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  • Stats en bref : 45-28-0001202000100079
    Description :

    Cet article examine les différences dans les taux de mortalité liés au COVID-19 dans les différents quartiers ethnoculturels du Canada. Les différences dans les taux de mortalité normalisés selon l'âge selon la proportion de groupes de population désignés comme appartenant à des minorités visibles sont comparées pour le Canada et certaines provinces et régions métropolitaines de recensement afin de déterminer si les communautés comptant une proportion plus élevée de population désignée comme appartenant à des minorités visibles déclarent ou non un taux plus élevé de COVID-19.

    Date de diffusion : 2020-10-28

  • Articles et rapports : 89-657-X2016002
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Cette étude porte sur les modalités d’établissement de la population issue de l’immigration et certaines composantes de l’intégration sociale. On y présente d’abord les tendances récentes des schémas d’établissement de la population issue de l’immigration dans les régions métropolitaines canadiennes de recensement soit, Toronto, Montréal et Vancouver. En s’appuyant sur les données de l’Enquête sociale générale de 2013 sur l’identité sociale, on examine ensuite les caractéristiques du lieu de résidence telle que le type de municipalité et la concentration de la population issue de l’immigration selon quatre composantes de l’intégration sociale : les caractéristiques des réseaux personnels, les relations de voisinage, la participation sociale et à des activités associatives et le sentiment d’appartenance.

    Date de diffusion : 2017-05-08

  • Articles et rapports : 82-003-X200601010356
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Le présent article porte sur les différences dans les issues de la grossesse selon le revenu du quartier et l'immigration récente pour les naissances vivantes simples à Toronto. Les données sur les naissances ont été tirées des registres des sorties des hôpitaux, lesquels ont été compilés par l'Institut canadien d'information sur la santé.

    Date de diffusion : 2007-11-13

  • Articles et rapports : 11F0019M2005253
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Le present article résume les conclusions de le document de recherché intitulée Les immigrants achètent-ils pour s'intégrer? : Le rôle du regroupement ethnique dans la propension à devenir propriétaire chez douze groupes d'immigrants à Toronto, 1996 à 2001. La théorie de l'assimilation spatiale est un modèle d'accession à un statut social reliant les positions spatiale et sociale des membres des groupes minoritaires (Massey et Denton, 1985). Lorsqu'on l'applique aux immigrants, le modèle fait ressortir que ceux ci se regrouperont d'abord dans des quartiers typiquement pauvres, où il existe des concentrations élevées de membres de la même collectivité ethnique, mais que cette concentration ethnique est temporaire et perd de son utilité au fil du temps. Dès que le statut socioéconomique de la famille de l'immigrant s'améliore, celle ci s'intègre dans le secteur résidentiel général et s'installe dans un meilleur quartier, où il existe généralement une moins grande ségrégation résidentielle (Massey et Denton, 1985). Par ailleurs, même si le mode d'occupation du logement ne constitue pas une dimension explicite de la théorie de l'assimilation spatiale, compte tenu de la relation bien établie entre le revenu, le capital humain et l'accession à la propriété (Balakrishnan et Wu, 1992; Laryea, 1999), de même que de l'importance de l'accession à la propriété en tant qu'indicateur de bien être et d'assimilation résidentielle (Myers et Lee, 1998), un des éléments de l'ascension socioéconomique d'une famille d'immigrants est la transition de l'état de locataire à celui de propriétaire (Alba et Logan, 1992). Toujours selon la théorie de l'assimilation spatiale, la concentration de membres d'un même groupe devrait être inversement corrélée à l'accession à la propriété, les enclaves ethniques étant généralement perçues comme des zones à logements locatifs pauvres (Fong et Gulia, 1999; Myles et Hou, 2004).

