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Enquête sur la population active, mars 2022

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Diffusion : 2022-04-08

L'emploi a augmenté de 73 000 (+0,4 %) en mars. Le taux de chômage a diminué de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 5,3 %, ce qui représente le plus faible niveau enregistré depuis que des données comparables ont commencé à être diffusées en 1976.

La hausse de l'emploi a été principalement attribuable aux femmes âgées de 55 ans et plus et aux hommes de 25 à 54 ans. L'emploi a progressé tant dans le secteur des biens que dans le secteur des services. Les hausses se sont concentrées en Ontario et au Québec.

Le total des heures travaillées a augmenté de 1,3 % en mars. Le salaire horaire moyen a augmenté de 3,4 % par rapport à 12 mois plus tôt.

Les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de mars rendent compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 13 au 19 mars. Depuis la semaine de référence de février, les provinces ont continué à assouplir les restrictions de santé publique. Plus particulièrement, toutes les limites de capacité d'accueil et les exigences liées à la présentation d'une preuve de vaccination avaient été levées en Ontario, au Manitoba, en Alberta et au Québec avant la semaine de référence de mars.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi poursuit sa croissance en mars 2022
L'emploi poursuit sa croissance en mars 2022

Faits saillants

La croissance de l'emploi se poursuit en mars

L'emploi a augmenté de 73 000 (+0,4 %) en mars, principalement en raison de la hausse de 93 000 (+0,6 %) enregistrée dans le travail à temps plein.

L'emploi a augmenté tant dans le secteur des services (+42 000; +0,3 %) que dans le secteur des biens (+31 000; +0,8 %) en mars.

L'Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard ont enregistré une croissance de l'emploi.

Le total des heures travaillées a augmenté de 1,3 % en mars.

Le salaire horaire moyen a augmenté de 3,4 % par rapport à 12 mois plus tôt.

La proportion de travailleurs qui ont déclaré qu'ils travaillaient habituellement exclusivement à domicile a continué de diminuer en mars, en baisse de 1,8 point de pourcentage pour s'établir à 20,7 %.

La croissance de l'emploi en mars (+73 000; +0,4 %) s'est répartie entre les employés du secteur privé et les travailleurs autonomes.

Le taux de chômage diminue pour s'établir à un creux record

Le taux de chômage a diminué de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 5,3 % en mars, ce qui représente le plus faible niveau enregistré depuis que des données comparables ont commencé à être diffusées en 1976.

Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — était inférieur à son niveau prépandémique pour la première fois, s'établissant à 7,2 %.

La proportion de personnes âgées de 15 ans et plus participant au marché du travail a peu varié par rapport à février et elle s'est établie à 65,4 % en mars.

La croissance de l'emploi continue de dépasser la croissance démographique au moment où le marché du travail se resserre

L'emploi total a progressé de 73 000 (+0,4 %) en mars, principalement en raison de l'augmentation de 93 000 (+0,6 %) enregistrée dans le travail à temps plein.

Au cours des six mois écoulés depuis septembre 2021, lorsque l'emploi est revenu pour la première fois à son niveau prépandémique, l'économie et le marché du travail du Canada se sont adaptés et ont évolué en réponse à un certain nombre de défis, y compris l'assouplissement graduel des mesures de santé publique, le nombre record de postes vacants et les perturbations des chaînes d'approvisionnement. Pendant cette période, l'emploi a augmenté de 463 000 (+2,4 %), et ce sont les secteurs du commerce de détail (+122 000), de la construction (+110 000), des soins de santé et de l'assistance sociale (+62 000), et de l'information, de la culture et des loisirs (+62 000) qui ont contribué le plus à l'augmentation sur six mois.

Les répercussions de la COVID-19 sur le marché du travail et la forte croissance de l'emploi observée depuis septembre 2021 se sont produites dans le contexte de tendances démographiques à long terme qui exercent une pression à la baisse sur l'offre de main-d'œuvre. Un exemple qui illustre le potentiel de déséquilibres entre l'offre et la demande de main-d'œuvre est que les hausses de l'emploi depuis septembre (+463 000; +2,4 %) ont dépassé la croissance de la taille de la population âgée de 15 ans et plus (+236 000; +0,8 %) au cours de la même période.

Les augmentations de l'emploi en mars sont principalement attribuables aux femmes plus âgées et aux hommes du principal groupe d'âge actif

En mars, la croissance de l'emploi a été principalement attribuable aux travailleurs âgés de 55 ans et plus, un groupe souvent désigné comme une source potentielle d'augmentation de l'offre de main-d'œuvre. L'emploi dans ce groupe a augmenté de 39 000 (+0,9 %) en mars, ce qui comprend la hausse de 25 000 (+1,3 %) survenue chez les femmes âgées de 55 ans et plus.

Bien que le taux d'emploi des personnes âgées de 55 ans et plus est demeuré inférieur (-1,2 point de pourcentage) en mars 2022 à ce qu'il était en février 2020, il ne s'agit pas d'une indication d'une reprise plus lente des baisses de l'emploi liées à la pandémie. Il s'agit de la poursuite d'une tendance à long terme du taux d'emploi pour ce groupe d'âge. Puisque la population continue de vieillir, une proportion croissante de personnes âgées de 55 ans et plus sont, en fait, âgées de 65 ans et plus. Comme le taux d'emploi est beaucoup plus faible chez les personnes âgées de 65 ans et plus, le fait d'avoir un plus grand nombre de personnes dans cette partie du groupe d'âge diminue le taux d'emploi de l'ensemble du groupe d'âge des 55 ans et plus. Pour le groupe d'âge plus restreint des personnes âgées de 55 à 64 ans, le taux d'emploi est revenu pour la première fois à son taux prépandémique en mars 2021, et il était comparable à ce taux en mars 2022 (63,6 %).

