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Section 1 : Conditions économiques actuelles

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Vue générale 1 

L’économie a continué de se redresser, la production ayant affiché une deuxième hausse d’affilée, tandis que la croissance de l’emploi observée en novembre s’est poursuivie. La demande des ménages a maintenu la tendance à la hausse qu’elle a eue toute l’année, renforcée ces derniers mois par une reprise des exportations.

Les ventes de maisons existantes ont continué la remontée qui avait commencé en février et qui avait fait grimper les ventes à un sommet en novembre. Les ventes au détail ont également augmenté de façon constante en octobre, épongeant la totalité de la baisse de 5,0 % enregistrée vers la fin de 2008. La dette des ménages a affiché sa plus forte hausse de l'année, la croissance des dépenses de consommation ayant dépassé les gains des emplois et des revenus.

Les exportations ont renforcé le redressement des dépenses des ménages grâce à leur quatrième hausse en cinq mois en octobre. L’augmentation de 10 % observée depuis mai était entièrement attribuable à un volume plus élevé, en particulier pour les automobiles, les métaux et les produits énergétiques. Les volumes des importations ont également augmenté de 10 % depuis le printemps, sur l'effet d’une hausse généralisée de la demande intérieure.

Le redressement sur toute l'année du marché boursier et des prix des produits de base s'est poursuivi en décembre. La hausse des prix des ressources a été alimentée principalement par le gaz naturel, qui a traîné la patte pendant une bonne partie de l'année, et les métaux. Les actions des ressources mènent la reprise du marché boursier depuis mars. La hausse des prix de l’énergie a également fait grimper les prix à la consommation en octobre et en novembre, après quatre replis d’une année à l’autre.

Marchés du travail

L'emploi est demeuré stable en décembre, après avoir enregistré une croissance pendant trois des quatre mois précédents. La proportion des emplois à temps plein et à temps partiel n'a pas changé. La population active étant également demeurée inchangée, le taux de chômage était stable (8,5 %), un niveau légèrement inférieur au sommet atteint pendant l'été.

Les services ont contribué légèrement à la forte hausse de novembre. Les services professionnels et les services aux entreprises ont renforcé leur redressement, après avoir accusé un retard par rapport à la plupart des autres services à l'automne. Les soins de santé ont également continué d'afficher une croissance. Toutefois, le secteur des transports s'est replié pour un deuxième mois consécutif, tandis que le secteur des finances et de l'immobilier a perdu un peu du terrain qu'il avait gagné en novembre. Le secteur des biens a été ralenti par le repli de la fabrication et des ressources, qui a annulé la hausse enregistrée dans le secteur de la construction.

À l’échelle régionale, l'emploi a continué d'augmenter dans l’Ouest canadien, tandis qu'il s'est replié dans le centre du Canada. L’Alberta était la principale responsable de la hausse dans l'Ouest, surtout dans le secteur des services, le secteur des ressources ayant continué de se contracter. Le taux de chômage en Alberta est tombé au-dessous de 7 % pour la première fois en six mois. La baisse enregistrée dans le centre du Canada provenait de l'Ontario, mais les emplois sont demeurés au-dessus du creux atteint en mai. Les services de manutention et les finances étaient les principaux responsables du repli, le secteur de la fabrication ayant maintenu sa croissance en novembre. Les services ont soutenu les emplois au Québec en dépit des pertes du secteur de la fabrication.

Indicateurs avancés

L’indicateur avancé composite a augmenté de 1,3 %, ce qui correspond à un gain égal à la plus importante de ses six hausses consécutives. La progression a été attribuable principalement à la demande des ménages, la reprise de la demande aux États-Unis ayant stimulé la fabrication au Canada. La croissance a été généralisée, aucune des dix composantes n’ayant affiché de recul pour la première fois en plus de deux ans.

Les dépenses des ménages se sont raffermies de façon générale. L’indice du logement a progressé de 2,5 %, sa septième hausse consécutive. Les ventes de maisons existantes ont affiché une nouvelle vigueur après avoir ralenti au cours de l’été, tandis que les mises en chantier ont poursuivi leur reprise. La demande de consommation pour les meubles et les appareils ménagers ainsi que d’autres biens durables était plus forte qu’au mois précédent.

