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Emploi, rémunération et heures de travail, et postes vacants, décembre 2021

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Diffusion : 2022-02-24

Rémunération hebdomadaire moyenne – Canada

1 134,50 $

Décembre 2021

1,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.-N-L.

1 104,89 $

Décembre 2021

2,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Î.-P.-É.

947,17 $

Décembre 2021

1,7 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-É.

996,33 $

Décembre 2021

-0,9 % baisse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – N.-B.

1 035,51 $

Décembre 2021

2,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Qc

1 077,24 $

Décembre 2021

2,3 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Ont.

1 160,35 $

Décembre 2021

1,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Man.

1 031,21 $

Décembre 2021

1,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Sask.

1 121,87 $

Décembre 2021

2,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Alb.

1 238,19 $

Décembre 2021

3,0 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – C.-B.

1 132,79 $

Décembre 2021

2,1 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Yn

1 331,69 $

Décembre 2021

4,2 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – T.N.-O.

1 575,31 $

Décembre 2021

4,8 % hausse

(variation sur 12 mois)

Rémunération hebdomadaire moyenne – Nt

1 445,86 $

Décembre 2021

-3,5 % baisse

(variation sur 12 mois)

Le nombre d'employés recevant une rémunération ou des avantages sociaux de leur employeur, appelés « employés salariés » dans le cadre de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH), a augmenté de 122 200 (+0,7 %) en décembre. Il s'agit d'une septième hausse mensuelle consécutive.

En décembre, la hausse de l'emploi salarié a porté son niveau au-dessus de celui d'avant la pandémie pour la première fois, en dépassant de 60 400 (+0,4 %) le niveau de février 2020. L'émergence généralisée du variant Omicron et les ajustements connexes apportés aux mesures de santé publique ont eu lieu plus tard en décembre et n'ont pas été observés dans l'emploi salarié en décembre.

Graphique 1  Graphique 1: L'emploi salarié augmente pour un septième mois consécutif en décembre
L'emploi salarié augmente pour un septième mois consécutif en décembre

L'emploi salarié augmente dans neuf provinces en raison surtout des hausses observées dans le secteur des services

Le nombre d'emplois salariés a augmenté dans neuf provinces en décembre, alors qu'il a peu varié en Nouvelle-Écosse. L'Ontario (+70 100; +1,1 %) et le Québec (+20 600; +0,5 %) ont affiché les hausses les plus marquées en décembre. Les seules provinces où l'emploi salarié n'était pas encore revenu aux niveaux observés avant la COVID-19 en décembre étaient l'Alberta (-34 400; -1,7 %), l'Ontario (-32 100; -0,5 %) et Terre-Neuve-et-Labrador (-2 000; -0,9 %).

Les hausses de l'emploi salarié observées en décembre se sont concentrées dans le secteur des services (+108 100; +0,8 %), et les plus fortes augmentations ont été enregistrées dans les soins de santé et l'assistance sociale (+25 600; +1,2 %) et dans les services d'enseignement (+23 100; +1,7 %). Même si l'emploi salarié dans le secteur des services a dépassé les niveaux prépandémie en décembre, les secteurs au sein du groupe ne se sont pas tous redressés au même rythme. En décembre, le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale (+121 800; +5,9 %) a affiché le niveau d'emploi le plus élevé par rapport à son niveau d'avant la COVID-19, tandis que le secteur des services d'hébergement et de restauration (-170 500; -12,7 %) était le plus en deçà de son niveau prépandémie.

Dans le secteur des biens, l'emploi salarié a augmenté de 9 200 (+0,3 %) en décembre, principalement en raison de la hausse enregistrée dans le secteur de la construction (+6 400; +0,6 %). Tous les secteurs de biens avaient atteint leur niveau observé avant la COVID-19, ou l'avaient dépassé, à l'exception de la fabrication (-19 200; -1,2 %).

Graphique 2  Graphique 2: Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale enregistre en décembre le niveau d'emploi salarié le plus élevé par rapport à son niveau d'avant la COVID-19
Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale enregistre en décembre le niveau d'emploi salarié le plus élevé par rapport à son niveau d'avant la COVID-19

La hausse observée dans les soins de santé et l'assistance sociale est principalement attribuable à la croissance de l'emploi enregistrée dans les hôpitaux

Le nombre d'emplois salariés dans les soins de santé et l'assistance sociale a augmenté de 25 600 (+1,2 %) en décembre, en raison surtout de la hausse enregistrée dans les hôpitaux généraux et les hôpitaux de soins chirurgicaux (+7 400; +1,3 %).