L'emploi chez les hommes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans était aussi en hausse (+35 000; +0,5 %) en mars, principalement dans le travail à temps partiel (+24 000; +6,5 %). Chez les femmes du principal groupe d'âge actif, l'emploi total a peu varié.

L'emploi est demeuré stable en mars, tant chez les jeunes hommes que chez les jeunes femmes âgés de 15 à 24 ans.

La croissance des salaires moyens continue de s'accélérer

Dans le contexte du resserrement du marché du travail, le salaire horaire moyen des employés a augmenté de 3,4 % (+1,03 $) sur 12 mois en mars, en hausse par rapport à 3,1 % en février. En février, l'Indice des prix à la consommation a augmenté de 5,7 % d'une année à l'autre. La croissance sur 12 mois du salaire parmi l'ensemble des employés (+3,4 %) demeure inférieure à la moyenne enregistrée pendant la deuxième moitié de 2019 (+4,3 %) lorsque des conditions du marché du travail tout aussi tendues ont été observées (données non désaisonnalisées).

La croissance sur 12 mois du salaire horaire moyen en mars a été attribuable en partie au secteur à salaires élevés des services professionnels, scientifiques et techniques, où le nombre d'employés (+13,3 %; +153 000) et les salaires moyens (+7,5 %; +2,74 $ pour atteindre 39,15 $) ont augmenté au cours de la dernière année (données non désaisonnalisées).

À l'échelle des provinces, la croissance des salaires sur 12 mois a été la plus marquée en mars à l'Île-du-Prince-Édouard (+8,4 %; +2,10 $), au Nouveau-Brunswick (+7,6 %; +1,90 $) et au Québec (+5,5 %; +1,57 $), tandis qu'elle a été la plus faible au Manitoba (+0,8 %; +0,21 $) et en Alberta (+1,4 %; +0,44 $) (données non désaisonnalisées).

Les variations des salaires moyens dans une province ou dans une région peuvent découler de nombreux facteurs, y compris les variations régionales de l'équilibre entre l'offre et la demande de main-d'œuvre, ainsi que l'évolution au fil du temps de la composition de l'emploi par secteur dans une région. En Alberta, par exemple, les augmentations salariales enregistrées dans plusieurs secteurs, y compris dans les ressources naturelles et dans le commerce de détail, ont été contrebalancées en partie par les baisses observées dans d'autres secteurs, comme dans les services d'enseignement.

Les ententes de travail hybrides continuent d'augmenter

La croissance de l'emploi observée au cours des six derniers mois a coïncidé avec l'assouplissement continu des restrictions de santé publique, ce qui a permis à un plus grand nombre d'entreprises de planifier le retour au travail en personne. Dans ce contexte, la proportion de travailleurs qui ont déclaré qu'ils travaillaient habituellement exclusivement à domicile a continué de diminuer en mars, en baisse de 1,8 point de pourcentage pour s'établir à 20,7 % (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

Parallèlement, la part des travailleurs qui ont déclaré travailler selon un mode hybride a continué d'augmenter, en hausse de 1,4 point de pourcentage par rapport à février pour atteindre 5,9 % en mars. Les modes de travail hybrides sont demeurés plus courants dans les services professionnels, scientifiques et techniques, où un peu plus de 1 travailleur sur 10 (10,9 %) travaillait habituellement une partie de la semaine à domicile et une partie, à l'extérieur du domicile, en hausse de 2,2 points de pourcentage par rapport à février. La proportion de travailleurs qui ont déclaré travailler selon un mode hybride a aussi augmenté dans le secteur de la finance, des assurances, des services immobiliers et des services de location et de location à bail (+2,9 points de pourcentage pour atteindre 10,5 %) et dans celui de l'information, de la culture et des loisirs (+2,8 points de pourcentage pour atteindre 9,2 %) (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

Le travail autonome à son propre compte enregistre une certaine reprise, mais seuls les hommes affichent des hausses

La croissance de l'emploi en mars (+73 000; +0,4 %) s'est répartie entre les employés du secteur privé et les travailleurs autonomes), et aucun groupe individuel n'a enregistré de hausse significative au cours du mois.

Le travail autonome total — qui comprend les travailleurs à leur propre compte sans aide rémunérée et les propriétaires d'entreprises ayant des employés — est demeuré en baisse de 215 000 (-7,5 %) par rapport à son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19, et il n'a pas affiché de croissance mensuelle depuis mars 2021.

Pour les travailleurs à leur propre compte, il y a eu des indications d'un redressement de l'emploi au cours des derniers mois, principalement chez les hommes. Bien qu'il demeure inférieur à son niveau observé avant la COVID-19, le nombre de travailleurs autonomes de sexe masculin sans employés était en hausse de 35 000 (+3,2 %) sur 12 mois en mars, et une grande partie de la croissance nette a été enregistrée dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques (données non désaisonnalisées).

