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Enquête nationale sur le cannabis, deuxième trimestre de 2019

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Diffusion : 2019-08-15

Les hommes canadiens âgés de 15 ans et plus sont plus susceptibles que leurs homologues féminins de consommer du cannabis. Les hommes consomment plus fréquemment que les femmes et sont aussi plus susceptibles de consommer du cannabis à des fins non médicales et d'acheter le cannabis qu'ils consomment.

De nouvelles données provenant de l'Enquête nationale sur le cannabis (ENC) continuent de démontrer que, à la suite de la légalisation, la manière dont les hommes et les femmes obtiennent et consomment des produits du cannabis diffère.

À titre d'exemple, les femmes déclarent plus souvent avoir obtenu du cannabis de la part de membres de la famille et d'amis que leurs homologues masculins, ce qui pourrait également expliquer pourquoi moins de femmes payent pour le cannabis qu'elles consomment.

L'utilisation de méthodes de consommation de cannabis « autres », comme l'application de produits sur la peau ou sous la langue, est également plus fréquente chez les femmes.

Les hommes sont plus susceptibles de déclarer consommer du cannabis séché (fleurs ou feuilles) et du haschisch.

La Loi sur le cannabis (issue du projet de loi C-45) est entrée en vigueur le 17 octobre 2018. Afin de surveiller la consommation de cannabis avant et après la modification législative, Statistique Canada recueille des données tous les trois mois (trimestriellement) dans le cadre de l'ENC depuis 2018. La présente diffusion fournit les plus récents renseignements au sujet de la consommation de cannabis au Canada. Une analyse des données du premier semestre de 2019 est offerte, ainsi qu'une analyse des données du deuxième trimestre de 2019.

Les hommes sont près de deux fois plus susceptibles que les femmes d'avoir consommé du cannabis

Les hommes (21 %) étaient près de deux fois plus susceptibles que les femmes (12 %) d'avoir consommé du cannabis au cours du premier semestre de 2019. Cela était le cas pour tous les groupes d'âge à l'exception des aînés, âgés de 65 ans et plus.

Près de 3 femmes sur 5 ont signalé n'avoir jamais consommé de cannabis (59 %) comparativement à un peu plus de la moitié des hommes (51 %).

Environ le tiers des Canadiens et des Canadiennes ont déclaré avoir fait l'essai du cannabis dans le passé, mais ont signalé ne pas en consommer à l'heure actuelle.

Les hommes sont plus susceptibles de consommer du cannabis tous les jours ou presque tous les jours

La recherche démontre que de consommer du cannabis sur une base régulière ou sur une longue période est associée à un risque de dépendance et de mauvaise santé mentale.

Selon les données combinées du premier semestre de 2019, la consommation quotidienne ou quasi quotidienne était deux fois plus répandue chez les hommes (8 %) que chez les femmes (4 %). Les hommes étaient en outre plus susceptibles que les femmes de consommer chaque semaine et chaque mois; la consommation occasionnelle seulement (correspondant ici à une ou à deux fois par période de référence de trois mois) ne variait pas entre les hommes et les femmes.

Les hommes sont plus susceptibles de consommer du cannabis à des fins non médicales

Les Canadiens ont été invités à indiquer la principale raison de leur consommation de cannabis, c'est-à-dire la consommation à des fins non médicales, la consommation à des fins médicales avec un document médical, la consommation à des fins médicales sans document médical ou la consommation à des fins médicales et non médicales.

Un peu plus du cinquième des hommes âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours du premier semestre de 2019. Plus de la moitié de ces hommes (52 %) ont signalé consommer du cannabis exclusivement à des fins non médicales, tandis qu'environ 30 % d'entre eux ont indiqué une consommation à des fins médicales et non médicales, et qu'environ le cinquième d'entre eux ont déclaré une consommation à des fins médicales (avec ou sans document médical).

Parallèlement, environ une femme sur huit (12 %) a signalé avoir consommé du cannabis au cours du premier semestre de 2019. Les raisons signalées étaient réparties à parts relativement égales entre l'une des trois raisons suivantes : consommation à des fins non médicales, consommation à des fins médicales seulement, ou consommation mixte.