L’indicateur avancé des États-Unis a progressé de 0,7 %, sa sixième hausse consécutive. La reprise des marchés financiers et du logement a commencé à toucher le marché du travail, entraînant une baisse constante des demandes initiales de prestations de chômage et une stabilisation des emplois en novembre.

Le secteur de la fabrication au Canada a poursuivi sa remontée à la faveur de la reprise progressive de la demande à l’exportation. Les nouvelles commandes ont affiché leur deuxième augmentation en quatre mois. Le ratio des livraisons aux stocks a augmenté pour le quatrième mois d’affilée, une reprise des livraisons ayant contribué à la baisse constante des stocks.

L’emploi dans les services a augmenté de 0,3 %, sa première progression en plus d’un an. Les services aux entreprises et les services personnels ont tous deux connu une reprise symptomatique de la progression générale de l’emploi en novembre.

Production

Le PIB réel a augmenté de 0,2 % en octobre, après avoir affiché une croissance de 0,4 % en septembre, et était supérieur de 0,7 % au creux de mai. Au printemps, l'économie a commencé à se stabiliser, à mesure que la croissance des services ralentissait, la construction se stabilisait et l’exploitation minière et la fabrication poursuivaient leur chute. Au cours des deux derniers mois, les services et la construction ont augmenté de 0,2 % par mois, tandis que les industries des autres biens (surtout la fabrication et l'exploitation minière) se sont redressées temporairement après une baisse mensuelle de 2 % pendant l'hiver et de 1,5 % pendant les mois du printemps.

Graphique 1.1

Les services ont augmenté de 0,2 %, un taux qui correspond à leur moyenne au cours des quatre derniers mois. L'industrie de l'immobilier est arrivée en tête, grâce à une croissance de 7 %. Les dépenses de consommation ont également alimenté les gains des ventes au détail, des loisirs et des services d’hébergement et de restauration. La manutention a bénéficié du redressement de la production de biens au cours des deux derniers mois. En particulier, les services professionnels et les services aux entreprises ont enregistré leur première augmentation de l'année après avoir traîné derrière les autres services en 2009, principalement les services juridiques.

La construction a augmenté pour le troisième mois d'affilée, affichant le même taux de croissance que l'augmentation moyenne des services (0,2 %). La reprise était principalement attribuable à la construction résidentielle, qui a connu une quatrième hausse consécutive. L’immobilier non résidentiel a continué d'être ralenti par la grande quantité de bureaux et d’usines vides.

La production manufacturière est demeurée inchangée, conservant sa croissance de près de 1 % par rapport aux trois mois précédents. Le secteur de l’automobile a été le fer de lance de cette progression, et des effets de débordement se sont fait ressentir sur le plastique, le caoutchouc, la transformation des métaux et le fer et l’acier. La production dans la plupart des industries des biens d’équipement a augmenté lentement, à l’exception des machines et de l'aérospatiale qui ont affiché des baisses.

L’industrie primaire (y compris les services publics) a affiché sa première augmentation de l'année. Le temps froid a alimenté la demande des services publics, tandis que la foresterie et la potasse ont continué d'accroître leur production. La diminution de la production de pétrole et de gaz a annulé une partie de ces gains.

Demande des ménages

Le volume des ventes au détail a augmenté de 0,6 % en octobre, poursuivant le redressement continu qui avait commencé en janvier et qui avait vu les ventes récupérer la totalité de la perte de 5,0 % enregistrée en novembre et en décembre 2008. Les ventes d’automobiles sont demeurées les principales responsables du redressement, en raison d'une quatrième hausse d'affilée. Cependant, la reprise des ventes de véhicules a été interrompue par un repli en novembre.

La demande de biens non automobiles a augmenté de 0,2 %, après une progression de 0,8 % en septembre. Les dépenses au titre des biens semi-durables ont augmenté de 1,1 %, ce qui les ramène à leur gain le plus élevé de l'année. Toutefois, les dépenses au chapitre des biens durables non automobiles ont chuté, en particulier dans le cas des biens électroniques, malgré les fortes baisses de prix. La hausse des prix de l’essence a découragé la consommation de biens non durables.

