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- Articles et rapports : 11F0019M2008314Géographie : CanadaDescription :
La présente étude, qui repose sur le Fichier de données longitudinales sur la main d'oeuvre de 1983 à 2004, porte sur l'emploi, la mobilité professionnelle et les trajectoires des gains des mères canadiennes, après la naissance d'un enfant. Nous avons déterminé que les taux d'emploi à long et à court termes après la naissance d'un enfant, dans le cas des cohortes de mères canadiennes du début des années 2000, étaient plus élevés que ceux de leurs homologues au milieu des années 1980, et que par rapport aux femmes sans enfant, les mères canadiennes étaient de moins en moins susceptibles de quitter leur emploi au fil du temps.
Nos données nous permettent aussi d'examiner les répercussions de la naissance d'un enfant sur les gains pour un groupe de mères canadiennes ayant un niveau élevé d'activité sur le marché du travail. Pour elles, les gains ont diminué respectivement de 40 % et de 30 % l'année de la naissance de l'enfant et l'année suivante. Tant selon le modèle à effets fixes que selon le modèle à tendance fixe, les répercussions sur les gains de la naissance d'un enfant diminuent au cours des autres années suivant la naissance d'un enfant. Les résultats du modèle à tendance fixe laissent aussi supposer qu'à partir de la deuxième année et jusqu'à la septième année suivant la naissance d'un enfant, les effets négatifs varient entre 8 % et 3 % et deviennent négligeables par la suite.
Date de diffusion : 2008-08-27 - Articles et rapports : 11F0019M2008305Géographie : CanadaDescription :
Malgré des réformes relativement modestes du régime de bien-être au Canada par rapport aux États Unis, les taux d'emploi et la rémunération des mères seules ont progressé depuis 1980 presque d'un même ordre de grandeur dans ces deux pays. Nous allons montrer que la plupart des hausses au Canada et une partie appréciable de l'évolution aux États-Unis s'expliquent par la dynamique de la succession des cohortes et du vieillissement de la population, la génération nombreuse et plus scolarisée du baby-boom ayant remplacé les anciennes cohortes et ayant elle-même accédé à la quarantaine. Au Canada comme aux États-Unis, les effets démographiques sont le principal facteur expliquant la montée de l'emploi et des gains chez les mères seules plus âgées (40 ans et plus). Chez les mères plus jeunes en revanche, ce qui a surtout joué, c'est l'évolution du comportement sur le marché du travail et d'autres variables non mesurées. Dans l'ensemble, l'évolution démographique a prédominé au Canada, mais non aux États-Unis, et ce, pour deux raisons : a) les mères seules sont bien plus âgées au Canada qu'aux États-Unis; b) dans le sens même de la thèse de la réforme du bien-être, l'évolution des comportements a eu bien plus d'ampleur chez les mères seules plus jeunes aux États-Unis.
Date de diffusion : 2008-03-07 - Articles et rapports : 11F0019M2007301Géographie : CanadaDescription :
Les jeunes femmes ont gagné énormément de terrain par rapport aux hommes du même âge en ce qui concerne le niveau de scolarité atteint dans les années 1990. L'objectif de cette étude est d'évaluer le rôle que joue le niveau de scolarité, qui va rapidement en augmentant, des jeunes femmes quant à leur place relative sur le marché du travail. Les résultats indiquent que les tendances en éducation n'ont pas contribué à la réduction de l'écart au chapitre de l'emploi à temps plein. Néanmoins, elles ont favorisé une diminution de l'écart entre les revenus des hommes et ceux des femmes, et ce, plus particulièrement dans les années 1990. Il n'en demeure pas moins que les femmes ayant fait des études universitaires ont perdu du terrain par rapport à leurs homologues masculins. Cela est probablement attribuable au fait que les hommes et les femmes ont continué de choisir des disciplines traditionnelles au cours des années 1990, mais que seules les disciplines à prédominance masculine ont connu des augmentations des revenus moyens.
Date de diffusion : 2007-06-12 - Articles et rapports : 75-001-X200610813169Géographie : CanadaDescription :
Au cours des quatre dernières décennies, le nombre de familles où le mari et la femme ont tous deux un revenu a fortement augmenté et cela a entraîné l'augmentation du nombre de femmes qui sont le principal soutien de famille. Ces femmes ont tendance à être plus âgées et plus instruites que les femmes soutiens secondaires et elles sont plus susceptibles d'occuper un poste professionnel ou de gestion. Cet article examine le revenu et les caractéristiques des conjoints principaux soutiens et soutiens secondaires.