Graphique 1  Graphique 1: Pourcentage de personnes ayant déclaré avoir consommé du cannabis à des fins non médicales, à des fins médicales, et à des fins non médicales et médicales, population à domicile de 15 ans et plus, Canada, premier semestre de 2019
Pourcentage de personnes ayant déclaré avoir consommé du cannabis à des fins non médicales, à des fins médicales, et à des fins non médicales et médicales, population à domicile de 15 ans et plus, Canada, premier semestre de 2019

La consommation de cannabis séché (fleurs ou feuilles) et de haschisch est plus répandue chez les hommes que chez les femmes

Parmi les Canadiens ayant déclaré avoir consommé du cannabis au cours du premier semestre de 2019, un peu plus des trois quarts ont consommé du cannabis séché (fleurs ou feuilles) (77 %) et 26 % ont consommé des produits comestibles. Les Canadiens ont également signalé utiliser d'autres types de produits, dont les concentrés liquides (20 %), les cartouches d'huile de cannabis ou vaporisateurs (19 %) et le haschisch ou kif (16 %).

Une plus grande proportion d'hommes (82 %) que de femmes (67 %) ont consommé du cannabis séché. Les hommes (19 %) étaient également plus susceptibles d'avoir consommé du haschisch ou kif que les femmes (12 %).

Non seulement la majorité des consommateurs de cannabis ont opté pour le cannabis séché, mais près de la moitié des hommes (49 %) et environ 4 femmes sur 10 (41 %) ont uniquement consommé ce produit.

Inversement, les femmes (23 %) étaient près de deux fois plus susceptibles que les hommes (12 %) de déclarer utiliser uniquement des produits autres que le cannabis séché (fleurs ou feuilles). Parmi les autres produits figuraient les produits comestibles, les cartouches d'huile et les vaporisateurs.

Fumer demeure le mode de consommation du cannabis le plus répandu

Fumer demeure le mode de consommation du cannabis le plus populaire, environ les deux tiers des hommes (68 %) et des femmes (62 %) consommant du cannabis ayant opté pour ce mode de consommation au cours du premier semestre de 2019.

Les femmes (14 %) étaient près de trois fois plus susceptibles que les hommes (5 %) d'avoir consommé du cannabis par d'« autres méthodes », comme par l'application de produits sur la peau ou sous la langue.

Les hommes sont plus susceptibles d'acheter du cannabis, tandis que les femmes sont plus susceptibles d'en obtenir gratuitement par l'intermédiaire de membres de la famille et d'amis

Environ le quart des Canadiens qui ont consommé du cannabis au cours du premier semestre de 2019 l'ont obtenu gratuitement, les femmes (29 %) étant plus susceptibles que les hommes (22 %) de ne pas avoir déboursé pour en consommer.

Près de la moitié de l'ensemble des consommateurs de cannabis (48 %) ont déclaré avoir acheté au moins une partie de leur cannabis auprès d'une source légale, comme un détaillant légalement autorisé ou un producteur en ligne autorisé.

Un peu plus de 4 consommateurs de cannabis sur 10 (42 %) ont déclaré avoir acheté au moins une partie de leur cannabis auprès de sources illégales, comme un trafiquant de drogue. Plus du tiers (37 %) des consommateurs ont déclaré avoir consommé du cannabis obtenu auprès d'amis ou de membres de la famille (ou d'en avoir partagé avec eux).

La culture du cannabis, que ce soit par le consommateur lui-même ou par une autre personne, représentait une source d'approvisionnement pour environ 8 % des consommateurs, alors que 4 % des consommateurs ont déclaré une autre source (non précisée).

Infographie 1  Vignette de l'infographie 1: Pourcentage de consommateurs actuels s'approvisionnant en cannabis auprès de chaque source (exclusivement ou non), selon le genre, Canada, premier semestre de 2019
Pourcentage de consommateurs actuels s'approvisionnant en cannabis auprès de chaque source (exclusivement ou non), selon le genre, Canada, premier semestre de 2019

Pour la première fois, l'analyse des sources d'approvisionnement en cannabis selon le type de consommateur (ceux s'étant approvisionnés en cannabis au moyen d'une seule source et ceux s'étant approvisionnés en cannabis au moyen de plus d'une source) est accessible. Cet examen plus détaillé révèle que 29 % de l'ensemble des consommateurs actuels se procuraient leur cannabis auprès d'une source légale seulement.

