Consulter la version la plus récente.
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
De 2001 à 2006, la population canadienne s’est accrue de 5,2 %, affichant ainsi la plus forte croissance démographique de tous les pays membres du G8. Les États-Unis se situent au deuxième rang, la population y ayant augmenté de 5,0 % au cours de la même période. Le 1er juillet 2007, la population du Canada a atteint 33,0 millions. Il s’agit d’une augmentation de 2,0 millions de personnes par rapport à 2001.
Les deux tiers de l’accroissement démographique du Canada reposent essentiellement sur la migration internationale. En moyenne, 240 000 personnes ont immigré au Canada chaque année depuis 2001. Par contre, aux États-Unis, l’accroissement naturel a été à l’origine de 60 % de la croissance démographique, c’est-à-dire de l’accroissement résultant du fait que l’on compte plus de naissances que de décès. De plus, les Américaines ont eu en moyenne 2,0 enfants au cours des dernières années, ce qui représente le taux le plus élevé des pays du G8; les Canadiennes ont eu en moyenne 1,5 enfant.
Le Canada s’étend sur un vaste territoire de près de 10 millions de kilomètres carrés et compte 3,5 personnes au kilomètre carré. Toutefois, dans les grandes régions métropolitaines de recensement (RMR), la densité de la population se situe en moyenne à 238 habitants au kilomètre carré. La majorité de ces RMR sont situées au sud du pays. Les vastes espaces nordiques sont peu habités : les Territoires du Nord-Ouest, le Yukon et le Nunavut constituent 39 % de la superficie du pays, mais les habitants de cette région ne représentent que 0,3 % de la population canadienne en 2007.
Les deux tiers de la croissance démographique canadienne de 2001 à 2006 se sont concentrés en Alberta et en Ontario. Durant cette période, l’Alberta a connu une croissance économique importante.
Parallèlement, sa population a augmenté de 10 %, soit le taux de croissance démographique le plus élevé parmi les provinces. Le 1er juillet 2007, 3,5 millions de personnes vivaient en Alberta, ce qui représente 11 % de la population canadienne.
L’arrivée de migrants en provenance des autres provinces ou territoires demeure le principal moteur de la croissance démographique de l’Alberta. La croissance démographique de cette province est également attribuable à un accroissement naturel relativement élevé par rapport aux autres provinces et, dans une moindre mesure, à l’immigration.
L’Ontario est la province la plus peuplée au Canada. En 2007, on a dénombré 12,8 millions de personnes en Ontario, ce qui représente 39 % de la population canadienne. De 2001 à 2006, la moitié de la croissance démographique au pays a été observée dans cette province. En 2006-2007, l’Ontario a toutefois affiché des pertes nettes de 36 200 personnes vers d’autres régions du pays et a reçu 17 600 immigrants de moins que l’année précédente. Cette situation a contribué au ralentissement de la croissance démographique de la province en 2006-2007, c’est-à-dire la plus faible hausse enregistrée depuis 1980-1981.
Le Québec, la deuxième province la plus peuplée, comptait 7,7 millions de personnes le 1er juillet 2007, ce qui représente 23 % de la population canadienne. En 1971, 28 % de la population canadienne vivait au Québec.
De 2001 à 2006, la population du Québec a crû de 3 %, soit trois fois plus rapidement qu’au cours de la période de 1996 à 2001. Il s’agit de la deuxième croissance en importance depuis la fin du baby-boom au milieu des années 1960. Cette croissance est attribuable à l’augmentation du solde de la migration internationale de même qu’à des soldes migratoires interprovinciaux moins déficitaires qu’auparavant. Cependant, la population du Québec a crû moins rapidement en 2006-2007 qu’au cours de l’année précédente, et ce, malgré une hausse des naissances et du nombre d’immigrants.
De 2001 à 2006, la population de la Saskatchewan et de Terre-Neuve-et-Labrador a continué à diminuer. Dans la première province, on a observé un déclin de 1 % de la population durant cette période et dans la seconde, une baisse de 2 %. Cette baisse de la population s’est poursuivie jusqu’au 30 juin 2006 en Saskatchewan et jusqu’au 30 juin 2007 à Terre-Neuve-et-Labrador.
