Enquête sur la couverture vaccinale contre la COVID-19
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Diffusion : 2021-07-09
Enquête sur la couverture vaccinale contre la COVID-19 – Cycle 2 : Les provinces
Sommaire :
Près de la moitié (45,3 %) des adultes vivant dans les provinces avaient reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 à la mi-mai 2021, et 3,8 % avaient été entièrement vaccinés après avoir reçu leur deuxième dose. La grande majorité (90,5 %) des personnes qui n'avaient pas encore été vaccinées avaient l'intention de le faire.
Les campagnes provinciales de vaccination contre la COVID-19 sont déjà bien amorcées au Canada et ont évolué au fil du temps. Les provinces ne se concentrent plus sur la vaccination des personnes les plus à risque relativement à la COVID-19, mais visent plutôt à maximiser le nombre de personnes recevant leur première dose. Plus récemment, elles ont entrepris de compléter la vaccination en administrant une deuxième dose.
Le deuxième cycle de l'Enquête sur la couverture vaccinale contre la COVID-19 (ECVC) a été mené du 12 avril au 12 mai 2021, à mesure que des ajustements étaient apportés aux stratégies de vaccination. Dans le cadre de l'enquête, on a demandé aux adultes de 18 ans et plus résidant dans les provinces s'ils avaient été vaccinés, et on leur a posé des questions au sujet de leurs connaissances et de leurs croyances relativement aux vaccins.
Les priorités et les stratégies en matière de vaccination relèvent des provinces et des territoires, et les estimations tirées de cette enquête rendent compte des différences dans la façon dont les programmes de vaccination ont été mis en œuvre à l'échelle du Canada. Certains taux, comme ceux pour les peuples autochtones et pour les groupes de population désignés comme minorités visibles, ne peuvent pas être déclarés à l'échelle provinciale en raison de la petite taille des échantillons.
Les taux de vaccination sont les plus élevés parmi les groupes plus âgés
Au moment de la tenue de l'enquête à la mi-mai, environ la moitié des personnes résidant en Saskatchewan (53,7 %) et au Québec (47,3 %) ont déclaré avoir reçu une ou deux doses d'un vaccin contre la COVID-19. Il s'agit des taux les plus élevés parmi les provinces. À l'inverse, les taux les plus faibles ont été observés dans le Canada atlantique, où le tiers des personnes résidant à l'Île-du-Prince-Édouard (33,3 %) et en Nouvelle-Écosse (35,9 %) avaient reçu au moins une dose.
Les taux de vaccination augmentaient avec l'âge, étant donné que 90,7 % des adultes de 70 ans ou plus avaient reçu leur première dose à la mi-mai, comparativement à 16,5 % des adultes de 18 à 29 ans, ce qui reflète bien les stratégies des provinces visant à prioriser la vaccination selon le groupe d'âge au moment de la tenue de l'enquête.
Les femmes (50,7 %) étaient plus susceptibles d'avoir été vaccinées que les hommes (39,8 %). Alors que les taux de vaccination chez les hommes (78,9 %) et les femmes (81,7 %) de 60 ans et plus étaient semblables, l'écart se creusait chez les adultes de moins de 60 ans, ce qui démontre qu'un moins grand nombre d'hommes (23,5 %) étaient vaccinés par rapport aux femmes (36,1 %). Cette différence pourrait s'expliquer par le fait que les femmes constituent une plus grande part de la main-d'oeuvre du secteur des soins de santé, soit un secteur qui a été désigné comme prioritaire en ce qui a trait à la vaccination.