En général, les hommes et les femmes s'approvisionnaient en cannabis au moyen des mêmes sources et en proportions semblables, à une différence notable près : une proportion relativement plus élevée de femmes (42 %) que d'hommes (33 %) ont déclaré s'approvisionner en cannabis auprès d'amis et de membres de la famille.

La qualité et la sécurité demeurent le principal facteur pris en considération au moment de choisir une source d'approvisionnement en cannabis

Les trois quarts des Canadiens (76 %) qui ont consommé du cannabis au cours du premier semestre de 2019 ont déclaré que la qualité et la sécurité constituent un important facteur qu'ils prennent en considération au moment d'acheter du cannabis, alors que 42 % tenaient surtout compte du prix. Près du tiers des Canadiens ont également mentionné que l'accessibilité (comme l'ouverture en soirée et la fin de semaine), l'emplacement (proximité du domicile) et la disponibilité de la teneur préférée avaient de l'importance.

Bien que les hommes et les femmes prennent en considération plusieurs des mêmes facteurs au moment de se procurer du cannabis, quelques différences demeurent. Par exemple, les femmes (22 %) étaient deux fois plus susceptibles que les hommes (11 %) de déclarer que le soutien aux ventes est un facteur important, alors qu'une proportion plus élevée d'hommes accordent une plus grande importance à l'anonymat et à la discrétion (19 % des hommes par rapport à 12 % des femmes) et à la disponibilité de la souche de cannabis préférée (20 % des hommes par rapport à 11 % des femmes).

Les hommes sont plus susceptibles de déclarer qu'ils consommeront du cannabis au cours des trois prochains mois

Le quart des hommes (25 %) et 16 % des femmes pensent qu'ils consommeront du cannabis au cours des trois prochains mois, soit une proportion plus élevée que les 21 % d'hommes et les 12 % de femmes qui en consommaient actuellement.

Le fait qu'une personne pense qu'elle consommera du cannabis au cours des prochains mois a tendance à dépendre du fait qu'elle en consomme actuellement ou qu'elle en a consommé dans le passé. C'est le cas tant pour les hommes que pour les femmes.

La quasi-totalité des Canadiens ayant déclaré ne jamais avoir consommé de cannabis (99 %) ont indiqué qu'ils n'en consommeront pas au cours des trois mois suivants. À l'inverse, la plupart des consommateurs quotidiens ou quasi quotidiens (94 %) ainsi que des consommateurs hebdomadaires (87 %) pensent qu'ils continueront, au cours des trois prochains mois, de consommer du cannabis à un rythme semblable à leur rythme actuel.

Les anciens consommateurs (12 %) et les consommateurs occasionnels (moins d'une fois par mois) (27 %) étaient plus susceptibles que les personnes n'ayant jamais consommé de cannabis (1 %) de déclarer qu'ils accroîtront leur consommation au cours des trois prochains mois.

Près de cinq millions de Canadiens déclarent avoir consommé du cannabis au deuxième trimestre de 2019 

De la mi-mai à la mi-juin 2019, environ 4,9 millions de Canadiens âgés de 15 ans et plus (16 %) ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des trois mois précédents. Cette proportion était inchangée par rapport à celle de l'année précédente (avant la légalisation) dans le cas des provinces ainsi que par rapport aux dernières estimations recueillies auprès des capitales des territoires.

Au deuxième trimestre, 24 % des Néo-Écossais et 20 % des Albertains ont déclaré avoir consommé du cannabis au cours des trois mois précédents, soit une proportion supérieure à celle de la moyenne pour le reste du Canada (autres provinces et capitales territoriales combinées). La consommation de cannabis au cours des trois mois précédents était également supérieure à la moyenne nationale dans chacune des trois capitales territoriales, soit à Whitehorse (24 %), à Yellowknife (30 %) et à Iqaluit (32 %). Parallèlement, au Québec (10 %), la consommation actuelle était inférieure à la moyenne nationale.

La consommation de cannabis au deuxième trimestre de 2019 était pratiquement inchangée par rapport au même trimestre en 2018, soit avant la légalisation. Toutefois, la proportion de Canadiens âgés de 65 ans et plus ayant déclaré avoir consommé du cannabis a augmenté, passant de 3 % à 5 % au cours de cette période. Pour sa part, la proportion de personnes de 15 à 64 ans consommant du cannabis était stable (allant de 10 % à 25 %, selon le groupe d'âge).