Les ventes de maisons et les mises en chantier d’habitations ont augmenté de 0,8 % en novembre, poursuivant leur redressement. Dans le cas des logements existants, le volume des ventes a atteint un sommet. La reprise des mises en chantier d’habitations s'est avérée moins robuste, le niveau de 158 500 (selon les taux annuels) demeurant à près du tiers des sommets enregistrés à l'automne 2008. La lenteur du redressement des mises en chantier est attribuable à la reprise plus faible des ventes de maisons neuves, qui ont atteint un creux en septembre seulement. Cela dit, le parc de logements neufs non vendus est en baisse constante depuis le printemps, et les prix des logements neufs ont augmenté pour le quatrième mois consécutif en octobre.

Graphique 1.2

Commerce de marchandises

Grâce à la quatrième hausse des exportations en cinq mois, le Canada a affiché un excédent commercial de 0,4 milliard de dollars en octobre, après avoir enregistré des déficits pendant cinq des six mois précédents. Les termes de l’échange ont continué d'augmenter, la hausse du taux de change ayant freiné les prix des importations, qui ont dégringolé de 10 % jusqu'à présent cette année. L'augmentation des prix des produits de base a contribué au redressement des exportations au cours des deux derniers mois.

Les exportations ont augmenté de 3,4 % en octobre, ce qui a porté leur progression totale depuis mai à 10 %, une hausse entièrement attribuable à l’augmentation de volume. La croissance d'octobre était principalement attribuable aux ressources naturelles. Les exportations de métaux ont augmenté de 14 %, soit 43 % au-dessus du creux de mai (surtout les métaux précieux et le cuivre). La hausse des exportations d’énergie était presque exclusivement attribuable au pétrole brut. L’agriculture et la foresterie ont affiché de modestes gains et se situaient à des niveaux à peine plus élevés que les creux récents.

Le secteur de l'automobile est demeuré le principal responsable de la remontée des exportations du secteur de la fabrication. En effet, il a affiché une hausse de 1 % en octobre, en plus de l'augmentation de 40 % enregistrée au cours des trois mois précédents. Les machines et le matériel sont demeurés la composante la plus faible des exportations et ont affiché une baisse de 2,5 % par rapport à septembre, sous l'effet de la demande moins forte d'aéronefs et d'ordinateurs.

Les importations ont diminué de 0,8 % en octobre en raison de la baisse des prix, tandis que les volumes ont augmenté lentement. Il s'agissait du troisième repli consécutif des valeurs des importations, principalement en raison de la baisse des prix. Le recul d'octobre était concentré dans le secteur des machines et du matériel, qui a affiché un troisième repli mensuel consécutif pour atteindre un niveau proche de son creux de l’année. La responsabilité de ces reculs revenait en parts égales aux baisses de volumes et aux réductions de prix. La diminution des prix a freiné les importations d'automobiles et de biens de consommation, tandis que les volumes ont augmenté pour répondre au renforcement des ventes au détail. Les importations d'énergie et de produits alimentaires se sont redressées des replis enregistrés en septembre.

Prix

Les prix à la consommation ont augmenté de 0,6 % d'octobre à novembre, ce qui constitue la plus forte des six hausses survenues au cours des sept derniers mois. Par conséquent, l’IPC était de 1,0 % supérieur au niveau qu'il était un an plus tôt, ce qui représente la plus forte montée depuis mars 2008.

La croissance mensuelle des prix était attribuable aux gains généralisés pour les biens. Les prix de l’énergie dominaient, l’essence ayant augmenté de plus de 3 %. L'augmentation des prix des véhicules a également fait grimper le coût des biens durables. Par ailleurs, les prix des aliments ont augmenté pour le deuxième mois d'affilée, les effets d'une mauvaise récolte ayant épongé la baisse des coûts d'importation attribuable au taux de change plus élevé. Les taux hypothécaires avantageux ont freiné le coût des services de logement.

