pas avoir poursuivi d'études postsecondaires que les filles correspondantes (29 % contre 18 %).

Indépendamment des compétences en lecture à 15 ans, la plupart des jeunes (61 %) travaillaient à temps plein à 25 ans. Pour les autres, par contre, des écarts importants quant au parcours de vie étaient liés aux compétences en lecture observées à 15 ans.

Les jeunes ayant obtenu, à 15 ans, des résultats élevés en lecture en 2000 étaient plus de deux fois plus susceptibles d'être encore aux études 10 ans plus tard que ceux ayant obtenu les résultats les plus faibles (26 % contre 12 %). Par ailleurs, 15 % des jeunes au niveau inférieur de compétence en lecture à 15 ans n'étudiaient pas et ne travaillaient pas à 25 ans. Ce taux était presque deux fois plus élevé que celui des jeunes au niveau supérieur de compétence (8 %).

Compétences en lecture associées au revenu ultérieur

Le revenu des jeunes de 25 ans variait selon leurs résultats en lecture à 15 ans. En 2009, le revenu annuel moyen des jeunes de 25 ans ayant obtenu les résultats en lecture les plus faibles à 15 ans s'élevait à 39 902 $, comparativement à 42 580 $ pour ceux ayant obtenu des résultats moyens et à 44 155 $ pour ceux ayant obtenu les résultats les plus élevés. L'écart de revenu entre les jeunes se situant au niveau inférieur et ceux se situant au niveau supérieur de compétence en lecture atteignait environ 10 %, ou 4 000 $ par an; l'écart était plus marqué chez les femmes que chez les hommes.

Si les jeunes au niveau inférieur de compétence à 15 ans avaient plus d'expérience de travail à 25 ans, les écarts de revenu observés laissent entendre que l'entrée précoce sur le marché du travail ne compense pas l'avantage financier associé à des études plus poussées.

Compétences en lecture, mariage et condition parentale

En 2009, environ le tiers des jeunes de 25 ans — environ 30 % des hommes et 45 % des femmes — étaient mariés ou vivaient en union libre. Les écarts entre les niveaux de compétence en lecture chez les jeunes de 15 ans des deux sexes étaient peu marqués à ce chapitre : quelque 5 points de pourcentage séparaient les jeunes au niveau inférieur de ceux au niveau supérieur.

Par contre, des écarts importants étaient observés — aussi bien entre les sexes qu'entre les niveaux de compétence — dans la proportion de jeunes de 25 ans ayant des enfants. Globalement, 15 % des jeunes de cet âge avaient des enfants : 9 % des hommes et 20 % des femmes.

Chez les deux sexes, la probabilité d'avoir des enfants à 25 ans était plus de deux fois plus élevée pour les jeunes au niveau inférieur de compétence en lecture à 15 ans que pour les jeunes au niveau supérieur. Ainsi, 13 % des jeunes hommes au niveau inférieur de compétence en lecture à 15 ans en 2000 avaient des enfants à 25 ans en 2009, par rapport à 6 % des jeunes hommes au niveau supérieur. Chez les filles, les chiffres s'élevaient respectivement à 32 % et 14 %, soit un écart de 18 points. Cela indique que les filles au niveau supérieur de compétence à 15 ans — le groupe le plus enclin à faire des études postsecondaires — sont aussi les moins susceptibles d'être mères à 25 ans.

Graphique 12.1 Revenu des personnes de 25 ans selon leur niveau de compétence en lecture à 15 ans, 2009
Voir la source des données du graphique 12.1

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