    Selon des recherches récentes (Alba et Nee, 2003; Logan, Alba et Zhang, 2002), toutefois, certains groupes d'immigrants pourraient choisir d'aller à l'encontre de l'assimilation spatiale en formant des « collectivités ethniques » durables (Logan, Alba et Zhang, 2002), exerçant ainsi un « effet d'enclave » positif et croissant sur l'accession à la propriété (Borjas, 2002). Dans le présent rapport, nous évaluons la possibilité d'un effet d'enclave en tant qu'explication des profils d'accession à la propriété observés entre 1996 et 2001 chez les douze plus grands groupes de nouveaux immigrants à Toronto. Au moyen de données sur la composition ethnique des quartiers longitudinalement cohérentes et temporellement antécédentes à 1996, nous déterminons si les immigrants choisissent d'acheter une maison en dehors de leur enclave, ou préfèrent un quartier habité par des membres du même groupe qu'eux qui sont propriétaires de leur logement. À cette fin, nous passons en revue les avantages qu'il pourrait y avoir à vivre dans une enclave et à y acheter une maison. Puis nous élaborons un cadre prédictif, en vue de déterminer quels groupes seraient susceptibles de bénéficier de la création de collectivités ethniques de propriétaires. Nous présentons ensuite le problème du « déséquilibre par rapport au quartier » et nous évaluons l'effet d'enclave sur l'accession à la propriété à partir d'un échantillon de nouveaux résidents (1996 à 2001) et des caractéristiques ethniques du quartier où ils habitaient en 1996, au moyen de modèles probit bivariés avec correction pour la sélection de l'échantillon (Van de Ven et Van Praag, 1981).

    Date de diffusion : 2005-05-26

  • Articles et rapports : 11F0019M2005241
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans le présent document, nous examinons l'effet des quartiers sur la croissance des salaires ainsi que sur d'autres résultats obtenus sur le marché du travail par les immigrants de sexe masculin au Canada au moyen des données des recensements de 1981, 1986, 1991 et 1996. Même si nous établissons l'appartenance principalement d'après le pays de naissance, nous examinons également l'appartenance ethnique, la langue et l'appartenance à une minorité visible pour déterminer la robustesse des résultats. Conformément aux résultats observés aux États Unis, nous constatons que les quartiers fondées sur le pays de naissance ont un effet négatif sur la croissance des salaires des immigrants au cours d'une période de dix ans. En outre, nous constatons que le modèle de croissance salariale est robuste à différentes périodes et différentes années de référence ainsi qu'à l'utilisation de la langue et de l'appartenance ethnique pour déterminer le groupe d'appartenance. Lorsque nous utilisons le pays de naissance comme indice d'appartenance, nous constatons que l'exposition a un effet négatif sur la croissance des gains totaux et hebdomadaires ainsi que sur les salaires initiaux des cohortes d'entrée. Même s'il y a peu de preuves de l'effet des quartiers sur l'évolution de l'emploi, nous constatons que l'exposition a un effet négatif sur les taux d'emploi à l'arrivée au pays des cohortes les plus récentes. En outre, même si l'effet global des quartiers sur la croissance des salaires est négatif, nous constatons que les quartiers ont un effet différent sur différentes cohortes, à savoir, un effet positif sur la croissance des salaires des cohortes plus récentes et un effet négatif sur celle des salaires des cohortes antérieures.

    Date de diffusion : 2005-02-25

  • Articles et rapports : 11F0019M2003206
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Depuis les années 1960, la nature sociale du paysage urbain de Toronto s'est modifiée de façon irréversible en raison de l'arrivée de nouvelles vagues d'immigrants venus d'Afrique, d'Asie, des Caraïbes, ainsi que d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, remplaçant ainsi les flux traditionnels d'immigrants européens de race blanche. Ce produit permet d'analyser les modèles très différents d'établissement des trois minorités raciales les plus importantes de Toronto, soit les Noirs, les Chinois et les Asiatiques du Sud.