En décembre, le groupe des centres de soins ambulatoires (+47 500; +43,6 %), qui comprend les centres d'aide pour les problèmes de santé mentale et de toxicomanie, est celui qui a enregistré le niveau d'emploi salarié le plus élevé par rapport à février 2020. Selon les résultats de l'Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale, le nombre de Canadiens ayant fait l'objet d'un dépistage positif pour des symptômes de dépression, d'anxiété et de trouble de stress post-traumatique était en hausse de 4 % au printemps 2021 par rapport à l'automne 2020, ce qui pourrait avoir fait croître la demande pour des spécialistes de la santé mentale pendant la pandémie. En revanche, en décembre, les établissements communautaires de soins pour personnes âgées (-9 700; -7,0 %) étaient le groupe des soins de santé le plus en deçà de son niveau d'emploi d'avant la COVID-19.

Le Québec (+14 500; +2,8 %) et l'Ontario (+7 000; +0,9 %) ont affiché les plus fortes hausses de l'emploi salarié en décembre, et ces augmentations ont porté l'emploi dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale à 5,9 % au-dessus de son niveau de février 2020. Le Québec (+52 600; +10,8 %) et la Colombie-Britannique (+22 100; +7,7 %) ont enregistré les niveaux d'emploi les plus élevés par rapport à leur niveau d'avant la COVID-19, tandis que l'Île-du-Prince-Édouard était la seule province qui n'était pas encore revenue à son niveau d'emploi prépandémie dans le secteur (-400; -4,3 %).

L'emploi salarié dans les services d'enseignement dépasse le niveau observé avant la COVID-19 pour la première fois

Le nombre d'emplois salariés dans les services d'enseignement a augmenté de 23 100 (+1,7 %) en décembre, ce qui l'a porté au-dessus de son niveau d'avant la COVID-19 (+14 100; +1,0 %) pour la première fois. La plupart des provinces ont enregistré des hausses au cours du mois, et l'Ontario (+9 300; +1,8 %) et le Québec (+5 800; +1,7 %) ont affiché les augmentations les plus marquées.

À l'échelle nationale, les écoles primaires et secondaires (+8 000; +1,0 %) ont enregistré la plus forte hausse mensuelle de l'emploi salarié en décembre, et il s'agit de l'industrie dont le niveau d'emploi était le plus élevé par rapport à son niveau d'avant la COVID-19 (+12 100; +1,5 %). Malgré une hausse mensuelle de l'emploi salarié de 4,9 %, les collèges communautaires et les cégeps (-2 900; -2,2 %) sont demeurés en deçà de leur niveau d'emploi de février 2020, tout comme les autres établissements d'enseignement et de formation (-7 100; -8,9 %), tels que les établissements dont l'activité principale consiste à dispenser de la formation dans les beaux-arts, dans les sports et l'athlétisme, et en langues, et d'autres types de formation.

L'Ontario est principalement à l'origine de la hausse de l'emploi salarié dans le secteur de la finance et des assurances

Le nombre d'emplois salariés dans le secteur de la finance et des assurances a augmenté de 8 800 (+1,1 %) en décembre, principalement en raison des hausses survenues en Ontario (+5 400; +1,5 %). À l'échelle nationale, la hausse s'est répartie dans la plupart des industries du secteur, et l'intermédiation et le courtage de valeurs mobilières et de contrats de marchandises (+2 900; +5,9 %) et les sociétés d'assurance (+2 000; +1,4 %) ont affiché les plus fortes augmentations mensuelles de l'emploi salarié.

En décembre, le nombre d'emplois salariés dans le secteur de la finance et des assurances était en hausse de 30 200 (+4,0 %) par rapport à son niveau d'avant la COVID-19. L'emploi salarié a dépassé les niveaux prépandémie dans la plupart des industries du secteur. Par exemple, l'emploi salarié dans les sociétés d'assurance était en hausse de 8 100 (+5,8 %) par rapport à février 2020.