Les prix des produits de base en décembre ont repris leur tendance à la hausse de l'année. Le secteur de l'énergie était le principal responsable de la hausse, un coup de froid ayant fait grimper les prix du gaz naturel, dont le niveau (6 $ US par millions de BTU) était le plus élevé depuis le début de 2008 et le double du creux récent. Le prix du pétrole brut est demeuré autour de 80 $ US le baril. Les prix des métaux ont continué d'augmenter lentement, alimentés par le cuivre, qui a atteint son plus haut niveau depuis août 2008. Les prix des aliments se sont légèrement repliés, après l'augmentation des prix en octobre et en novembre attribuable à une mauvaise récolte.

Les prix des produits manufacturés ont grimpé de 1,0 % en novembre, soit la plus forte hausse enregistrée jusqu'ici en 2009. Les prix avaient diminué de 1,5 % au cours des 10 mois précédents. Les prix observés en novembre ont été gonflés par les fortes hausses de l'essence et des métaux, et réduits par l'augmentation du taux de change, qui a fait diminuer les prix pour la grande partie de l'année.

Marchés financiers

Le marché boursier a augmenté de 2,2 % en décembre, ce qui représente sa cinquième augmentation d'affilée en six mois, portant son taux à 45 % au-dessus du creux de mars, mais à 20 % au-dessous du sommet de l’été 2008. L'augmentation de décembre était généralisée, les hausses les plus marquées ayant été observées dans les actions immobilières et industrielles.

Les ménages et les entreprises ont continué de diverger en ce qui concerne leur acquisition de dettes. Le crédit total aux ménages a augmenté de 0,9 % en octobre, ce qui constitue sa plus forte hausse de l'année, la croissance constante des hypothèques ayant été renforcée par la forte hausse du crédit à la consommation. Par ailleurs, le crédit à court terme aux entreprises a diminué pour le 11e mois consécutif en novembre (ce qui représente un repli total de 15 % sur cette période). En raison de l'augmentation des émissions d'obligations et d'actions, la demande globale de financement des entreprises est demeurée stable pendant le mois.

Graphique 1.4

Économies régionales

L'économie de la Colombie-Britannique s'est renforcée sur toute la ligne. Le secteur des ventes au détail est arrivé en tête, en hausse de 1,9 % en octobre, ce qui vient gonfler les gains semblables constatés au cours des deux mois précédents. Les mises en chantier d’habitations en novembre ont augmenté pour s'établir à 17 000 unités, le sommet de l'année (cependant, ce niveau représente seulement la moitié du sommet atteint en 2008). Les ventes du secteur de la fabrication ont augmenté de 0,8 %, soit leur troisième gain consécutif, les livraisons de papier ayant grimpé de 12 % depuis juillet.

La fabrication et les ventes au détail en Ontario ont continué de se redresser en octobre. Les ventes au détail ont monté de 1,3 %, soit leur quatrième gain d'affilée. Les ventes du secteur de la fabrication ont affiché leur troisième hausse en quatre mois, l'industrie de l'automobile ayant poursuivi sa reprise. Les mises en chantier d’habitations ont chuté de 8 %, après trois mois de croissance de 10 % ou plus.

Les mises en chantier d’habitations au Québec ont augmenté de 10 % en novembre, ce qui représente la plus faible baisse du pays en 2009. Les ventes du secteur de la fabrication ont récupéré le terrain qu'elles avaient perdu au cours des deux mois précédents, principalement en raison de l'aérospatiale. Les ventes au détail ont conservé leurs gains des deux mois précédents. Le Québec est la seule grande région où le revenu nominal du travail a augmenté jusqu'ici en 2009, soit une hausse de 0,6 % jusqu'en septembre.

Dans les provinces des Prairies, le logement est le seul secteur à avoir affiché un redressement manifeste. Les mises en chantier d’habitations ont augmenté de 8 %, pour atteindre leur plus haut niveau depuis juillet 2008. Les ventes au détail ont enregistré une augmentation négligeable pour le troisième mois d'affilée, mais demeuraient 7 % au-dessous du sommet de 2008. Les ventes du secteur de la fabrication ont diminué de 1,7 % en raison de la faiblesse des biens d’équipement, et elles se situaient à près du tiers du sommet de 2008 (comparativement à un manque à gagner de moins de 20 % dans le reste du pays).

Économies internationales

Aux États-Unis, les exportations et les dépenses de consommation ont continué d'alimenter le redressement de la production industrielle, tandis que le logement a stagné.

