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Les unions interreligieuses au Canada

par Warren Clark

La religion n'est qu'une des nombreuses caractéristiques qui peuvent s'avérer importantes dans la quête d'un partenaire. À ce titre, elle peut être de moindre importance en regard d'autres caractéristiques souhaitables1. Les amis et la famille peuvent également influencer le choix d'un partenaire. Dans certains groupes religieux, un mariage avec une personne d'une autre confession peut être interdit, ou encore permis seulement à condition que cette personne se convertisse ou qu'elle promette d'élever tout enfant issu du mariage conformément à la religion du partenaire. Dans les sociétés très laïques où l'identité religieuse est faible, la religion peut être perçue comme une question d'importance insuffisante pour être prise en considération au moment du choix d'un partenaire2.

Le présent article est basé sur des données provenant du Recensement de la population et de l'Enquête sur la diversité ethnique (EDE) de 2002. Il permet d'examiner la prévalence des unions conjugales interreligieuses ainsi que les facteurs sociaux et démographiques liés à leur fréquence. On utilise l'EDE pour créer des modèles où l'on isole une variable sociodémographique parmi d'autres afin de mesurer la probabilité qu'une personne en couple vive en union interreligieuse.

Les unions interreligieuses renvoient aux mariages et aux unions libres où les partenaires proviennent de deux grands groupes religieux différents. Par exemple, si un mari est bouddhiste et que la femme est catholique romaine, cette union est considérée comme étant interreligieuse parce que chaque partenaire fait partie d'un grand groupe religieux différent. Cependant, les unions entre personnes de confessions différentes au sein d'un même grand groupe religieux ne sont pas considérées, dans le présent article, comme étant des unions interreligieuses; par exemple, une union anglicane-presbytérienne n'est pas considérée comme étant interreligieuse, car les deux partenaires sont protestants.

Ce que vous devriez savoir au sujet de la présente étude
Près d'un Canadien sur cinq vivant en couple vit en union interreligieuse
Situation incongrue par le passé mais acceptée de nos jours
Les protestants conservateurs sont moins susceptibles d'être en union interreligieuse
Davantage d'unions interreligieuses avec un conjoint n'ayant « aucune religion »
Les sikhs, les musulmans et les hindous sont moins susceptibles d'être en union interreligieuse
Les chrétiens orthodoxes sont plus susceptibles d'être en union interreligieuse
Augmentation des unions interreligieuses chez les juifs
Les unions interreligieuses sont plus fréquentes chez les jeunes adultes
La langue parlée à la maison importe
Les unions interreligieuses sont plus susceptibles de se produire chez les personnes plus scolarisées des « autres religions »
Lorsque les coreligionnaires sont peu nombreux, les unions interreligieuses sont plus probables
Parents en union interreligieuse? - Enfants adultes plus susceptibles d'en faire autant
Les gens très religieux vivant en couple sont moins susceptibles de vivre en union interreligieuse
Résumé

Près d'un Canadien sur cinq vivant en couple vit en union interreligieuse

Étant donné le déclin de l'appartenance religieuse et l'augmentation de la diversité ethnique, le nombre d'unions interreligieuses s'est accru au Canada. En 1981, 15 % des personnes en couple vivaient en union interreligieuse. En 2001, cette proportion était passée à 19 % : des 14,1 millions de Canadiens en couple, près de 2,7 millions avaient un partenaire provenant d'un groupe religieux différent3. Malgré l'accroissement des unions interreligieuses, la plupart des couples canadiens sont en union homogame, puisque les deux partenaires sont du même grand groupe religieux.

Situation incongrue par le passé mais acceptée de nos jours

Il n'est pas surprenant de constater que plus de la moitié des unions interreligieuses ont lieu entre catholiques et protestants, qui constituent les deux plus grands groupes religieux au pays. Les personnes, au nombre de 1,3 million, qui vivaient en union interreligieuse catholique-protestante représentaient 9,6 % de l'ensemble des personnes en couple en 2001, soit une hausse par rapport à 8,6 % en 1981. On compte de plus en plus de jeunes catholiques et protestants qui se marient entre eux en raison d'une théologie et d'une culture communes.