Le taux de chômage diminue pour s'établir à un creux record

Le taux de chômage a reculé de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 5,3 % en mars. Il s'agit du plus faible niveau enregistré depuis que des données comparables ont commencé à être diffusées en 1976. Le creux record précédent avait été enregistré en mai 2019 (5,4 %). Le taux de chômage ajusté — qui comprend les personnes qui voulaient un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un — était inférieur à son niveau prépandémique pour la première fois, s'établissant à 7,2 %.

Mis à part la hausse affichée en janvier 2022, le taux de chômage a diminué de façon constante au cours des derniers mois, une situation à l'image de celle observée dans d'autres pays où les marchés du travail sont de plus en plus serrés, y compris les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni.

La proportion de personnes âgées de 15 ans et plus participant au marché du travail — qui occupaient un emploi ou qui étaient au chômage — a peu varié par rapport à février 2022, et elle s'est établie à 65,4 % en mars 2022. Si l'on exclut la baisse observée en janvier 2022, le taux d'activité oscille autour de son niveau observé en février 2020, avant la COVID-19, depuis septembre 2021.

Graphique 2  Graphique 2: Le taux de chômage poursuit sa tendance à la baisse et s'établit à un creux record en mars
Le taux de chômage poursuit sa tendance à la baisse et s'établit à un creux record en mars

Le taux de chômage baisse fortement chez les jeunes hommes

Le recul du taux de chômage global observé en mars a été en grande partie attribuable à la baisse de 2,1 points de pourcentage du taux de chômage des jeunes hommes, qui a diminué pour s'établir à un creux de 10,2 %. En revanche, le taux de chômage des jeunes femmes a peu varié en mars, s'établissant à 9,3 %.

Le recul du chômage chez les jeunes hommes a été en grande partie attribuable à une baisse mensuelle du taux d'activité du groupe (-1,3 point de pourcentage pour s'établir à 63,4 %). Le taux d'activité des jeunes hommes s'est redressé pour revenir à son niveau prépandémique pendant l'été 2020 et il a oscillé autour de ce niveau au cours des derniers mois, ce qui laisse croire que la baisse de mars ne reflète pas encore une tendance à long terme.

Le taux d'activité des jeunes femmes, qui s'est établi à 66,7 %, a peu varié en mars.

Le taux de chômage des hommes du principal groupe d'âge actif s'établit à un creux record

Un moins grand nombre d'hommes du principal groupe d'âge actif étaient au chômage en mars (-18 000; -6,0 %) et leur taux de chômage s'est établi à un creux record de 4,1 %. Le taux de chômage des femmes du principal groupe d'âge actif a progressé de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 4,9 %, car le nombre de chômeuses a augmenté de 32 000 (+11,4 %). Le taux de chômage des femmes du principal groupe d'âge actif était semblable à son niveau prépandémique observé en février 2020 (4,7 %).

Le taux d'activité des personnes du principal groupe d'âge actif a atteint un niveau record de 88,6 % en mars 2022. Le taux des femmes du principal groupe d'âge actif (84,8 %) était le plus élevé jamais enregistré, tandis que celui des hommes (92,3 %) était le plus élevé depuis août 1991.

Parmi les personnes âgées de 55 ans et plus, le taux de chômage est demeuré stable chez les hommes (5,4 %) et chez les femmes (4,5 %). De même, le taux d'activité des hommes (42,4 %) et des femmes (31,6 %) de ce groupe d'âge a peu varié.

Le taux de chômage des immigrants très récents s'établit à un creux sans précédent

Après avoir diminué au début de la pandémie en raison des restrictions relatives aux voyages internationaux, le nombre d'immigrants très récents au Canada a augmenté au cours des derniers mois. En mars 2022, environ 1,1 million de personnes âgées de 15 ans et plus s'étaient établies au Canada au cours des cinq années précédentes, ce qui est comparable à la moyenne enregistrée en 2019 (moyenne mobile de trois mois).

Le taux de chômage des immigrants du principal groupe d'âge actif qui se sont établis au Canada au cours des cinq dernières années s'est établi à 8,3 % en mars 2022, ce qui représente le plus faible taux jamais enregistré en mars depuis que des données comparables ont commencé à être diffusées en 2006 et qui est similaire aux taux observés en mars 2018 (8,4 %) et en mars 2019 (8,7 %). Toutefois, le taux de chômage des immigrants très récents du principal groupe d'âge actif est demeuré supérieur de 3,8 points de pourcentage au taux des personnes nées au Canada (4,5 %); il s'agit du même écart que celui observé avant la pandémie en mars 2019 (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées).

Le taux de chômage est plus élevé chez les Canadiens noirs

Historiquement, les taux de chômage sont plus élevés parmi certains groupes de population désignés comme minorités visibles au Canada. Cela a continué d'être le cas en mars. Parmi les personnes du principal groupe d'âge actif des 25 à 54 ans, le taux de chômage était plus élevé parmi l'ensemble de la population des minorités visibles (6,1 %) que parmi les personnes n'appartenant pas à une minorité visible (4,5 %). Le taux était plus élevé chez les Canadiens noirs (8,4 %) tandis qu'il était plus faible chez les Canadiens d'origine philippine (4,2 %) (moyenne mobile de trois mois, données non désaisonnalisées).