Les ventes au détail en novembre ont grimpé de plus de 1 % pour le deuxième mois d'affilée, mais la source de la croissance est passée du secteur automobile au secteur non automobile. Les ventes de maisons neuves ont diminué de près de 11 % en raison de l'arrivée à terme imminente du crédit d’impôt pour les acheteurs d'une première maison (ce programme a été prolongé et élargi par le Congrès des États-Unis vers la fin du mois). En raison du ralentissement des ventes, les mises en chantier d’habitations sont tombées juste au-dessous de 600 000 unités (aux taux annuels) ces derniers mois.

Le commerce international a continué de se redresser, les exportations et les importations ayant à nouveau enregistré des hausses en octobre. Les flux totaux des échanges (la somme des exportations et des importations) ont augmenté de 13 % par rapport au creux d'avril, mais ils demeurent 22 % au-dessous du creux de juillet 2008. La croissance d'octobre était principalement attribuable aux exportations, qui ont affiché une sixième hausse consécutive (+3 %) (entraînée par les biens d’équipement et les automobiles). Ces secteurs ont également soutenu les importations malgré la baisse des importations d'énergie.

La production industrielle a augmenté de 0,8 % en novembre, après une brève accalmie du redressement en octobre. La croissance était principalement attribuable aux fabricants, les expéditions ayant augmenté pour le troisième mois d'affilée, tandis que les stocks ont baissé de façon constante. Les commandes de véhicules automobiles ont ralenti leur rebond rapide au troisième trimestre, mais les nouvelles commandes de biens d’équipement ont continué de se renforcer.

Le rythme du redressement a ralenti dans la zone euro en octobre, la production industrielle ayant affiché son premier repli en six mois, en raison du recul enregistré pour les biens de consommation. Les dépenses de consommation sont demeurées stables pendant le mois, mais elles étaient bien au-dessous de leur niveau d’un an plus tôt. La construction a continué de réduire ses dépenses, sous l'effet de la faiblesse dans les pays de l’Europe de l’Est. L’inflation a grimpé pour atteindre un taux annuel de 0,5 % en novembre, après le repli du mois précédent, tandis que le taux de chômage d’octobre est demeuré stable à 9,8 %.

Graphique 1.5

La production industrielle en Allemagne a diminué de 1,8 % en octobre, après deux mois de croissance solide. Toutefois, la demande étrangère est demeurée forte, faisant grimper les exportations de 2,5 % pendant le mois. Les consommateurs se sont pointé le bout du nez en octobre, le taux de chômage ayant diminué et les prix s'étant stabilisés.

La production industrielle en France s'est repliée pour le deuxième mois consécutif en octobre, la demande étrangère et intérieure étant demeurée faible. Le bref redressement de la construction a été de courte durée en raison du mauvais temps. Les dépenses de consommation sont demeurées modestes, le taux de chômage ayant repris son ascension en octobre.

La production industrielle au Royaume-Uni a maintenu sa tendance en dents de scie, tombant légèrement en octobre après avoir affiché une hausse le mois précédent. Pour la première fois en six mois, le secteur de la construction s'est replié, sous l'effet des faibles taux d’intérêt. Les consommateurs se sont serré la ceinture, les prix ayant augmenté vers la fin de l'année.

La croissance du PIB réel au Japon pour le troisième trimestre a été révisée à la baisse, passant de 1,2 % à 0,3 %, en raison du fort ralentissement des investissements des entreprises. Les exportations ont affiché leur plus faible repli en 14 mois en novembre, grâce à la demande asiatique robuste. Les expéditions à destination des États-Unis et de l'Union européenne ont continué de dégringoler, tandis que la demande en provenance de la Chine et de Taïwan a pris de l'ampleur, principalement dans le secteur des automobiles et des machines.

Le redressement de la Chine s'est renforcé en novembre, des gains solides ayant été enregistrés dans la production industrielle, les ventes au détail et les investissements, sous l'effet des dépenses de stimulus du gouvernement. Les prix à la consommation ont augmenté de 0,6 % après neuf mois de repli, tandis que les exportations ont affiché leur plus faible baisse d’une année à l’autre depuis novembre 2008.

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