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Enquête canadienne sur la situation des entreprises, deuxième trimestre de 2021

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Diffusion : 2021-05-28

Le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,4 % en février, après avoir progressé de 0,7 % en janvier. Cette 10e hausse mensuelle consécutive a continué de contrebalancer les baisses les plus prononcées jamais enregistrées de l'activité économique canadienne en mars et en avril 2020. Cependant, l'activité économique globale se situait à environ 2 % en deçà du niveau observé en février 2020, soit avant la pandémie de COVID-19.

Tout au long du mois d'avril 2021, Statistique Canada a mené l'Enquête canadienne sur la situation des entreprises. Cette dernière permet de recueillir des renseignements sur les attentes des entreprises concernant leur avenir et sur les répercussions persistantes de la pandémie sur les entreprises au Canada.

Au cours des trois prochains mois, le tiers des entreprises s'attendait à une diminution de leur rentabilité, le quart s'attendait à un recul de leurs ventes, le cinquième prévoyait de hausser leurs prix et les trois quarts s'attendaient à ce que leur nombre d'employés demeure le même. Les entreprises se préoccupaient de leur survie et s'attendaient à devoir faire face à divers obstacles à court terme.

De nombreuses entreprises s'attendent à une baisse de rentabilité à court terme

Plus du tiers (37,1 %) de toutes les entreprises et plus de la moitié (51,6 %) des entreprises du secteur des services d'hébergement et de restauration s'attendaient à une diminution de leur rentabilité au cours des trois prochains mois (voir la note aux lecteurs). En revanche, 12,4 % des entreprises s'attendaient à une hausse de leur rentabilité, surtout celles des secteurs du commerce de gros (19,4 %), de la fabrication (18,0 %) et du commerce de détail (17,0 %).

Un peu plus du quart (25,7 %) des entreprises s'attendaient à un recul de leurs ventes au cours des trois prochains mois, en baisse par rapport à près du tiers des entreprises au trimestre précédent. Les entreprises du secteur des services d'hébergement et de restauration (42,1 %) étaient les plus susceptibles de s'attendre à un recul des ventes.

Près du cinquième (19,9 %) des entreprises prévoyaient d'augmenter les prix au cours des trois prochains mois, en hausse par rapport à la proportion de 14,0 % au cycle précédent. Les entreprises des secteurs de la fabrication (33,9 %), du commerce de gros (33,7 %) et de la construction (31,0 %) étaient les plus susceptibles de prévoir de le faire.

Plus des trois quarts (77,6 %) des entreprises s'attendaient à ce que leur nombre d'employés demeure le même au cours des trois prochains mois, en hausse par rapport à la proportion de 70,6 % au cycle précédent. En revanche, 8,8 % des entreprises s'attendaient à ce que leur nombre d'employés diminue, en baisse par rapport à la proportion de 11,7 % au trimestre précédent. Plus du cinquième (20,5 %) des entreprises du secteur des services d'hébergement et de restauration s'attendaient à ce que leur nombre d'employés diminue au cours des trois prochains mois, en baisse par rapport à la proportion de 29,6 % au trimestre précédent.

En ce qui concerne les postes vacants, 6,8 % des entreprises s'attendaient à avoir plus d'emplois vacants au cours des trois prochains mois. Dans le secteur des services d'hébergement et de restauration, 13,4 % des entreprises s'attendaient à avoir une hausse des postes vacants.

Survie des entreprises et plans pour la prochaine année

Plus des deux tiers (68,5 %) des entreprises ont déclaré qu'elles pourraient continuer leurs activités à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant 12 mois ou plus avant d'envisager la fermeture ou la faillite. À l'instar du trimestre précédent, près de 1 entreprise sur 10 (9,5 %) a déclaré qu'elle pourrait continuer ses activités pendant moins de 12 mois. Moins du quart des entreprises du secteur des services d'hébergement et de restauration (22,8 %) ont déclaré qu'elles pourraient continuer leurs activités à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant moins de 12 mois avant d'envisager la fermeture ou la faillite, en baisse par rapport à la proportion de 24,9 % des entreprises au trimestre précédent.