La rémunération hebdomadaire moyenne varie peu en décembre, en hausse de 1,7 % sur 12 mois

La rémunération hebdomadaire moyenne s'est établie à 1 135 $ en décembre, ce qui était presque inchangé par rapport à novembre, mais en hausse de 1,7 % sur 12 mois. En revanche, en décembre 2020, la rémunération hebdomadaire moyenne était en hausse de 6,9 % sur 12 mois, ce qui a été attribuable, en partie, aux variations de la composition de l'emploi qui sont survenues plus tôt pendant la pandémie, en particulier les baisses de l'emploi faiblement rémunéré. Selon les résultats de l'Enquête sur la population active, les variations de la composition de l'emploi ont eu une moins grande incidence sur l'interprétation des tendances de la croissance des salaires au cours des derniers mois.

Le nombre moyen d'heures travaillées par semaine a augmenté de 0,6 % par rapport à novembre pour atteindre 33,6 heures en décembre 2021. Les employés rémunérés à l'heure ont travaillé en moyenne 31,4 heures par semaine, tandis que les employés à salaire fixe ont travaillé en moyenne 37,1 heures par semaine. Par rapport à février 2020, le nombre moyen d'heures travaillées par semaine par les employés rémunérés à l'heure était en hausse de 2,4 %, tandis que celui des employés à salaire fixe était en hausse de 0,7 %.

Le nombre de postes vacants demeure élevé

Le nombre de postes vacants a atteint 896 100 au Canada au début de décembre, en hausse de 2,5 % (+21 400) par rapport au début de novembre. Alors que le nombre de postes vacants est demeuré inférieur au récent sommet (988 300) atteint en septembre 2021, le nombre de postes vacants a augmenté de 87,9 % de décembre 2020 à décembre 2021. (Les données de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires [EPVS] ne sont pas désaisonnalisées.)

L'augmentation du nombre total de postes vacants en décembre a été principalement attribuable au secteur des soins de santé et de l'assistance sociale et à celui des services d'hébergement et de restauration. Dans la construction et la fabrication, le nombre de postes vacants a diminué au cours du mois.

Le taux de postes vacants, qui permet de mesurer le nombre de postes vacants en proportion de tous les postes (vacants et occupés), s'est établi à 5,2 % en décembre. En d'autres termes, pour 100 postes en décembre, les employeurs cherchaient à pourvoir en moyenne 5,2 postes vacants, en hausse par rapport à 3,0 au quatrième trimestre de 2019. Cette augmentation du nombre de postes vacants est survenue dans le contexte de la baisse du chômage; les données de l'Enquête sur la population active ont indiqué que le taux de chômage (données non désaisonnalisées) s'est établi à 5,4 % en décembre 2021, ce qui représente le taux le plus faible depuis décembre 2019 (5,2 %).

Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale enregistre un nombre record de postes vacants

Le nombre de postes vacants dans les soins de santé et l'assistance sociale a atteint un niveau record en décembre, et les employeurs cherchaient activement à pourvoir 137 100 postes vacants. Le taux de postes vacants a également atteint un sommet en décembre (5,9 %), en hausse de 0,7 point de pourcentage par rapport à novembre, et en hausse de 2,9 points de pourcentage par rapport au quatrième trimestre de 2019. Alors que le nombre de postes vacants a continué d'augmenter dans les soins de santé et l'assistance sociale en décembre, le nombre d'emplois salariés dans le secteur était en hausse de 6,5 % (+134 900) par rapport au niveau observé avant la COVID-19 (les données sur l'emploi sont tirées de l'EERH et sont désaisonnalisées).

Hausse du nombre de postes vacants dans les services d'hébergement et de restauration

Dans les services d'hébergement et de restauration, le nombre de postes vacants était de 142 300 en décembre, ce qui est plus élevé que dans n'importe quel autre secteur et représente une hausse de 9,4 % (+12 300) par rapport à novembre. Le taux de postes vacants s'est établi à 10,9 %, le taux mensuel le plus élevé de tous les secteurs pour un huitième mois consécutif. Bien que le nombre de postes vacants ait augmenté dans le secteur, le nombre d'emplois salariés est demeuré en baisse par rapport à son niveau d'avant la COVID-19 (-12,7 %; -170 600).

