Résultats autodéclarés aux tests de dépistages de la COVID-19, janvier 2020 à mars 2022
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Diffusion : 2022-09-06
Statistique Canada publie des données provisoires provenant du deuxième cycle de l'Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC). Cette diffusion porte sur l'infection autodéclarée à la COVID-19.
Un grand nombre de sources de données ont été utilisées afin d'assurer le suivi des taux d'infection à la COVID-19 depuis le début de la pandémie. Les données nationales publiées sur les déclarations de cas de COVID-19, qui ont été recueillies par l'Agence de la santé publique du Canada dans les provinces et les territoires, sont axées sur les personnes ayant obtenu un résultat positif à la COVID-19, après avoir effectué un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR). Le test PCR est considéré comme le critère de référence pour le diagnostic de la COVID-19, et il est souvent administré dans des centres de dépistage ou en présence de professionnels de la santé. Bien que ces données aient permis de mieux comprendre les hausses et les diminutions de cas confirmés partout au Canada, il convient de noter qu'elles ne tiennent pas compte de tous les Canadiens qui ont été infectés. En effet, ce ne sont pas toutes les personnes ayant contracté la COVID-19 qui en étaient conscientes ou qui ont été testées. Cette limitation a été exacerbée à la suite de l'apparition du variant Omicron à la fin de 2021, car les taux d'infection beaucoup plus élevés ont exercé une pression sur le dépistage au moyen de tests PCR dans certains secteurs de compétence. Par conséquent, il y a eu une augmentation de l'utilisation des tests antigéniques rapides (TAR), dont les résultats ne sont pas toujours communiqués aux services de santé. Les TAR peuvent être autoadministrés à domicile, produisent un résultat en quelques minutes et permettent d'identifier les personnes infectées par la COVID-19. Toutefois, ces tests sont considérés comme étant moins fiables que les tests PCR, car ils sont moins susceptibles de détecter une infection.
Selon les résultats provisoires publiés aujourd'hui, environ 1 Canadien sur 5 de 18 ans et plus a indiqué avoir reçu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 avant le 1er avril 2022, que ce soit à la suite d'un test PCR ou d'un TAR. Ce chiffre sous-estime le nombre réel d'infections survenues au cours de cette période, car certaines personnes infectées n'ont peut-être pas eu accès à un test, ont choisi de ne pas se faire tester, ou ne savaient pas qu'elles avaient la COVID-19. Bien qu'il soit possible d'obtenir des données sur les infections grâce aux renseignements fournis par les personnes ayant obtenu un résultat positif, au moyen d'un test PCR ou d'un TAR, il est également possible d'obtenir ces données d'autres façons, dont la séroprévalence, c'est-à-dire la proportion de Canadiens chez qui des anticorps ont été détectés à l'aide d'un test effectué directement sur des échantillons de sang. Ensemble, ces données permettent de dresser un portrait plus exhaustif de la prévalence des infections à la COVID-19.
L'ECSAC fournit de nouvelles données sur les personnes ayant déclaré avoir obtenu un résultat positif au moyen d'un test PCR ou d'un TAR, ainsi que sur les personnes soupçonnant avoir été infectées. Les données tirées de la mesure directe des anticorps au SRAS-CoV-2 (le virus qui cause la COVID-19), obtenues à partir d'échantillons de sang, ainsi que celles tirées de l'état d'infection active, obtenues à partir d'échantillons de salive, permettront prochainement de compléter les données autodéclarées. Puisque ces mesures directes ne sont pas encore offertes, le communiqué provisoire d'aujourd'hui ne porte que sur les personnes ayant déclaré avoir obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 entre le début de la pandémie et le 31 mars 2022. Il s'agit ainsi du premier portrait national des personnes ayant obtenu un résultat positif aux TAR.
