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Emploi, rémunération et heures de travail, et postes vacants, octobre 2024

Diffusion : 2024-12-19

Rémunération hebdomadaire moyenne – Canada

1 284,43 $

Octobre 2024

5,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.-N-L.

1 241,04 $

Octobre 2024

1,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Î.-P.-É.

1 099,52 $

Octobre 2024

6,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-É.

1 142,14 $

Octobre 2024

5,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-B.

1 160,37 $

Octobre 2024

4,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Qc

1 236,23 $

Octobre 2024

5,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Ont.

1 316,90 $

Octobre 2024

5,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Man.

1 151,52 $

Octobre 2024

2,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Sask.

1 236,08 $

Octobre 2024

5,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Alb.

1 352,45 $

Octobre 2024

4,6 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – C.-B.

1 288,82 $

Octobre 2024

4,6 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Yn

1 469,62 $

Octobre 2024

5,1 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.N.-O.

1 736,56 $

Octobre 2024

8,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Nt

1 774,38 $

Octobre 2024

8,9 % hausse

(variation sur 12 mois)

Le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux de leur employeur, mesurés en tant qu'« emploi salarié » dans le cadre de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail, a diminué de 21 100 (-0,1 %) en octobre, après avoir peu varié en septembre et en août. Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié était en hausse de 125 800 (+0,7 %) en octobre.

Parallèlement, le nombre de postes vacants a diminué de 15 000 (-2,8 %) pour s'établir à 513 200 en octobre, après avoir peu varié en septembre et reculé de 16 700 (-3,1 %) en août.

Graphique 1  Graphique 1: Le nombre d'emplois salariés diminue en octobre
Le nombre d'emplois salariés diminue en octobre

En octobre, des baisses mensuelles de l'emploi salarié ont été observées dans 7 des 20 secteurs, et c'est dans la fabrication (-5 900; -0,4 %), les services professionnels, scientifiques et techniques (-3 700; -0,3 %) et les services d'hébergement et de restauration (-3 500; -0,3 %) que les reculs ont été les plus prononcés.

Les diminutions en octobre ont été contrebalancées en partie par les hausses enregistrées dans le commerce de détail (+4 200; +0,2 %), la construction (+3 400; +0,3 %), les administrations publiques (+3 300; +0,3 %) et les soins de santé et l'assistance sociale (+3 300; +0,1 %). Les neuf autres secteurs ont enregistré peu de variation.

Graphique 2  Graphique 2: En octobre, l'emploi salarié recule dans sept secteurs et augmente dans quatre autres
En octobre, l'emploi salarié recule dans sept secteurs et augmente dans quatre autres

L'emploi salarié dans la fabrication affiche une tendance à la baisse en octobre

En octobre, le nombre d'emplois salariés dans le secteur de la fabrication a reculé de 5 900 (-0,4 %), poursuivant la tendance générale à la baisse amorcée à la suite du sommet récent atteint en juin 2023. De juin 2023 à octobre 2024, la baisse globale observée dans la fabrication s'est établie à 18 200 (-1,2 %).

La fabrication de matériel de transport (-8 000; -3,9 %) a contribué le plus à la baisse globale enregistrée dans le secteur de juin 2023 à octobre 2024, suivie de la fabrication de meubles et de produits connexes (-3 500; -5,3 %) et de la fabrication de produits informatiques et électroniques (-2 700; -4,8 %).

Le nombre d'emplois salariés dans les services professionnels, scientifiques et techniques recule pour un troisième mois consécutif

L'emploi salarié dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques (-3 700; -0,3 %) a diminué pour un troisième mois consécutif en octobre, ce qui a porté la baisse cumulative depuis août 2024 à 7 400 (-0,6 %).

La diminution cumulative enregistrée dans le secteur depuis août s'est concentrée dans la conception de systèmes informatiques et les services connexes (-5 700; -1,5 %). En octobre 2024, le nombre d'emplois salariés dans le secteur était en baisse de 15 700 (-4,0 %) par rapport à son sommet de juin 2023, mais il était en hausse de 112 700 (+43,1 %) par rapport à sa moyenne annuelle de 261 300 enregistrée en 2019, avant la pandémie de COVID-19.