    Contrairement aux études antérieures fondées sur des données au niveau agrégé et sur des corrélations « écologiques », on évalue la capacité de la théorie conventionnelle de l'assimilation spatiale expliquant ces différences, à partir de modèles d'« établissement réussi » estimés à l'aide des microdonnées du recensement de 1996 au Canada. Les conclusions montrent que les modèles d'établissement des Asiatiques du Sud et, de façon plus marquante, ceux des Noirs, correspondent assez bien aux attentes du modèle conventionnel de l'assimilation spatiale. L'établissement initial se fait dans des enclaves immigrantes défavorisées, d'où les immigrants de longue date ayant réussi partent afin d'acheter des maisons dans des quartiers plus aisés. Même si les « quartiers noirs » de Toronto sont, en définitive, plus pauvres que les autres quartiers de minorités, la plupart des Noirs n'y vivent pas. Par comparaison, les immigrants chinois sont rapidement prêts à acheter des maisons dans des collectivités ethniques un peu plus aisées et durables. Dans ce produit, on montre également que les Chinois n'innovent pas en la matière, mais plutôt qu'ils reproduisent, dans une large mesure, les modèles d'établissement des Européens du Sud, particulièrement les Italiens, et ce, pour les mêmes raisons (à savoir, les avantages relatifs sur le marché du logement et les faibles niveaux d'assimilation linguistique).

    Date de diffusion : 2003-07-30

  • Articles et rapports : 11F0019M2003204
    Géographie : Canada, Région métropolitaine de recensement
    Description :

    À l'aide des données des recensements de 1981, 1986, 1991 et 1996, cette étude permet d'examiner le rapport entre le fait de vivre dans une enclave de minorité visible et les résultats sur le marché du travail des immigrants dans les trois plus grandes villes au Canada. Les résultats montrent que le nombre de ces enclaves, définies comme des secteurs de recensement dont la population comprend au moins 30 % de membres d'une même minorité visible (soit des Chinois, des habitants de l'Asie du Sud ou des Noirs), est passé de 6 en 1981 à 142 en 1996, cette augmentation se produisant surtout à Toronto et à Vancouver. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et l'emploi est parfois négative, mais généralement non significative. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et l'emploi dans une profession cloisonnée est positive, mais souvent peu significative. Le rapport entre l'exposition et les gains provenant d'un emploi est très faible. Toutefois, on constate certaines différences importantes entre les groupes. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et les résultats sur le marché du travail est de façon générale très faible chez les immigrants chinois, mais souvent négative et forte chez les immigrants noirs.

    Date de diffusion : 2003-07-09
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Analyses (7)

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  • Stats en bref : 45-28-0001202000100079
    Description :

    Cet article examine les différences dans les taux de mortalité liés au COVID-19 dans les différents quartiers ethnoculturels du Canada. Les différences dans les taux de mortalité normalisés selon l'âge selon la proportion de groupes de population désignés comme appartenant à des minorités visibles sont comparées pour le Canada et certaines provinces et régions métropolitaines de recensement afin de déterminer si les communautés comptant une proportion plus élevée de population désignée comme appartenant à des minorités visibles déclarent ou non un taux plus élevé de COVID-19.

    Date de diffusion : 2020-10-28

  • Articles et rapports : 89-657-X2016002
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Cette étude porte sur les modalités d’établissement de la population issue de l’immigration et certaines composantes de l’intégration sociale. On y présente d’abord les tendances récentes des schémas d’établissement de la population issue de l’immigration dans les régions métropolitaines canadiennes de recensement soit, Toronto, Montréal et Vancouver. En s’appuyant sur les données de l’Enquête sociale générale de 2013 sur l’identité sociale, on examine ensuite les caractéristiques du lieu de résidence telle que le type de municipalité et la concentration de la population issue de l’immigration selon quatre composantes de l’intégration sociale : les caractéristiques des réseaux personnels, les relations de voisinage, la participation sociale et à des activités associatives et le sentiment d’appartenance.

    Date de diffusion : 2017-05-08

  • Articles et rapports : 82-003-X200601010356
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Le présent article porte sur les différences dans les issues de la grossesse selon le revenu du quartier et l'immigration récente pour les naissances vivantes simples à Toronto. Les données sur les naissances ont été tirées des registres des sorties des hôpitaux, lesquels ont été compilés par l'Institut canadien d'information sur la santé.

