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Assumer son destin : perceptions de la maîtrise de sa destinéepar Anne Milan La plupart des gens vivent des moments où ils sentent que leur vie se déroule selon ce qu’ils avaient prévu, alors qu’à d’autres moments, il semble que rien ne va comme ils le voudraient. Dans ces situations, ils peuvent sentir qu’ils maîtrisent complètement leur destinée et considérer leurs réussites — ou même leurs échecs — comme l’aboutissement de leurs propres efforts et habiletés. Ils peuvent également se sentir dépassés par certains aspects de leur vie et croire que le destin, la chance ou un être tout-puissant joue un rôle important dans la façon dont leur vie se déploie. Le concept de maîtrise fait référence à la perception de contrôle que croit avoir un individu sur sa propre vie. Bon nombre de facteurs peuvent influer sur la façon dont une personne réagit à des événements et sur l’évaluation du rôle qu’elle joue dans la société ainsi que sur les dénouements futurs. Bien sûr, il y a des situations plus importantes à l’échelle nationale ou internationale qui dépassent le contrôle des individus, par exemple les cycles commerciaux de l’économie ou les désastres naturels. Cependant, les gens qui considèrent avoir un haut niveau de contrôle « se sentent efficaces dans leur propre vie »1 et sont susceptibles « d’accumuler des ressources et de développer des compétences et des habitudes leur permettant de prévenir les problèmes qu’ils peuvent éviter et d’atténuer les conséquences des problèmes inévitables ».2 Cette perception, en retour, peut contribuer à produire un effet réciproque entre les réalisations et le sentiment de maîtriser sa destinée qui pourrait avoir une incidence sur de nombreux aspects de la vie d’une personne. Dans le présent article, on utilise des données tirées de l’Enquête sociale générale (ESG) de 2003 pour évaluer la mesure selon laquelle les Canadiens de 15 ans et plus sentent qu’ils maîtrisent leur destinée ou en sont responsables. Une échelle de maîtrise a été utilisée aux fins de l’analyse; elle est composée de sept indicateurs mesurant les éléments tels que le contrôle que croit avoir le répondant sur ce qui lui arrive dans la vie, sa capacité de résoudre les problèmes, son sentiment d’impuissance et sa capacité de réaliser des objectifs. On a également conçu un modèle statistique permettant d’examiner comment un certain nombre de caractéristiques sociodémographiques, familiales et économiques ainsi que certaines caractéristiques se rapportant à la collectivité et au mieux-être influent sur le sentiment de contrôle personnel d’un répondant. Ce qu'il faut savoir sur la présente étudeIndicateurs de maîtrise de sa destinée Les jeunes adultes sont les plus susceptibles de se sentir en contrôle Le niveau de scolarité est un déterminant clé du niveau de maîtrise que croient avoir les gens Le bien-être physique et émotionnel influe grandement sur le sentiment de maîtriser sa vie L'appartenance à un grand réseau social accroît le sentiment de contrôle La participation communautaire est associée à un plus grand sentiment de maîtrise Résumé Indicateurs de maîtrise de sa destinéeEn général, les Canadiens sentent qu’ils sont raisonnablement en contrôle des circonstances dans lesquelles ils se trouvent. Selon les données de l'ESG, le pointage moyen est de 18,8 sur une échelle de 0 à 28 (28 étant le plus haut niveau de maîtrise). Plus particulièrement, près de 9 répondants sur 10 (89 %) ont indiqué qu’ils étaient d’accord ou fortement d’accord avec la proposition selon laquelle leur avenir dépend surtout d’eux. De même, 84 % des répondants ont convenu qu’ils pourraient accomplir presque n’importe quoi s’ils le voulaient vraiment. Par contre, environ 3 répondants sur 10 seulement étaient d’accord ou fortement d’accord que parfois, ils se sentent bousculés dans la vie ou qu’ils ont peu de contrôle sur ce qui leur arrive. La plupart des Canadiens ont également indiqué avoir des sentiments positifs par rapport à la gestion des problèmes auxquels ils sont confrontés. (Ces résultats sont fondés sur la propre interprétation des répondants sur ce que constitue des « problèmes ».) En effet, 77 % des répondants étaient en désaccord ou fortement en désaccord avec la proposition selon laquelle il est presque impossible de changer bon nombre de choses importantes dans leur vie. Au moins 7 personnes sur 10 ont rejeté les affirmations selon lesquelles elles se sentent souvent impuissantes quand elles font face aux problèmes de la vie ou qu’il n’y a vraiment aucune façon de régler certains de leurs problèmes.