L'emploi salarié dans les services d'hébergement et de restauration affiche une deuxième baisse consécutive

En octobre, le nombre d'emplois salariés dans le secteur des services d'hébergement et de restauration (-3 500; -0,3 %) a reculé pour un deuxième mois consécutif, après avoir diminué de 8 400 (-0,6 %) en septembre.

Les baisses cumulatives observées dans le secteur en septembre et octobre sont attribuables aux baisses enregistrées dans les restaurants à service complet et les établissements de restauration à service restreint (-14 000; -1,4 %). En octobre, ce groupe a été à l'origine de plus des trois quarts (76,9 %) du nombre total d'emplois salariés dans le secteur des services d'hébergement et de restauration.

Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié dans le secteur des services d'hébergement et de restauration était en baisse de 13 700 (-1,0 %) en octobre.

La hausse du nombre d'emplois salariés observée en octobre dans le commerce de détail compense partiellement la baisse enregistrée en septembre

En octobre, l'emploi salarié dans le secteur du commerce de détail a progressé de 4 200 (+0,2 %), ce qui a contrebalancé en partie la baisse enregistrée en septembre (-8 400; -0,4 %). Malgré l'augmentation d'octobre, l'emploi salarié total dans le secteur a généralement suivi une tendance à la baisse depuis février 2024, affichant une baisse nette de 21 200 (-1,1 %) au cours de la période.

La baisse nette enregistrée depuis février s'est concentrée chez les détaillants d'articles de sport, de passe-temps, d'instruments de musique, de livres et de détails divers (-9 000; -4,2 %), les marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage (-7 900; -5,5 %) et les détaillants de vêtements, d'accessoires vestimentaires, de chaussures, de bijouteries, de bagages et de maroquinerie (-6 700; -3,2 %).

Toutefois, les hausses de l'emploi salarié enregistrées dans plusieurs sous-secteurs du commerce de détail ont atténué la tendance générale à la baisse observée depuis février. Les augmentations affichées au cours de cette période se sont concentrées chez les détaillants d'alimentation (+4 400; +0,8 %), les détaillants de produits de santé et de soins personnels (+3 000; 1,4 %) et les concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles (+2 300; +1,0 %).

L'emploi salarié dans la construction affiche sa première hausse mensuelle depuis juin

En octobre, le nombre d'emplois salariés dans la construction a augmenté de 3 400 (+0,3 %), après avoir peu varié pendant trois mois.

Par rapport à un an plus tôt, l'emploi salarié dans le secteur était en hausse de 14 300 (+1,2 %) en octobre. Cette augmentation s'est concentrée chez les entrepreneurs spécialisés (+15 000; +2,2 %), mais elle a été atténuée par la baisse enregistrée dans les travaux de génie civil (-2 200; -1,2 %). Au cours de la même période, le nombre d'emplois salariés dans la construction non résidentielle a progressé de 1 500 (+1,2 %), tandis que dans la construction résidentielle, il était essentiellement inchangé.

La rémunération hebdomadaire moyenne augmente en octobre

D'un mois à l'autre, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 0,5 % pour atteindre 1 284 $ en octobre, après avoir peu varié en septembre. Par rapport à un an plus tôt, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 5,3 % en octobre, après avoir progressé de 4,9 % en septembre. En général, la croissance de la rémunération hebdomadaire moyenne peut s'expliquer par divers facteurs, y compris les variations des salaires, de la composition de l'emploi et des heures travaillées ainsi que les effets de l'année de base.

En octobre, le nombre moyen d'heures travaillées par semaine (33,4 heures) a diminué de 0,3 % tant d'un mois à l'autre que par rapport à un an plus tôt.

