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Niveau de scolarité des femmes selon l'éloignement relatif de leurs collectivités

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Diffusion : 2022-02-08

Dans l'ensemble, les femmes canadiennes sont très scolarisées. Elles font partie des plus scolarisées au monde et sont plus susceptibles que les hommes de posséder un titre d'études secondaires ou postsecondaires. Une majorité de femmes (66,7 %) de 25 à 64 ans possédaient un titre d'études postsecondaires en 2016, alors que 23,3 % avaient un diplôme d'études secondaires comme plus haut niveau de scolarité et 10,0 % ne possédaient aucun certificat, diplôme ou grade. Cependant, le niveau de scolarité des femmes variait en fonction de l'éloignement des collectivités dans lesquelles elles vivaient ― le niveau d'éloignement de ces collectivités étant déterminé par leur proximité (ou leur distance) par rapport aux centres de population comme indicateur de l'accessibilité des services, de même que par la taille de la population de ces collectivités. Une nouvelle étude diffusée aujourd'hui examine les caractéristiques liées à la scolarité des femmes dans les collectivités ayant divers niveaux d'éloignement.

Le niveau de scolarité des femmes est le plus faible dans les régions très éloignées

Plus une collectivité est éloignée, plus le taux d'achèvement des études postsecondaires des femmes est faible. Par exemple, en 2016, plus des deux tiers (68,8 %) des femmes étaient titulaires d'un certificat, d'un diplôme ou d'un grade d'études postsecondaires dans les régions facilement accessibles, et cette proportion diminuait graduellement pour s'établir à 39,6 % dans les régions très éloignées.

Graphique 1  Graphique 1: Femmes âgées de 25 à 64 ans possédant un titre d'études postsecondaires selon les caractéristiques et les catégories d'éloignement des régions
Femmes âgées de 25 à 64 ans possédant un titre d'études postsecondaires selon les caractéristiques et les catégories d'éloignement des régions

Les femmes immigrantes et les femmes désignées comme appartenant à une minorité visible affichent un niveau de scolarité plus élevé, en particulier celles vivant dans les régions très éloignées

Le niveau de scolarité des femmes variait également selon certaines caractéristiques, dont l'identité autochtone, les antécédents en matière d'immigration et les caractéristiques ethnoculturelles. Par exemple, 69,2 % des femmes désignées comme appartenant à une minorité visible étaient titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires, par rapport à 67,7 % des femmes immigrantes et à 52,2 % des femmes autochtones au Canada. Parmi les six plus grands groupes de population féminine désignés comme appartenant à une minorité visible, les femmes philippines (qui représentaient le plus grand groupe de population féminine désigné comme appartenant à une minorité visible vivant dans les collectivités plus éloignées) présentaient le plus haut taux d'achèvement des études postsecondaires (80,3 %).

Contrairement aux tendances observées chez les femmes en général, le taux d'achèvement des études postsecondaires chez les femmes appartenant à une minorité visible et les femmes immigrantes montait au fur et à mesure que l'indice d'éloignement de leur collectivité augmentait. Un peu plus de quatre femmes sur cinq (81,1 %) appartenant à une minorité visible et vivant dans les régions très éloignées possédaient un titre d'études postsecondaires, par rapport à près des trois quarts (73,2 %) des femmes immigrantes et à près du tiers (32,3 %) des femmes autochtones. Le fait que les femmes philippines affichaient le plus haut taux d'achèvement des études postsecondaires et qu'elles représentaient le plus important groupe de population féminine désigné comme appartenant à une minorité visible dans les collectivités plus éloignées peut expliquer en partie pourquoi le niveau de scolarité des femmes appartenant à une minorité visible augmente en fonction de l'indice d'éloignement. Cependant, en raison de la forte sous-représentation des femmes appartenant à une minorité visible et des femmes immigrantes dans les régions plus éloignées, il convient de noter que cette tendance n'a pas d'incidence significative sur la moyenne nationale.

Un baccalauréat ou un grade universitaire supérieur font partie des titres d'études postsecondaires les plus courants chez les femmes vivant dans les régions facilement accessibles

Le titre d'études postsecondaires comprend un certificat, un diplôme ou un grade universitaire au niveau du baccalauréat ou d'un niveau supérieur, un certificat ou un diplôme d'apprenti ou d'une école de métiers, ainsi qu'un certificat ou un diplôme d'un collège, d'un cégep ou d'un autre établissement non universitaire. Au fur et à mesure que l'indice d'éloignement augmentait, plus la probabilité que les femmes soient titulaires d'un grade universitaire au niveau du baccalauréat ou d'un niveau supérieur diminuait. Parmi les femmes ayant un titre d'études postsecondaires, la moitié d'entre elles (50,4 %) se trouvant dans une région facilement accessible étaient titulaires d'un grade universitaire au niveau du baccalauréat ou d'un niveau supérieur. Cette proportion diminuait constamment et a atteint son plus bas niveau dans les régions très éloignées, soit 27,9 %.