Les jeunes adultes sont les plus susceptibles de se sentir en contrôleLa perception de maîtriser sa destinée atteint un sommet lorsqu’une personne est âgée de 25 à 34 ans. Cette perception s’atténue ensuite progressivement. Par exemple, sur l’échelle de maîtrise, le pointage moyen était de 19,6 chez les gens de 25 à 34 ans, de 18,2 chez les gens entamant la cinquantaine et de 16,7 chez les personnes de 75 à 79 ans. Cette baisse, qui corrobore les conclusions des recherches précédentes selon lesquelles le niveau de contrôle que croient avoir les gens diminue avec l’âge,3 peut être attribuable à un manque d’énergie, aux changements dans l’état de santé physique ainsi qu’à la perte de rôles sociaux importants.4 Il est possible que les jeunes adultes pensent qu’ils ne sont pas encore arrivés à la moitié de leur vie et, par conséquent, ils sont plus optimistes pour ce qui est de la maîtrise de leur destinée. Par contre, il se peut que les gens deviennent plus réalistes en vieillissant et qu’ils fondent leurs attentes sur l’ensemble de leurs expériences. Les résultats du modèle statistique montrent que, même après avoir tenu compte des autres caractéristiques, la relation entre l’âge et le niveau de contrôle que croit avoir une personne se maintient.
Certains éléments prouvent que les hommes se sentent davantage en contrôle que les femmes, mais la différence entre les sexes n’est pas énorme. Selon une étude américaine menée en 2002, les hommes se sentent généralement plus en contrôle que les femmes, particulièrement chez les gens âgés,5 et ce, peut-être en raison de la condition économique moins stable chez les femmes (par exemple, elles dépendent moins du marché du travail, leur revenu moyen est plus faible, et ainsi de suite). Les expériences de travail et les niveaux de scolarité convergents des hommes et des femmes peuvent contribuer à accentuer la similarité des perceptions du niveau de contrôle. Le lieu de naissance et la région de résidence jouent un rôle dans la façon dont les gens perçoivent leur capacité d’influer sur leur situation et leurs résultats. Selon les données de l'ESG, le niveau de maîtrise de leur destinée que croient avoir les personnes nées à l’étranger est moins élevé que celui des personnes nées au Canada. En effet, le niveau de maîtrise moyen était de 18,1 chez les immigrants arrivés avant 1990, de 17,5 chez les immigrants arrivés entre 1990 et 2003 et de 19,0 chez les personnes nées au Canada. Les immigrants peuvent avoir l’impression qu’ils sont confrontés à plus d’obstacles que les personnes nées au Canada quand il s’agit d’atteindre leurs objectifs. En fait, certaines études ont démontré qu’il est possible que les personnes nées à l’étranger aient de la difficulté à obtenir un travail ou à faire reconnaître leurs expériences de travail ou leurs compétences acquises avant d’immigrer au Canada,6 et qu’elles soient ainsi sous-employées.7 La région de résidence influe également sur le niveau de contrôle que croient avoir les gens. Le sentiment de contrôle qu’ont les gens habitant au Québec (niveau de maîtrise de 18,0) est inférieur à celui des autres habitants du Canada (niveau allant de 18,8 dans les provinces de l’Atlantique à 19,3 dans les Prairies). Ce lien entre le lieu de naissance, la région de résidence et le niveau de maîtrise demeure important, même lorsque l’on tient compte de l’ensemble des autres variables du modèle statistique. Le niveau de scolarité est un déterminant clé du niveau de maîtrise que croient avoir les gensLe statut social, tel qu’il est représenté par différents indicateurs de la situation socioéconomique, peut influer sur la conscience de soi d’une personne et, vraisemblablement, sur les perceptions de contrôle qu’elle croit avoir sur sa vie. Effectivement, les données de l’ESG montrent qu’il existe un lien évident entre le niveau de scolarité, le revenu du ménage, le