Date de diffusion : 2006-09-19 - Articles et rapports : 11F0019M2006282Géographie : CanadaDescription :
Les taux d'emploi et les gains des mères seules ont augmenté sensiblement après 1980 et, en 2000, les taux de faible revenu étaient descendus à de nouveaux creux record. Contrairement au cas des mères mariées, chez les mères seules la plus grande partie des hausses était attribuable à la dynamique de la variation de la population et du remplacement des cohortes au fur et à mesure de l'entrée dans la quarantaine de la génération du baby boom, nombreuse et plus instruite. En outre, la plupart de ces hausses ont été enregistrées par les mères seules plus âgées. Les hausses attribuables à des facteurs démographiques qu'ont connu les mères seules au cours des 25 dernières années constituent un événement historique dont il est peu probable qu'il se reproduise à l'avenir. Étant donné que les facteurs démographiques qui sous-tendent ces progrès atteignent maintenant leur point culminant, les hausses qui leur seront attribuables à l'avenir seront vraisemblablement modestes.
Date de diffusion : 2006-06-07 - 6. La féminisation du marché du travail ArchivéArticles et rapports : 11-008-X20030046806Géographie : CanadaDescription :
Dans cet article, on examine l'arrivée des femmes sur le marché du travail rémunéré, la concentration constante de celles-ci dans certains types d'emploi et la tendance voulant que de plus en plus d'hommes occupent des emplois traditionnellement réservés aux femmes.
Date de diffusion : 2004-03-09 - Articles et rapports : 11F0019M2002186Géographie : CanadaDescription :
Si l'on s'en tient aux tendances concernant le mariage et aux courbes de fécondité observées aujourd'hui, les jeunes femmes canadiennes retardent le moment de fonder une famille pour se concentrer sur leur perfectionnement professionnel et leur carrière. Fondée sur les résultats de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu de 1998, la présente étude fournit des données canadiennes ayant trait à l'effet de l'état matrimonial et de la situation parentale sur le taux salarial des Canadiennes. En outre, elle vise à préciser si les décisions concernant le moment de la fondation d'une famille influent sur la rémunération des femmes et si leur effet sur les gains est permanent ou provisoire. Les principaux résultats de l'étude sont les suivants.
Si l'on tient compte de l'effet des antécédents professionnels, des qualifications sur le marché du travail et de certaines caractéristiques de l'emploi, l'analyse transversale donne à penser qu'il n'existe aucune association entre l'état matrimonial et la rémunération, tandis qu'elle fournit des données contradictoires sur le lien entre la rémunération et la maternité.
Si l'on tient compte en outre de l'effet du nombre d'années écoulées depuis la naissance du premier enfant, on observe une association positive entre la maternité et la rémunération qui persiste les premières années, mais diminue à mesure qu'augmente le nombre d'années de travail en ayant des enfants. Ces résultats appuient les hypothèses de la spécialisation, de la sélection, du traitement discriminatoire des employeurs et du temps consacré au travail avancées pour expliquer les écarts entre la rémunération des mères et celles des autres femmes. Par contre, on n'obtient aucun résultat de ce genre pour les femmes mariées et la durée du mariage.
Il est bien démontré que l'acquisition des compétences professionnelles et l'augmentation rapide de la rémunération ont lieu principalement au début de la carrière, lequel coïncide généralement avec la période où sont prises les décisions de se marier et d'avoir des enfants. Le cas échéant, le moment du mariage et celui de la venue des enfants pourraient être considérés comme des approximations des caractéristiques inobservées et omises dans le modèle, relatives au capital humain, aux antécédents professionnels ou à l'attachement au marché du travail. Conformément aux attentes théoriques, si l'on tient compte de l'effet du moment de la maternité, le salaire des femmes qui retardent le moment d'avoir des enfants est supérieur d'au moins 6,0 % à celui des femmes dont la maternité est précoce. Par contre, on n'observe aucune association significative entre le moment du mariage et la rémunération.