Les unions entre catholiques et protestants ne sont pas réparties également géographiquement, la disponibilité de partenaires de même confession ayant une incidence négative sur le nombre d'unions interreligieuses. Au Québec, où 83 % de la population est catholique et seulement 5 % est protestante, seulement 2 % des catholiques en couple sont mariés ou en union libre avec un protestant. En Ontario, où le nombre de catholiques et de protestants est presque égal, 18 % des catholiques en couple sont en union interreligieuse avec une personne de confession protestante. À Terre-Neuve-et-Labrador, où les catholiques sont moins nombreux que les protestants, 25 % des catholiques en couple ont un partenaire protestant. Ces données illustrent le fait que les unions interreligieuses sont liées au niveau d'homogénéité religieuse de la population. Lorsque la population est relativement homogène, il y a peu d'occasions pour les membres des groupes religieux majoritaires d'épouser un membre d'un autre groupe religieux et les membres des groupes religieux minoritaires ont peu de chance d'épouser un membre de leur propre groupe4.

Tableau A.1: Religion des partenaires en union conjugale

Les protestants conservateurs sont moins susceptibles d'être en union interreligieuse

Les groupes religieux qui observent leur doctrine religieuse de façon plus traditionnelle affichent un taux élevé de participation à la communauté religieuse et sont moins susceptibles d'être en union interreligieuse5. Par exemple, les protestants conservateurs6 sont plus susceptibles d'afficher un taux élevé de religiosité et moins susceptibles (13 %) d'être en union interreligieuse que les protestants conventionnels7 (23 %) ou les catholiques à l'extérieur du Québec (27 %).

Table A.2. Les unions interreligieuses sont à la hausse

Davantage d'unions interreligieuses avec un conjoint n'ayant « aucune religion »

En général, les couples interreligieux éprouvent moins de difficulté si un des partenaires ou les deux n'ont pas de profondes convictions religieuses ou si l'un d'eux est prêt à se convertir. Les hommes sont moins pratiquants et plus susceptibles d'indiquer « aucune religion » que les femmes. Ce déséquilibre de partenaires possibles sans religion signifie que les hommes sans religion sont plus susceptibles d'être en union interreligieuse que les femmes sans religion.

Comme le pourcentage de la population n'ayant « aucune religion » a crû de 7 % en 1981 à 17 % en 2001, la proportion d'union interreligieuses où l'un des conjoints indique « aucune religion » a baissé de 38 % en 1981 à 25 % en 2001, le bassin de candidats sans religion ayant augmenté. Il n'est pas surprenant que les deuxième et troisième grands groupes d'unions interreligieuses en 2001 soient maintenant les groupes de couples formés d'une personne n'ayant « aucune religion » et d'une personne catholique ou protestante. Depuis 1991, le nombre d'unions entre catholiques et personnes sans religion a grimpé de 52 %, tandis que le nombre d'unions entre protestants et personnes sans religion a augmenté de 18 %. Comme « aucune religion » est une réponse plus commune chez les jeunes adultes, ces unions interreligieuses sont principalement entre jeunes gens. Les gens qui ont une religion, mais dont le niveau de religiosité est faible, sont plus susceptibles de choisir un conjoint sans religion qu'une personne très religieuse.

Les sikhs, les musulmans et les hindous sont moins susceptibles d'être en union interreligieuse

Bon nombre d'immigrants affirmant être musulmans, sikhs et hindous sont arrivés au Canada entre 1991 et 2001. Nouvellement arrivés, ils sont donc plus susceptibles d'avoir une forte association culturelle avec les traditions de leur pays d'origine en ce qui a trait au mariage. En fait, chez ces trois groupes religieux, les unions interreligieuses parmi les gens en couple étaient moins probables en 2001 qu'en 1981.

Environ 71 % des couples musulmans sont concentrés à Toronto, Montréal et Vancouver. La majorité des musulmans en union interreligieuse ont un conjoint catholique; c'est le cas de 4 % des musulmans en couple. Selon le recensement, seulement 1 % des musulmans en couple sont en union conjugale avec une personne sans religion. Les sikhs et les hindous sont plus susceptibles d'être en union interreligieuse avec une personne catholique ou protestante et peu d'entre eux ont un conjoint sans religion.