Le nombre de postes vacants diminue en octobre

Le nombre de postes vacants a reculé de 15 000 (-2,8 %) pour s'établir à 513 200 en octobre, après avoir peu varié en septembre et avoir diminué de 16 700 (-3,1 %) en août. Le nombre de postes vacants en octobre a baissé de près de la moitié (-48,9 %) par rapport au sommet de plus d'un million atteint en mai 2022. Par rapport à octobre 2023, le nombre de postes vacants était en baisse de 159 400 (-23,7 %) en octobre 2024.

Le taux de postes vacants — qui correspond au nombre de postes vacants exprimé en proportion de la demande de main-d'œuvre totale — s'est établi à 2,9 % en octobre, en baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport au mois précédent (3,0 %) et de 0,9 point de pourcentage par rapport à octobre 2023 (3,8 %).

Il y avait 2,8 chômeurs pour chaque poste vacant en octobre 2024, en hausse par rapport à 2,7 au cours du mois précédent. Depuis octobre 2023, le ratio chômeurs-postes vacants a augmenté pour passer de 1,8 à 2,8, ce qui cause le ralentissement du marché du travail au cours de cette période.

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Le nombre de postes vacants diminue en octobre, poursuivant sa tendance à la baisse
Le nombre de postes vacants diminue en octobre, poursuivant sa tendance à la baisse

Le nombre de postes vacants diminue dans cinq secteurs et augmente dans les soins de santé et l'assistance sociale

En octobre, le nombre de postes vacants a reculé dans cinq secteurs, à savoir dans le commerce de détail (-5 700; -12,1 %), dans le transport et l'entreposage (-5 600; -18,7 %), dans la fabrication (-4 600; -13,2 %), dans les autres services (sauf les administrations publiques) (-4 400; -16,8 %) et dans la finance et les assurances (-2 900; -15,5 %). Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale (+7 700; +6,7 %) est le seul qui a affiché une hausse en octobre. Le nombre de postes vacants est demeuré stable dans les 14 autres secteurs.

Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants a diminué dans 15 secteurs en octobre. Les plus fortes baisses ont été enregistrées dans les services d'hébergement et de restauration (-23 500; -29,8 %), dans le commerce de détail (-22 500; -35,2 %), dans la construction (-20 700; -34,9 %) et dans les soins de santé et l'assistance sociale (-19 900; -14,1 %).

Le nombre de postes vacants recule dans le commerce de détail

Dans le commerce de détail, le nombre de postes vacants a diminué de 5 700 (-12,1 %) pour s'établir à 41 400 en octobre, ce qui représente le niveau le plus bas depuis avril 2016 (40 600). Le nombre de postes vacants dans le secteur était en baisse de 22 500 (-35,2 %) par rapport à un an plus tôt et de 71 300 (-63,3 %) par rapport au sommet atteint en décembre 2021 (112 700).

En octobre, le taux de postes vacants (2,0 %) dans le commerce de détail affichait également son plus faible niveau depuis avril 2016 (lorsqu'il se situait aussi à 2,0 %). D'un mois à l'autre, le taux de postes vacants en octobre 2024 était en baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport à septembre (2,3 %) et de 1,1 point de pourcentage par rapport à octobre 2023 (3,1 %).

Le transport et l'entreposage affiche son plus faible nombre de postes vacants depuis mars 2020 

En octobre, le nombre de postes vacants dans le secteur du transport et de l'entreposage a diminué de 5 600 (-18,7 %) pour s'établir à 24 400. Il s'agissait du plus faible niveau de postes vacants depuis mars 2020 (24 300) (à l'exception de la période allant d'avril 2020 à septembre 2020, lorsque les données n'étaient pas accessibles). Par rapport à un an plus tôt, le nombre de postes vacants dans le secteur a reculé de 10 800 (-30,6 %) en octobre.

Le taux de postes vacants dans le transport et l'entreposage s'est établi à 2,8 % en octobre, en baisse de 0,6 point de pourcentage par rapport à septembre (3,4 %). Comparativement à octobre 2023 (4,0 %), le taux de postes vacants était en baisse de 1,2 point de pourcentage.

