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Tout (3)

Tout (3) ((3 résultats))

  • Articles et rapports : 11F0019M1997106
    Géographie : Canada, Province ou territoire
    Description :

    Le présent document traite du roulement de la main-d'oeuvre et de l'adaptation au marché du travail dans l'économie ontarienne, entre 1978 et 1993. Les principales conclusions qui ressortent de cette analyse sont résumées ci-après. Le taux de mises à pied permanentes et le taux global de cessations d'emploi permanentes varient tous deux considérablement, d'une industrie à une autre. En 1992, par exemple, les taux de mises à pied permanentes et de cessations d'emploi permanentes ont fluctué respectivement entre 27,3 % et 34,2 % dans le secteur de la construction à seulement 1,4 % et 9,3 % dans le secteur des services publics. Le taux de mises à pied permanentes et le taux global de cessations d'emploi permanentes varient aussi considérablement selon le sexe et l'âge du travailleur et la taille de l'entreprise dans la plupart des entreprises, ces taux sont plus élevés chez les travailleurs que les travailleuses, chez les travailleurs plus jeunes et les petits employeurs.

    Alors que le taux de mises à pied permanentes augmente en périodes de récession économique et qu'il diminue durant les périodes de reprise, l'inverse vaut pour le taux global de cessations d'emploi permanentes. Cette situation s'explique du fait que le taux de démissions et le taux de cessations d'emploi permanentes pour d'autres raisons diminuent tous deux en périodes de récession et augmentent durant les périodes de reprise, et ce dans des proportions qui font plus que compenser la tendance inverse qui caractérise le taux de mises à pied permanentes.

    Ces conclusions basées sur des totalisations simples sont corroborées par les résultats de l'analyse de régression logistique à plusieurs variables sur les déterminants statistiques des mises à pied permanentes et de l'ensemble des cessations d'emploi permanentes dans la plupart des industries, après avoir tenu compte des effets du sexe et de l'âge du travailleur, de la taille de l'entreprise et de la période, la probabilité estimée de mises à pied permanentes est plus faible chez les travailleuses, elle diminue considérablement avec l'âge et la taille de l'entreprise et elle augmente en périodes de récession et diminue durant les périodes de reprise et d'expansion. Les courbes de la fréquence estimée de l'ensemble des cessations d'emploi permanentes sont très similaires à celles qui caractérisent les mises à pied permanentes, si ce n'est que le taux global de cessations d'emploi permanentes diminue durant les récessions et augmentent en périodes de reprise.

    Les employeurs qui avaient quitté ou perdu leur emploi de façon définitive ont eu beaucoup plus de difficulté à trouver un emploi durant la dernière récession, qu'à toute autre période durant les 15 dernières années. Ainsi, près de 40 % des travailleurs qui avaient perdu ou quitté leur emploi en 1989 étaient toujours sans emploi en 1993. Cette situation tranche nettement avec celle observée au début des années 80, où 29 % des travailleurs ayant quitté ou perdu leur emploi de façon définitive demeuraient inactifs, trois ans après leur arrêt de travail. Une tendance très similaire ressort de l'analyse des changements de situation vis-à-vis de l'activité chez les travailleurs mis à pied de façon permanente.

    Nous observons une très forte migration hors de la province chez les travailleurs qui ont repris à travailler après avoir quitté ou perdu leur emploi. Près de 45 % des personnes qui avaient perdu ou quitté leur emploi en 1989 et avaient repris à travailler en 1993 travaillaient hors de l'Ontario. Une proportion identique de travailleurs mis à pied de façon permanente avaient trouvé un emploi dans une autre province.

    Date de diffusion : 1997-10-31

  • Articles et rapports : 11F0019M1997103
    Géographie : Canada
    Description :

    Les Canadiens sont de plus en plus préoccupés par les mises à pied permanentes, car un grand nombre d'entre eux estiment que l'instabilité d'emploi et la possibilité de perdre son emploi se sont accrues au cours des années 90. Aussi les gouvernements, qui font face chaque année à une multitude de mises à pied permanentes, doivent-ils savoir comment réagir pour améliorer l'adaptation des travailleurs déplacés et leur possibilité de trouver rapidement un nouvel emploi. Dans ce contexte, nous utilisons ici une nouvelle source de données longitudinales sur les cessations d'emploi pour traiter trois questions. Premièrement, le taux des mises à pied permanentes au Canada a-t-il réellement augmenté pendant les années 90, comme on pourrait s'y attendre étant donné les craintes entourant l'instabilité accrue d'emploi? Deuxièmement, quelles sont les causes sous-jacentes de la plupart des mises à pied permanentes? Dans le présent document, nous examinons explicitement le rôle que jouent les variations cycliques de la demande globale, les variations de la demande industrielle qui est souvent associée au changement structurel, et les différences des taux des mises à pied selon la taille des entreprises, qui elles, sont associées au processus de création et de disparition des entreprises.