À partir du 1er juillet 2006, la population de la Saskatchewan a augmenté pour se situer à 1,0 million de personnes au 1er octobre 2007. Quant à la population de Terre-Neuve-et-Labrador, elle est estimée à 507 500 au 1er octobre 2007, en hausse de 1 200 personnes par rapport au 1er juillet 2007.
En 2007, la population totale des Territoires du Nord-Ouest, du Yukon et du Nunavut a dépassé les 100 000 habitants. Dans les trois territoires, la croissance naturelle est souvent le principal moteur de la croissance démographique.
Selon le Recensement de 2006, 68 % des Canadiens habitent dans l’une des 33 RMR du pays. En outre, 45 % de la population canadienne habite dans l’une des six plus grandes RMR, soit Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa–Gatineau, Calgary ou Edmonton. De 2001 à 2006, les deux tiers de la croissance démographique se sont produits dans l’une ou l’autre de ces six RMR.
Près de 90 % de la croissance démographique canadienne a eu lieu dans les 33 RMR. Les RMR du Canada ont connu une croissance démographique de 7 %, comparativement à 4 % dans les autres centres urbains de taille moyenne et à 1 % dans les petites villes et les régions rurales.
De 2001 à 2006, certains centres urbains de taille moyenne ont connu une croissance démographique supérieure à 10 %, soit une hausse deux fois plus rapide que celle de l’ensemble de la population canadienne. Par exemple, la population de Okotoks au sud de Calgary en Alberta a crû de 47 %. Ailleurs en Alberta, la population a augmenté de 24 % à Wood Buffalo (incluant Fort McMurray), de 22 % à Red Deer, de 22 % à Grande Prairie et de 13 % à Lloydminster. Yellowknife dans les Territoires du Nord-Ouest a également vu sa population s’accroître de 13 % de 2001 à 2006.
Bien que le Canada demeure l’un des pays les plus jeunes du groupe du G8, la population vieillit considérablement. Cette situation est attribuable principalement à la baisse de la fécondité et à l’augmentation de l’espérance de vie. Selon les estimations, l’âge médian de la population canadienne se situait à 39 ans au 1er juillet 2007, ce qui représente une hausse par rapport à l’âge médian de 26 ans en 1971.
En 2007, le nombre de personnes de 65 ans et plus a atteint 4,4 millions, ce qui constitue une hausse par rapport à 2001. Les personnes âgées représentaient 13 % de l’ensemble de la population en 2007, une proportion qui s’est accrue progressivement au fil des ans. En 1971, leur proportion n’était que de 8 %.
La proportion d’enfants de moins de 15 ans a, pour sa part, continué à diminuer pour s’établir à 17 % en 2007. À titre de comparaison, 29 % de la population avait moins de 15 ans en 1971.
Selon les projections démographiques, le Canada pourrait bientôt compter plus de personnes en âge de quitter la population active que de personnes en âge de se lancer sur le marché du travail. Ces transformations rapides de la population en âge de travailler posent de nombreux défis aux employeurs canadiens et à l’ensemble de la société : adaptation à un fort renouvellement de la main-d’oeuvre; transfert des connaissances; rétention en emploi; santé des travailleurs âgés; formation continue de la main-d’œuvre.
En 2006-2007, on a enregistré 352 800 naissances au Canada. Le nombre de naissances a diminué tout au long des années 1990 pour s’établir à environ 327 100 en 2000-2001, année où il a atteint son plus faible niveau depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Le nombre de naissances a par la suite augmenté chaque année.
C’est au Québec et en Alberta que le nombre de naissances s’est le plus accru de 2005-2006 à 2006-2007. Durant cette période, le nombre de naissances a augmenté de 6 % au Québec et de 4 % en Alberta. Il faut remonter en 1983-1984 pour dénombrer autant de naissances en Alberta.