Le chômage de longue durée demeure élevé même si un plus grand nombre de chômeurs trouvent du travail

Le nombre total de personnes au chômage a diminué de 35 000 (-3,1 %) en mars pour s'établir à 1,1 million. Parmi les personnes qui avaient été au chômage en février, environ 1 sur 5 (21,0 %) a fait la transition vers l'emploi en mars, ce qui est légèrement plus élevé que le taux moyen observé pour les mêmes mois en 2017, 2018 et 2019 (17,9 %) (données non désaisonnalisées).

Parmi les personnes qui étaient au chômage en mars 2022, 225 000 avaient été continuellement à la recherche d'un emploi pendant 27 semaines ou plus, ce qui est presque inchangé par rapport à février 2022 et qui est en hausse de 45 000 (+24,9 %) par rapport à février 2020.

La sous-utilisation de la main-d'œuvre demeure faible, et il existe moins de possibilités de trouver de nouveaux travailleurs

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre — la proportion de personnes au sein de la population active potentielle qui sont au chômage, ou qui veulent un emploi, mais qui n'en ont pas cherché un, ou qui sont en emploi, mais qui ont travaillé moins de la moitié de leurs heures habituelles — s'est maintenue à 12,1 % en mars 2022. Il s'agit d'un taux supérieur à celui de 11,4 % observé en février 2020, mais il se situe dans la fourchette des taux enregistrés en 2018 et en 2019.

À court et à long terme, la capacité des employeurs canadiens à réussir dans un marché du travail concurrentiel dépendra de leur capacité à exploiter toutes les sources de main-d'œuvre disponibles, y compris les Canadiens qui déclarent vouloir travailler, mais ne pas chercher activement un emploi. À mesure que le marché du travail se resserra, ce bassin de candidats potentiels continuera de diminuer.

Après avoir atteint un sommet inégalé de 1,5 million en avril 2020, au début de la pandémie, le nombre de personnes dans ce groupe a suivi une tendance à la baisse.

En mars 2022, tant la taille absolue de ce groupe (377 000) que sa taille en proportion de la population active potentielle (1,8 %) étaient similaires à la moyenne observée au cours du mois de mars de 2017 à 2019. Terre-Neuve-et-Labrador a affiché la part la plus élevée de personnes qui n'ont pas cherché d'emploi, mais qui voulaient travailler en proportion de sa population active potentielle (5,4 %), tandis que cette part était la plus faible au Québec (1,0 %), ce qui indique que les employeurs au Québec pourraient avoir le moins de possibilités de satisfaire à la demande de main-d'œuvre non comblée à partir de ce groupe (données non désaisonnalisées).

À l'échelle nationale, plus du quart (27,7 %; 104 000) des personnes qui voulaient travailler en mars, mais qui n'ont pas cherché un emploi ont invoqué la maladie ou l'incapacité comme raison de rester à l'écart du marché du travail (données non désaisonnalisées).

De plus, 20,5 % (77 000) ont déclaré des raisons de ne pas chercher qui laissent entendre qu'elles réintégreraient le marché du travail si la bonne occasion se présentait. Cela comprenait 14,2 % (54 000) qui attendaient d'être rappelées par un employeur ou d'obtenir une réponse d'un employeur, et 6,3 % (24 000) qui étaient découragées de chercher parce qu'elles croyaient qu'il n'y avait pas de travail (données non désaisonnalisées).

Un autre groupe de travailleurs potentiels a invoqué des raisons de ne pas chercher du travail qui suggèrent l'importance de l'équilibre entre l'emploi et d'autres responsabilités, y compris 17,3 % (65 000) qui ont indiqué d'autres responsabilités personnelles ou familiales, et 16,7 % (63 000) qui ont indiqué ne pas chercher du travail parce qu'ils fréquentaient l'école (données non désaisonnalisées).

L'emploi est en hausse dans le secteur des services et dans le secteur des biens

L'emploi a augmenté tant dans le secteur des services (+42 000; +0,3 %) que dans le secteur des biens (+31 000; +0,8 %) en mars.

La hausse observée dans le secteur des services s'est répartie entre les services d'hébergement et de restauration (+15 000), les « autres services » (+14 000), qui comprennent les services de réparation et d'entretien ainsi que les services de soins personnels, et les administrations publiques (+12 000).

Dans le secteur des biens, les augmentations de l'emploi enregistrées en mars ont surtout été attribuables aux secteurs de la construction (+14 000), des ressources naturelles (+8 800) et de l'agriculture (+5 800). La hausse globale dans le secteur des biens représente la quatrième augmentation mensuelle consécutive dans le secteur.

Le total des heures travaillées a augmenté de 1,3 % en mars, et des hausses ont été enregistrées dans le secteur des biens (+2,7 %) et dans le secteur des services (+0,8 %). Les secteurs des services d'hébergement et de restauration (+5,6 %), de la construction (+2,6 %) et de la fabrication (+2,5 %) ont figuré parmi ceux ayant enregistré des hausses notables du total des heures travaillées.

