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La production et l’emploi ont baissé de façon marquée au cours du dernier mois, après que le taux de diminution eut sensiblement ralenti au cours des trois mois précédents. La baisse de production survenue en mai était en partie attribuable aux fermetures dans le secteur de l’automobile. Une partie des emplois perdus en juillet semble reliée aux pluies records tombées dans certaines régions centrales du Canada.
Les marchés financiers ont continué de s’améliorer. La bourse a repris son redressement en juillet, après avoir pris une pause en juin. Cette progression était stimulée par la tendance haussière des prix des produits de base depuis le printemps, surtout pour les métaux. Cette progression a également contribué à faire passer le dollar canadien au-dessus de 90 cents (US).
L’amélioration des marchés financiers traduisait aussi la stabilisation des économies de l’OCDE. Le marché de l’habitation aux États-Unis semblait manifestement avoir atteint son niveau plancher, les ventes ayant augmenté pour le troisième mois d’affilée. Le taux de décroissance de la production industrielle américaine a ralenti en juin, même avant la réouverture des usines fermées pendant les procédures de faillite de Chrysler et GM. Sur la scène internationale, la production industrielle au Japon a augmenté pour le quatrième mois d’affilée en juin, tandis que l’Europe a enregistré son premier gain depuis septembre dernier.
Les entreprises prévoient maintenant réduire leurs investissements en 2009 d’environ 30 milliards de dollars, alors qu’elles avaient prévu une baisse de 20 milliards de dollars (ou près de 10 %) au début de l’année. Voilà la conclusion d’une mise à jour spéciale de l’Enquête sur les investissements privés et publics à la mi-année, qui avait pour objet de déterminer comment les investissements réagissaient à l’évolution rapide de la conjoncture cette année. Depuis les prévisions relatives à 2009, des révisions à la baisse marquées ont été apportées aux plans de dépenses dans le secteur minier (4,0 milliards de dollars, y compris les trois quarts dans l’industrie pétrolière et gazière) et le secteur de la fabrication (2,4 milliards de dollars), deux secteurs où la production continuait de diminuer au début de l’été. Le secteur des finances et celui du commerce de gros expliquent la majeure partie du réajustement restant des plans d’investissement entre le début et le milieu de l’année. La baisse des investissements des entreprises a été contrebalancée en partie par la hausse survenue dans le secteur public, laquelle a presque doublé pour atteindre plus de 6 milliards de dollars.
La révision à la baisse de l’investissement des entreprises à la mi-année n’est pas en contradiction avec d’autres signes d’une reprise de l’économie. La littérature portant sur les cycles économiques a démontré que l’investissement tarde toujours dans une reprise (voir l’article de l’OEC de septembre 2005). En revanche, le logement, les dépenses de consommation et les stocks sont à l’origine des reprises.
L’emploi a diminué de 0,3 % en juillet, après une période de stabilité de trois mois. Ce repli était principalement attribuable aux jeunes, surtout au Québec, où les pluies records tombées en juillet ont réduit l’embauche dans les industries saisonnières telles que l’hébergement et l’alimentation, les services de loisirs et l’agriculture. Dans l’ensemble, les emplois dans le secteur tertiaire ont fléchi en juillet, après quatre hausses consécutives.
L’emploi dans les industries productrices de biens a maintenu la tendance baissière commencée en octobre dernier. La construction a essuyé de nouvelles pertes, surtout en Ontario, après être demeurée à un niveau stable les deux mois précédents. Toutefois, la chute récente des emplois en usine a beaucoup ralenti en juillet, ce qui a permis à l’emploi de grimper en Ontario.
L’emploi a légèrement diminué en Alberta et en Colombie-Britannique, après une période de gains pendant les trois mois précédents. Par ailleurs, la C.-B. a enregistré la croissance la plus marquée du nombre d’emplois à temps partiel au cours de la dernière année au Canada. Les emplois à temps partiel représentent 22,1 % des emplois en C.-B., comparativement à un peu moins de 20 % dans le reste de l’Ouest canadien et dans le centre du Canada.
