Statistiques de l'énergie, mai 2025
Diffusion : 2025-07-30
23,6 millions de mètres cubes
Mai 2025
-0,2 % 
(variation sur 12 mois)
8,9 millions de mètres cubes
Mai 2025
-3,2 %
(variation sur 12 mois)
694,7 millions de gigajoules
Mai 2025
6,0 % 
(variation sur 12 mois)
46,5 millions de mégawattheures
Mai 2025
4,8 %
(variation sur 12 mois)
En mai, la production d'énergie a été touchée par des travaux d'entretien annuel planifiés et des perturbations causées par les feux de forêt qui sévissent dans plusieurs provinces. Dans l'ensemble, la production d'énergie primaire a augmenté de 2,2 %, tandis que la production d'énergie secondaire a diminué de 8,2 %.
Graphique 1
Contribution d'une année à l'autre à la variation de la production d'énergie primaire
Pour obtenir plus de renseignements sur l'énergie au Canada, notamment sur la production, la consommation, le commerce international et bien plus encore, veuillez consulter le portail du Centre canadien d'information sur l'énergie et suivre #InfoÉnergie sur les médias sociaux.
Des travaux d'entretien et des feux de forêt ont des répercussions sur la production de sables bitumineux
En mai, la production de pétrole brut et de produits équivalents a diminué de 0,2 % d'une année à l'autre pour se chiffrer à 23,6 millions de mètres cubes, en raison de la réalisation de travaux d'entretien planifiés dans le secteur des sables bitumineux et de feux de forêt qui ont temporairement interrompu une partie de la production à la fin du mois.
Graphique 2
Production de pétrole brut et de produits équivalents
L'extraction de sables bitumineux a diminué de 3,6 % en mai pour s'établir à 14,6 millions de mètres cubes, en raison d'importants travaux d'entretien du printemps, qui ont eu des répercussions tant sur la production de pétrole brut synthétique (-8,7 %) que sur celle de pétrole brut bitumineux (-1,1 %). Il s'agit du plus faible volume mensuel enregistré depuis mai 2023.
Parallèlement, la production de pétrole brut léger et moyen a crû de 8,3 % pour atteindre 4,2 millions de mètres cubes en mai, en grande partie en raison de la hausse de la production au large de Terre-Neuve-et-Labrador, qui a atteint son volume mensuel le plus élevé (1,3 million de mètres cubes) depuis août 2021.
Les exportations de pétrole brut ont augmenté de 2,7 % en mai, ce qui représente la première hausse mensuelle d'une année à l'autre en quatre mois. La progression s'explique principalement par la hausse des exportations vers les pays autres que les États-Unis, qui ont augmenté pour atteindre 1,8 million de mètres cubes. Parallèlement, les exportations par pipeline vers les États-Unis ont reculé de 7,6 %, ce qui représente une huitième diminution mensuelle d'une année à l'autre en neuf mois.
La production et les exportations de gaz naturel augmentent tandis que les stocks diminuent
La production de gaz naturel marchand s'est accrue de 6,0 % d'une année à l'autre pour s'élever à 694,7 millions de gigajoules en mai, tandis que les stocks de gaz naturel détenus dans des installations canadiennes se sont chiffrés à 900,6 millions de gigajoules, en baisse de 5,8 % d'une année à l'autre. Les retraits des stocks en Colombie-Britannique ont plus que triplé d'une année à l'autre, les activités au nouveau terminal d'exportation de gaz naturel liquéfié de Kitimat s'étant intensifiées.
Les exportations de gaz naturel ont augmenté de 4,8 % d'une année à l'autre pour atteindre 274,3 millions de gigajoules en mai et les importations ont progressé de 32,1 % pour s'établir à 82,7 millions de gigajoules.
Graphique 3
Stocks de clôture et exportations de gaz naturel
La production d'énergie nucléaire et la production d'énergie éolienne contribuent le plus à la production d'électricité en mai
La production totale d'électricité au Canada a progressé de 4,8 % d'une année à l'autre en mai pour s'élever à 46,5 millions de mégawattheures (MWh). La production d'énergie nucléaire (+41,4 %) a contribué le plus à la croissance, certaines centrales de génération nucléaires de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick ayant repris leurs activités en mai, après la réalisation de travaux de rénovation ou d'entretien au cours du même mois un an plus tôt.
En mai, le deuxième facteur en importance à l'origine de la croissance globale a été la production d'énergie éolienne (+21,1 %), des augmentations d'une année à l'autre ayant été enregistrées dans toutes les provinces et deux territoires. Le Nunavut, qui ne produit pas d'énergie éolienne, faisait exception.
Graphique 4
Production d'électricité nucléaire et éolienne
La production de produits pétroliers raffinés diminue en mai
L'utilisation de pétrole brut par les raffineries canadiennes a diminué de 5,0 % d'une année à l'autre en mai pour s'établir à 7,5 millions de mètres cubes, tandis que la production de produits pétroliers raffinés a baissé de 3,2 % pour s'établir à 8,9 millions de mètres cubes.