La croissance de l'emploi dans les services d'hébergement et de restauration ralentit en mars

Après avoir augmenté de 114 000 (+12,6 %) en février, l'emploi a progressé de 15 000 (+1,5 %) dans les services d'hébergement et de restauration en mars. En dépit des récentes hausses, le nombre de personnes travaillant dans le secteur demeure inférieur à son niveau observé en février 2020 avant la COVID-19 dans toutes les provinces, sauf au Nouveau-Brunswick et au Manitoba.

Graphique 3  Graphique 3: L'emploi dans les services d'hébergement et de restauration demeure inférieur à son niveau observé avant la COVID-19 dans la plupart des provinces
L'emploi dans les services d'hébergement et de restauration demeure inférieur à son niveau observé avant la COVID-19 dans la plupart des provinces

Un plus grand nombre de personnes travaillent dans les « autres services » en mars

Le secteur des « autres services », qui comprend les services de réparation et d'entretien, les services de soins personnels ainsi que les organismes religieux et les groupes de citoyens, a enregistré une hausse de l'emploi de 14 000 (+2,0 %) en mars 2022, ce qui a porté l'emploi dans le secteur à son niveau enregistré en décembre 2021.

Un moins grand nombre de personnes travaillaient dans le secteur par rapport à mars 2021 (-33 000) et par rapport à février 2020 (-87 000). La totalité de la baisse survenue au cours des 12 mois précédents est attribuable aux services de réparation et d'entretien, qui comprennent les services de réparation d'articles ménagers, de véhicules automobiles et de machines d'usage commercial (données non désaisonnalisées).

L'augmentation de l'emploi dans les administrations publiques contrebalance en partie les baisses observées en février

Le nombre de personnes travaillant dans les administrations publiques a augmenté de 12 000 (+1,1 %) en mars, après avoir diminué de 18 000 en février. La majeure partie de la hausse est survenue au Québec.

Le nombre de personnes travaillant dans la construction poursuit sa tendance à la hausse

L'emploi a progressé de 14 000 (+0,9 %) dans la construction en mars, et il s'agit de la quatrième hausse mensuelle consécutive enregistrée dans le secteur. Presque toute la hausse est survenue en Ontario. De janvier à mars, la construction (+24 000) a été à l'origine d'un peu moins de la moitié des augmentations nettes de l'emploi (+49 000) chez les hommes du principal groupe d'âge actif appartenant à un groupe de population désigné comme une minorité visible (données non désaisonnalisées).

La récente tendance à la hausse du nombre de personnes travaillant dans le secteur s'est manifestée parallèlement à la croissance constante observée dans l'investissement en construction de bâtiments depuis l'automne 2021.

L'agriculture affiche sa première hausse de l'emploi depuis novembre 2020

L'emploi dans l'agriculture a suivi une tendance à la baisse prolongée depuis novembre 2020; il a diminué de 44 000 au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en novembre 2021. En mars 2022, l'emploi dans le secteur a augmenté pour la première fois depuis novembre 2020, en hausse de 5 800 (+2,4 %).

Le nombre de travailleurs a aussi augmenté dans les ressources naturelles (+8 800; +2,7 %) en mars, presque entièrement en raison de la hausse enregistrée en Ontario. L'emploi dans le secteur est revenu à son niveau de mai 2021, ce qui représente son plus haut niveau depuis le début de la pandémie, en hausse de 27 000 (+8,6 %) par rapport à son niveau de février 2020.

L'emploi augmente dans quatre provinces

En mars, l'emploi a augmenté au Nouveau-Brunswick (+1,1 %; +4 100), à l'Île-du-Prince-Édouard (+1,0 %; +800), au Québec (+0,6 %; +27 000) et en Ontario (+0,5 %; +35 000). Ces hausses ont été partiellement contrebalancées par les baisses observées à Terre-Neuve-et-Labrador (-1,3 %; -2 900), en Saskatchewan (-0,8 %; -4 500) et au Manitoba (-0,6 %; -4 200). L'emploi a peu varié en Nouvelle-Écosse, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les indicateurs clés du marché du travail à l'échelle des provinces et des secteurs, veuillez consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive ».

En Ontario, l'emploi a progressé de 35 000 (+0,5 %) en mars, après avoir diminué en janvier et avoir augmenté de façon marquée en février. La hausse observée en mars est en grande partie survenue dans la construction et dans les ressources naturelles, tandis que le nombre de personnes travaillant dans le transport et l'entreposage a diminué. Le taux de chômage en Ontario, qui s'est établi à 5,3 %, a peu varié par rapport à février 2020. Comparativement à 12 mois plus tôt, l'emploi dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Toronto a augmenté de 243 000 (+7,3 %). Les hausses se sont réparties dans plusieurs secteurs, particulièrement dans le commerce de détail et de gros, dans la finance, les assurances, les services immobiliers et les services de location et de location à bail, ainsi que dans les services d'hébergement et de restauration (moyenne mobile de trois mois; données non désaisonnalisées).

Parallèlement à la levée des mesures de santé publique, l'emploi au Québec a augmenté de 27 000 (+0,6 %) en mars, après avoir progressé en février. Les hausses observées en mars sont principalement survenues dans les services d'hébergement et de restauration, dans les administrations publiques et dans les services d'enseignement, tandis que l'emploi a diminué dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Le taux de chômage a reculé de 0,4 point de pourcentage pour s'établir à 4,1 %, le plus bas jamais enregistré. Par rapport à mars 2021, l'emploi dans la RMR de Montréal a augmenté de 90 000 (+4,0 %). Les hausses ont été les plus marquées dans le secteur de l'information, de la culture et des loisirs et dans celui des services professionnels, scientifiques et techniques (moyennes mobiles de trois mois; données non désaisonnalisées).