L’indicateur avancé composite a reculé de 0,1 % en juin, ce qui fait suite à un ralentissement net du taux de diminution, qui était passé de 1,0 % en avril à 0,1 % en mai. Quatre des dix composantes ont enregistré des hausses, le même nombre qu’en mai. Le logement et les marchés boursiers ont continué d’afficher les gains les plus prononcés tandis que toutes les composantes de la fabrication ont reculé.
L’indice du logement a progressé de 4,9 %, en raison de la reprise des ventes de maisons existantes. Les autres composantes de la demande des ménages ont poursuivi leur recul, quoiqu’à un taux plus faible qu’au début de l’année. Les ventes de véhicules neufs ont progressé de 8 % depuis décembre, entraînées par la demande de camions.
La croissance de l’offre réelle de monnaie a continué de s’atténuer, celle-ci s’établissant à 0,4 %. L’offre de monnaie s’était accrue de 1,7 % à son sommet en janvier, lorsqu’elle était la seule des dix composantes à augmenter de façon importante.
Les trois composantes de la fabrication se sont repliées. La baisse des livraisons a dépassé celle des stocks, même avant les compressions supplémentaires dans l’industrie de l’automobile en mai. La durée hebdomadaire moyenne de travail s’est de nouveau comprimée, après l’interruption en mai de cinq reculs consécutifs.
L’augmentation de l’indicateur avancé aux États-Unis, son premier gain depuis le début de la crise du crédit en août 2007, constitue un signe positif pour les exportations. L’amélioration des marchés financiers et de la confiance des consommateurs étaient à l’origine de la hausse.
Le PIB réel s’est replié de 0,5 % en mai, après des déclins révisés à la baisse de 0,2 % en avril et de 0,4 % en mars. Le secteur des services est demeuré stable pour le quatrième mois d’affilée. Néanmoins, les pertes survenues dans le secteur des biens ont grimpé à 1,6 %, soit presque le même niveau que le taux de décroissance record enregistré de novembre 2008 à janvier 2009. Les fermetures dans l’industrie de l’automobile et les baisses draconiennes de la production d’énergie étaient responsables de ces pertes.
Les fabricants ont réduit leur production de 1,6 %, la majeure partie de la baisse provenant d’un repli de 21 % dans les chaînes de montage. Dans les trois mois précédents, la production automobile s’était remise des nombreuses fermetures en janvier. En juin, la production automobile a monté très lentement, certaines usines fermées en mai n’ayant pas rouvert avant la fin de juin (la fermeture d’une usine de camions était permanente). La plupart des fermetures visaient des usines appartenant à des producteurs nord-américains. La production est demeurée stable dans les usines de propriété asiatique, leur part de la production totale au Canada ayant atteint un sommet de 47 % en juin. Toujours en juin, c’est une société asiatique qui a produit pour la première fois le plus grand nombre de véhicules au Canada.
La production minière a diminué de 2,8 %, surtout en raison des fortes réductions de la production de pétrole et de gaz et du forage. L’effondrement de l’industrie minière et manufacturière a continué d’amoindrir les services de manutention des marchandises, notamment le transport par pipeline et par camion.
Les services qui ne manipulent pas de marchandises ont continué d’afficher une croissance lente. Cette croissance était principalement attribuable au net redressement des ventes de maisons, suivi de l’intensification des ventes au détail. Le secteur public a continué d’augmenter lentement, tandis que les services aux entreprises sont demeurés faibles.
Le volume des ventes au détail a progressé de 0,7 % en mai, maintenant à la hausse la tendance responsable de la croissance de 3 % des ventes jusqu’ici cette année. Les biens durables ont alimenté la croissance de mai, l’augmentation des ventes d’automobiles ayant été renforcée par la première croissance des autres biens durables depuis janvier. Ce redressement était surtout imputable aux ordinateurs, la demande de téléviseurs étant demeurée faible après un gain de 16 % en 2008. Les ventes de meubles et d’appareils ménagers ont augmenté modestement pour le deuxième mois d’affilée, en raison du redressement des ventes de maisons. Les dépenses de biens non durables ont peu varié pendant la période de quatre mois, en partie parce que la fraîcheur du printemps a réduit la demande de vêtements.