Bien que bon nombre de bouddhistes en couple soient arrivés au Canada récemment, beaucoup d'entre eux sont arrivés depuis plus longtemps. Peut-être en raison de leur plus longue présence au Canada et parce qu'ils sont moins susceptibles d'être très religieux, les bouddhistes sont plus susceptibles d'être en union interreligieuse que les sikhs, les musulmans et les hindous. L'union interreligieuse la plus courante pour les bouddhistes est celle avec un partenaire sans religion.

Tableau 1. Les unions interreligieuses sont moins probables chez les musulmans, les hindous et les sikhs

Les chrétiens orthodoxes sont plus susceptibles d'être en union interreligieuse

Les églises orthodoxes se sont implantées en Grèce, dans beaucoup de pays de l'Europe du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Russie. Parmi le grand nombre de nouveaux résidents provenant de ces régions du monde, il y avait beaucoup de chrétiens orthodoxes. Jusqu'à 70 % des chrétiens orthodoxes en couple sont nés à l'extérieur du Canada, mais seulement 25 % d'entre eux sont de récents immigrants. Selon le recensement, les chrétiens orthodoxes figurent parmi les groupes les plus susceptibles d'être en union interreligieuse (26 %). Les modèles de probabilité de l'EDE confirment également cette conclusion lorsqu'on tient compte d'autres variables sociodémographiques.

Les chrétiens orthodoxes sont plus susceptibles d'être en union interreligieuse avec une personne catholique. Cela peut être attribuable à leur proximité géographique ainsi qu'aux nombreuses similarités entre l'orthodoxie et le catholicisme8. Plus de la moitié des chrétiens orthodoxes en couple habitent à Montréal ou à Toronto, où les catholiques représentent le plus grand groupe religieux.

Augmentation des unions interreligieuses chez les juifs

Selon le recensement, les unions interreligieuses sont devenues plus communes chez les couples juifs, elles représentaient 17 % des relations en 2001, par rapport à 9 % en 1981. Seulement 8 % des juifs sont arrivés au Canada entre 1991 et 2001. Ainsi, ces personnes sont au Canada depuis plus longtemps que certains autres groupes. Les couples juifs sont concentrés à Montréal et à Toronto, où habitent 75 % d'entre eux. Possiblement en raison de la diversité culturelle retrouvée dans ces grandes villes, il y a eu une augmentation du nombre d'unions interreligieuses chez les juifs, particulièrement avec les catholiques et les protestants.

Les unions interreligieuses sont plus fréquentes chez les jeunes adultes

De plus en plus courantes, les unions interreligieuses sont peut-être le reflet d'une baisse de l'importance de la religion dans la vie sociale, ou encore de la tolérance grandissante des Canadiens à l'égard des gens des autres groupes religieux9. Certains affirment que la sécularisation a fait en sorte que les facteurs liés aux études sont devenus plus importants dans le choix d'un partenaire alors que la religion l'est devenue moins10.

De nombreux facteurs sont associés à la fréquence des unions interreligieuses. (Tableau A.2) Les Canadiens plus âgés sont moins susceptibles d'être en union interreligieuse. Cela peut s'expliquer par le fait qu'ils se sont mariés ou ont commencé à vivre en union libre lorsque la société canadienne était plus homogène qu'elle ne l'est aujourd'hui, et qu'ils avaient alors moins d'occasions de trouver un partenaire d'un groupe confessionnel différent. Des chercheurs américains ont également avancé que, étant donné que les unions interreligieuses sont moins susceptibles de survivre que les unions homogames, les personnes plus âgées qui ont été mariées ou ont vécu en union libre plus longtemps que les cohortes plus jeunes ont subi une attrition, ce qui laisse moins d'unions interreligieuses au sein du groupe de gens plus âgés11.