Dans le Canada atlantique, l'emploi a progressé au Nouveau-Brunswick (+4 100; +1,1 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (+800; +1,0 %) en mars. Le taux de chômage s'est maintenu à 7,7 % au Nouveau-Brunswick, tandis qu'il a diminué de 0,9 point de pourcentage pour s'établir à 8,1 % à l'Île-du-Prince-Édouard.

Après avoir enregistré une hausse notable en février, Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province de l'Atlantique où l'emploi a reculé (-2 900; -1,3 %) en mars. Le taux de chômage, s'établissant à 12,9 %, est demeuré le plus élevé parmi toutes les provinces. Les baisses de l'emploi ont été enregistrées chez les femmes du principal groupe d'âge actif, les femmes plus âgées et les jeunes hommes, et elles sont principalement survenues dans le commerce de gros et de détail.

La Saskatchewan (-4 500; -0,8 %) et le Manitoba (-4 200; -0,6 %) ont enregistré des baisses notables de l'emploi en mars. En Saskatchewan, le taux de chômage a peu varié, s'établissant à 5,0 %, tandis qu'au Manitoba, il a augmenté de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 5,3 %.

Bilan trimestriel de l'emploi dans les territoires

L'emploi dans les Territoires du Nord-Ouest a augmenté de 1 500 pendant le premier trimestre de 2022 pour atteindre 25 000. Au cours de la même période, le taux de chômage a peu varié, s'établissant à 5,2 %, en raison de l'augmentation du nombre de personnes actives sur le marché du travail. Le taux d'emploi a progressé pour atteindre 74,3 % au cours des trois mois ayant pris fin en mars, comparativement à 70,3 % au cours des trois mois ayant pris fin en décembre 2021.

L'emploi au Yukon a reculé de 1 200 au cours de la période de trois mois ayant pris fin en mars 2022 pour s'établir à 23 000. Le taux d'emploi a diminué pour passer de 71,7 % au quatrième trimestre de 2021 à 68,1 % au premier trimestre de 2022, et le taux de chômage a augmenté de 3,0 points de pourcentage pour atteindre 5,8 %.

L'emploi au Nunavut s'est établi, en moyenne, à 13 900 au cours des 12 mois ayant pris fin en mars, en hausse de 800 par rapport aux 12 mois ayant pris fin en décembre 2021. Au cours de la même période, le taux d'emploi a augmenté de 3,0 points de pourcentage pour atteindre 55,2 %. Le taux de chômage s'est chiffré, en moyenne, à 11,5 % au cours des 12 mois ayant pris fin en mars 2022.

Le taux d'emploi est plus élevé au Canada qu'aux États-Unis

Bien que les comparaisons internationales des marchés du travail soient difficiles à effectuer en raison des différences relatives aux concepts, il est possible de comparer les situations sur le marché du travail au Canada et aux États-Unis en ajustant les données canadiennes en fonction des concepts américains. Pour en savoir plus, voir l'article « Mesure de l'emploi et du chômage au Canada et aux États-Unis – une comparaison ».

Un point de comparaison fréquent entre le Canada et les États-Unis est le taux d'emploi — défini comme étant le nombre de personnes en emploi exprimé en pourcentage de la population en âge de travailler —, qui est généralement plus élevé au Canada. Ajusté selon les concepts américains, et pour la population âgée de 16 ans et plus, le taux d'emploi s'est établi à 62,4 % au Canada et à 60,1 % aux États-Unis en mars. Le taux était inchangé par rapport à février 2020 au Canada, tandis qu'aux États-Unis, il a diminué de 1,1 point de pourcentage.

Le taux d'activité, aussi ajusté selon les concepts américains, s'est établi à 65,2 % au Canada en mars, en baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport à février 2020. Aux États-Unis, le taux d'activité s'est établi à 62,4 %, et il est demeuré inférieur d'un point de pourcentage au taux de février 2020.

Le taux de chômage, ajusté selon les concepts américains, s'est établi à 4,3 % au Canada en mars 2022, ce qui représente un taux supérieur de 0,7 point de pourcentage à celui des États-Unis (3,6 %). Le taux au Canada était inférieur de 0,4 point de pourcentage au taux de février 2020, tandis qu'aux États-Unis, il a peu varié par rapport à celui observé avant la pandémie.

Graphique 4  Graphique 4: Le taux de chômage suit une tendance constante à la baisse au Canada et aux États-Unis
Le taux de chômage suit une tendance constante à la baisse au Canada et aux États-Unis

Pleins feux sur la qualité de l'emploi

En dépit des tendances de l'emploi et du chômage qui laissent croire à un resserrement des conditions du marché du travail, le taux de changement d'emploi — la proportion de travailleurs qui demeurent en emploi d'un mois à l'autre, mais qui changent d'emploi entre les mois — s'est maintenu en mars, s'établissant à 0,7 %.