Le marché de l’habitation en juin a continué de se redresser, la revente de maisons ayant augmenté de 8 %. En plus des fortes hausses observées au cours des trois mois précédents, les ventes ont épongé la totalité de leurs pertes à la fin de 2008. Les mises en chantier d’habitations ont également augmenté de 8 % pour le deuxième mois consécutif en juin, des gains ayant été enregistrés aussi bien pour les immeubles à logements individuels que les immeubles à logements multiples. Malgré les ventes léthargiques de logements neufs, les réductions marquées dans le secteur de la construction pendant l’hiver ont diminué l’inventaire de maisons non vendues pour le troisième mois d’affilée.
Les exportations et les importations ont fléchi en mai pour le deuxième mois consécutif. La baisse soutenue des prix de l’énergie et la restructuration du secteur de l’automobile se sont ajoutées à la nouvelle hausse marquée du taux de change, ce qui a réduit les prix des exportations et des importations. Le déficit commercial s’est élargi, pour atteindre plus de 1 milliard de dollars.
Les exportations nominales ont diminué de 7 %, la moitié de la baisse (d’une dizaine de points de pourcentage) étant survenue dans le secteur des produits énergétiques et de l’automobile. Encore une fois, les baisses du secteur de l’énergie étaient attribuables au gaz naturel, où les exportations mensuelles ont tombé au-dessous de 1 milliard de dollars pour la première fois depuis janvier 2000. Les exportations de gaz ont atteint un sommet de 3,6 milliards de dollars l’été dernier. Les baisses des exportations automobiles étaient alimentées par les camions, où elles ont atteint un creux jamais vu en 23 ans (0,3 milliard de dollars) après la fermeture d’une usine. Les exportations de machines et matériel ont fortement diminué pour le deuxième mois d’affilée, après avoir mieux toléré la récession mondiale que les autres secteurs pendant l’hiver.
Les importations ont fléchi de 3,5 %, la troisième baisse modeste d’affilée à survenir principalement en raison de l’appréciation du dollar. Le fléchissement a été intensifié par les importations de pétrole brut, qui sont retournées à des niveaux plus normaux après une montée soudaine en avril en raison des perturbations de l’approvisionnement intérieur. Les importations de pièces d’automobiles ont chuté à cause des chaînes d’assemblage plus faibles au Canada, tandis que le volume des importations de véhicules est demeuré stable.
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3 % de mai à juin, après une faible hausse le mois précédent. Malgré ces hausses récentes, les prix ont fléchi de 0,3 %, pour atteindre un niveau inférieur à celui de juin 2008, un phénomène largement attribuable aux prix élevés de l’essence l’été dernier et à leur effondrement subséquent plus tard dans l’année.
Sur base mensuelle, c’est la hausse des prix de l’essence qui a fait grimper l’IPC. Les prix des automobiles se sont également redressés, après les fortes réductions visant à liquider les stocks ce printemps. Les prix des aliments ont continué de se stabiliser, stimulés par l’augmentation récente du taux de change. Le coût du logement a continué de ralentir, sous l’effet du recul récent des prix des maisons neuves et de la réduction des taux hypothécaires.
Les prix des produits de base ont légèrement fléchi après deux mois de fortes hausses. Ce revirement était principalement attribuable au fléchissement des prix du pétrole, après cinq augmentations mensuelles d’affilée, tandis que les prix du gaz naturel ont diminué de façon constante. Les prix des aliments ont également diminué en prévision des récoltes prolifiques en Amérique du Nord. Les prix des biens industriels ont continué d’augmenter, surtout alimentés par les métaux comme le nickel et le cuivre (qui ont atteint un nouveau sommet pour l’année à ce jour).
Les prix industriels ont crû de 0,7 % en juin, après les déclins d’avril et de mai. Cependant, la hausse était largement restreinte au pétrole et aux métaux. Les prix ont fléchi dans la plupart des industries, en raison de l’augmentation du taux de change et de la faiblesse de la demande.
