Recherche par mot-clé
Filtrer les résultats par
Aide à la rechercheMot(s)-clé(s)
Sujet
Année de publication
Résultats
Tout (7)
Tout (7) ((7 résultats))
- Articles et rapports : 11F0027M2010060Géographie : CanadaDescription :
Dans ce document, nous cherchions à savoir si ce sont les synergies ou la discipline de gestion qui opère différemment sur les grandes et les petites usines pour influer sur la probabilité qu'ait lieu des fusions. Les résultats indiquent que les caractéristiques qui fournissent le genre de synergies sur lequel s'appuient les changements de propriété sont des facteurs importants donnant lieu à des changements de propriété d'usine dans la plupart des catégories de taille. Cependant, l'importance de l'effet varie selon la catégorie de taille d'usine, les synergies étant plus importantes dans les usines de grande taille.
Les usines sous contrôle étranger sont plus susceptibles de faire l'objet d'une prise de contrôle dans toutes les catégories de taille. En outre, les taux effectifs de changement de contrôle diffèrent beaucoup plus dans les catégories de petites tailles que de grandes tailles d'usine. Comparativement aux usines sous contrôle canadien, les usines de multinationales contiennent, dans les catégories de petite taille, une quantité relativement plus importante de capital incorporel du type qui en fait des moyens intéressants de transmission de nouvelles connaissances par la voie d'une prise de contrôle.
Date de diffusion : 2010-02-25 - Articles et rapports : 11F0027M2005036Géographie : CanadaDescription :
Burkart et Ellingsen (2004) ont élaboré un modèle de crédit commercial et de limitation du crédit bancaire selon lequel les entreprises à faible ou moyenne rentabilité auraient recours au crédit commercial pour atténuer les effets de limitation du crédit bancaire. Nous testons cette prédiction et plusieurs autres produites par ce modèle à partir d'un vaste échantillon composé de plus de 28 000 entreprises canadiennes. Au lieu de choisir arbitrairement les entreprises susceptibles de voir leur crédit limité, nous faisons appel à une méthode endogène pour classer les entreprises de l'échantillon selon leur rentabilité. Les données confirment assez nettement les principales prédictions du modèle de Burkart et Ellingsen. Nous constatons que les entreprises ayant une rentabilité moyenne substituent le crédit commercial au crédit bancaire, sans doute dans le but d'atténuer l'incidence de la limitation du crédit bancaire. Dans le cas des entreprises peu rentables, le crédit commercial est corrélé positivement avec le crédit bancaire, ce qui tend à indiquer que ce groupe subit des contraintes à la fois sur le marché du crédit bancaire et sur celui du crédit commercial et qu'il ne peut recourir autant à ce dernier pour amortir les chocs négatifs. Autre conclusion : rares seraient les entreprises canadiennes, même parmi les plus rentables, à n'être soumises à aucune contrainte d'emprunt. Enfin, les entreprises peu rentables qui accusent une baisse d'activité et se heurtent à de grosses difficultés accordent proportionnellement plus de crédit commercial que celles en meilleure santé financière.
Date de diffusion : 2005-11-04 - Articles et rapports : 12-001-X20020026432Description :
Cet article décrit des algorithmes de stratification qui permettent de tenir compte d'une divergence entre la variable de stratification et la variable étudiée au moment de l'élaboration d'un plan de sondage stratifié. On y propose deux modèles pour caractériser la relation entre ces deux variables. L'un est un modèle de régression log-linéaire; l'autre suppose que la variable étudiée et la variable de stratification coïncident pour la plupart des unités, mais que des divergences importantes existent pour certaines unités. Ensuite, on modifie l'algorithme de stratification de Lavallée et Hidiroglou (1988) afin d'intégrer ces modèles dans la détermination des tailles d'échantillon et des limites de strate optimales pour un plan de sondage stratifié. Enfin, on illustre par un exemple la performance du nouvel algorithme de stratification, puis on présente un examen de l'application numérique de cet algorithme.
Date de diffusion : 2003-01-29 - Articles et rapports : 11F0027M2002003Géographie : CanadaDescription :
Dans cet article, on examine l'importance des petits producteurs dans les secteurs de la fabrication au Canada et aux États-Unis à partir du début des années 1970 jusque vers la fin des années 1990.