Graphique 1. Les jeunes adultes en couple sont plus susceptibles de
vivre en union interreligieuse

Tableau A.3. Probabilité prédite qu’une personne en couple soit en union interreligieuse

La langue parlée à la maison importe

Les catholiques qui ne parlent que l'anglais à la maison sont nettement plus susceptibles de vivre en union interreligieuse que leurs homologues francophones, que ce soit au Québec ou à l'extérieur de cette province. La plupart des Canadiens qui ne parlent que le français à la maison sont catholiques; toutefois, dans le cas de la minorité protestante francophone, ces personnes sont plus susceptibles de vivre en union interreligieuse que les anglophones protestants ou que les catholiques qui ne parlent que le français à la maison. La plupart des personnes qui ne parlent qu'une langue non officielle à la maison ne sont au Canada que depuis peu de temps et, par conséquent, leur choix de partenaire est plus représentatif des traditions de leur pays d'origine que de leur pays d'adoption. Seulement 8 % des personnes en couple qui parlent une langue non officielle à la maison sont en union interreligieuse.

Les unions interreligieuses sont plus susceptibles de se produire chez les personnes plus scolarisées des « autres religions »

Les chercheurs ont conclu que les membres des groupes minoritaires très scolarisés se marient davantage avec des gens de l'extérieur de leur groupe que leurs homologues moins scolarisés12. Certains soutiennent que les gens très scolarisés peuvent avoir des attitudes plus individualistes et, par conséquent, être moins influencés par la famille et la collectivité quant au choix d'un partenaire faisant partie de leur groupe religieux d'origine13. D'autres affirment que les groupes très scolarisés ont des horizons culturels plus larges et affichent une meilleure réussite socioéconomique, ces deux éléments pouvant prévaloir sur la compatibilité religieuse 14.

Selon le Recensement de 2001, les personnes n'ayant pas terminé leurs études secondaires sont beaucoup moins susceptibles de vivre en union interreligieuse, mais cette réalité peut être liée à l'âge, les personnes plus âgées étant moins scolarisées. Les modèles de probabilité de l'EDE montrent que, après avoir tenu compte d'autres caractéristiques telles que l'âge, les études ont un effet significatif sur la probabilité des couples de vivre en union interreligieuse, et ce, principalement chez les personnes d'« autres religions15 » et les catholiques à l'extérieur du Québec. Il n'y a pas d'incidence considérable dans le cas des protestants, et l'impact est variable chez les catholiques du Québec et les personnes n'ayant « aucune religion ».

Lorsque les coreligionnaires sont peu nombreux, les unions interreligieuses sont plus probables

Si les personnes ayant des caractéristiques particulières sont peu nombreuses, elles sont plus susceptibles de vivre en union interreligieuse. Néanmoins, cela n'est pas toujours vrai. Selon le Recensement de 2001, les gens de la quasi-totalité des groupes religieux qui vivent dans des collectivités comptant une faible concentration de coreligionnaires du sexe opposé sont plus susceptibles de vivre en union interreligieuse que les personnes des collectivités où l'on retrouve de fortes concentrations de coreligionnaires. Par exemple, parmi les couples catholiques résidant à l'extérieur du Québec, 39 % vivent en union interreligieuse lorsque la concentration de catholiques est faible (inférieure à 20 %) dans leur collectivité. Cependant, lorsqu'il y a une forte concentration (50 % plus), 20 % des catholiques et en couple vivent en union interreligieuse. Les seuls groupes religieux qui ne suivent pas cette tendance sont les bouddhistes et les chrétiens n.i.a. (non inclus ailleurs).

Graphique 2. La plupart des groupes religieux sont plus susceptibles de vivre en union interreligieuse quand peu de correligionnaires vivent dans leur collectivité

Parents en union interreligieuse? - Enfants adultes plus susceptibles d'en faire autant

Les parents jouent souvent un rôle clé dans le développement des attitudes et l'acquisition des valeurs de leurs enfants, et ils sont plus susceptibles de transmettre leur religiosité et leur appartenance religieuse lorsqu'ils ont des antécédents religieux communs16. Selon l'EDE de 2002, après avoir tenu compte d'autres facteurs sociodémographiques, les enfants dont les parents vivaient en union interreligieuse étaient plus susceptibles de faire comme eux. Cette tendance a été observée chez les catholiques, les protestants et pour le groupe des « autres religions », mais pas chez le groupe n'ayant « aucune religion ».

