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Ce que vous devriez savoir au sujet de la présente étude
Les données de cet article proviennent des recensements de la population de 1981, 1991 et 2001 et de l'Enquête sur la diversité ethnique (EDE) de 2002. Les unions interreligieuses concernent les couples qui, au moment du recensement, étaient mariés ou vivaient en union libre avec un partenaire d'un groupe religieux différent. Lors du recensement, on a demandé aux répondants de déclarer une dénomination religieuse précise ou l'appartenance à un groupe religieux précis, même s'ils n'étaient pas membres pratiquants du groupe en question. On a demandé aux personnes n'ayant aucune relation ou affi liation à un groupe religieux d'indiquer qu'elles n'avaient « aucune religion ». « Aucune religion » inclut également les athées, les agnostiques, les humanistes, les libres penseurs et les autres qui, pour une raison quelconque, ont indiqué qu'ils n'avaient aucune appartenance religieuse. Cet article renvoie aux groupes religieux suivants : catholique, protestant, orthodoxe, chrétien n.i.a. (non inclus ailleurs),
musulman, bouddhiste, hindou, sikh, autres religions orientales, « autres religions » et « aucune religion ». Le mariage et l'union libre entre des confessions inhérentes à un groupe (p. ex. entre un catholique romain et un catholique polonais) sont considérés comme intrareligieux dans le présent article, tandis que l'union entre deux grands groupes, comme entre un protestant et un bouddhiste, est considérée comme étant une union interreligieuse.
On consigne la religion actuelle des répondants au moment du recensement. La religion actuelle sous-estime les unions interreligieuses, parce qu'un mariage ou une union libre peut entraîner la conversion religieuse de l'un des partenaires. Or les données concernant la conversion religieuse d'un partenaire au moment de l'union ne sont pas recueillies lors du recensement.
Les données de l'EDE de 2002 ont servi à élaborer cinq modèles de régression logistique (catholiques du Québec, catholiques à l'extérieur du Québec, protestants, « autres religions », et « aucune religion ») Ce que vous devriez savoir au sujet de la présente étude TSC pour estimer les probabilités qu'un membre du couple soit en union interreligieuse. Les variables suivantes ont été incluses dans chaque modèle : sexe, âge, état matrimonial, parents en union interreligieuse lorsque le répondant avait 15 ans, province de résidence, religion de la mère, religion du répondant, religiosité du répondant, plus haut niveau de scolarité, langue parlée à la maison et taille de la collectivité de résidence du répondant en 2001. Les probabilités prédites ont été calculées en prenant la valeur moyenne de toutes les variables, à l'exception de la variable d'intérêt.
Lors de l'EDE, on a interrogé la population non autochtone de 15 ans et plus. Environ 42 500 personnes ont été interviewées, parmi lesquelles 21 800 étaient en union conjugale et ont été incluses dans l'un des modèles de régression logistique.
La religiosité a été mesurée à partir de quatre dimensions, soit l'appartenance religieuse, la participation à des offi ces religieux, les pratiques religieuses personnelles et l'importance de la religion, sur une échelle additive simple. Les personnes sans appartenance religieuse ont reçu la note de 0, tandis que celles qui ont une appartenance religieuse ont reçu une note de 1 à 13. Les personnes ont été regroupées dans trois grandes catégories en fonction de leur indice de religiosité, faible (0 à 5), moyen (6 à 10) et élevé (11 à 13). Le groupe à « faible religiosité » comprend les personnes sans appartenance religieuse.
Cet article emploie les termes suivants :
Unions interreligieuses - couples dans lesquels chaque partenaire appartient à un groupe religieux différent.
Unions homogames - couples dans lesquels les partenaires appartiennent au même groupe religieux, y compris les unions entre deux personnes sans religion.
Coreligionnaires - personnes qui appartiennent au même grand groupe religieux que le répondant.
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