La bourse de Toronto a poursuivi son ascension, augmentant de 4 % en juillet après une pause en juin. La fermeté du marché était surtout concentrée dans le secteur des métaux et celui de la finance, qui ont tous deux affiché une croissance marquée pour le deuxième mois d’affilée. Les actions reliées aux biens de consommation et à l’énergie étaient léthargiques. Le dollar canadien a clôturé à près de 93 cents américains après avoir fléchir sous la barre des 90 cents en juin.
La reprise du marché boursier accompagnait l’abandon des fonds du marché monétaire par les investisseurs. Les fonds du marché monétaire ont chuté de 5 % de mars à juin, après avoir augmenté de 10 % depuis le début de la crise financière l’automne dernier. À l’inverse, les fonds autres que ceux du marché monétaire depuis mars ont recouvré la majeure partie des retraits effectués après septembre dernier.
La demande de crédit aux entreprises a continué de privilégier les actions et les obligations au lieu du crédit à court terme. Le crédit à court terme a affiché la sixième baisse d’affilée en juin. Toutefois, la nouvelle émission d’un gros volume d’actions et d’obligations a permis aux entreprises de gonfler leur financement global, ce qui a épongé les pertes subies les deux mois précédents.
Les mises en chantier d’habitations en juin ont augmenté dans l’Ouest canadien pour la première fois depuis septembre dernier. Les Prairies sont arrivées en tête : elles ont atteint 25 000 unités (aux taux annuels) après s’être stabilisées autour de 15 000 unités au cours des trois mois précédents. La reprise en Colombie-Britannique s’est faite plus discrète, passant de 10 000 unités à 12 000 unités. Le redressement de la construction de maisons s’est traduit par une augmentation des expéditions de minéraux non métalliques. Néanmoins, les ventes globales du secteur de la fabrication ont continué de diminuer, en raison des pertes survenues dans les produits énergétiques des Prairies et la foresterie en C.-B. Les ventes au détail en avril ont grimpé de 0,8 % dans les deux régions, augmentant les gains de mars.
Les ventes du secteur de la fabrication dans le centre du Canada se sont effondrées de presque 10 % en avril, sous l’effet du matériel de transport (surtout les automobiles en Ontario et l’aérospatiale au Québec). La croissance des ventes au détail a repris dans les deux provinces, après un recul en mars. Les mises en chantier d’habitations ont continué de se redresser lentement en Ontario, tandis que le Québec a affiché un repli.
Aux États-Unis, le secteur de la fabrication et celui de l’habitation ont atteint leur niveau plancher vers la fin du deuxième trimestre, après une série de replis remontant jusqu’à 18 mois en ce qui concerne le volume de production des usines, et à plus de trois ans pour ce qui est du secteur de l’habitation.
Le redressement le plus marqué est survenu dans le secteur de l’habitation. La revente de maisons a enregistré la troisième hausse d’affilée en juin, la plus longue série de gains en cinq ans. Les ventes de maisons neuves ont enregistré la première hausse trimestrielle en quatre ans, grâce à un bond de 11 % en juin. Les prix des maisons ont également commencé à se redresser au début de l’été. Les mises en chantier d’habitations ont réagi à la hausse des prix et au resserrement du parc immobilier en affichant une croissance de 3,6 % en juin, pour enregistrer leur première augmentation trimestrielle depuis le milieu de 2005.
La production des usines a diminué de 0,4 % en juin, soit la 17e baisse au cours des 18 derniers mois et une perte globale de 15 %. Le redressement du secteur de l’habitation a ralenti le déclin des matériaux de construction (0,2 %), comparativement à la baisse record de 5 % en décembre dernier. Les chaînes de montage d’automobiles ont essuyé des pertes pour le troisième mois d’affilée, mais on prévoit une reprise au troisième trimestre, moment où les usines de GM et de Chrysler reprendront leurs activités. Des incitatifs fiscaux offerts par le gouvernement fédéral américain ont grandement stimulé les ventes d’automobiles. Les nouvelles commandes pour les principaux biens de capital ont augmenté pour le deuxième mois d’affilée.
