Enquête canadienne sur la santé des aînés, 2020
Consulter la version la plus récente.
Information archivée dans le Web
L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.
Diffusion : 2021-10-01
De septembre à décembre 2020, environ le tiers (31 %) des Canadiens de 65 ans et plus ont déclaré avoir eu envie de participer davantage à des activités sociales, récréatives ou de groupe.
En juillet 2020, près de 1 Canadien sur 5 (18 %) était âgé de 65 ans et plus. Les renseignements sur la santé et le bien-être des Canadiens âgés sont importants pour éclairer les politiques et les programmes qui font la promotion du vieillissement en santé, d'autant plus que la proportion de personnes âgées au Canada devrait augmenter.
En 2019 et en 2020, Statistique Canada a mené l'Enquête canadienne sur la santé des aînés (ECSA) auprès de Canadiens de 65 ans et plus vivant à domicile dans le but de mieux comprendre les facteurs qui contribuent au vieillissement en santé. Il est maintenant possible de consulter les nouvelles données du cycle de 2020 de l'ECSA.
Les données de septembre à décembre 2020 révèlent que la plupart des Canadiens âgés déclarent que la pandémie de COVID-19 est le principal obstacle à la participation sociale
La solitude peut être un aspect important de la vieillesse et peut avoir une incidence sur la qualité de vie des personnes âgées. De septembre à décembre 2020, en pleine pandémie, 11 % des Canadiens de 65 ans et plus ont déclaré avoir souvent le sentiment d'être isolés des autres, de manquer de compagnie ou d'être tenus à l'écart. Il s'agit d'une augmentation par rapport à 2019, alors que 7 % ont fait état de ces sentiments de solitude. À l'automne 2020, ces sentiments étaient beaucoup plus courants chez les personnes vivant seules (18 %) que chez celles ne vivant pas seules (7 %).
Les restrictions relatives à la pandémie de COVID-19 (distanciation physique, limites de rassemblement à l'intérieur et à l'extérieur, etc.) ont rendu la socialisation et la participation à des activités de groupe plus difficiles pour les Canadiens. Environ 1 Canadien de 65 ans et plus sur 3 (31 %) a déclaré avoir eu envie de participer davantage à des activités sociales, récréatives ou de groupe de septembre à décembre 2020. Cette proportion est plus élevée qu'en 2019, alors qu'environ 1 répondant sur 5 (18 %) avait déclaré la même chose. Des différences entre le genre et le groupe d'âge ont été observées; une proportion plus élevée de femmes (37 %) que d'hommes (25 %) et une proportion plus élevée de personnes de 65 à 84 ans (32 %) que de personnes de 85 ans et plus (25 %) ont déclaré avoir eu envie de participer davantage à des activités sociales au cours des quatre derniers mois de 2020. Parmi les 31 % de Canadiens de 65 ans et plus qui ont déclaré avoir eu envie de participer à davantage d'activités, les trois quarts (76 %) ont mentionné que diverses restrictions relatives à la pandémie les en ont empêchés. En 2019, les obstacles à la participation sociale les plus couramment déclarés étaient les problèmes de santé (32 %) et le fait d'être trop occupé (16 %).
Les Canadiens âgés reçoivent moins d'aide non structurée de la part de leur famille, de leurs amis ou de leurs voisins pendant la pandémie
En plus d'influencer la participation sociale, les mesures de santé publique visant à atténuer la propagation de la COVID-19 ont peut-être aussi eu des répercussions sur les Canadiens âgés vivant dans un ménage privé qui avaient besoin d'aide à court ou à long terme en raison d'un problème de santé ou d'une limitation ayant une incidence sur leurs activités quotidiennes (soins personnels et médicaux, entretien de la maison, transport, etc.). De telles mesures, y compris celle de décourager les contacts en personne entre des membres de différents ménages, peuvent avoir eu une incidence sur la quantité d'aide non structurée que les Canadiens âgés ont pu recevoir de leur famille, de leurs amis ou de leurs voisins.
De septembre à décembre 2020, 14 % des Canadiens de 65 ans et plus ont déclaré avoir reçu de l'aide non structurée au cours de l'année ayant précédé l'enquête, soit une proportion moins élevée qu'en 2019 (18 %). Les Canadiens âgés qui vivaient seuls (19 %) étaient plus susceptibles de déclarer avoir reçu de l'aide non structurée que ceux vivant avec d'autres personnes (12 %) au cours de l'automne 2020. Parmi ceux qui ont reçu de l'aide, 42 % ont déclaré que la plus grande partie de l'aide provenait d'une personne qui habitait au sein de leur ménage, tandis que 58 % ont déclaré que l'aide provenait d'une personne qui habitait à l'extérieur de leur ménage.