    Date de diffusion : 2007-11-13

  • Articles et rapports : 11F0019M2005253
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Le present article résume les conclusions de le document de recherché intitulée Les immigrants achètent-ils pour s'intégrer? : Le rôle du regroupement ethnique dans la propension à devenir propriétaire chez douze groupes d'immigrants à Toronto, 1996 à 2001. La théorie de l'assimilation spatiale est un modèle d'accession à un statut social reliant les positions spatiale et sociale des membres des groupes minoritaires (Massey et Denton, 1985). Lorsqu'on l'applique aux immigrants, le modèle fait ressortir que ceux ci se regrouperont d'abord dans des quartiers typiquement pauvres, où il existe des concentrations élevées de membres de la même collectivité ethnique, mais que cette concentration ethnique est temporaire et perd de son utilité au fil du temps. Dès que le statut socioéconomique de la famille de l'immigrant s'améliore, celle ci s'intègre dans le secteur résidentiel général et s'installe dans un meilleur quartier, où il existe généralement une moins grande ségrégation résidentielle (Massey et Denton, 1985). Par ailleurs, même si le mode d'occupation du logement ne constitue pas une dimension explicite de la théorie de l'assimilation spatiale, compte tenu de la relation bien établie entre le revenu, le capital humain et l'accession à la propriété (Balakrishnan et Wu, 1992; Laryea, 1999), de même que de l'importance de l'accession à la propriété en tant qu'indicateur de bien être et d'assimilation résidentielle (Myers et Lee, 1998), un des éléments de l'ascension socioéconomique d'une famille d'immigrants est la transition de l'état de locataire à celui de propriétaire (Alba et Logan, 1992). Toujours selon la théorie de l'assimilation spatiale, la concentration de membres d'un même groupe devrait être inversement corrélée à l'accession à la propriété, les enclaves ethniques étant généralement perçues comme des zones à logements locatifs pauvres (Fong et Gulia, 1999; Myles et Hou, 2004).

    Selon des recherches récentes (Alba et Nee, 2003; Logan, Alba et Zhang, 2002), toutefois, certains groupes d'immigrants pourraient choisir d'aller à l'encontre de l'assimilation spatiale en formant des « collectivités ethniques » durables (Logan, Alba et Zhang, 2002), exerçant ainsi un « effet d'enclave » positif et croissant sur l'accession à la propriété (Borjas, 2002). Dans le présent rapport, nous évaluons la possibilité d'un effet d'enclave en tant qu'explication des profils d'accession à la propriété observés entre 1996 et 2001 chez les douze plus grands groupes de nouveaux immigrants à Toronto. Au moyen de données sur la composition ethnique des quartiers longitudinalement cohérentes et temporellement antécédentes à 1996, nous déterminons si les immigrants choisissent d'acheter une maison en dehors de leur enclave, ou préfèrent un quartier habité par des membres du même groupe qu'eux qui sont propriétaires de leur logement. À cette fin, nous passons en revue les avantages qu'il pourrait y avoir à vivre dans une enclave et à y acheter une maison. Puis nous élaborons un cadre prédictif, en vue de déterminer quels groupes seraient susceptibles de bénéficier de la création de collectivités ethniques de propriétaires. Nous présentons ensuite le problème du « déséquilibre par rapport au quartier » et nous évaluons l'effet d'enclave sur l'accession à la propriété à partir d'un échantillon de nouveaux résidents (1996 à 2001) et des caractéristiques ethniques du quartier où ils habitaient en 1996, au moyen de modèles probit bivariés avec correction pour la sélection de l'échantillon (Van de Ven et Van Praag, 1981).

    Date de diffusion : 2005-05-26

  • Articles et rapports : 11F0019M2005241
    Géographie : Canada
    Description :