    Troisièmement, dans ce contexte, l'auteur pose une question fondamentale qui présente de l'intérêt pour les analystes de politique : les mises à pied permanentes sont-elles le plus souvent un événement rare pour les travailleurs, ou sont-elles la prolongation d'une série de mises à pied répétitives? Cela importe beaucoup, parce que l'aide à l'adaptation pour un travailleur dont la mise à pied est un événement rare est très différente de celle dont aura besoin le travailleur dont les antécédents d'emploi comprennent des mises à pied fréquentes - ce qui porte à conclure à l'incapacité du travailleur de garder un emploi ou à l'instabilité de la demande dans l'entreprise ou la branche d'activité dans laquelle la personne a travaillé. Les antécédents d'emploi du travailleur sur 10 ans servent à explorer le lien entre les antécédents de mises à pied permanentes et la probabilité de mise à pied. Les travailleurs déplacés sont classés " à faible risque ", " à risque moyen " et "à haut risque" selon leurs antécédents de mises à pied, et on utilise une analyse logistique multinomiale pour distinguer les caractéristiques des travailleurs et de l'entreprise associées à des mises à pied successives ou à des mises à pied qui sont des événements rares.

    Date de diffusion : 1997-09-12

  • Articles et rapports : 75-001-X19970033209
    Géographie : Canada
    Description :

    De nombreux Canadiens estiment que les emplois sont davantage instables et que les pertes d'emploi ont augmenté au cours des années 90. Une nouvelle source de données longitudinales permet ici de déterminer quel rôle jouent le cycle économique, l'évolution de la demande sur les marchés industriels et la taille de l'entreprise dans l'augmentation du nombre de mises à pied permanentes. L'article donne également une vue d'ensemble du processus de déplacement de la main-d'oeuvre dans l'économie. (Adaptation d'un article paru dans le numéro du mois de février 1997 de L'Observateur économique canadien.)

    Date de diffusion : 1997-09-10
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Analyses (3)

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  • Articles et rapports : 11F0019M1997106
    Géographie : Canada, Province ou territoire
    Description :

    Le présent document traite du roulement de la main-d'oeuvre et de l'adaptation au marché du travail dans l'économie ontarienne, entre 1978 et 1993. Les principales conclusions qui ressortent de cette analyse sont résumées ci-après. Le taux de mises à pied permanentes et le taux global de cessations d'emploi permanentes varient tous deux considérablement, d'une industrie à une autre. En 1992, par exemple, les taux de mises à pied permanentes et de cessations d'emploi permanentes ont fluctué respectivement entre 27,3 % et 34,2 % dans le secteur de la construction à seulement 1,4 % et 9,3 % dans le secteur des services publics. Le taux de mises à pied permanentes et le taux global de cessations d'emploi permanentes varient aussi considérablement selon le sexe et l'âge du travailleur et la taille de l'entreprise dans la plupart des entreprises, ces taux sont plus élevés chez les travailleurs que les travailleuses, chez les travailleurs plus jeunes et les petits employeurs.

    Alors que le taux de mises à pied permanentes augmente en périodes de récession économique et qu'il diminue durant les périodes de reprise, l'inverse vaut pour le taux global de cessations d'emploi permanentes. Cette situation s'explique du fait que le taux de démissions et le taux de cessations d'emploi permanentes pour d'autres raisons diminuent tous deux en périodes de récession et augmentent durant les périodes de reprise, et ce dans des proportions qui font plus que compenser la tendance inverse qui caractérise le taux de mises à pied permanentes.

    Ces conclusions basées sur des totalisations simples sont corroborées par les résultats de l'analyse de régression logistique à plusieurs variables sur les déterminants statistiques des mises à pied permanentes et de l'ensemble des cessations d'emploi permanentes dans la plupart des industries, après avoir tenu compte des effets du sexe et de l'âge du travailleur, de la taille de l'entreprise et de la période, la probabilité estimée de mises à pied permanentes est plus faible chez les travailleuses, elle diminue considérablement avec l'âge et la taille de l'entreprise et elle augmente en périodes de récession et diminue durant les périodes de reprise et d'expansion. Les courbes de la fréquence estimée de l'ensemble des cessations d'emploi permanentes sont très similaires à celles qui caractérisent les mises à pied permanentes, si ce n'est que le taux global de cessations d'emploi permanentes diminue durant les récessions et augmentent en périodes de reprise.