La probabilité qu'un travailleur change d'emploi est influencée par un certain nombre de facteurs, y compris des aspects de la qualité de son emploi, comme la mesure dans laquelle il offre des possibilités d'avancement professionnel. Les nouvelles données de l'EPA montrent qu'en mars 2022, 6 employés sur 10 (60,1 %) convenaient que leur emploi actuel leur offrait de bonnes chances d'avancement professionnel, comparativement à 51,9 % en 2016, lorsque la même question a été posée dans le cadre de l'Enquête sociale générale (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées).

Les employés occupant un emploi exigeant habituellement un baccalauréat ou un diplôme universitaire supérieur (69,4 %) étaient plus susceptibles que ceux occupant un emploi exigeant habituellement un diplôme d'études secondaires ou aucun niveau de scolarité particulier (48,5 %) d'être d'accord que leur emploi leur donnait de bonnes chances d'avancement professionnel (population âgée de 15 à 69 ans, données non désaisonnalisées). Le nombre d'employés occupant un emploi exigeant habituellement un baccalauréat ou un diplôme universitaire supérieur a augmenté de 22,7 % (+704 000) depuis mars 2019, tandis que le nombre d'employés occupant un emploi exigeant habituellement un diplôme d'études secondaires ou aucun niveau de scolarité particulier a diminué de 2,9 % (-180 000) (données non désaisonnalisées). Cela laisse croire que les tendances dans la composition de l'emploi — une part grandissante d'employés occupant des emplois exigeant habituellement un baccalauréat ou un diplôme universitaire supérieur — sont susceptibles de favoriser l'augmentation de la mesure dans laquelle les travailleurs ont de bonnes perspectives de carrière.

En avril, l'EPA continuera d'examiner des aspects de la qualité de l'emploi et comprendra de nouvelles questions sur l'équilibre travail-vie personnelle. Les résultats de l'EPA pour la semaine allant du 10 au 16 avril seront diffusés le 6 mai 2022.













Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur la population active est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès concernant les objectifs mondiaux liés au développement durable. Ce communiqué servira à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Les estimations de l'Enquête sur la population active (EPA) du mois de mars sont établies à partir des données recueillies durant la semaine allant du 13 au 19 mars 2022.

Les estimations de l'EPA sont fondées sur un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Par conséquent, les estimations mensuelles se caractériseront par une plus grande variabilité que les tendances observées sur de plus longues périodes. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter l'article « Interprétation des variations mensuelles de l'emploi provenant de l'Enquête sur la population active ».

La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %.

Les territoires ne sont pas inclus dans les estimations de l'EPA à l'échelle du Canada.

Les estimations de l'EPA sont les premières d'une série d'indicateurs du marché du travail publiés par Statistique Canada, qui comprennent les indicateurs provenant de programmes tels que l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), les Statistiques de l'assurance-emploi ainsi que l'Enquête sur les postes vacants et les salaires. Pour en savoir davantage sur les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Depuis mars 2020, toutes les interviews sur place de l'EPA ont été remplacées par des interviews téléphoniques réalisées par des intervieweurs travaillant à partir de leur domicile pour protéger la santé des intervieweurs et des répondants. Bien que cela ait entraîné une baisse du taux de réponse de l'EPA, plus de 48 000 interviews ont été réalisées en mars et les évaluations approfondies de la qualité des données réalisées chaque mois confirment que l'EPA continue de dresser un portrait actuel du marché du travail canadien.

La suspension des interviews sur place a eu une plus grande incidence sur les taux de réponse au Nunavut que dans les autres secteurs de compétence. En raison de la baisse plus prononcée des taux de réponse du Nunavut, et des changements qui en découlent dans la composition de l'échantillon de répondants, les données pour le Nunavut (tableau 14-10-0292-01) doivent être utilisées avec prudence. Pour réduire les risques associés à la baisse de la qualité des données pour le Nunavut, les utilisateurs sont priés d'utiliser les moyennes sur 12 mois (offertes sur demande) plutôt que les moyennes sur 3 mois, lorsque cela est possible. Statistique Canada continuera de surveiller la qualité des données de l'EPA pour le Nunavut chaque mois et de fournir aux utilisateurs des lignes directrices à jour, au besoin.

Le taux d'emploi représente le nombre de personnes occupées exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus. Le taux d'emploi d'un groupe particulier (par exemple les jeunes âgés de 15 à 24 ans) correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population dans ce même groupe.

Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active (personnes occupées et chômeurs).

Le taux d'activité est le nombre de personnes occupées et de chômeurs exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus.

L'emploi à temps plein comprend les personnes qui travaillent habituellement 30 heures ou plus par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

L'emploi à temps partiel comprend les personnes qui travaillent habituellement moins de 30 heures par semaine à leur emploi principal ou à leur emploi unique.

Le total des heures travaillées désigne le nombre d'heures effectivement travaillées par le répondant à son emploi principal au cours de la semaine de référence, y compris les heures rémunérées et non rémunérées. Ces heures rendent compte des diminutions ou des augmentations temporaires des heures de travail (par exemple les heures perdues pour cause de maladie, de vacances, de jours fériés ou de conditions météorologiques, ou encore le plus grand nombre d'heures travaillées en raison des heures supplémentaires).