Plus des trois cinquièmes (61,6 %) des entreprises ont déclaré qu'elles pourraient continuer leurs activités à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant 12 mois ou plus avant d'envisager de mettre à pied du personnel, tandis qu'un peu plus du cinquième (20,7 %) ont déclaré qu'elles pourraient continuer leurs activités pendant moins de 12 mois avant d'envisager de mettre à pied du personnel. Les entreprises des secteurs des services d'hébergement et de restauration (38,4 %) et des arts, des spectacles et des loisirs (29,4 %) étaient les plus susceptibles de déclarer qu'elles pourraient continuer leurs activités à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant moins de 12 mois avant d'envisager de mettre à pied du personnel.

Au total, 1 entreprise sur 8 (12,1 %) avait des plans pour s'agrandir ou se restructurer, ou investir dans d'autres entreprises ou en acquérir au cours de la prochaine année. À l'instar du cycle précédent, 2,9 % des entreprises avaient des plans de transfert ou de vente de l'entreprise au cours de la prochaine année. Parallèlement, 1,3 % des entreprises avaient des plans de fermeture de l'entreprise, en baisse par rapport à la proportion de 2,4 % des entreprises au trimestre précédent.

Les trois quarts (75,0 %) des entreprises avaient les liquidités nécessaires pour continuer leurs activités au cours des trois prochains mois. Alors que les deux cinquièmes (42,9 %) des entreprises ont déclaré qu'elles n'avaient pas besoin de s'endetter davantage, 14,8 % des entreprises ont déclaré qu'elles n'avaient pas la capacité de s'endetter davantage. Parmi celles-ci, les raisons les plus fréquemment invoquées étaient le manque de confiance ou l'incertitude quant aux ventes futures (56,2 %), les flux de trésorerie (47,2 %) et la perception que la demande serait refusée (22,0 %). Un peu plus du quart (25,3 %) des entreprises du secteur des services d'hébergement et de restauration et plus du cinquième des entreprises du secteur de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz (23,6 %) ont déclaré qu'elles n'avaient pas la capacité de s'endetter davantage.

Les entreprises s'attendent à devoir faire face à divers obstacles

Pendant cette période d'incertitude, les entreprises sont confrontées à différents obstacles et doivent composer avec un avenir incertain. La hausse du coût des intrants, y compris la main-d'œuvre, le capital, l'énergie et les matières premières, était l'obstacle attendu le plus courant au cours des trois prochains mois (37,8 %), en hausse par rapport à la proportion de 25,5 % des entreprises qui s'attendaient à ce que cela soit un obstacle au trimestre précédent. La hausse du coût des intrants était un obstacle attendu pour environ les trois cinquièmes des entreprises dans les secteurs de la construction (62,1 %), de l'agriculture, de la foresterie, de la pêche et de la chasse (62,0 %) et de la fabrication (59,2 %).

Les entreprises s'attendaient à faire face à des obstacles liés à la main-d'œuvre. Le recrutement d'employés qualifiés était un obstacle attendu pour plus du quart (27,8 %) de toutes les entreprises, surtout pour celles des secteurs de la fabrication (39,1 %), de la construction (35,2 %), du commerce de détail (32,4 %) et des services d'hébergement et de restauration (32,3 %). De plus, la pénurie de main-d'œuvre (23,8 %) et le maintien en poste d'employés qualifiés (22,1 %) étaient des obstacles attendus pour plus du cinquième des entreprises.

Plus du quart (27,8 %) des entreprises s'attendaient à ce que le fait d'attirer de nouveaux clients ou les clients actuels soit un obstacle au cours des trois prochains mois. Cela était le cas pour plus des deux cinquièmes des entreprises de l'industrie de l'information et de l'industrie culturelle (43,2 %) ainsi que des secteurs des services d'hébergement et de restauration (42,6 %) et des arts, du divertissement et des loisirs (41,4 %).