Les taux de vaccination varient selon le revenu, le niveau de scolarité et le secteur d'emploi
Les taux de vaccination variaient selon la tranche de revenu et le niveau de scolarité. Des taux de vaccination plus élevés ont été observés chez les adultes vivant dans des ménages à faible revenu ou ayant un niveau de scolarité plus faible. Cela s'explique probablement par le fait que la proportion de personnes âgées au sein de ces groupes est plus élevée. Les adultes vivant dans des ménages dont le revenu annuel est inférieur à 60 000 $ (48,8 %) étaient plus susceptibles d'avoir reçu un vaccin que ceux vivant dans des ménages gagnant 60 000 $ ou plus (42,8 %). Cependant, lorsque l'on analyse les résultats selon le groupe d'âge, les adultes de moins de 60 ans vivant dans des ménages à faible revenu affichaient un taux de vaccination de 22,9 % comparativement à leurs homologues de 60 ans et plus qui affichaient un taux de 79,0 %. De même, en ce qui concerne les différences selon le niveau de scolarité, 58,6 % des personnes qui n'avaient pas de diplôme d'études secondaires ou l'équivalent ont été vaccinés, comparativement à 44,3 % de ceux qui avaient un diplôme d'études secondaires ou un certificat ou diplôme d'études postsecondaires (y compris les études universitaires). Les jeunes adultes sans diplôme d'études secondaires affichaient un taux de vaccination de 22,3 % comparativement à 78,4 % chez le groupe plus âgé.
Au moment de la tenue de l'enquête, plus des quatre cinquièmes (82,6 %) des adultes travaillant dans le secteur des soins de santé avaient reçu au moins une dose, et 20,7 % étaient entièrement vaccinés. À titre de comparaison, 41,0 % des adultes ne travaillant pas dans le secteur des soins de santé avaient reçu au moins une dose, et 1,8 % étaient entièrement vaccinés.
Taux de vaccination selon l'identité autochtone
Les résultats de l'enquête révèlent qu'un peu plus de la moitié (52,5 %) des adultes autochtones avaient été vaccinés. Bien que les taux de couverture étaient similaires chez les Autochtones (78,4 %) et les non-Autochtones (80,4 %) âgés de 60 ans et plus, les Autochtones adultes plus jeunes (18 à 59 ans) affichaient des taux de couverture significativement plus élevés (43,0 %) que leurs homologues non autochtones (29,4 %). Les adultes des Premières Nations affichaient un taux de vaccination de 57,4 %, tandis que les adultes métis affichaient un taux de 45,5 %. Les taux de vaccination n'ont pas pu être produits pour les Inuits en raison du faible nombre d'Inuits dans l'échantillon. Il convient de noter que ces résultats rendent compte de la population visée par l'enquête, laquelle ne comprend pas les personnes vivant dans des réserves. De plus, les stratégies visant à prioriser la vaccination chez les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits ainsi que chez les peuples autochtones vivant hors réserve variaient selon la province. Pour plus de renseignements, veuillez consulter la note aux lecteurs.
Taux de vaccination selon les groupes désignés comme minorités visibles
Le tiers des adultes (33,6 %) appartenant aux groupes désignés comme minorités visibles avaient été vaccinés, comparativement à près de la moitié (49,5 %) de la population adulte n'appartenant pas à un groupe désigné comme minorité visible. Les jeunes adultes âgés de 18 à 59 ans appartenant à des groupes désignés comme minorités visibles (25,9 %) affichaient des taux de vaccination plus faibles que leurs homologues n'appartenant pas à un groupe désigné comme minorité visible (31,5 %). De plus, parmi les adultes appartenant à des groupes de minorités visibles, le taux des hommes (28,8 %) était inférieur à celui des femmes (39,4 %), ce qui reflète possiblement la prévalence plus élevée de femmes dans le secteur des soins de santé, où un grand nombre de vaccins ont été administrés. La population appartenant à un groupe de minorité visible est diversifiée et généralement plus jeune que celle n'appartenant pas à un groupe de minorité visible. Les résultats pour les minorités visibles doivent être interprétés avec prudence, car les expériences peuvent varier grandement d'un groupe de population à l'autre et d'une province à l'autre.