Le lien entre la rémunération des femmes et leur décision de remettre la maternité à plus tard a tendance à persister après la naissance du premier enfant, mais à diminuer au fil du temps. Donc, l'augmentation des responsabilités familiales a tendance à réduire tout avantage salarial initial dû au fait de retarder le moment d'assumer ces responsabilités.
Date de diffusion : 2002-05-01 - Articles et rapports : 11F0019M2001157Géographie : CanadaDescription :
À partir des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), nous avons tenté de déterminer dans quelle mesure des facteurs qui n'avaient pas encore été étudiés dans le contexte canadien contribuent aux différences salariales entre les hommes et les femmes. Comme d'autres études qui emploient et les techniques de décomposition standard et tiennent compte de l'effet d'une gamme de caractéristiques liées à la productivité, la présente étude démontre que les hommes sont toujours avantagés sur le plan salarial par rapport aux femmes : le taux horaire moyen des femmes est d'environ 84 %, soit 89 % du taux moyen des hommes. Contrairement à d'autres études, nous avons tenu compte de l'effet de l'expérience de travail et des responsabilités professionnelles. Les différences entre les sexes pour ce qui est des équivalents d'années complètes de travail à temps plein expliquent au plus 12 % de l'écart entre les salaires des hommes et des femmes. Par ailleurs, les différences entre les sexes quant à la possibilité d'occuper des postes de supervision et d'exercer certaines fonctions expliquent environ 5 % de l'écart salarial. Pourtant, malgré la longue liste de facteurs liés à la productivité, une fraction considérable de l'écart entre les salaires des hommes et des femmes demeure inexpliquée.
Nombreuses sont les études qui s'appuient sur des mesures de l'âge ou de l'expérience possible (années d'âge diminuées des années de scolarité et de six ans) comme variable de substitution décrivant l'expérience du marché du travail. Ni l'une ni l'autre de ces mesures ne tient compte des passages complets à l'inactivité, ni des restrictions sur le plan du nombre d'heures de travail par semaine ou du nombre de semaines travaillées par an à cause d'obligations familiales. Les résultats indiquent que les variables de substitution donnent de plus grands écarts salariaux rajustés entre les sexes que la variable de l'expérience effective.
Date de diffusion : 2001-01-30 - 9. Taux de féminité des professions et salaires : pourquoi le Canada diffère-t-il des États-Unis? ArchivéArticles et rapports : 11F0019M2000140Géographie : CanadaDescription :
La corrélation entre le taux de féminité des professions et les salaires constitue le fondement de la législation en matière d'équité salariale et de valeur comparable. Diverses études antérieures ont analysé cette corrélation à partir de données américaines et ont cerné certains des facteurs déterminants des niveaux de salaire peu élevés dans les «emplois à prédominance féminine» de même que d'importantes limites des politiques publiques dans ce domaine. Toutefois, il existe peu de données visant d'autres secteurs de compétence. Cette lacune est particulièrement perturbante dans le cas du Canada, qui s'est doté de l'une des législations les plus élaborées en matière d'équité salariale au monde. Dans le présent article, nous dressons un portrait complet, de la fin des années 1980, de la ségrégation professionnelle fondée sur le sexe au Canada et de ses répercussions sur les salaires. Nous établissons également des comparaisons explicites entre nos résultats et des données américaines. Ces résultats indiquent un lien entre la rémunération des femmes et le taux de féminité des professions beaucoup plus fort aux États-Unis qu'au Canada, où cette relation est généralement peu marquée et non significative sur le plan statistique. La position relativement meilleure dont jouissent les femmes dans les emplois à prédominance féminine au Canada est associée à des taux de syndicalisation plus élevés et aux effets fixes des salaires des secteurs des «services publics».
Date de diffusion : 2000-09-05 - 10. Les femmes du baby-boom : hier et aujourd'hui ArchivéArticles et rapports : 75-001-X19990034683Géographie : CanadaDescription :
Les femmes du baby-boom ont-elles eu un cheminement plus facile sur le marché du travail que les femmes de la génération précédente ou de la génération suivante? Le présent article étudie le degré de réussite des femmes du baby-boom sur le marché du travail en examinant leur situation en 1977 et en 1997 et en comparant cette situation avec celles de la génération précédente et de la génération suivante. Quatre indicateurs sont utilisés : taux d'activité, emploi à temps plein, chômage et rémunération tirée d'un travail à temps plein toute l'année.