Les entreprises se transforment pour accroître leurs capacités au chapitre des ventes en ligne

Le contexte de la pandémie de COVID-19, combiné aux fermetures temporaires des magasins et aux mesures de distanciation physique, a incité de nombreux détaillants canadiens à élargir leur plateforme de commerce électronique ou à en lancer une, ce qui a rapidement métamorphosé le milieu du commerce de détail. La part des ventes du commerce de détail électronique par rapport au total des ventes du commerce de détail est passée de 3,5 % en 2019 à 5,9 % en 2020. Pour le seul mois de décembre, les ventes en ligne ont progressé de plus des deux tiers (+69,3 %) d'une année à l'autre pour se chiffrer à 4,7 milliards de dollars.

En plus des efforts déployés par les entreprises pour accroître leurs capacités au chapitre du commerce électronique au cours de la dernière année, les entreprises prévoyaient de continuer à faire ce genre d'investissement. Un peu plus du cinquième (20,1 %) de l'ensemble des entreprises était susceptible d'investir dans leurs capacités de vente en ligne ou de commerce électronique au cours des 12 prochains mois. Les entreprises de l'industrie de l'information et de l'industrie culturelle (41,8 %) ainsi que des secteurs du commerce de détail (37,8 %) et du commerce de gros (36,1 %) étaient les plus susceptibles d'investir dans leurs capacités de vente en ligne ou de commerce électronique au cours des 12 prochains mois.

Près du cinquième (18,6 %) des entreprises ont déclaré qu'elles étaient susceptibles d'augmenter de façon permanente leur capacité de vente en ligne une fois que la pandémie de COVID-19 sera terminée. Les entreprises des secteurs du commerce de détail (37,0 %) et du commerce de gros (34,3 %) étaient les plus susceptibles de déclarer qu'elles augmenteraient de façon permanente leur capacité de vente en ligne une fois que la pandémie de COVID-19 sera terminée.

La disponibilité de la technologie sans fil de cinquième génération (5G) devrait avoir une incidence modérée ou majeure sur 16,2 % des entreprises, surtout celles de l'industrie de l'information et de l'industrie culturelle (27,5 %).


  Note aux lecteurs

Il est maintenant possible de consulter les données de l'Enquête canadienne sur la situation des entreprises. Les tableaux présentent les données à l'échelle nationale, provinciale et territoriale, selon le secteur d'activité, la taille de l'effectif, le type d'entreprise et le propriétaire majoritaire. Les données sont également disponibles sur demande pour les 20 plus grandes villes du Canada.

Les données qui figurent dans le présent communiqué proviennent de l'Enquête canadienne sur la situation des entreprises de Statistique Canada. Les résultats de cette enquête s'appliquent à toutes les entreprises ayant des salariés au Canada. L'enquête est menée tous les trimestres afin de recueillir des données auprès des entreprises au Canada de manière plus efficace et plus rapide qu'avec les méthodes d'enquête traditionnelles.

L'enquête la plus récente a été menée du 1er avril au 6 mai 2021. Les répondants ont été questionnés à propos de leurs attentes pour la période des trois mois suivants. Par conséquent, cette période des trois prochains mois peut s'échelonner du 1er avril au 6 août 2021, selon la date de la réponse de l'entreprise.

L'enquête a permis de recueillir des données auprès des entreprises au sujet de la situation économique actuelle et servira à déterminer les besoins de celles-ci, en vue de l'instauration de mesures de soutien pendant et après la pandémie de COVID-19. Statistique Canada souhaite remercier tous les Canadiens et toutes les Canadiennes qui ont pris le temps de participer à cette enquête. Leur collaboration permet de mieux comprendre les répercussions de la COVID-19 sur l'économie et les entreprises canadiennes.

Produits

L'infographie intitulée « Situation des entreprises au Canada, deuxième trimestre de 2021 », qui fait partie de la série Statistique Canada — Infographies (Numéro au catalogue11-627-M), est également disponible.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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