La majorité des adultes qui n'ont pas encore reçu un vaccin ont l'intention de se faire vacciner
Parmi les 54,7 % des adultes canadiens qui n'avaient pas été vaccinés au moment de l'enquête, la grande majorité (90,5 %) a déclaré qu'il était « plutôt probable » ou « très probable » qu'ils se fassent vacciner plus tard. Quand on leur a demandé la principale raison pour laquelle ils n'avaient pas été vaccinés, la plupart d'entre eux ont déclaré qu'il s'agissait d'une raison logistique (89,7 %), par exemple ils ne faisaient pas partie d'un groupe prioritaire ou ils avaient un rendez-vous prochainement. De plus, 7,8 % d'adultes ont déclaré ne pas vouloir se faire vacciner pour l'instant, tandis que 2,5 % ont déclaré ne pas vouloir se faire vacciner du tout.
Parmi les adultes qui ne voulaient pas du tout se faire vacciner ou qui ne voulaient pas se faire vacciner pour l'instant, plusieurs ont déclaré qu'ils n'étaient pas certains que les vaccins contre la COVID-19 soient sans danger (45,3 %) ou qu'ils soient efficaces (29,8 %), alors qu'un peu plus du quart (26,4 %) ont déclaré qu'ils ne couraient pas un risque élevé de contracter la COVID-19.
Les raisons pour lesquelles des adultes avaient déclaré ne pas encore avoir reçu de vaccin variaient selon le niveau de scolarité et le revenu du ménage. Les adultes qui ne voulaient pas du tout se faire vacciner ou qui ne voulaient pas se faire vacciner pour l'instant étaient plus susceptibles de ne pas avoir de diplôme d'études postsecondaires ou de vivre dans des ménages dont le revenu était inférieur à 60 000 $ que ceux qui avaient choisi de ne pas se faire vacciner pour une autre raison.
La plupart des répondants sont d'avis que les vaccins sont sans danger et efficaces
Dans le cadre de l'enquête, on a posé des questions à tous les répondants au sujet de leurs croyances relativement à la vaccination. Selon les résultats, la très forte majorité des adultes vivant dans les provinces estiment que, en général, les vaccins sont des moyens sans danger (94,6 %) et efficaces (97,1 %) de protéger les personnes contre des maladies. Lorsqu'on leur a posé des questions au sujet de leur confiance à l'égard des vaccins contre la COVID-19, 4 adultes sur 5 ont déclaré être d'avis qu'ils étaient sans danger (82,5 %) et efficaces (87,0 %) pour prévenir cette maladie.
La plupart des adultes estiment également qu'en se faisant vacciner contre la COVID-19, ils se protègent (92,6 %) et contribuent à protéger la santé des autres membres de leur collectivité (93,7 %). Les adultes appartenant à des groupes désignés comme minorités visibles avaient un avis semblable (93,8 % et 96,5 %, respectivement). Les adultes autochtones ont exprimé des niveaux de confiance légèrement plus faibles à l'égard de la vaccination contre la COVID-19, 84,2 % d'entre eux étant d'accord avec l'énoncé selon lequel le vaccin contre la COVID-19 les protège, et 87,1 % étant d'avis que la vaccination contribue à protéger la santé des autres membres de leur collectivité.
Note aux lecteurs
L'Enquête sur la couverture vaccinale contre la COVID-19 (ECVC) est parrainée par l'Agence de la santé publique du Canada et est menée partout au Canada au moyen de multiples cycles. L'objectif de l'enquête est de recueillir des renseignements qui permettent de mesurer les progrès réalisés quant aux objectifs de couverture vaccinale contre la COVID-19, et de recueillir des renseignements sur les connaissances et les croyances de la population relativement aux vaccins contre la COVID-19. L'ECVC vise à recueillir des données auprès des répondants, qu'ils aient été vaccinés ou non, afin de fournir des renseignements sur l'ensemble de la population canadienne.
Les priorités et les stratégies en matière de vaccination relèvent des provinces et des territoires, et elles sont fondées sur les recommandations du Comité consultatif national de l'immunisation. Les estimations de cette enquête rendent compte des différences quant à la façon dont les programmes de vaccination ont été déployés par les autorités de santé provinciales et territoriales.
