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Moins d’enfants de familles à faible revenu

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Depuis quelques années, le nombre et la proportion d’enfants vivant dans des familles à faible revenu a diminué. En 2004, environ 865 000 enfants de moins de 18 ans vivaient dans une famille à faible revenu, comparativement à 1,3 million en 1996. La proportion d’enfants de familles à faible revenu est passée d’un sommet de 19 % en 1996 à 13 % en 2004.

On comptait 550 000 familles monoparentales ayant à leur tête une femme en 2004. Parmi ces familles, la proportion de celles ayant un faible revenu était de 36 %, en baisse par rapport au taux de 56 % en 1996.

Cependant, les familles monoparentales ayant à leur tête une femme continuent d’afficher des taux disproportionnellement élevés de faible revenu comparativement aux familles biparentales. En 2004, la proportion d’enfants en situation de faible revenu était de 40 % dans les familles monoparentales ayant une femme à leur tête, ce qui représente cinq fois la proportion correspondante de 8 % dans les familles composées de deux parents.

D’après une étude de 2006 fondée sur l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, le bien-être des enfants semble presque toujours associé au revenu du ménage de leur famille. L’étude révèle qu’indépendamment de l’âge de l’enfant et de la façon dont le revenu du ménage est mesuré, le revenu plus élevé tend à être associé à un meilleur bien-être physique, socio-émotionnel, cognitif et comportemental des enfants.

Dans l’étude, même si l’ampleur de l’association variait selon les caractéristiques du bien-être qui étaient utilisées, les enfants des ménages à revenu élevé présentaient de meilleurs résultats que les enfants de familles à faible revenu. Cela restait valable pour tous les enfants de 4 à 15 ans.

Dans l’analyse, il a été impossible d’établir jusqu’à quel point la relation entre le revenu familial et le bien-être de l’enfant est une relation de cause à effet. Le revenu pourrait probablement servir d’indice pour d’autres caractéristiques familiales ayant des répercussions sur les résultats de l’enfant.