type d’emploi et le niveau de contrôle que croit avoir une personne sur sa vie. Pour ce qui est du niveau de scolarité, les gens qui possèdent un diplôme universitaire ont obtenu un pointage de 20,0 sur l’échelle de maîtrise, alors que ceux qui n’ont pas leur diplôme d’études secondaires ont obtenu un pointage de 17,3. Il se peut que les études postsecondaires procurent aux gens les outils et les ressources nécessaires pour atteindre leurs objectifs, non seulement dans le déroulement du plan de carrière, mais aussi dans d’autres aspects de leur vie. Ces « compétences apprises du fonctionnement efficace en cas de difficulté »8 — qui peuvent comprendre la persévérance, une plus grande compétence en matière de communication et la capacité de recueillir, d’interpréter et d’analyser de l’information — peuvent servir à résoudre les problèmes et à atteindre les objectifs. Un haut niveau de scolarité peut également représenter une plus grande expérience quand il s’agit de négocier avec les grands organismes complexes tels que les services sociaux, les gouvernements ou les systèmes de santé.
La carrière d’une personne a également une incidence sur le niveau de contrôle qu’elle croit avoir sur sa vie. Les pointages moyens sur l’échelle de maîtrise sont supérieurs à 20,0 chez ceux qui occupent un poste de directeur ou qui exercent une profession, mais sont inférieurs à 18,0 chez ceux qui occupent un emploi de col bleu dans lequel ils s’occupent du traitement, de la fabrication et des services publics. Le pointage des gens inactifs était encore plus faible, soit environ 17,4. Même en tenant compte des autres caractéristiques du modèle statistique, ces liens demeurent présents. Cela peut être attribuable au fait que la confiance en soi que démontrent souvent les gens qui jouissent d’une plus grande autonomie et d’un meilleur contrôle au travail se répercute dans d’autres aspects de leur vie. Dans le cadre d’une étude antérieure, on a également observé que le sentiment de contrôle personnel est plus fort chez les gens qui ont un emploi rémunéré que chez les gens inactifs et, en outre, que l’écart s’élargit proportionnellement selon que l’autonomie au travail est plus grande et que le revenu est plus élevé.9 Conformément aux résultats obtenus pour le niveau de scolarité et la profession, les données de l’ESG montrent que les répondants dont le revenu du ménage est inférieur à 20 000 $ ont l’impression de moins bien maîtriser leur destinée (pointage moyen de 16,8) que ceux dont le revenu du ménage est de 60 000 $ ou plus (19,9). Bien qu’il ne soit peut-être pas forcément vrai que « l’argent fait le bonheur », il donne certainement l’impression d’exercer un plus grand contrôle sur sa vie. Cette impression de contrôle peut également résulter d’un plus grand sentiment de confiance face à la sécurité financière lorsque des problèmes imprévus se présentent. Le bien-être physique et émotionnel influe grandement sur le sentiment de maîtriser sa vieLa perception de contrôle varie considérablement selon la santé des répondants. Les personnes qui se sont dites en excellente santé ont obtenu un pointage moyen de 20,0 sur l’échelle de maîtrise, comparativement à 16,1 chez ceux qui ont indiqué que leur santé était passable ou mauvaise. Bien qu’il soit possible d’assumer la responsabilité de certains aspects de sa santé, en faisant de l’exercice, en suivant un régime ou en adoptant un style de vie particulier, les accidents et certaines maladies sont inévitables. Il n’est donc pas surprenant que les personnes dont la santé n’est pas optimale croient que leur niveau de maîtrise est inférieur à celui des personnes qui n’ont pas ou qui ont peu de problèmes de santé. Les indicateurs du bien-être émotionnel, comme le niveau de bonheur et de satisfaction à l’égard de la vie, sont également liés au niveau de contrôle que croient avoir les gens sur leur