En janvier 2022, les tests antigéniques rapides deviennent le principal moyen par lequel les Canadiens ont obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19
Vers la fin de l'année 2021, à la suite de la propagation rapide du variant Omicron, la demande de tests de dépistage a augmenté considérablement. Dans certains secteurs de compétence, cette hausse de la demande a exercé une pression sur le dépistage au moyen des tests PCR, ce qui a entraîné une demande accrue des TAR. Par conséquent, parmi les Canadiens de 18 ans et plus ayant indiqué avoir obtenu un premier résultat positif à la COVID-19 en janvier 2022, près des deux tiers (61,2 %) ont reçu ce résultat à partir d'un TAR. Selon les Canadiens, le TAR a continué d'être le principal moyen par lequel ils ont obtenu un résultat positif à la COVID-19 en février et en mars 2022.
Près 1 Canadien sur 5 déclare avoir obtenu au moins un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 avant avril 2022
Les résultats provisoires publiés aujourd'hui révèlent que 19,5 % des Canadiens de 18 ans et plus ont déclaré avoir obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 avant le 1er avril 2022. De ce pourcentage, 9,8 % des Canadiens adultes ont déclaré avoir obtenu un résultat positif au test PCR, et 9,7 % ont déclaré avoir obtenu un résultat positif à un TAR. Puisque l'on a continué d'enregistrer un grand nombre d'infections après le mois de mars 2022 et que ce ne sont pas toutes les personnes infectées qui ont reçu un résultat positif, ces pourcentages ne rendent pas compte de la réelle prévalence de la COVID-19.
Les infections autodéclarées au moyen d'un test PCR ou d'un TAR, varient d'un groupe d'âge à l'autre. En ce qui a trait à l'obtention d'un résultat positif, les Canadiens de 18 à 34 ans (26,5 %) ont enregistré le pourcentage le plus élevé, tandis que les personnes de 65 ans et plus (7,2 %) %) ont affiché le pourcentage le plus faible.
Près de 1 Canadien sur 12 a soupçonné avoir été infecté par la COVID-19 à un moment donné avant avril 2022, sans toutefois avoir obtenu un résultat positif à un test de dépistage
Les données de l'ECSAC révèlent que, parmi les Canadiens adultes, 8,1 % ont soupçonné avoir été infectés par la COVID-19 au moins une fois avant le 1er avril 2022, sans toutefois avoir obtenu un test positif à la COVID-19. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les personnes soupçonnent avoir été infectées par le passé. Les trois raisons les plus souvent mentionnées étaient : la présence de symptômes liés à la COVID-19 (82,1 %), le contact avec un membre du foyer soupçonné d'avoir eu la COVID-19 ou dont un test de dépistage de la COVID-19 était positif (39,1 %) et le contact avec une personne en dehors du foyer soupçonnée d'avoir eu la COVID-19 ou dont un test de dépistage de la COVID-19 était positif (25,3 %). Une proportion légèrement plus élevée d'hommes (8,4 %) que de femmes (7,9 %) soupçonnaient avoir été infectés par la COVID-19, sans toutefois avoir obtenu un résultat positif. Le groupe des 18 à 34 ans (11,4 %) affichait le pourcentage le plus élevé élevé de personnes soupçonnant avoir été infectées à la COVID-19, tandis que les personnes de 65 ans ou plus (3,9 %) affichaient le pourcentage le plus faible. Le pourcentage de personnes soupçonnant avoir été infectées à la COVID-19 était de 9,1 % chez le groupe de 35 à 49 ans, et de 7,3 % chez celui de 50 à 64 ans.
Les Canadiens d'origine sud-asiatique et arabe sont parmi les plus susceptibles de déclarer avoir obtenu un résultat positif à la COVID-19 au moyen d'un test PCR avant avril 2022
Certains groupes de population au Canada ont été infectés davantage par la COVID-19. De récents résultats ont révélé que, au cours de la première année de la pandémie, les Canadiens qui se sont identifiés comme Noirs ou Sud-Asiatiques affichaient des taux de mortalité attribuable à la COVID-19 beaucoup plus élevés que ceux qui se sont identifiés comme Chinois ou Blancs. Les résultats provisoires publiés aujourd'hui indiquent que certains groupes de population étaient plus susceptibles que d'autres de déclarer avoir obtenu un résultat positif à un test PCR. En particulier, les personnes s'identifiant comme Sud-Asiatiques (20,0 %) ou Arabes (19,8 %) étaient parmi celles les plus susceptibles de déclarer avoir obtenu un résultat positif au test PCR avant le 1er avril 2022. En revanche, les personnes s'identifiant comme Chinois (5,3 %) ou Blancs (8,7 %) étaient moins susceptibles de déclarer avoir obtenu un résultat positif au test PCR.