Comparativement à 2019, on n'a observé aucun changement statistiquement significatif dans la proportion de Canadiens âgés qui recevaient des soins personnels non structurés ou de l'aide pour la préparation ou la livraison de repas au cours de l'automne 2020. Toutefois, on a observé une diminution de la proportion de Canadiens âgés ayant reçu de l'aide pour le transport (de 13 % à 9 %), pour les travaux ménagers, l'entretien de la maison ou les travaux extérieurs (de 11 % à 9 %) et pour la gestion des soins, comme prendre des rendez-vous (de 6 % à 4 %).
Les tendances relatives à l'aide reçue différaient selon le genre, le groupe d'âge et le niveau d'incapacité fonctionnelle par rapport aux activités de la vie quotidienne. Chez les Canadiens de 65 ans et plus, un plus grand nombre de femmes (18 %) que d'hommes (10 %) ont déclaré avoir reçu de l'aide non structurée à l'automne 2020. Parmi les personnes de 85 ans et plus, 38 % ont déclaré avoir reçu de l'aide non structurée, soit une proportion plus de trois fois supérieure à celle des personnes de 65 à 84 ans (11 %). La plupart des Canadiens âgés ayant une incapacité fonctionnelle sévère par rapport aux activités de la vie quotidienne (87 %) ont déclaré avoir reçu de l'aide non structurée, comparativement à ceux ayant une incapacité fonctionnelle légère ou modérée ou n'en ayant aucune (12 %). Par rapport à 2019, on n'a observé aucun changement statistiquement significatif dans le pourcentage de personnes recevant des soins non structurés parmi celles ayant une incapacité fonctionnelle sévère.
Note aux lecteurs
L'estimation du nombre de Canadiens âgés est tirée du tableau Estimations de la population au 1er juillet, par âge et sexe.
Bien que les données de 2019 et de 2020 proviennent de l'Enquête canadienne sur la santé des aînés (ECSA), le cycle de 2020 de l'enquête comportait certaines différences. En mars 2020, la collecte des données de l'ECSA a été interrompue et n'a repris qu'en septembre 2020, après quoi les périodes de collecte sont passées de trois mois à cinq semaines. Les interviews en personne ont également été interrompues et la collecte n'a été effectuée qu'au moyen d'interviews téléphoniques, ce qui a eu une incidence sur le nombre de cas recueillis. Les données de 2020 représentent la combinaison des données de janvier à mars et de septembre à décembre.
Pour les données des cycles de 2019 et de 2020 de l'ECSA, les poids d'enquête ont été ajustés afin de réduire au minimum tout biais potentiel pouvant découler de la non-réponse. Des ajustements pour tenir compte de la non-réponse à l'enquête et du calage ont été effectués au moyen des renseignements auxiliaires accessibles, et sont reflétés dans les poids d'enquête fournis avec le fichier de données. Des validations exhaustives des estimations de l'enquête ont également été effectuées et examinées du point de vue de l'analyse du biais. Malgré ces ajustements rigoureux et ces validations, le taux de non-réponse plus élevé augmente le risque de biais résiduel et accentue l'ampleur de l'incidence possible d'un tel biais sur les estimations produites au moyen des données de l'enquête. Bien que les comparaisons entre 2020 et 2019 soient valides, les utilisateurs doivent tenir compte du risque de biais lorsqu'ils interprètent les résultats. Veuillez consulter l'article « StatCan et la COVID-19 : Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur » fondé sur les données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2020 (dont l'ECSA est un sous-échantillon) pour obtenir des renseignements supplémentaires.
On a demandé aux répondants s'ils avaient eu envie, au cours des 12 mois ayant précédé l'enquête, de participer davantage à des activités sociales, récréatives ou de groupe. La question ne mentionne pas explicitement les activités « en personne ».
On a demandé aux répondants s'ils avaient reçu, au cours des 12 mois ayant précédé l'anglais, des soins à domicile non structurés (c.-à-d. l'aide à court ou à long terme de la part de la famille, d'amis ou de voisins) en raison d'un problème de santé ou de limitations ayant une incidence sur leur vie quotidienne.
Dans le présent article, si deux estimations sont présentées comme étant différentes, cela signifie que la différence était statistiquement significative à un niveau de confiance de 95 % (valeur de p inférieure à 5 %).
Pour obtenir de plus amples renseignements sur les définitions et les méthodes d'enquête, veuillez consulter la page de renseignements sur l'enquête sur le site Web de Statistique Canada : Enquête canadienne sur la santé des aînés.
Coordonnées des personnes-ressources
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).
- Date de modification :