Date de diffusion : 2002-05-23 - Articles et rapports : 11F0019M2001180Géographie : Province ou territoireDescription :
La présente étude examine les différences de productivité (PIB par emploi) entre les provinces au moyen d'une analyse de décomposition et d'une analyse de régression. Dans un premier temps, nous établissons l'ordre de grandeur des différences de productivité entre les provinces, puis nous décomposons ces différences en deux éléments, à savoir, les différences de composition industrielle et les différences de productivité « réelle » au niveau des branches d'activité. Nous examinons aussi le rôle que jouent les « nouveau » et « ancien » secteurs de l'économie dans les différences de productivité entre les provinces. Enfin, nous procédons à une analyse de régression afin de déterminer la signification statistique des différences de productivité entre les provinces. Nous en arrivons à la conclusion que la Colombie-Britannique, l'Alberta, la Saskatchewan, l'Ontario et le Québec ne diffèrent pas sensiblement pour ce qui est du PIB par emploi si l'on tient compte des différences de composition. Le Manitoba et les provinces de l'Atlantique, pour leur part, accusent un retard sur les autres provinces. L'écart est attribuable surtout aux différences « réelles » au niveau des branches plutôt qu'aux différences de composition. La forte performance de l'Alberta et de la Saskatchewan doit beaucoup au secteur des ressources naturelles.
Date de diffusion : 2001-12-06 - Articles et rapports : 11F0019M2000143Géographie : CanadaDescription :
Le présent document est consacré à un examen des différences entre les établissements innovateurs et les établissements non innovateurs dans les branches des services aux entreprises. Il est axé sur les petits établissements qui fournissent des facteurs techniques essentiels à d'autres entreprises : les établissements des branches des services informatiques et des services connexes, des services de génie et des autres services scientifiques et techniques.
L'analyse débute par un examen de l'incidence de l'innovation au sein de la population des petites entreprises. Quarante pour cent des petites entreprises déclarent implanter (ou introduire) de nouveaux produits ou procédés ou de nouvelles formes d'organisation ou des produits, des procédés ou des formes d'organisation améliorées. Parmi ces entreprises, l'innovation en produits domine par rapport à l'innovation en procédés ou au changement organisationnel. Une majorité de ces établissements laisse voir, en implantant régulièrement des innovations, un engagement permanent en faveur de programmes d'innovation. À l'opposé, les entreprises qui n'implantent pas de nouveaux produits ou procédés ou de nouvelles méthodes d'organisation ou des produits, des procédés ou des méthodes d'organisation améliorées fournissent peu de preuves à l'appui d'activités d'innovation.
Le présent document porte ensuite sur un examen des différences au niveau de l'intensité stratégique entre les entreprises innovatrices et les entreprises non innovatrices. Les innovateurs attachent plus d'importance à la gestion financière et à l'acquisition de capital. Les innovateurs mettent aussi davantage l'accent sur le recrutement de personnel qualifié et sur la promotion d'une rémunération comportant des incitatifs. Ces distinctions sont sensées; parmi les petites entreprises des branches effectuant beaucoup de R-D, le financement et les compétences des ressources humaines jouent un rôle crucial à l'intérieur du processus d'innovation.
La dernière section du présent document est consacrée à un examen visant à déterminer si les obstacles à l'innovation diffèrent entre les innovateurs et les non-innovateurs. Les innovateurs sont plus susceptibles de déclarer des difficultés reliées à la réussite sur le marché, à l'imitation (ou à la copie) et aux restrictions en matière de compétences. Les preuves d'apprentissage par l'action sont plus évidentes dans un cadre multidimensionnel. La probabilité de se heurter à des obstacles reliés aux risques et à des restrictions en matière de ressources est plus élevée à l'intérieur des établissements qui s'engagent dans la R-D et qui ont recours à des droits de propriété intellectuelle, deux éléments clés du processus d'innovation. Bien des obstacles à l'innovation sont également plus évidents pour les entreprises qui insistent sur les stratégies de financement, de marketing, de production ou en matière de ressources humaines.
Date de diffusion : 2000-01-25 - Articles et rapports : 11F0019M1997102Géographie : CanadaDescription :
Le présent document traite ici des stratégies et des compétences des petites et moyennes entreprises à partir des réponses à l'Enquête sur la croissance des petites et moyennes entreprises, menée par Statistique Canada. Dans le document, nous classons les petites et moyennes entreprises selon le type d'innovateur et nous explorons les stratégies complémentaires adoptées par chaque type d'innovateur dans les domaines de la gestion, de la commercialisation, des ressources humaines et du financement, de même que le succès de chaque type d'innovateur.