vie. Ceux qui sont un peu ou très malheureux n’ont obtenu que 14,9 sur l’échelle de maîtrise, alors que ceux qui sont très heureux ont obtenu 19,8. Il semble donc que lorsque les gens se sentent positifs, ils croient exercer un plus grand contrôle sur les situations dans lesquelles ils se trouvent. Il faut noter qu’il est possible que la relation entre les indicateurs du mieux-être et l’impression d’avoir la maîtrise de sa destinée soit réciproque. Par exemple, le fait de se sentir en contrôle peut être atténué par les problèmes de santé ou l’insatisfaction à l’égard de la vie; toutefois, l’impression que son niveau de contrôle est faible pourrait également mener à une détérioration de la santé et du mieux-être. En effet, une étude menée en 2005 a permis de conclure que l’impression d’exercer peu de contrôle sur sa propre vie entraîne une dégradation de l’état de santé, ce qui donne lieu à un effritement du sentiment de contrôle.10 L'appartenance à un grand réseau social accroît le sentiment de contrôleL’appartenance à un réseau social, qu’il s‘agisse d’un groupe, d’une famille ou d’amis sur qui l’on peut compter, ou des deux, peut influer sur le sentiment intérieur de contrôle d’une personne. Les répondants qui sont célibataires et ceux qui vivent en union libre ont obtenu un pointage similaire sur l’échelle de maîtrise (19,1). Par contre, le niveau de maîtrise de leur destinée que croient avoir les veufs et les veuves était le plus faible (17,0). Cette faiblesse est normale, étant donné qu’il est plus difficile d’avoir l’impression que l’on maîtrise sa vie après avoir perdu son mari ou sa femme. De plus, les veufs et les veuves sont habituellement plus âgés et peuvent avoir une sécurité financière inadéquate — deux facteurs qui sont liés au sentiment d’avoir un faible niveau de contrôle. Les pointages moyens des personnes mariées (18,8) et des personnes divorcées ou séparées (18,3) sont plus modérés. Cependant, lorsque le modèle statistique tient compte des autres variables, on remarque que les personnes veuves et divorcées ont obtenu un pointage plus élevé que les célibataires, alors que les personnes mariées ou vivant en union libre ont obtenu des pointages inférieurs à ceux des répondants non mariés. Peut-être que les personnes seules sentent qu’elles ont davantage la possibilité de contrôler leur vie, étant donné que les personnes mariées doivent tenir compte de leur conjoint lorsqu’elles prennent des décisions. Le niveau de contrôle que croient avoir les personnes n’ayant pas d’amis intimes ou de proches parents est bien inférieur à celui qu’ont les personnes ayant un grand réseau social. Par exemple, les répondants qui ont affirmé n’avoir aucun ami intime ont obtenu un pointage de 16,9 sur l’échelle de maîtrise, par rapport à 19,5 chez les personnes ayant au moins six amis. Même en maintenant constant l’effet des autres caractéristiques du modèle, le niveau de maîtrise que croient avoir les personnes ayant peu d’amis intimes ou de proches parents est inférieur à celui des personnes dont le réseau social est composé d’au moins six personnes. Partager sa vie avec des êtres chers peut compenser le sentiment de se sentir isolé. La participation communautaire est associée à un plus grand sentiment de maîtriseL’appartenance à un réseau social qui s’étend au-delà de la famille immédiate et des amis semble également augmenter le niveau de maîtrise de sa destinée que croit avoir une personne. Par exemple, les répondants qui n’appartiennent à aucune organisation ont obtenu un pointage de 17,9 sur l’échelle de maîtrise, tandis que ceux qui appartiennent à au moins trois groupes ont obtenu 20,1. Il est possible que faire partie d’une grande collectivité apporte aux gens un sentiment de réconfort, qui renforce leur croyance à l’effet qu’ils peuvent réaliser leurs objectifs ou surmonter les obstacles auxquels ils font