En général, la variation d'un mois à l'autre ou d'une année à l'autre du nombre de personnes en emploi au sein d'un groupe d'âge est le résultat net de deux facteurs : (1) le nombre de personnes ayant changé de situation d'emploi entre les périodes de référence, et (2) le nombre de personnes en emploi ayant joint ou quitté le groupe d'âge (y compris par vieillissement, par décès ou par migration) entre les périodes de référence.

Indicateurs supplémentaires utilisés dans l'analyse de mars 2022

En emploi, n'a travaillé aucune heure — inclut les employés et les travailleurs autonomes qui ont été absents pendant toute la semaine; exclut les absences en raison de vacances, d'un congé de maternité, des activités saisonnières de l'entreprise ou d'un conflit de travail.

En emploi, a travaillé moins de la moitié de ses heures habituelles — inclut les employés et les travailleurs autonomes, mais la raison des absences est demandée uniquement aux employés; exclut les absences en raison de vacances, d'un conflit de travail, d'un congé de maternité, d'un jour férié ou de mauvais temps; exclut également les personnes qui étaient absentes toute la semaine.

Inactif, mais voulait travailler — inclut les personnes qui n'étaient ni occupées, ni au chômage durant la période de référence et qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Au chômage, à la recherche d'un emploi — inclut les personnes qui n'avaient pas d'emploi, mais avaient cherché un emploi au cours des quatre dernières semaines se terminant avec la période de référence et étaient disponibles pour travailler.

Au chômage, mis à pied temporairement ou emploi devant commencer à une date ultérieure — inclut les personnes qui ont été mises à pied temporairement à cause de la conjoncture économique, mais qui s'attendaient à être rappelées au travail et étaient disponibles pour travailler; inclut également les personnes qui étaient sans emploi, mais qui avaient un emploi devant commencer dans les quatre semaines à compter de la période de référence et étaient disponibles pour travailler (ces personnes n'ont pas à avoir cherché un emploi au cours des quatre semaines se terminant par la semaine de référence).

Le taux de sous-utilisation de la main-d'œuvre (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) combine les chômeurs avec les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, et les personnes qui sont demeurées en emploi, mais qui ont perdu l'ensemble ou la majorité de leurs heures de travail habituelles pour des raisons probablement liées à la COVID-19 en proportion de la population active potentielle.

La population active potentielle (définition spéciale pour mesurer les répercussions de la COVID-19) comprend les personnes actives (les personnes en emploi et les chômeurs) et les personnes inactives qui voulaient travailler, mais qui n'ont pas cherché d'emploi, car elles attendaient d'être rappelées à leur ancien emploi, attendaient que des employeurs leur répondent, croyaient qu'il n'y avait pas de travail (dans la région ou correspondant à leurs compétences), avaient un emploi à long terme qui devait commencer à une date ultérieure, ou autre.

Renseignements sur les groupes de population

Un nouveau tableau de données (14-10-0373-01) présentant les caractéristiques de la population active des groupes de population désignés comme minorités visibles (Sud-Asiatique, Chinois, Noir, Philippin, Latino-Américain, Arabe, Asiatiques du Sud-Est, Asiatique occidental, Coréen, et Japonais) est maintenant accessible sur le site Web de Statistique Canada.

Désaisonnalisation

À moins d'indication contraire, les estimations du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter le document Données désaisonnalisées – Foire aux questions.

Les données désaisonnalisées pour les secteurs du commerce de détail et du commerce de gros présentées ici ne sont pas publiées dans les autres tableaux publics de l'EPA. Une série désaisonnalisée est publiée pour la classification combinée des secteurs (commerce de gros et commerce de détail).

Prochaine diffusion

Le prochain communiqué de l'EPA paraîtra le 6 mai 2022. Les données d'avril rendront compte des conditions du marché du travail pendant la semaine allant du 10 au 16 avril 2022.

Correction

En novembre 2022, une erreur a été décelée dans les données portant sur les groupes racisés suivants : les Arabes et les Latino-Américains. Les estimations pour ces groupes ne seront pas accessibles pendant que les données seront révisées.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements en ligne sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur la population active dans le Guide de l'Enquête sur la population active (Numéro au catalogue71-543-G).

Il est également possible de consulter le produit « L'Enquête sur la population active en bref : appli interactive » (Numéro au catalogue14200001). Cette application de visualisation interactive fournit des estimations désaisonnalisées selon la province, le sexe, le groupe d'âge et le secteur.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province et la région métropolitaine de recensement, données désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Ce tableau de bord interactif propose un accès personnalisable aux indicateurs clés du marché du travail.

Il est également possible de consulter le produit « Indicateurs du marché du travail, selon la province, le territoire et la région économique, données non désaisonnalisées » (Numéro au catalogue71-607-X). Cette application Web dynamique donne accès aux indicateurs du marché du travail pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques.

Il est également possible de consulter le produit Enquête sur la population active : fichier de microdonnées à grande diffusion (Numéro au catalogue71M0001X). Ce fichier de microdonnées à grande diffusion renferme des données non agrégées associées à un grand nombre de variables recueillies dans le cadre de l'Enquête sur la population active. Les données ont été modifiées pour veiller à ce qu'aucune personne ou entreprise ne puisse être identifiée directement ou indirectement. Ce produit s'adresse aux utilisateurs qui préfèrent effectuer leurs propres analyses en ciblant des sous-groupes particuliers de la population ou en recoupant des variables ne faisant pas partie de nos produits catalogués.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

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