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Rapports sur la santé

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Diffusion : 2019-11-20

Orientation sexuelle et santé mentale

La santé mentale des lesbiennes, des gais et des personnes bisexuelles a tendance à être moins bonne que celle des personnes hétérosexuelles. En 2015, on a estimé que, parmi la population canadienne, 405 000 personnes se définissaient comme gaies ou lesbiennes et 444 000 comme des personnes bisexuelles. Chez les hommes, 1,9 % se définissaient comme gais et, chez les femmes, 1,1 % se définissaient comme lesbiennes. Les femmes étaient beaucoup plus nombreuses que les hommes à se définir comme des personnes bisexuelles (2,2 % par rapport à 1,1 %).

Dans une nouvelle étude publiée aujourd'hui dans les Rapports sur la santé, on compare la santé mentale des personnes gaies, lesbiennes et bisexuelles avec celle de leurs homologues hétérosexuels au Canada. Plus précisément, on y explore la santé mentale « complète », qui désigne la présence d'une santé mentale positive ainsi que l'absence de maladies mentales. Les données proviennent de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2015.

L'étude a permis de constater que les personnes homosexuelles et bisexuelles étaient plus susceptibles que les personnes hétérosexuelles d'avoir reçu un diagnostic de troubles de l'humeur ou de trouble d'anxiété (19 %, 40 % et 11 % respectivement) ou d'avoir eu des idées suicidaires (5 %, 13 % et 2 % respectivement) au cours de l'année précédente. Les hommes gais (67 %) et les hommes bisexuels (57 %) étaient moins susceptibles d'avoir une santé mentale complète que les hommes hétérosexuels (77 %), et les femmes bisexuelles (38 %) étaient moins susceptibles d'avoir une santé mentale complète que les femmes hétérosexuelles (72 %).

D'autres facteurs, comme l'âge, le sexe, le statut socioéconomique et l'état matrimonial, étaient associés à la santé mentale et au bien-être. Les personnes bisexuelles avaient tendance à être plus jeunes et à avoir un statut socioéconomique moins favorable et elles étaient plus souvent des femmes. Les personnes gaies, lesbiennes et bisexuelles étaient également moins susceptibles d'être mariées ou de vivre en union libre.

Lorsqu'on tenait compte de ces facteurs, l'association avec la santé mentale complète ne différait plus de façon marquée entre les hommes gais et les hommes hétérosexuels. Toutefois, après correction en fonction des facteurs sociodémographiques et des facteurs relatifs à la santé, les hommes bisexuels et les femmes bisexuelles étaient toujours moins susceptibles d'avoir une santé mentale complète que les personnes hétérosexuelles.

  Note aux lecteurs

Plusieurs concepts peuvent être utilisés pour mesurer l'orientation sexuelle. Ceux-ci incluent l'attirance sexuelle, le comportement sexuel et l'identité sexuelle. L'attirance sexuelle désigne les sentiments, peu importe le comportement. Le comportement sexuel indique si les partenaires sexuels d'une personne sont du même sexe qu'elle ou de sexe opposé. L'identité sexuelle désigne l'identité sociale des personnes, c'est-à-dire si elles se considèrent comme hétérosexuelles, homosexuelles ou bisexuelles.

L'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes utilise le concept de l'identité sexuelle. On a demandé aux participants à l'enquête de 15 ans et plus s'ils se considéraient comme hétérosexuels (relations sexuelles avec des personnes de sexe opposé), homosexuels, c'est-à-dire gais ou lesbiennes (relations sexuelles avec des personnes du même sexe), ou bisexuels (relations sexuelles avec des personnes des deux sexes).

Les personnes interrogées présentant une combinaison d'émotions positives élevées et de fonctionnement psychologique et social de niveau élevé, comme le questionnaire abrégé du continuum de santé mentale permet de le mesurer, sont considérées comme ayant une santé mentale florissante. La santé mentale complète est définie comme la présence d'une santé mentale florissante ainsi que l'absence de diagnostic de troubles de l'humeur, de troubles anxieux et d'idéation suicidaire au cours des 12 mois précédents.

Produits

L'étude « Orientation sexuelle et santé mentale complète » est accessible dans le numéro en ligne de novembre 2019 de Rapports sur la santé, vol. 30, no 11 (Numéro au catalogue82-003-X).

Ce numéro de Rapports sur la santé présente aussi l'article « Validation d'une mesure rapide de l'exposition au combat au sein du personnel des Forces Armées Canadiennes ».

Coordonnées des personnes-ressources

Pour en savoir davantage sur l'étude « Orientation sexuelle et santé mentale complète », communiquez avec Heather Gilmour (heather.gilmour@canada.ca), à la Division de l'analyse de la santé.

Pour en savoir davantage sur l'article « Validation d'une mesure rapide de l'exposition au combat au sein du personnel des Forces armées canadiennes », communiquez avec l'équipe des relations avec les médias du ministère de la Défense nationale au 613-996-2353 (mlo-blm@forces.gc.ca).

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

Pour obtenir plus de renseignements au sujet de la publication Rapports sur la santé, communiquez avec Janice Felman au 613-799-7746 (janice.felman@canada.ca), Division de l'analyse de la santé.

Date de modification :