Même si l'accès aux TAR a été facilité, il n'en a pas été ainsi dans toutes les régions du Canada. Certains Canadiens, comparativement à d'autres, ont eu un meilleur accès à ces tests à domicile, que ce soit par l'entremise d'écoles ou de garderies ou en achetant des tests en ligne. Au fur et à mesure que de plus amples renseignements seront accessibles, il sera possible d'effectuer une analyse plus approfondie pour déterminer si certains groupes de population ayant développé des anticorps contre la COVID-19, à la suite d'une infection antérieure, pouvaient être plus ou moins susceptibles d'obtenir un résultat positif à un TAR.
Données futures
Grâce à son partenariat avec l'Agence de la santé publique du Canada, Statistique Canada s'engage à approfondir la compréhension de la COVID-19, en continuant de mettre à jour les résultats provisoires de l'ECSAC sur une base mensuelle. Parmi les multiples aspects de cette enquête, les résultats à venir comprendront les mesures directes additionnelles des anticorps au SRAS-CoV-2, obtenues au moyen de prélèvements de gouttes de sang séché et de l'état d'infection active, obtenu à partir de tests PCR effectués sur des échantillons de salive. Cette composante de laboratoire de l'ECSAC est menée en partenariat avec le Groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19. Ces mesures directes additionnelles s'ajouteront aux données autodéclarées par les Canadiens et fourniront des estimations au niveau de la population à propos du degré d'immunité contre le SRAS-CoV-2 développée à la suite d'une infection antérieure et/ou à la suite de la vaccination, et du taux d'infection active au moment du prélèvement de l'échantillon de salive. Ces résultats seront diffusés dans de prochaines publications et donneront également un aperçu de la sévérité des symptômes de la COVID-19 et de l'accès aux soins de santé pendant la pandémie.
Note aux lecteurs
Les populations suivantes ont été exclues de l'ECSAC : les personnes vivant dans un des trois territoires, les personnes de moins de 18 ans, les personnes vivant dans les réserves ou autres établissements autochtones situés dans les provinces, les membres à temps plein des Forces canadiennes, les personnes vivant en milieu institutionnel et les résidents de certaines régions éloignées.
Étant donné que ce rapport est fondé sur un sous-ensemble de toutes les données recueillies dans le cadre de l'enquête, ces données sont incomplètes, considérées comme provisoires et peuvent être modifiées lors de la publication finale des données de l'enquête. La collecte de données de l'enquête s'est déroulée sur trois périodes de collecte se chevauchant et comptant des échantillons de taille à peu près égale. Ces périodes ont commencé respectivement le 1er avril, le 16 mai et le 1er juin. Il est à noter que la grande majorité de la collecte a eu lieu avant la septième vague nationale de la pandémie de COVID-19 (soit la troisième vague du variant Omicron de la COVID-19).
Veuillez noter que les données de cet article se limitent au résultat d'un premier test positif autodéclaré ou d'une première infection soupçonnée et ne tiennent pas compte des infections multiples.
Puisque ces données ont été analysées lorsque la collecte était en cours, des poids d'enquête provisoires furent utilisés afin de réduire au minimum tout biais pouvant découler de la non-réponse à l'enquête. Des ajustements de non-réponse et un calage utilisant les renseignements auxiliaires accessibles ont également été appliqués et sont reflétés dans les poids d'enquête inclus dans le fichier de données. Malgré ces ajustements et calages, le degré élevé de non-réponse à l'enquête augmente le risque de biais résiduel pouvant avoir un impact sur les estimations produites à partir des données de l'enquête.
Puisque cette publication est provisoire et limitée, veuillez noter que ce les variables de l'enquête n'ont pas toutes été publiées.
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