Date de diffusion : 1999-09-01
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- Articles et rapports : 11F0019M2008314Géographie : CanadaDescription :
La présente étude, qui repose sur le Fichier de données longitudinales sur la main d'oeuvre de 1983 à 2004, porte sur l'emploi, la mobilité professionnelle et les trajectoires des gains des mères canadiennes, après la naissance d'un enfant. Nous avons déterminé que les taux d'emploi à long et à court termes après la naissance d'un enfant, dans le cas des cohortes de mères canadiennes du début des années 2000, étaient plus élevés que ceux de leurs homologues au milieu des années 1980, et que par rapport aux femmes sans enfant, les mères canadiennes étaient de moins en moins susceptibles de quitter leur emploi au fil du temps.
Nos données nous permettent aussi d'examiner les répercussions de la naissance d'un enfant sur les gains pour un groupe de mères canadiennes ayant un niveau élevé d'activité sur le marché du travail. Pour elles, les gains ont diminué respectivement de 40 % et de 30 % l'année de la naissance de l'enfant et l'année suivante. Tant selon le modèle à effets fixes que selon le modèle à tendance fixe, les répercussions sur les gains de la naissance d'un enfant diminuent au cours des autres années suivant la naissance d'un enfant. Les résultats du modèle à tendance fixe laissent aussi supposer qu'à partir de la deuxième année et jusqu'à la septième année suivant la naissance d'un enfant, les effets négatifs varient entre 8 % et 3 % et deviennent négligeables par la suite.
Date de diffusion : 2008-08-27 - Articles et rapports : 11F0019M2008305Géographie : CanadaDescription :
Malgré des réformes relativement modestes du régime de bien-être au Canada par rapport aux États Unis, les taux d'emploi et la rémunération des mères seules ont progressé depuis 1980 presque d'un même ordre de grandeur dans ces deux pays. Nous allons montrer que la plupart des hausses au Canada et une partie appréciable de l'évolution aux États-Unis s'expliquent par la dynamique de la succession des cohortes et du vieillissement de la population, la génération nombreuse et plus scolarisée du baby-boom ayant remplacé les anciennes cohortes et ayant elle-même accédé à la quarantaine. Au Canada comme aux États-Unis, les effets démographiques sont le principal facteur expliquant la montée de l'emploi et des gains chez les mères seules plus âgées (40 ans et plus). Chez les mères plus jeunes en revanche, ce qui a surtout joué, c'est l'évolution du comportement sur le marché du travail et d'autres variables non mesurées. Dans l'ensemble, l'évolution démographique a prédominé au Canada, mais non aux États-Unis, et ce, pour deux raisons : a) les mères seules sont bien plus âgées au Canada qu'aux États-Unis; b) dans le sens même de la thèse de la réforme du bien-être, l'évolution des comportements a eu bien plus d'ampleur chez les mères seules plus jeunes aux États-Unis.
Date de diffusion : 2008-03-07 - Articles et rapports : 11F0019M2007301Géographie : CanadaDescription :
Les jeunes femmes ont gagné énormément de terrain par rapport aux hommes du même âge en ce qui concerne le niveau de scolarité atteint dans les années 1990. L'objectif de cette étude est d'évaluer le rôle que joue le niveau de scolarité, qui va rapidement en augmentant, des jeunes femmes quant à leur place relative sur le marché du travail. Les résultats indiquent que les tendances en éducation n'ont pas contribué à la réduction de l'écart au chapitre de l'emploi à temps plein. Néanmoins, elles ont favorisé une diminution de l'écart entre les revenus des hommes et ceux des femmes, et ce, plus particulièrement dans les années 1990. Il n'en demeure pas moins que les femmes ayant fait des études universitaires ont perdu du terrain par rapport à leurs homologues masculins. Cela est probablement attribuable au fait que les hommes et les femmes ont continué de choisir des disciplines traditionnelles au cours des années 1990, mais que seules les disciplines à prédominance masculine ont connu des augmentations des revenus moyens.
Date de diffusion : 2007-06-12 - Articles et rapports : 75-001-X200610813169Géographie : CanadaDescription :
Au cours des quatre dernières décennies, le nombre de familles où le mari et la femme ont tous deux un revenu a fortement augmenté et cela a entraîné l'augmentation du nombre de femmes qui sont le principal soutien de famille. Ces femmes ont tendance à être plus âgées et plus instruites que les femmes soutiens secondaires et elles sont plus susceptibles d'occuper un poste professionnel ou de gestion. Cet article examine le revenu et les caractéristiques des conjoints principaux soutiens et soutiens secondaires.