Graphique 2  Graphique 2: Femmes possédant un titre d'études postsecondaires selon le type de titre d'études postsecondaires et les catégories d'éloignement des régions
Femmes possédant un titre d'études postsecondaires selon le type de titre d'études postsecondaires et les catégories d'éloignement des régions

Les femmes désignées comme appartenant à une minorité visible, surtout les femmes sud-asiatiques, affichent la proportion la plus élevée de titulaires d'un grade universitaire au niveau du baccalauréat (ou supérieur) parmi tous les groupes étudiés

Le type de titre d'études postsecondaires variait également selon certaines caractéristiques. Parmi les femmes possédant un titre d'études postsecondaires, les femmes désignées comme appartenant à une minorité visible (60,4 %) ― en particulier les femmes sud-asiatiques (70,2 %) ― étaient les plus susceptibles d'être titulaires d'un grade universitaire au niveau du baccalauréat ou d'un niveau supérieur, par rapport aux femmes autochtones (26,0 %), aux femmes immigrantes (57,8 %) ou à l'ensemble des femmes (46,3 %), quelles que soient les catégories d'éloignement des régions.

Graphique 3  Graphique 3: Femmes âgées de 25 à 64 ans selon les caractéristiques et le type de titre d'études postsecondaires
Femmes âgées de 25 à 64 ans selon les caractéristiques et le type de titre d'études postsecondaires

Parmi les six plus grands groupes de population féminine désignés comme appartenant à une minorité visible, les femmes noires (38,0 %) étaient moins susceptibles d'être titulaires d'un grade universitaire au niveau du baccalauréat ou d'un niveau supérieur, comparativement à la moyenne nationale (46,3 %).

L'administration et la santé sont les domaines d'études les plus courants chez les femmes possédant un titre d'études postsecondaires

Le commerce et l'administration de même que les soins de santé étaient les domaines d'études les plus fréquents chez les femmes de 25 à 64 ans possédant un titre d'études postsecondaires, et ce, dans toutes les catégories d'éloignement des régions.

Les domaines d'études les moins courants étaient le droit, les professions connexes et les études du droit, les mathématiques et l'informatique et les sciences de l'information ainsi que le génie et la technologie du génie. Comme le suggèrent ces résultats, les femmes de 25 à 64 ans possédant un titre d'études postsecondaires étaient peu susceptibles d'avoir choisi un domaine d'études en science, technologie, génie, mathématiques et sciences informatiques (STGM) ― surtout celles vivant dans les collectivités plus éloignées. Par exemple, 11,6 % des femmes vivant dans les régions facilement accessibles possédaient un titre d'études postsecondaires en STGM, par rapport à 5,4 % de celles vivant dans les collectivités très éloignées.

Les femmes désignées comme appartenant à une minorité visible et les femmes immigrantes sont plus susceptibles de posséder un titre d'études postsecondaires en STGM que les autres groupes étudiés

Les femmes désignées comme appartenant à une minorité visible et les femmes immigrantes étaient plus susceptibles de posséder un titre d'études postsecondaires en STGM par rapport aux autres groupes étudiés, et ce, sans égard à la catégorie d'éloignement de la région. Par exemple, parmi les femmes ayant fait des études postsecondaires, 17,0 % des femmes appartenant à une minorité visible et 16,9 % des femmes immigrantes avaient un titre d'études postsecondaires en STGM en 2016 au Canada, par rapport à 5,8 % des femmes autochtones et à 10,6 % de toutes les femmes au pays. Parmi les six plus grands groupes de population féminine désignés comme appartenant à une minorité visible, les femmes noires (8,2 %) étaient moins susceptibles de posséder un titre d'études postsecondaires en STGM que la moyenne nationale (10,6 %).

  Note aux lecteurs

Fondé sur les données du Recensement de la population de 2016 et sur la version mise à jour de la Classification de l'indice d'éloignement, le présent article est le deuxième d'une série de quatre articles portant sur le profil socioéconomique et sociodémographique des femmes vivant dans des collectivités ayant différents niveaux d'éloignement. Le présent rapport met l'accent sur le niveau de scolarité, le type de titre d'études postsecondaires (comme un diplôme d'apprenti ou d'une école de métiers, un diplôme d'un collège ou d'un cégep, un baccalauréat ou un grade universitaire au niveau du baccalauréat ou d'un niveau supérieur), ainsi que sur les domaines d'études choisis par les femmes selon l'éloignement relatif de leurs collectivités. L'indice d'éloignement attribue une valeur relative d'éloignement à chaque subdivision de recensement, en fonction de la proximité des agglomérations de recensement comme indicateur de l'accessibilité des services. Cet outil permet de regrouper les subdivisions de recensement en cinq catégories d'éloignement des régions : facilement accessibles; accessibles; moins accessibles; éloignées; et très éloignées.

Produits

Le rapport intitulé « Portrait des femmes selon l'éloignement relatif de leurs collectivités, Série 2 : Niveau de scolarité », qui fait partie de la publication Études sur le genre et les identités croisées (45-20-0002), est maintenant accessible.

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