La hausse des investissements et de la demande industrielle était responsable de l’amélioration des flux des échanges en mai. Les exportations ont grimpé de 1,6 %, malgré les expéditions plus modestes d’automobiles, en raison des hausses enregistrées pour les biens industriels et les biens d’investissement. Les importations de biens d’investissement ont aussi augmenté. Dans l’ensemble, les importations ont baissé en raison des replis survenus pour le pétrole et les automobiles. Ainsi, le déficit commercial mensuel a diminué, pour s’établir à 26,0 milliards de dollars.
Le PIB réel au deuxième trimestre a diminué de 0,3 %, tandis que le fléchissement par rapport à l’année précédente a été révisé à la baisse (1 point complet), ce qui donne une baisse de 3,7 %. Le taux de décroissance plus lent était attribuable aux exportations et aux investissements des entreprises (qui se sont effondrées de 10 % au premier trimestre), ainsi qu’à une hausse des dépenses du gouvernement. Les entreprises ont accéléré leurs réductions des stocks.
La production industrielle a augmenté dans la zone de l’euro en mai, ce qui constitue sa première hausse depuis l’été dernier; les gains de la production de biens d’investissement ont épongé les replis de l’énergie et des biens de consommation durables. Le redressement de la demande a ralenti la baisse des nouvelles commandes à 0,2 % en mai, les biens d’investissement s’étant redressés. La construction s’est effondrée après avoir enregistré de légères hausses au cours des deux mois précédents. La faiblesse de la demande extérieure a rétréci l’excédent commercial, et les flux des échanges avec tous les principaux partenaires ont dégringolé. Les entreprises ont continué leurs efforts de modernisation, propulsant le taux de chômage à 9,4 % en juin, en hausse par rapport au taux de 9,3 % en mai et de 7,5 % un an plus tôt. L’IPC s’est replié de 0,1 % par rapport à l’année précédente, après être demeuré stable en mai.
La production industrielle allemande a bondi de 3,7 % en mai, la plus forte progression depuis août 1993, alimentée par la production de l’industrie automobile, tandis que les primes à la casse ont stimulé la demande. Par ailleurs, les nouvelles commandes ont été fortes aussi bien au pays qu’à l’étranger, en particulier pour les biens d’investissement. Les consommateurs ont continué de dépenser, et le taux de chômage s’est maintenu à 7,7 % en juin.
La production industrielle a rebondi en France en mai, montant de 2,6 % après cinq replis consécutifs. Alimentées par un léger redressement des exportations, les nouvelles commandes ont augmenté pour le deuxième mois d’affilée. Les consommateurs sont demeurés optimistes, et les entreprises ont repris confiance en juin. En vue de stimuler les dépenses, le gouvernement a réduit la taxe sur la valeur ajoutée dans les restaurants.
Le PIB réel au Royaume-Uni a diminué de 0,8 % au deuxième trimestre, dans le sillage d’une baisse de 2,4 % au premier trimestre. La production industrielle et la construction ont recommencé à diminuer, après de brèves pauses le mois précédent, mais les nouvelles commandes ont augmenté pour le deuxième mois d’affilée. Les consommateurs ont réduit leurs dépenses face à la hausse du taux de chômage.
Au Japon, la production industrielle a augmenté pour un quatrième mois consécutif en juin, soit une hausse de 2,4 % qui succède à un accroissement de 6 % observée lors du mois de mai. Toutefois, la production est 23 % inférieure à son niveau de l’année précédente, résonance de la sévérité des coupures ont eu lieu le long de l’hiver.
La Corée du Sud a affiché une croissance de 2,3 % au deuxième trimestre, ce qui représente son taux de croissance le plus rapide en cinq ans et demi, une progression alimentée par les fortes dépenses publiques.
L’économie de Russie a fléchi de 10,1 % pendant la première moitié de l’année, ce qui constitue le plus fort recul depuis le début des années 1990. La production industrielle a fléchi de 12,1 % d’une année à l’autre en juin, ralentissant sa chute de 17,1 % enregistrée en mai. Le crédit est demeuré serré, les banques privées ayant réduit leurs prêts par crainte des problèmes de recouvrement.