Date de diffusion : 2006-09-19 - Articles et rapports : 11F0019M2006282Géographie : CanadaDescription :
Les taux d'emploi et les gains des mères seules ont augmenté sensiblement après 1980 et, en 2000, les taux de faible revenu étaient descendus à de nouveaux creux record. Contrairement au cas des mères mariées, chez les mères seules la plus grande partie des hausses était attribuable à la dynamique de la variation de la population et du remplacement des cohortes au fur et à mesure de l'entrée dans la quarantaine de la génération du baby boom, nombreuse et plus instruite. En outre, la plupart de ces hausses ont été enregistrées par les mères seules plus âgées. Les hausses attribuables à des facteurs démographiques qu'ont connu les mères seules au cours des 25 dernières années constituent un événement historique dont il est peu probable qu'il se reproduise à l'avenir. Étant donné que les facteurs démographiques qui sous-tendent ces progrès atteignent maintenant leur point culminant, les hausses qui leur seront attribuables à l'avenir seront vraisemblablement modestes.
Date de diffusion : 2006-06-07 - 6. La féminisation du marché du travail ArchivéArticles et rapports : 11-008-X20030046806Géographie : CanadaDescription :
Dans cet article, on examine l'arrivée des femmes sur le marché du travail rémunéré, la concentration constante de celles-ci dans certains types d'emploi et la tendance voulant que de plus en plus d'hommes occupent des emplois traditionnellement réservés aux femmes.
Date de diffusion : 2004-03-09 - Articles et rapports : 11F0019M2002186Géographie : CanadaDescription :
Si l'on s'en tient aux tendances concernant le mariage et aux courbes de fécondité observées aujourd'hui, les jeunes femmes canadiennes retardent le moment de fonder une famille pour se concentrer sur leur perfectionnement professionnel et leur carrière. Fondée sur les résultats de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu de 1998, la présente étude fournit des données canadiennes ayant trait à l'effet de l'état matrimonial et de la situation parentale sur le taux salarial des Canadiennes. En outre, elle vise à préciser si les décisions concernant le moment de la fondation d'une famille influent sur la rémunération des femmes et si leur effet sur les gains est permanent ou provisoire. Les principaux résultats de l'étude sont les suivants.
Si l'on tient compte de l'effet des antécédents professionnels, des qualifications sur le marché du travail et de certaines caractéristiques de l'emploi, l'analyse transversale donne à penser qu'il n'existe aucune association entre l'état matrimonial et la rémunération, tandis qu'elle fournit des données contradictoires sur le lien entre la rémunération et la maternité.
Si l'on tient compte en outre de l'effet du nombre d'années écoulées depuis la naissance du premier enfant, on observe une association positive entre la maternité et la rémunération qui persiste les premières années, mais diminue à mesure qu'augmente le nombre d'années de travail en ayant des enfants. Ces résultats appuient les hypothèses de la spécialisation, de la sélection, du traitement discriminatoire des employeurs et du temps consacré au travail avancées pour expliquer les écarts entre la rémunération des mères et celles des autres femmes. Par contre, on n'obtient aucun résultat de ce genre pour les femmes mariées et la durée du mariage.
Il est bien démontré que l'acquisition des compétences professionnelles et l'augmentation rapide de la rémunération ont lieu principalement au début de la carrière, lequel coïncide généralement avec la période où sont prises les décisions de se marier et d'avoir des enfants. Le cas échéant, le moment du mariage et celui de la venue des enfants pourraient être considérés comme des approximations des caractéristiques inobservées et omises dans le modèle, relatives au capital humain, aux antécédents professionnels ou à l'attachement au marché du travail. Conformément aux attentes théoriques, si l'on tient compte de l'effet du moment de la maternité, le salaire des femmes qui retardent le moment d'avoir des enfants est supérieur d'au moins 6,0 % à celui des femmes dont la maternité est précoce. Par contre, on n'observe aucune association significative entre le moment du mariage et la rémunération.