    Les employeurs qui avaient quitté ou perdu leur emploi de façon définitive ont eu beaucoup plus de difficulté à trouver un emploi durant la dernière récession, qu'à toute autre période durant les 15 dernières années. Ainsi, près de 40 % des travailleurs qui avaient perdu ou quitté leur emploi en 1989 étaient toujours sans emploi en 1993. Cette situation tranche nettement avec celle observée au début des années 80, où 29 % des travailleurs ayant quitté ou perdu leur emploi de façon définitive demeuraient inactifs, trois ans après leur arrêt de travail. Une tendance très similaire ressort de l'analyse des changements de situation vis-à-vis de l'activité chez les travailleurs mis à pied de façon permanente.

    Nous observons une très forte migration hors de la province chez les travailleurs qui ont repris à travailler après avoir quitté ou perdu leur emploi. Près de 45 % des personnes qui avaient perdu ou quitté leur emploi en 1989 et avaient repris à travailler en 1993 travaillaient hors de l'Ontario. Une proportion identique de travailleurs mis à pied de façon permanente avaient trouvé un emploi dans une autre province.

    Date de diffusion : 1997-10-31

  • Articles et rapports : 11F0019M1997103
    Géographie : Canada
    Description :

    Les Canadiens sont de plus en plus préoccupés par les mises à pied permanentes, car un grand nombre d'entre eux estiment que l'instabilité d'emploi et la possibilité de perdre son emploi se sont accrues au cours des années 90. Aussi les gouvernements, qui font face chaque année à une multitude de mises à pied permanentes, doivent-ils savoir comment réagir pour améliorer l'adaptation des travailleurs déplacés et leur possibilité de trouver rapidement un nouvel emploi. Dans ce contexte, nous utilisons ici une nouvelle source de données longitudinales sur les cessations d'emploi pour traiter trois questions. Premièrement, le taux des mises à pied permanentes au Canada a-t-il réellement augmenté pendant les années 90, comme on pourrait s'y attendre étant donné les craintes entourant l'instabilité accrue d'emploi? Deuxièmement, quelles sont les causes sous-jacentes de la plupart des mises à pied permanentes? Dans le présent document, nous examinons explicitement le rôle que jouent les variations cycliques de la demande globale, les variations de la demande industrielle qui est souvent associée au changement structurel, et les différences des taux des mises à pied selon la taille des entreprises, qui elles, sont associées au processus de création et de disparition des entreprises.

    Troisièmement, dans ce contexte, l'auteur pose une question fondamentale qui présente de l'intérêt pour les analystes de politique : les mises à pied permanentes sont-elles le plus souvent un événement rare pour les travailleurs, ou sont-elles la prolongation d'une série de mises à pied répétitives? Cela importe beaucoup, parce que l'aide à l'adaptation pour un travailleur dont la mise à pied est un événement rare est très différente de celle dont aura besoin le travailleur dont les antécédents d'emploi comprennent des mises à pied fréquentes - ce qui porte à conclure à l'incapacité du travailleur de garder un emploi ou à l'instabilité de la demande dans l'entreprise ou la branche d'activité dans laquelle la personne a travaillé. Les antécédents d'emploi du travailleur sur 10 ans servent à explorer le lien entre les antécédents de mises à pied permanentes et la probabilité de mise à pied. Les travailleurs déplacés sont classés " à faible risque ", " à risque moyen " et "à haut risque" selon leurs antécédents de mises à pied, et on utilise une analyse logistique multinomiale pour distinguer les caractéristiques des travailleurs et de l'entreprise associées à des mises à pied successives ou à des mises à pied qui sont des événements rares.

    Date de diffusion : 1997-09-12

  • Articles et rapports : 75-001-X19970033209
    Géographie : Canada
    Description :

    De nombreux Canadiens estiment que les emplois sont davantage instables et que les pertes d'emploi ont augmenté au cours des années 90. Une nouvelle source de données longitudinales permet ici de déterminer quel rôle jouent le cycle économique, l'évolution de la demande sur les marchés industriels et la taille de l'entreprise dans l'augmentation du nombre de mises à pied permanentes. L'article donne également une vue d'ensemble du processus de déplacement de la main-d'oeuvre dans l'économie. (Adaptation d'un article paru dans le numéro du mois de février 1997 de L'Observateur économique canadien.)

    Date de diffusion : 1997-09-10
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