Le premier cycle était axé sur le Nord, où un grand nombre de vaccins ont été offerts plus tôt cette année. Le présent cycle porte sur les provinces au moment où les stratégies faisaient l'objet de changements pour adopter une approche plus générale orientée sur la vaccination selon le groupe d'âge plutôt qu'une approche centrée sur les groupes à risque.
Collecte des données et méthodologie
L'ECVC a été conçue conjointement par l'Agence de la santé publique du Canada et Statistique Canada. Il s'agit d'une enquête à participation volontaire. Le présent cycle de l'ECVC a été mené dans les provinces du 12 avril au 12 mai 2021. La population cible est formée d'adultes de 18 ans et plus. Les personnes vivant dans les territoires, dans des réserves et dans d'autres communautés autochtones ainsi que les personnes vivant dans des établissements institutionnels ou dans des logements collectifs ont été exclues.
Les ménages sélectionnés pour l'enquête ont reçu une lettre d'invitation par la poste. Cette lettre contenait des instructions permettant d'identifier l'adulte du ménage (18 ans et plus) qui participerait à l'enquête. Bien que les données aient été recueillies principalement au moyen de questionnaires électroniques auto-administrés, un suivi a été effectué auprès des non-répondants au moyen d'une interview téléphonique assistée par ordinateur.
L'enquête a été conçue pour produire des estimations provinciales selon le groupe d'âge ou le genre. Des résultats produits à un niveau plus détaillé pourraient ne pas être fiables en raison du nombre trop faible de répondants. Par exemple, certains résultats selon les groupes de population désignés comme minorités visibles ne peuvent pas être produits à l'échelle provinciale.
Le terme « Autochtone » désigne les personnes qui s'identifient comme Premières Nations, Inuits ou Métis.
Les Autochtones faisaient partie d'une population clé identifiée comme prioritaire pour la vaccination par le Comité consultatif national de l'immunisation. Chaque province a mis en place sa propre stratégie afin d'encourager la vaccination chez les populations autochtones. Les personnes vivant dans les collectivités éloignées et isolées ainsi que dans les réserves des Premières Nations et dans l'Inuit Nunangat étaient généralement désignées comme prioritaires par les autorités de santé provinciales relativement à la vaccination. En raison des limites de la collecte (par exemple le fait que les personnes vivant dans des réserves ne fassent pas partie de la population cible et les difficultés rencontrées quant à la communication avec ceux qui vivent dans les régions éloignées), les participants autochtones dans cette étude sont principalement des Premières nations, des Inuits et des Métis vivant dans les régions urbaines et dans les communautés non autochtones. Par conséquent, étant donné ces limites et le faible nombre de participants autochtones, les utilisateurs sont priés de faire preuve de prudence au moment d'utiliser les données du deuxième cycle de l'ECVC de 2021 pour effectuer ou interpréter des estimations pour les peuples autochtones, puisqu'elles pourraient ne pas être représentatives de la situation pour toutes les communautés autochtones. Les résultats pour les peuples autochtones ne peuvent pas être désagrégés à l'échelle provinciale en raison de la petite taille des échantillons.
L'ECVC est une enquête probabiliste. Un échantillon de 20 000 adultes résidant dans les 10 provinces a été sélectionné pour ce cycle. En raison des différentes méthodologies d'enquête utilisées, les estimations des taux de couverture vaccinale contre la COVID-19 produites au moyen des résultats de l'ECVC pourraient ne pas correspondre aux estimations de couverture produites à partir d'autres sources d'information sur la vaccination. Les registres de vaccination provinciaux et territoriaux fournissent les estimations de couverture vaccinale les plus à jour et les plus précises. Les données de l'ECVC complètent celles des autres sources au moyen de renseignements supplémentaires sur la couverture vaccinale selon plusieurs variables démographiques, comme les raisons pour lesquelles les personnes n'ont pas été vaccinées, ainsi que les connaissances et les croyances relativement aux vaccins contre la COVID-19.
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