Le lien entre la rémunération des femmes et leur décision de remettre la maternité à plus tard a tendance à persister après la naissance du premier enfant, mais à diminuer au fil du temps. Donc, l'augmentation des responsabilités familiales a tendance à réduire tout avantage salarial initial dû au fait de retarder le moment d'assumer ces responsabilités.
Date de diffusion : 2002-05-01 - Articles et rapports : 11F0019M2001157Géographie : CanadaDescription :
À partir des données de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), nous avons tenté de déterminer dans quelle mesure des facteurs qui n'avaient pas encore été étudiés dans le contexte canadien contribuent aux différences salariales entre les hommes et les femmes. Comme d'autres études qui emploient et les techniques de décomposition standard et tiennent compte de l'effet d'une gamme de caractéristiques liées à la productivité, la présente étude démontre que les hommes sont toujours avantagés sur le plan salarial par rapport aux femmes : le taux horaire moyen des femmes est d'environ 84 %, soit 89 % du taux moyen des hommes. Contrairement à d'autres études, nous avons tenu compte de l'effet de l'expérience de travail et des responsabilités professionnelles. Les différences entre les sexes pour ce qui est des équivalents d'années complètes de travail à temps plein expliquent au plus 12 % de l'écart entre les salaires des hommes et des femmes. Par ailleurs, les différences entre les sexes quant à la possibilité d'occuper des postes de supervision et d'exercer certaines fonctions expliquent environ 5 % de l'écart salarial. Pourtant, malgré la longue liste de facteurs liés à la productivité, une fraction considérable de l'écart entre les salaires des hommes et des femmes demeure inexpliquée.
Nombreuses sont les études qui s'appuient sur des mesures de l'âge ou de l'expérience possible (années d'âge diminuées des années de scolarité et de six ans) comme variable de substitution décrivant l'expérience du marché du travail. Ni l'une ni l'autre de ces mesures ne tient compte des passages complets à l'inactivité, ni des restrictions sur le plan du nombre d'heures de travail par semaine ou du nombre de semaines travaillées par an à cause d'obligations familiales. Les résultats indiquent que les variables de substitution donnent de plus grands écarts salariaux rajustés entre les sexes que la variable de l'expérience effective.
Date de diffusion : 2001-01-30 - 9. Taux de féminité des professions et salaires : pourquoi le Canada diffère-t-il des États-Unis? ArchivéArticles et rapports : 11F0019M2000140Géographie : CanadaDescription :
La corrélation entre le taux de féminité des professions et les salaires constitue le fondement de la législation en matière d'équité salariale et de valeur comparable. Diverses études antérieures ont analysé cette corrélation à partir de données américaines et ont cerné certains des facteurs déterminants des niveaux de salaire peu élevés dans les «emplois à prédominance féminine» de même que d'importantes limites des politiques publiques dans ce domaine. Toutefois, il existe peu de données visant d'autres secteurs de compétence. Cette lacune est particulièrement perturbante dans le cas du Canada, qui s'est doté de l'une des législations les plus élaborées en matière d'équité salariale au monde. Dans le présent article, nous dressons un portrait complet, de la fin des années 1980, de la ségrégation professionnelle fondée sur le sexe au Canada et de ses répercussions sur les salaires. Nous établissons également des comparaisons explicites entre nos résultats et des données américaines. Ces résultats indiquent un lien entre la rémunération des femmes et le taux de féminité des professions beaucoup plus fort aux États-Unis qu'au Canada, où cette relation est généralement peu marquée et non significative sur le plan statistique. La position relativement meilleure dont jouissent les femmes dans les emplois à prédominance féminine au Canada est associée à des taux de syndicalisation plus élevés et aux effets fixes des salaires des secteurs des «services publics».
Date de diffusion : 2000-09-05 - 10. Les femmes du baby-boom : hier et aujourd'hui ArchivéArticles et rapports : 75-001-X19990034683Géographie : CanadaDescription :
Les femmes du baby-boom ont-elles eu un cheminement plus facile sur le marché du travail que les femmes de la génération précédente ou de la génération suivante? Le présent article étudie le degré de réussite des femmes du baby-boom sur le marché du travail en examinant leur situation en 1977 et en 1997 et en comparant cette situation avec celles de la génération précédente et de la génération suivante. Quatre indicateurs sont utilisés : taux d'activité, emploi à temps plein, chômage et rémunération tirée d'un travail à temps plein toute l'année.
Date de diffusion : 1999-09-01
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