Le nombre de postes vacants recule dans la fabrication

Dans le secteur de la fabrication, le nombre de postes vacants a diminué de 4 600 (-13,2 %) pour s'établir à 30 400 en octobre, ce qui a plus que contrebalancé la hausse enregistrée en septembre (+3 100; +9,6 %). Le nombre de postes vacants dans le secteur était en baisse de 10 500 (-25,7 %) par rapport à un an plus tôt et de près des deux tiers (-65,1 %) par rapport au sommet atteint en avril 2022.

Le taux de postes vacants dans le secteur s'est établi à 1,9 % en octobre 2024, en baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport à septembre (2,2 %) et de 0,6 point de pourcentage par rapport à octobre 2023 (2,5 %).

Le nombre de postes vacants diminue en Alberta et augmente au Manitoba

En Alberta, le nombre de postes vacants a diminué de 8 700 (-12,0 %) pour s'établir à 63 700, tandis que, au Manitoba, il a augmenté de 2 300 (+12,0 %) pour atteindre 21 900 en octobre. Le nombre de postes vacants a peu varié dans les autres provinces.

Par rapport à un an plus tôt, le taux de postes vacants a reculé dans neuf provinces en octobre, tandis qu'il est demeuré stable à l'Île-du-Prince-Édouard. Les baisses les plus prononcées ont été enregistrées en Colombie-Britannique (-1,1 point de pourcentage pour s'établir à 3,5 %), au Québec (-1,1 point de pourcentage pour s'établir à 3,1 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (-1,1 point de pourcentage pour s'établir à 2,1 %).

Parmi les provinces, la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Manitoba affichaient les taux de postes vacants les plus élevés (3,5 % pour chacune des provinces) en octobre, tandis que Terre-Neuve-et-Labrador (2,1 %) affichait le taux le plus faible.

Graphique 3  Graphique 3: Par rapport à un an plus tôt, les taux de postes vacants ont diminué dans neuf provinces et deux territoires en octobre
Par rapport à un an plus tôt, les taux de postes vacants ont diminué dans neuf provinces et deux territoires en octobre

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Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail

Le principal objectif de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) est de brosser un portrait mensuel du niveau de rémunération, de l'emploi et des heures travaillées, selon des catégories d'industrie détaillées, à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

L'emploi salarié, tel qu'il est mesuré au moyen de l'EERH, désigne le nombre d'employés recevant une rémunération et des avantages sociaux (revenu de travail) au cours d'un mois donné. Cette enquête ne vise pas les travailleurs autonomes de même que les propriétaires et les associés des entreprises non constituées en société et des bureaux voués à l'exercice d'une profession libérale ainsi que les employés du secteur agricole.

Les estimations de l'EERH sont produites en intégrant les données de trois sources : un recensement d'environ 1 million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada; l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui permet de recueillir des données auprès d'un échantillon de 15 000 établissements; et les dossiers administratifs d'emploi dans les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales, fournis par ces ordres de gouvernement.

Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.

Lors de chaque diffusion des données de l'EERH, les données du mois précédent sont révisées. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont le principal objectif est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle concernant le taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

Les tendances de l'emploi tirées de l'EERH et de l'EPA se suivent généralement de près, surtout sur de longues périodes. Cela dit, en raison des différences de concepts, de définitions et de méthodologies, les variations des niveaux d'emploi dans l'EERH et dans l'EPA peuvent différer, en particulier sur des périodes plus courtes. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les mesures de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

L'EERH et l'EPA fournissent également des indicateurs mensuels de la rémunération perçue par les employés. Utilisés ensemble, les rémunérations hebdomadaires moyennes (tirées de l'EERH) et les salaires horaires moyens (tirés de l'EPA) peuvent fournir un portrait complet de la dynamique de la rémunération au Canada. Pour obtenir des renseignements sur les définitions de chaque indicateur, les principales différences conceptuelles et de mesure, ainsi que des conseils aux utilisateurs de données quant aux circonstances dans lesquelles il convient d'utiliser chaque indicateur, veuillez consulter le document intitulé « Rémunération et salaire — Guide d'utilisation des indicateurs de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et de l'Enquête sur la population active  ».

