Construction
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Information pertinente
La construction est l'une des industries les plus importantes au Canada, à laquelle on doit infrastructures et emplois. Elle comporte des composantes résidentielle et non résidentielle. De 2005 à 2009, elle a représenté chaque année de 5,8 % à 6,1 % du produit intérieur brut (PIB) du Canada. En 2009, sa contribution s'est chiffrée à 69,1 milliards de dollars, soit 5,8 % du PIB, contre 6,1 % du PIB en 2008.
Lorsque l'économie ralentit, la construction est habituellement durement touchée, et 2009 n'a pas fait exception. Les indicateurs clés, dont les investissements, les permis de bâtir, les dépenses en immobilisations dans la construction et les mises en chantier, sont demeurés stables ou ont régressé.
Baisse de la valeur des permis de bâtir
En 2009, les entrepreneurs ont obtenu pour 61,0 milliards de dollars de permis de bâtir, en baisse de 13,3 % par rapport à 2008. Parmi les provinces, l'Île-du-Prince-Édouard, l'Alberta et la Colombie-Britannique ont vu la valeur en pourcentage des permis de bâtir diminuer le plus, soit 17,7 %, 14,2 % et 27,9 % respectivement.
Les investissements dans la construction non résidentielle dans toutes les régions métropolitaines de recensement ont totalisé 32,5 milliards de dollars en 2009, en hausse de 0,5 % par rapport aux 32,3 milliards de dollars de 2008.
En 2009, les investisseurs ont consacré 24,8 milliards de dollars à des projets commerciaux (6,0 % de moins qu'en 2008) et 4,7 milliards de dollars à des projets industriels (14,6 % de moins qu'en 2008), ce qui concorde avec la diminution de la valeur des permis de bâtir pendant le ralentissement économique. La seule tendance positive des investissements dans l'industrie est que les dépenses en projets institutionnels ont continué d'augmenter, c'est-à-dire de 20,0 %, passant de 11,0 milliards de dollars en 2008 à 13,2 milliards de dollars en 2009.
De 2008 à 2009, les mises en chantier ont diminué de 29,4 %, tandis que les dépenses en immobilisations dans la construction ont reculé de 10,1 %. L'extraction minière et l'extraction de pétrole et de gaz (-32,0 %), le commerce de détail (-30,3 %) et la fabrication (-30,9 %) figurent parmi les secteurs dont les dépenses en immobilisations ont le plus fléchi.
Voir la source des données du graphique 6.1
Emploi dans la construction
Les gains hebdomadaires moyens dans la construction ont crû de 3,5 % en 2009, le ralentissement de la croissance annuelle des dernières années (6,5 % en 2007, 5,5 % en 2008) se poursuivant, mais la hausse restant supérieure à celle de 1,6 % dans l'ensemble des industries. Les heures hebdomadaires moyennes dans la construction ont diminué de 1,4 % pour s'établir à 36,5 heures, ce qui dépasse légèrement la baisse de 1,0 % (30,1 heures) dans l'ensemble des industries.
L'emploi dans l'ensemble des industries a fléchi de 1,6 % en 2009, tandis que le taux de chômage a progressé, pour s'établir à 8,3 %. La construction, tout comme la fabrication, a connu les baisses les plus marquées de l'emploi, soit 71 000 (–5,7 %), tandis que le taux de chômage grimpait à 10,9 %.
Ces mêmes industries avaient aussi connu les baisses les plus marquées de l'emploi durant les 12 premiers mois des deux ralentissements précédents (1981 et 1990).
Marché de l'habitation
En 2009, le prix des maisons neuves a diminué et le marché de revente est demeuré stable au début de l'année, mais les prix ont crû plus tard dans l'année. Le prix moyen des maisons neuves en 2009 était de 2,3 % inférieur à celui de la moyenne de 2008. De plus, les prix des maisons neuves en décembre 2009 étaient de 1,7 % inférieur à leur sommet atteint en septembre 2008.
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