Les gens très religieux vivant en couple sont moins susceptibles de vivre en union interreligieuse

Plusieurs études confirment que les personnes qui ont un niveau de religiosité plus élevé sont susceptibles d'accorder une plus grande importance à la compatibilité religieuse au moment de la sélection d'un partenaire que les personnes ayant un niveau de religiosité plus faible17. Les personnes ayant une religiosité élevée peuvent ressentir une forte attraction pour leur propre religion et se sentir mal à l'aise dans d'autres cadres religieux, particulièrement ceux dont la doctrine et les pratiques religieuses sont éloignées de la leur18. Par conséquent, il n'est pas surprenant de constater que, d'après les modèles de probabilité de l'EDE, soit après avoir tenu compte des autres facteurs sociodémographiques, les personnes dont la religiosité est élevée sont les moins susceptibles de vivre en union interreligieuse.

Résumé

La diversité culturelle accrue au Canada entraîne une augmentation des unions conjugales interreligieuses, mais la grande majorité des personnes ont toujours un conjoint appartenant au même grand groupe religieux. Bien entendu, la probabilité d'une union interreligieuse est liée à la région géographique, à l'homogénéité des différentes religions de la collectivité, à la mesure dans laquelle une personne est pratiquante, à la mesure dans laquelle sa doctrine religieuse est traditionnelle et au nombre d'années écoulées depuis son arrivée au Canada. Les membres des collectivités homogènes sur le plan des religions et les gens très religieux sont moins susceptibles d'être en union interreligieuse. Il en est de même pour les immigrants.

Notes:

  1. Evelyn L. Lehrer, « Religious intermarriage in the United States: Determinants and Trends », Social Science Research., 1998, vol. 27, p. 245 à 263

  2. David Voas, « Intermarriage and the demography of secularization », British Journal of Sociology, 2003, vol. 54, no 1, p. 83 à 108.

  3. En général, le présent article renvoie aux grands groupes religieux pour cerner les personnes qui sont en union interreligieuse. Si une union entre personnes de confessions différentes au sein de l'un des grands groupes religieux avait été considérée comme une union interreligieuse, le nombre de personnes vivant en union interreligieuse en 2001 aurait été de 3,35 millions, ou 24 % de l'ensemble des gens vivant en couple, comparativement à 2,68 millions lorsqu'on parle des grands groupes religieux tels qu'ils sont définis dans le présent article.

  4. M. Kalmijn, « Intermarriage and homogamy: causes, patterns, and trends », Annual Review of Sociology, 1998, vol. 24, p. 395 à 421.

  5. Kalmijn, 1998.

  6. Parmi les protestants conservateurs, on compte les baptistes, les pentecôtistes, les membres de l'Église du Nazaréen, les membres de l'Église évangélique libre, les mennonites, les membres de l'Armée du Salut, les membres de l'Église réformée, les membres de l'Alliance chrétienne et missionnaire et les membres d'autres petits groupes.

  7. Les protestants conventionnels regroupent les anglicans, les luthériens, les presbytériens et les membres de l'Église Unie.

  8. Fritz Ridemour, So what's the difference?, Ventura (Californie), Regal Books, 2001, p. 52 à 63.

  9. Reginald W. Bibby, « On boundaries, gates and circulating saints: A longitudinal look at loyalty and loss », Review of Religious Research, 1999, vol. 41, p. 149 à 164.

  10. Kalmijn, 1998.

  11. Kalmijn, 1998.

  12. Kalmijn, 1998.

  13. Kalmijn, 1998.

  14. Lehrer, 1998.

  15. Comprend les religions orthodoxe chrétienne, chrétienne n.i.a., juive, musulmane, bouddhiste, hindou, sikh; les autres religions orientales et les autres religions.

  16. S.M. Myers, « An interactive model of religiosity inheritance: the importance of family context », American Sociological Review, 1996, vol. 61, no 5, p. 858 à 866.

  17. Darren E. Sherkat , « Religious intermarriage in the United States: trends, patterns, and predictors », Social Science Research, 2004, vol. 33, p. 606 à 625.

  18. Reginald W. Bibby, Restless Gods - The renaissance of religion in Canada, Toronto, Stoddart Publishing Company Limited, 2002, p. 39 et 40.
Article complet (PDF)

Auteur

Warren Clark est analyste principal à la Division de la statistique sociale et autochtone, à Statistique Canada.


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Date de modification : 2008-11-21 Avis importants