Mobilité internationale : données sur les taux de sortie et de retour des Canadiens, 1982 à 2003 - ARCHIVÉ
Articles et rapports : 11F0019M2006288
Dans le présent document, l'auteur tire parti des propriétés uniques de la Banque de données administratives longitudinales construite à partir des dossiers fiscaux pour mesurer les départs des Canadiens vers d'autres pays et examiner leurs profils de retour au cours de la période allant de 1982 à 2003. Dans l'ensemble, environ 0,1 % (c.-à-d. un dixième de 1 %) de la population adulte quitte le pays une année donnée. Les taux de départ ont généralement suivi l'évolution de l'économie canadienne, mais les tendances ont manifestement été attribuables également à d'autres facteurs, diminuant au cours des années 1980 lorsque l'économie était vigoureuse, amorçant une remontée vers la fin de la décennie avant que l'économie ne ralentisse en 1989, connaissant une hausse pendant la première partie des années 1990 lorsque l'économie était engluée dans une profonde récession, puis continuant d'augmenter jusqu'à la fin de 1997, année où une forte reprise était en cours, pour baisser ensuite fortement depuis 2000, endiguant ce que de nombreuses personnes croyaient être une inexorable tendance à la hausse, alors que les facteurs économiques étaient relativement stables. Les taux de départ diminuent avec l'âge (sauf dans le groupe le plus jeune), sont moins élevés pour les couples sans enfants que pour les autres types de familles, sont élevés chez les habitants de la Colombie-Britannique, assez faibles chez les Québécois francophones et très élevés chez les anglophones dans cette province, sont légèrement plus faibles pour les personnes touchant des prestations d'assurance-emploi (auparavant assurance-chômage) et sensiblement plus élevés pour celles aux niveaux de revenu élevés, et sont beaucoup plus élevés dans le cas des nouveaux immigrants. Les taux de départ des personnes aux niveaux de revenu plus élevés ont augmenté durant les années 1990, mais sont revenus à leurs niveaux d'avant les années 1990 ces dernières années dans le cas des hommes mais non dans celui des femmes. Seulement une minorité des personnes qui quittent le pays reviennent un jour, soit environ 15 %, et ce, dans les cinq ans de leur départ. Toutefois, les taux de retour ont considérablement augmenté depuis 2000, reflétant dans une large mesure la tendance affichée par les taux de départ.
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Format | Date de sortie | Informations supplémentaires |
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17 novembre 2006 |
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