Une taxonomie des types d'innovation est élaborée en fonction de l'orientation de l'entreprise quant au développement de produits ou de procédés. Nous examinons les différentes compétences que possèdent les entreprises de chaque groupe dans le domaine des ressources humaines, de la gestion, de la commercialisation et du financement. Les entreprises sont classées en quatre groupes-innovateurs en produits, innovateurs complets (produits et procédés), innovateurs en procédés ou non-innovateurs-selon leurs réponses aux 22 questions de l'enquête liées à l'innovation. Ces groupes correspondent à différents stades du cycle de vie des produits. Au premier stade, les innovateurs en produits s'occupent de mettre au point de nouveaux produits. Les innovateurs complets représentent le deuxième stade quand la demande d'un produit continue d'augmenter et que les entreprises en plus de produire de nouveaux produits ont commencé à relever considérablement l'efficience de leurs productions, en se concentrant à la fois sur les innovations en procédés et sur les innovations en produits. Les innovateurs en procédés dominent au troisième stade du cycle de vie des produits quand les caractéristiques des produits sont fixées et que les entreprises cherchent à améliorer leur part du marché principalement en relevant l'efficience de leurs productions. Enfin, au dernier stade, c'est l'étape de la maturité sur le plan de la technologie de la production où l'on trouve une gamme de produits relativement stable.
Les compétences des entreprises diffèrent selon les types d'innovation. Les innovateurs complets ont tendance à acquérir des compétences supérieures à celles des autres innovateurs dans une vaste gamme de domaines. Par ailleurs, les innovateurs complets l'emportent généralement sur les autres entrepreneurs pour ce qui est de leurs chiffres d'affaires, de leur part de marché et de leur main-d'oeuvre.
En outre, les innovateurs adaptent leur stratégie financière à leur type d'innovation. Les innovateurs en produits se concentrent sur une stratégie de faible rapport emprunts-actifs et de sources novatrices du financement comme le capital de risque. Dans les derniers stades du cycle de vie de l'innovation, les innovateurs complets et les innovateurs en procédés se concentrent sur un rapport emprunts-actif élevé et recourent abondamment aux dettes à long terme et aux capitaux propres.
Date de diffusion : 1998-01-22
Données (0)
Données (0) (0 résultat)
Aucun contenu disponible actuellement
Analyses (7)
Analyses (7) ((7 résultats))
- Articles et rapports : 11F0027M2010060Géographie : CanadaDescription :
Dans ce document, nous cherchions à savoir si ce sont les synergies ou la discipline de gestion qui opère différemment sur les grandes et les petites usines pour influer sur la probabilité qu'ait lieu des fusions. Les résultats indiquent que les caractéristiques qui fournissent le genre de synergies sur lequel s'appuient les changements de propriété sont des facteurs importants donnant lieu à des changements de propriété d'usine dans la plupart des catégories de taille. Cependant, l'importance de l'effet varie selon la catégorie de taille d'usine, les synergies étant plus importantes dans les usines de grande taille.
Les usines sous contrôle étranger sont plus susceptibles de faire l'objet d'une prise de contrôle dans toutes les catégories de taille. En outre, les taux effectifs de changement de contrôle diffèrent beaucoup plus dans les catégories de petites tailles que de grandes tailles d'usine. Comparativement aux usines sous contrôle canadien, les usines de multinationales contiennent, dans les catégories de petite taille, une quantité relativement plus importante de capital incorporel du type qui en fait des moyens intéressants de transmission de nouvelles connaissances par la voie d'une prise de contrôle.
Date de diffusion : 2010-02-25 - Articles et rapports : 11F0027M2005036Géographie : CanadaDescription :
Burkart et Ellingsen (2004) ont élaboré un modèle de crédit commercial et de limitation du crédit bancaire selon lequel les entreprises à faible ou moyenne rentabilité auraient recours au crédit commercial pour atténuer les effets de limitation du crédit bancaire. Nous testons cette prédiction et plusieurs autres produites par ce modèle à partir d'un vaste échantillon composé de plus de 28 000 entreprises canadiennes. Au lieu de choisir arbitrairement les entreprises susceptibles de voir leur crédit limité, nous faisons appel à une méthode endogène pour classer les entreprises de l'échantillon selon leur rentabilité. Les données confirment assez nettement les principales prédictions du modèle de Burkart et Ellingsen. Nous constatons que les entreprises ayant une rentabilité moyenne substituent le crédit commercial au crédit bancaire, sans doute dans le but d'atténuer l'incidence de la limitation du crédit bancaire. Dans le cas des entreprises peu rentables, le crédit commercial est corrélé positivement avec le crédit bancaire, ce qui tend à indiquer que ce groupe subit des contraintes à la fois sur le marché du crédit bancaire et sur celui du crédit commercial et qu'il ne peut recourir autant à ce dernier pour amortir les chocs négatifs. Autre conclusion : rares seraient les entreprises canadiennes, même parmi les plus rentables, à n'être soumises à aucune contrainte d'emprunt. Enfin, les entreprises peu rentables qui accusent une baisse d'activité et se heurtent à de grosses difficultés accordent proportionnellement plus de crédit commercial que celles en meilleure santé financière.