face. Il est également possible que faire partie d’un grand réseau aide les personnes à surmonter les difficultés auxquelles elles sont confrontées. De même, le niveau de contrôle des personnes qui ont fait du bénévolat durant l’année précédant l’enquête était également élevé, peut-être parce que le temps qu’on y consacre relève de chacun. Autrement, le bénévolat peut mener à des rencontres, élargissant ainsi la taille des réseaux sociaux. Les personnes qui font du bénévolat ont obtenu un pointage de 19,5 sur l’échelle de maîtrise, alors que les autres qui n’en font pas ont obtenu 18,4. Même en tenant compte des autres caractéristiques du modèle, ces liens demeurent présents. Encore une fois, l’influence peut être réciproque. En effet, il se peut que les personnes qui croient avoir un niveau de contrôle personnel élevé soient plus extraverties et prêtes à participer à de tels groupes. Le fait d’appartenir à un organisme religieux peut apporter un soutien et favoriser un sentiment de camaraderie. Par contre, croire en un être tout-puissant peut inciter certaines personnes à se sentir libérées d’une partie de la responsabilité associée à la maîtrise de leur destinée. La religiosité — telle que mesurée selon la fréquence de participation aux services religieux — peut contribuer, en général, à affaiblir le niveau de contrôle que les personnes croient avoir sur leur vie. Par exemple, les répondants qui assistent à un service religieux chaque semaine ont obtenu un pointage moyen de 18,3 sur l’échelle de maîtrise, tandis que ceux qui y assistent rarement ou qui n’y assistent jamais ont obtenu un pointage de 19,0. Cette relation inversement proportionnelle entre le niveau de religiosité d’une personne et le niveau de contrôle qu’elle croit avoir sur sa vie demeure présente, même lorsque l’on tient compte de l’incidence des autres variables. RésuméBien que les personnes croient avoir un niveau de maîtrise assez élevé, un certain nombre de facteurs peuvent influer sur la perception de maîtriser leur destinée. En général, le bien-être économique et émotionnel contribue à un sentiment de maîtrise, peut-être parce qu’il donne aux personnes les ressources nécessaires et la conviction selon laquelle elles ont tout acquis grâce à leurs propres efforts. Les résultats du modèle statistique créé pour cette étude montrent que les caractéristiques influant le plus sur le niveau de maîtrise de leur destinée sont le niveau de scolarité, le revenu, l’âge, la satisfaction à l’égard de la vie, la santé et le bonheur. Le fait d’appartenir à un grand réseau de soutien social, surtout lorsqu’il est composé d’amis intimes et de proches parents, entraîne aussi un renforcement du sentiment selon lequel les personnes croient qu’elles gèrent leur vie. Mais, bien que le bénévolat et l’appartenance à des groupes ou à des organismes externes donnent aux personnes le sentiment d’avoir un plus grand contrôle, la participation fréquente à des services religieux ne produit pas le même effet. Notes :
Auteur Anne Milan est analyste pour la Direction des connaissances et de la recherche de Ressources humaines et Développement social. Vous pouvez la rejoindre en lui envoyant un courriel à cstsc@statcan.gc.ca. Pour visualiser les documents PDF, vous devez utiliser le lecteur Adobe gratuit. Pour visualiser (ouvrir) ces documents, cliquez simplement sur le lien. Pour les télécharger (sauvegarder), mettez le curseur sur le lien et cliquez le bouton droit de votre souris. Notez que si vous employez Internet Explorer ou AOL, les documents PDF ne s'ouvrent pas toujours correctement. Veuillez consulter Dépannage pour documents PDF. Il se peut que les documents PDF ne soient pas accessibles au moyen de certains appareils. Pour de plus amples renseignements, visitez le site Adobe ou contactez-nous pour obtenir de l'aide. |
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