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les données sur l'emploi salarié non agricole portent sur l'ensemble des salariés rémunérés à l'heure et des employés à salaire fixe, ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.

À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) 2022, version 1.0.

Toutes les données sur la rémunération tiennent compte des heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés. Les variations de la rémunération hebdomadaire moyenne peuvent refléter une série de facteurs, notamment des changements dans les salaires, la composition de l'emploi, les heures travaillées et les effets de glissement annuel.

L'effet de glissement annuel désigne l'incidence de la tendance observée 12 mois plus tôt (le mois de référence) sur la variation sur 12 mois de l'estimation du mois courant. Dans le cas de l'EERH, lorsque la rémunération hebdomadaire moyenne du mois de référence atteint un sommet d'une tendance à court terme, cela tend à avoir un effet à la baisse sur la croissance sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne du mois courant. Par ailleurs, si la valeur du mois de référence se situe à un creux d'une tendance, cela tend à avoir un effet à la hausse sur la croissance sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne du mois courant.

Enquête sur les postes vacants et les salaires

L'enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) est une enquête trimestrielle. L'échantillon trimestriel des emplacements commerciaux est réparti sur les trois mois de collecte du trimestre, approximativement équilibré par province et par secteur d'activité pendant chacun des trois mois. Cela permet la production d'estimations trimestrielles et mensuelles.

Les estimations mensuelles provisoires sont produites pour les postes vacants, les taux de postes vacants et l'emploi salarié au moyen des réponses obtenues auprès des emplacements commerciaux échantillonnés pendant le mois de référence correspondant. La période de référence de l'EPVS est le premier jour du mois respectif. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les estimations mensuelles provisoires sont révisées et finalisées lorsque les estimations trimestrielles correspondantes sont diffusées, ou peu après. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Bien que l'emploi mesuré dans le cadre de l'EPVS soit étalonné en fonction de l'emploi mesuré au moyen de l'EERH, les chiffres de l'emploi salarié tirés de l'EERH et les chiffres de l'emploi mensuels provisoires tirés de l'EPVS peuvent différer en raison des regroupements utilisés pour l'étalonnage et des différences sur le plan de la portée et des périodes de référence.

Le ratio chômeurs-postes vacants exclut les territoires pour assurer la cohérence avec la couverture géographique des données disponibles de l'EPA (tableau 14-10-0287-01).

L'EPVS permet également de fournir des données trimestrielles exhaustives sur les postes vacants selon le secteur d'activité et les professions détaillées pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques; sur le salaire horaire offert; et sur les caractéristiques des postes vacants. Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation des données de l'EPVS dans le Guide de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (Numéro au catalogue75-514-G).

Tableaux de données en temps réel

Les tableaux 14-10-0357-01 et 14-10-0358-01 sont désormais archivés.

Les tableaux de données en temps réel 14-10-0331-01 et 14-10-0332-01 seront mis à jour le 13 janvier 2025.

Prochaine diffusion

Les données de novembre 2024 de l'EERH et de l'EPVS seront diffusées le 30 janvier 2025.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail dans le Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

Le produit « La rémunération et l'emploi salarié en bref : appli interactive » (14200001) est maintenant accessible. Cette application interactive de visualisation de données permet de brosser un portrait détaillé du marché du travail canadien à l'aide des données les plus récentes de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. Les estimations sont désaisonnalisées et sont offertes selon la province et le principal secteur d'activité. L'application comprend également des estimations historiques remontant à 10 ans. Elle permet aux utilisateurs d'explorer et de personnaliser rapidement et aisément l'information présentée. Il est possible de combiner plusieurs provinces et secteurs d'activité afin de créer ses propres domaines d'intérêt associés au marché du travail.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

Date de modification :