Date de diffusion : 2005-11-04 - Articles et rapports : 12-001-X20020026432Description :
Cet article décrit des algorithmes de stratification qui permettent de tenir compte d'une divergence entre la variable de stratification et la variable étudiée au moment de l'élaboration d'un plan de sondage stratifié. On y propose deux modèles pour caractériser la relation entre ces deux variables. L'un est un modèle de régression log-linéaire; l'autre suppose que la variable étudiée et la variable de stratification coïncident pour la plupart des unités, mais que des divergences importantes existent pour certaines unités. Ensuite, on modifie l'algorithme de stratification de Lavallée et Hidiroglou (1988) afin d'intégrer ces modèles dans la détermination des tailles d'échantillon et des limites de strate optimales pour un plan de sondage stratifié. Enfin, on illustre par un exemple la performance du nouvel algorithme de stratification, puis on présente un examen de l'application numérique de cet algorithme.
Date de diffusion : 2003-01-29 - Articles et rapports : 11F0027M2002003Géographie : CanadaDescription :
Dans cet article, on examine l'importance des petits producteurs dans les secteurs de la fabrication au Canada et aux États-Unis à partir du début des années 1970 jusque vers la fin des années 1990.
Date de diffusion : 2002-05-23 - Articles et rapports : 11F0019M2001180Géographie : Province ou territoireDescription :
La présente étude examine les différences de productivité (PIB par emploi) entre les provinces au moyen d'une analyse de décomposition et d'une analyse de régression. Dans un premier temps, nous établissons l'ordre de grandeur des différences de productivité entre les provinces, puis nous décomposons ces différences en deux éléments, à savoir, les différences de composition industrielle et les différences de productivité « réelle » au niveau des branches d'activité. Nous examinons aussi le rôle que jouent les « nouveau » et « ancien » secteurs de l'économie dans les différences de productivité entre les provinces. Enfin, nous procédons à une analyse de régression afin de déterminer la signification statistique des différences de productivité entre les provinces. Nous en arrivons à la conclusion que la Colombie-Britannique, l'Alberta, la Saskatchewan, l'Ontario et le Québec ne diffèrent pas sensiblement pour ce qui est du PIB par emploi si l'on tient compte des différences de composition. Le Manitoba et les provinces de l'Atlantique, pour leur part, accusent un retard sur les autres provinces. L'écart est attribuable surtout aux différences « réelles » au niveau des branches plutôt qu'aux différences de composition. La forte performance de l'Alberta et de la Saskatchewan doit beaucoup au secteur des ressources naturelles.
Date de diffusion : 2001-12-06 - Articles et rapports : 11F0019M2000143Géographie : CanadaDescription :
Le présent document est consacré à un examen des différences entre les établissements innovateurs et les établissements non innovateurs dans les branches des services aux entreprises. Il est axé sur les petits établissements qui fournissent des facteurs techniques essentiels à d'autres entreprises : les établissements des branches des services informatiques et des services connexes, des services de génie et des autres services scientifiques et techniques.
L'analyse débute par un examen de l'incidence de l'innovation au sein de la population des petites entreprises. Quarante pour cent des petites entreprises déclarent implanter (ou introduire) de nouveaux produits ou procédés ou de nouvelles formes d'organisation ou des produits, des procédés ou des formes d'organisation améliorées. Parmi ces entreprises, l'innovation en produits domine par rapport à l'innovation en procédés ou au changement organisationnel. Une majorité de ces établissements laisse voir, en implantant régulièrement des innovations, un engagement permanent en faveur de programmes d'innovation. À l'opposé, les entreprises qui n'implantent pas de nouveaux produits ou procédés ou de nouvelles méthodes d'organisation ou des produits, des procédés ou des méthodes d'organisation améliorées fournissent peu de preuves à l'appui d'activités d'innovation.