Le nombre de postes vacants diminue dans la construction et la fabrication et il est presque inchangé dans le commerce de détail

À l'approche de l'hiver, le nombre de postes vacants dans la construction a diminué pour s'établir à 61 800 en décembre. Il s'agit d'une troisième baisse mensuelle consécutive par rapport au niveau record (81 700) atteint en septembre. Alors qu'une partie de la diminution observée en décembre peut avoir été attribuable aux tendances saisonnières, le nombre de postes vacants dans la construction était en hausse de 88,2 % (+29 000) par rapport au quatrième trimestre de 2019. Le taux de postes vacants était de 5,2 %, soit un taux plus élevé que celui de 2,9 % qui a été enregistré au quatrième trimestre de 2019.

Dans la fabrication, le nombre de postes vacants s'est établi à 73 900 en décembre, en baisse de 9,7 % (-7 900) par rapport au mois précédent, mais en hausse de 75,2 % (+31 700) par rapport au quatrième trimestre de 2019.

Le nombre de postes vacants dans le commerce de détail s'est établi à 103 300 en décembre, ce qui est presque inchangé par rapport à novembre, mais en hausse de 52,1 % (+35 400) par rapport au quatrième trimestre de 2019.

Le nombre de postes vacants recule dans le transport et l'entreposage

Le nombre de postes vacants dans le transport et l'entreposage a diminué de 6 600 (-12,8 %) pour s'établir à 44 900 en décembre, après avoir atteint un sommet inégalé de 51 500 en novembre. Le taux de postes vacants (5,5 %) est demeuré au-dessus de la moyenne de l'ensemble des secteurs.

Le nombre de postes vacants augmente dans cinq provinces

Par rapport à novembre, le nombre de postes vacants a augmenté dans cinq provinces en décembre (données non désaisonnalisées). Proportionnellement, les augmentations les plus marquées ont été observées en Saskatchewan (+3 500; +19,4 %), au Nouveau-Brunswick (+2 300; +19,4 %) et en Colombie-Britannique (+20 300; +15,1 %).

Au Québec (242 600) et en Colombie-Britannique (154 700), le nombre de postes vacants a dépassé le nombre de personnes au chômage (199 100 et 139 400, respectivement).

Regard vers l'avenir

En réaction à l'émergence du variant Omicron et à l'augmentation du nombre de cas de COVID-19, de nouvelles mesures de santé publique ont été mises en œuvre vers la fin de décembre 2021 et au début de janvier 2022 dans de nombreuses provinces. Les résultats de janvier rendront compte de l'incidence de ces mesures sur l'emploi et les postes vacants.

Les données de janvier 2022 de l'EERH et de l'EPVS seront diffusées le 29 mars 2022, tandis que les données de l'EPVS pour le quatrième trimestre de 2021 seront diffusées le 22 mars 2022.




Objectifs liés au développement durable

Le 1er janvier 2016, des pays du monde entier ont officiellement commencé à mettre en œuvre le Programme de développement durable à l'horizon 2030, le plan d'action des Nations Unies axé sur la transformation qui vise à relever des défis mondiaux urgents au cours des 15 années suivantes. Ce plan repose sur 17 objectifs précis liés au développement durable.

L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail est un exemple de la manière dont Statistique Canada appuie le suivi des progrès relatifs aux objectifs mondiaux liés au développement durable. Le présent communiqué contribuera à mesurer les objectifs suivants :

  Note aux lecteurs

Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail

Le 29 mars, au moment de la diffusion des estimations de janvier 2022, les données désaisonnalisées seront révisées en fonction des plus récents facteurs saisonniers. Les estimations désaisonnalisées seront révisées chronologiquement à partir de 2001. En plus des nouveaux facteurs saisonniers, un petit nombre d'industries (niveau à 4 chiffres du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord [SCIAN]) feront aussi l'objet de révisions historiques.

Le principal objectif de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) est de dresser un portrait mensuel du niveau de rémunération, de l'emploi et des heures travaillées selon des catégories d'industrie détaillées, à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.

L'emploi salarié, tel qu'il est mesuré au moyen de l'EERH, désigne le nombre d'employés recevant une rémunération ou des avantages sociaux (revenu de travail) au cours d'un mois donné. Cette enquête exclut les travailleurs autonomes de même que les propriétaires et les associés des entreprises non constituées en société et des bureaux voués à l'exercice d'une profession libérale ainsi que les employés du secteur agricole.

Les estimations de l'EERH sont produites en intégrant les données de trois sources : un recensement d'environ 1 million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada; l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui permet de recueillir des données auprès d'un échantillon de 15 000 établissements; et les dossiers administratifs d'emploi dans les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales fournis par ces ordres de gouvernement.

Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. La présente analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.

Lors de chaque diffusion des données de l'EERH, les données du mois précédent sont révisées. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont le principal objectif est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle concernant le taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.

En raison de différences conceptuelles et méthodologiques, les estimations portant sur les variations dans l'EERH et l'EPA divergent de temps en temps. Toutefois, les tendances dont rendent compte les données sont semblables. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, veuillez consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite les comparaisons, car les effets des variations saisonnières sont supprimés. Pour obtenir de plus amples renseignements sur la désaisonnalisation, veuillez consulter la page Données désaisonnalisées — Foire aux questions.

Les données sur l'emploi salarié non agricole portent sur l'ensemble des salariés rémunérés à l'heure et des employés à salaire fixe, ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.

À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN.

Toutes les données sur la rémunération tiennent compte des heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées selon un code du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés.

Enquête sur les postes vacants et les salaires

Depuis la diffusion des données d'octobre 2020, des estimations mensuelles provisoires tirées de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (EPVS) sont diffusées chaque mois. Ces estimations fournissent des renseignements plus actuels sur le nombre et le taux de postes vacants selon la province et le secteur d'activité.

L'EPVS est une enquête trimestrielle. L'échantillon trimestriel des emplacements commerciaux est réparti sur les trois mois de collecte du trimestre, approximativement équilibré par province et par secteur d'activité pendant chacun des trois mois. Cela permet la production d'estimations trimestrielles et mensuelles.

L'EPVS permet également de fournir des données trimestrielles exhaustives sur les postes vacants selon le secteur d'activité et les professions détaillées pour le Canada, les provinces, les territoires et les régions économiques, sur le salaire horaire offert et sur les caractéristiques des postes vacants. Les données trimestrielles pour le deuxième trimestre et le troisième trimestre de 2020 ne sont pas disponibles en raison de la suspension temporaire des opérations d'enquête dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation des données de l'EPVS dans le Guide de l'Enquête sur les postes vacants et les salaires (Numéro au catalogue75-514-G).

Les estimations mensuelles provisoires sont produites pour les postes vacants, les taux de postes vacants et l'emploi salarié au moyen des réponses obtenues auprès des emplacements commerciaux échantillonnés pendant le mois de référence correspondant. La période de référence de l'EPVS est le premier jour du mois respectif.

Les estimations mensuelles provisoires sont révisées et finalisées lorsque les estimations trimestrielles correspondantes sont diffusées, ou peu après. Les utilisateurs sont priés d'utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.

Les estimations de l'EPVS ne sont pas désaisonnalisées. Par conséquent, les comparaisons d'un mois à l'autre ou d'un trimestre à l'autre doivent être interprétées avec prudence, car elles pourraient refléter des mouvements saisonniers.

Bien que l'emploi mesuré dans le cadre de l'EPVS soit étalonné en fonction de l'emploi mesuré au moyen de l'EERH, les chiffres de l'emploi salarié tirés de l'EERH et les chiffres de l'emploi mensuels provisoires tirés de l'EPVS peuvent différer en raison des regroupements utilisés pour l'étalonnage et des différences sur le plan de la portée et des périodes de référence.

Tableaux de données en temps réel

Les tableaux de données en temps réel 14-10-0357-01, 14-10-0358-01, 14-10-0331-01 et 14-10-0332-01 seront mis à jour le 14 mars 2022.

Prochaine diffusion

Les données de janvier 2022 sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail et les postes vacants seront diffusées le 29 mars 2022.

Produits

Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail dans le Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (Numéro au catalogue72-203-G).

Le produit « La rémunération et l'emploi salarié en bref : appli interactive » (14-20-0001) est maintenant accessible. Cette application interactive de visualisation de données permet de dresser un portrait détaillé du marché du travail canadien à l'aide des données les plus récentes de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail. Les estimations sont désaisonnalisées et sont offertes selon la province et le principal secteur d'activité. L'application comprend également des estimations historiques remontant à 10 ans. Elle permet aux utilisateurs d'explorer et de personnaliser rapidement et aisément l'information présentée. Il est possible de combiner plusieurs provinces et secteurs d'activité afin de créer ses propres domaines d'intérêt associés au marché du travail.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).

Date de modification :