    Dans le présent document, nous examinons l'effet des quartiers sur la croissance des salaires ainsi que sur d'autres résultats obtenus sur le marché du travail par les immigrants de sexe masculin au Canada au moyen des données des recensements de 1981, 1986, 1991 et 1996. Même si nous établissons l'appartenance principalement d'après le pays de naissance, nous examinons également l'appartenance ethnique, la langue et l'appartenance à une minorité visible pour déterminer la robustesse des résultats. Conformément aux résultats observés aux États Unis, nous constatons que les quartiers fondées sur le pays de naissance ont un effet négatif sur la croissance des salaires des immigrants au cours d'une période de dix ans. En outre, nous constatons que le modèle de croissance salariale est robuste à différentes périodes et différentes années de référence ainsi qu'à l'utilisation de la langue et de l'appartenance ethnique pour déterminer le groupe d'appartenance. Lorsque nous utilisons le pays de naissance comme indice d'appartenance, nous constatons que l'exposition a un effet négatif sur la croissance des gains totaux et hebdomadaires ainsi que sur les salaires initiaux des cohortes d'entrée. Même s'il y a peu de preuves de l'effet des quartiers sur l'évolution de l'emploi, nous constatons que l'exposition a un effet négatif sur les taux d'emploi à l'arrivée au pays des cohortes les plus récentes. En outre, même si l'effet global des quartiers sur la croissance des salaires est négatif, nous constatons que les quartiers ont un effet différent sur différentes cohortes, à savoir, un effet positif sur la croissance des salaires des cohortes plus récentes et un effet négatif sur celle des salaires des cohortes antérieures.

    Date de diffusion : 2005-02-25

  • Articles et rapports : 11F0019M2003206
    Géographie : Région métropolitaine de recensement
    Description :

    Depuis les années 1960, la nature sociale du paysage urbain de Toronto s'est modifiée de façon irréversible en raison de l'arrivée de nouvelles vagues d'immigrants venus d'Afrique, d'Asie, des Caraïbes, ainsi que d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, remplaçant ainsi les flux traditionnels d'immigrants européens de race blanche. Ce produit permet d'analyser les modèles très différents d'établissement des trois minorités raciales les plus importantes de Toronto, soit les Noirs, les Chinois et les Asiatiques du Sud.

    Contrairement aux études antérieures fondées sur des données au niveau agrégé et sur des corrélations « écologiques », on évalue la capacité de la théorie conventionnelle de l'assimilation spatiale expliquant ces différences, à partir de modèles d'« établissement réussi » estimés à l'aide des microdonnées du recensement de 1996 au Canada. Les conclusions montrent que les modèles d'établissement des Asiatiques du Sud et, de façon plus marquante, ceux des Noirs, correspondent assez bien aux attentes du modèle conventionnel de l'assimilation spatiale. L'établissement initial se fait dans des enclaves immigrantes défavorisées, d'où les immigrants de longue date ayant réussi partent afin d'acheter des maisons dans des quartiers plus aisés. Même si les « quartiers noirs » de Toronto sont, en définitive, plus pauvres que les autres quartiers de minorités, la plupart des Noirs n'y vivent pas. Par comparaison, les immigrants chinois sont rapidement prêts à acheter des maisons dans des collectivités ethniques un peu plus aisées et durables. Dans ce produit, on montre également que les Chinois n'innovent pas en la matière, mais plutôt qu'ils reproduisent, dans une large mesure, les modèles d'établissement des Européens du Sud, particulièrement les Italiens, et ce, pour les mêmes raisons (à savoir, les avantages relatifs sur le marché du logement et les faibles niveaux d'assimilation linguistique).

    Date de diffusion : 2003-07-30

  • Articles et rapports : 11F0019M2003204
    Géographie : Canada, Région métropolitaine de recensement
    Description :

    À l'aide des données des recensements de 1981, 1986, 1991 et 1996, cette étude permet d'examiner le rapport entre le fait de vivre dans une enclave de minorité visible et les résultats sur le marché du travail des immigrants dans les trois plus grandes villes au Canada. Les résultats montrent que le nombre de ces enclaves, définies comme des secteurs de recensement dont la population comprend au moins 30 % de membres d'une même minorité visible (soit des Chinois, des habitants de l'Asie du Sud ou des Noirs), est passé de 6 en 1981 à 142 en 1996, cette augmentation se produisant surtout à Toronto et à Vancouver. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et l'emploi est parfois négative, mais généralement non significative. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et l'emploi dans une profession cloisonnée est positive, mais souvent peu significative. Le rapport entre l'exposition et les gains provenant d'un emploi est très faible. Toutefois, on constate certaines différences importantes entre les groupes. L'association entre l'exposition à des voisins membres du même groupe et les résultats sur le marché du travail est de façon générale très faible chez les immigrants chinois, mais souvent négative et forte chez les immigrants noirs.

    Date de diffusion : 2003-07-09
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