Le présent document porte ensuite sur un examen des différences au niveau de l'intensité stratégique entre les entreprises innovatrices et les entreprises non innovatrices. Les innovateurs attachent plus d'importance à la gestion financière et à l'acquisition de capital. Les innovateurs mettent aussi davantage l'accent sur le recrutement de personnel qualifié et sur la promotion d'une rémunération comportant des incitatifs. Ces distinctions sont sensées; parmi les petites entreprises des branches effectuant beaucoup de R-D, le financement et les compétences des ressources humaines jouent un rôle crucial à l'intérieur du processus d'innovation.
La dernière section du présent document est consacrée à un examen visant à déterminer si les obstacles à l'innovation diffèrent entre les innovateurs et les non-innovateurs. Les innovateurs sont plus susceptibles de déclarer des difficultés reliées à la réussite sur le marché, à l'imitation (ou à la copie) et aux restrictions en matière de compétences. Les preuves d'apprentissage par l'action sont plus évidentes dans un cadre multidimensionnel. La probabilité de se heurter à des obstacles reliés aux risques et à des restrictions en matière de ressources est plus élevée à l'intérieur des établissements qui s'engagent dans la R-D et qui ont recours à des droits de propriété intellectuelle, deux éléments clés du processus d'innovation. Bien des obstacles à l'innovation sont également plus évidents pour les entreprises qui insistent sur les stratégies de financement, de marketing, de production ou en matière de ressources humaines.
Date de diffusion : 2000-01-25 - Articles et rapports : 11F0019M1997102Géographie : CanadaDescription :
Le présent document traite ici des stratégies et des compétences des petites et moyennes entreprises à partir des réponses à l'Enquête sur la croissance des petites et moyennes entreprises, menée par Statistique Canada. Dans le document, nous classons les petites et moyennes entreprises selon le type d'innovateur et nous explorons les stratégies complémentaires adoptées par chaque type d'innovateur dans les domaines de la gestion, de la commercialisation, des ressources humaines et du financement, de même que le succès de chaque type d'innovateur.
Une taxonomie des types d'innovation est élaborée en fonction de l'orientation de l'entreprise quant au développement de produits ou de procédés. Nous examinons les différentes compétences que possèdent les entreprises de chaque groupe dans le domaine des ressources humaines, de la gestion, de la commercialisation et du financement. Les entreprises sont classées en quatre groupes-innovateurs en produits, innovateurs complets (produits et procédés), innovateurs en procédés ou non-innovateurs-selon leurs réponses aux 22 questions de l'enquête liées à l'innovation. Ces groupes correspondent à différents stades du cycle de vie des produits. Au premier stade, les innovateurs en produits s'occupent de mettre au point de nouveaux produits. Les innovateurs complets représentent le deuxième stade quand la demande d'un produit continue d'augmenter et que les entreprises en plus de produire de nouveaux produits ont commencé à relever considérablement l'efficience de leurs productions, en se concentrant à la fois sur les innovations en procédés et sur les innovations en produits. Les innovateurs en procédés dominent au troisième stade du cycle de vie des produits quand les caractéristiques des produits sont fixées et que les entreprises cherchent à améliorer leur part du marché principalement en relevant l'efficience de leurs productions. Enfin, au dernier stade, c'est l'étape de la maturité sur le plan de la technologie de la production où l'on trouve une gamme de produits relativement stable.
Les compétences des entreprises diffèrent selon les types d'innovation. Les innovateurs complets ont tendance à acquérir des compétences supérieures à celles des autres innovateurs dans une vaste gamme de domaines. Par ailleurs, les innovateurs complets l'emportent généralement sur les autres entrepreneurs pour ce qui est de leurs chiffres d'affaires, de leur part de marché et de leur main-d'oeuvre.
En outre, les innovateurs adaptent leur stratégie financière à leur type d'innovation. Les innovateurs en produits se concentrent sur une stratégie de faible rapport emprunts-actifs et de sources novatrices du financement comme le capital de risque. Dans les derniers stades du cycle de vie de l'innovation, les innovateurs complets et les innovateurs en procédés se concentrent sur un rapport emprunts-actif élevé et recourent abondamment aux dettes à long terme et aux capitaux propres.
Date de diffusion : 1998-01-22
Références (0)
Références (0) (0 résultat)
Aucun contenu disponible actuellement
- Date de modification :