Graphique 5
Utilisation de pétrole brut par les raffineries canadiennes
La consommation de produits pétroliers raffinés a diminué de 3,4 % pour s'établir à 8,5 millions de mètres cubes en mai; la baisse de la production de carburant distillé (-7,3 %) a contrebalancée les augmentations affichées par l'essence à moteur finie (+1,3 %) et le carburéacteur de type kérosène (+1,4 %).
Regard sur le Canada et les États-Unis
Les exportations d'électricité vers les États-Unis ont augmenté de 39,3 % pour atteindre 2,7 millions de mégawattheures (MWh) en mai. La progression s'explique principalement par l'augmentation des exportations en provenance de l'Ontario (+86,7 %), de la Colombie-Britannique (+72,9 %) et du Manitoba (+44,0 %). Parallèlement, les exportations d'électricité en provenance du Québec (-89,6 %) se sont établies à leur plus bas niveau depuis le remaniement de cette série en 2016. Le Québec, qui dépend fortement de la production hydroélectrique, a été aux prises avec des conditions de sécheresse depuis le milieu de l'année 2023. De plus, les bas prix de l'électricité en Nouvelle-Angleterre ont probablement contribué à la baisse des exportations du Québec.
À l'échelle nationale, les importations d'électricité ont diminué de 6,3 % pour se chiffrer à 1,6 million de MWh en mai.
Pour obtenir d'autres données et analyses sur les secteurs touchés par la relation socioéconomique entre le Canada et les États-Unis, veuillez consulter la page Web Regard sur le Canada et les États-Unis.
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Note aux lecteurs
Le Programme de la statistique de l'énergie repose sur les données recueillies auprès de répondants ainsi que sur des données administratives.
Le tableau Statistiques consolidées de l'énergie (25-10-0079-01) présente des données mensuelles sur les sources primaires et secondaires d'énergie, selon le type de combustible, en térajoules (p. ex. le pétrole brut, le gaz naturel, l'électricité, le charbon), ainsi que les caractéristiques de l'offre et de la demande (p. ex. la production, les exportations, les importations) pour le Canada. Pour en savoir plus, veuillez consulter le Guide de l'utilisateur : tableau des statistiques consolidées de l'énergie.
Les données figurant dans le présent communiqué ne sont pas désaisonnalisées.
Le communiqué « Statistiques de l'énergie » s'appuie sur les programmes d'enquête suivants :
- Pétrole brut et gaz naturel (numéro d'enquête 2198; tableaux 25-10-0036-01, 25-10-0055-01 et 25-10-0063-01).
- Transport et entreposage d'énergie (numéro d'enquête 5300; tableaux 25-10-0075-01 et 25-10-0077-01).
- Transport, entreposage et distribution de gaz naturel (numéros d'enquête 2149, 5210 et 5215; tableaux 25-10-0057-01, 25-10-0058-01 et 25-10-0059-01).
- Produits pétroliers raffinés (numéro d'enquête 2150; tableau 25-10-0081-01).
- Enquête mensuelle sur les carburants renouvelables et l'hydrogène (numéro d'enquête 5294; tableau 25-10-0082-01).
- Statistiques de l'énergie électrique (numéro d'enquête 2151; tableaux 25-10-0015-01 et 25-10-0016-01).
- Statistiques du charbon et du coke (numéros d'enquête 2147 et 2003; tableaux 25-10-0045-01 et 25-10-0046-01).
L'oléoduc Trans Mountain nouvellement agrandi est entré en service en mai 2024, transportant du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés d'Edmonton, en Alberta, au port de Burnaby, en Colombie-Britannique. Cet agrandissement a presque triplé la capacité de l'oléoduc existant, construit en 1953, ce qui permet d'exporter davantage de pétrole brut canadien sur le marché mondial. Par conséquent, pour certaines séries de données, les taux de variation d'une année à l'autre devraient être importants jusqu'en avril 2025.
Révisions
Les données sur l'énergie, provenant d'enquêtes et de sources administratives, peuvent faire l'objet de révisions afin de refléter de nouveaux renseignements ou des renseignements mis à jour. Des révisions historiques sont également effectuées périodiquement.
Des données d'Environnement et Changement climatique Canada sont parfois utilisées dans le cadre du Programme de la statistique de l'énergie, soit les degrés-jours de refroidissement (DJR) ou les degrés-jours de chauffage (DJC), comme mesures de la température. Les DJR correspondent au lien entre la température extérieure et la nécessité de refroidir l'intérieur pour maintenir la température ambiante. Le nombre de DJR augmente à mesure que la température extérieure monte. À l'opposé, les DJC rendent compte de la nécessité de chauffer l'intérieur pour maintenir la température ambiante. À mesure que la température extérieure baisse, le nombre de DJC augmente.
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