  Note aux lecteurs

La Loi sur le cannabis (issue du projet de loi C-45) est entrée en vigueur le 17 octobre 2018. En préparation à ce changement, Statistique Canada a adapté le système statistique national afin de mesurer les répercussions sociales et économiques de la légalisation du cannabis.

Statistique Canada mène l'Enquête nationale sur le cannabis (ENC) tous les trois mois (trimestriellement) depuis février 2018. Le principal objectif de l'ENC est de suivre les changements relatifs aux habitudes de consommation du cannabis à des fins non médicales chez les adultes au cours de la période antérieure et postérieure à la légalisation le 17 octobre 2018.

L'ENC s'inscrit dans le cadre du programme Rapidonnées, offert par le Centre du développement et de l'intégration des données sociales de Statistique Canada dans le but de répondre plus rapidement aux besoins urgents en données.

Les données du deuxième trimestre de 2019 et de 2018 ont été recueillies dans les 10 provinces et dans les capitales territoriales (Whitehorse, Yellowknife et Iqaluit) en mai et en juin de l'année correspondante, alors que celles du premier trimestre de 2019 ont été recueillies en février et en mars 2019 dans les provinces seulement.

La population cible de l'enquête, tous trimestres confondus, est la population à domicile de 15 ans et plus, à l'exclusion des personnes vivant en établissement institutionnel, des sans-abri et des personnes vivant dans des réserves autochtones.

Le taux de réponse à l'enquête au deuxième trimestre de 2019 était de 46,9 %, ce qui correspond à un échantillon de 6 466 personnes. Pour ce qui est du deuxième trimestre de 2018, le taux de réponse était de 51,3 %, et l'échantillon, de 7 285 personnes. Le taux de réponse au premier trimestre de 2019 était de 50,6 %, et l'échantillon était de 5 686 personnes.

Le cannabis comprend la marijuana, le haschisch, l'huile de haschisch et toute autre préparation de la plante de cannabis.

Les données sur la consommation de cannabis au moment de l'enquête, la consommation de cannabis antérieure et l'absence de consommation sont fondées sur les réponses aux questions suivantes : « Au cours des trois derniers mois, à quelle fréquence avez-vous consommé du cannabis? » et « Avez-vous déjà consommé ou essayé du cannabis? » Les personnes qui consommaient du cannabis au moment de l'enquête ont également été classées selon la fréquence à laquelle elles ont consommé du cannabis au cours des trois mois précédant la date à laquelle elles ont été interviewées, soit une ou deux fois (c'est-à-dire moins d'une fois par mois), mensuellement, hebdomadairement, ou tous les jours ou presque tous les jours.

En outre, les personnes qui ont déclaré avoir consommé du cannabis ont été classées en quatre groupes en fonction de leur réponse à la question suivante : « Quelle est la raison principale de votre consommation de cannabis? » 1) À des fins non médicales; 2) À des fins médicales avec un document médical; 3) À des fins médicales sans document médical; 4) À des fins médicales et non médicales.

La consommation des huit différents produits du cannabis (séché [fleurs ou feuilles], cartouches d'huile ou vaporisateurs, haschisch ou kif, concentrés liquides, concentrés solides, produits comestibles, autres liquides, et autres [non précisé]) se fondait sur la sélection d'une quantité ou d'une unité associée à chaque produit. On a demandé à tous les répondants ayant déclaré avoir consommé du cannabis au cours des trois mois précédents s'ils avaient consommé chacun des produits et d'indiquer les quantités, en utilisant une combinaison d'unités (p. ex. grammes) et de nombre d'unités (p. ex. 1). Les consommateurs de cannabis étaient considérés comme ayant consommé un produit dès qu'une quantité valide ou une unité valide avait été sélectionnée. Le choix de cette définition garantissait que pratiquement tous les répondants ayant déclaré avoir consommé du cannabis avaient sélectionné au moins un produit. Le nombre de produits du cannabis (codé 1, 2 ou 3 ou plus) a ensuite été calculé pour chacun des répondants. Les 61 répondants qui n'avaient sélectionné aucune unité ni aucune unité de mesure ont été rejetés.

Les données sur la méthode de consommation du cannabis sont fondées sur les réponses à la question suivante : « Au cours des trois derniers mois, laquelle des méthodes suivantes avez-vous utilisée le plus souvent? » 1) Fumé; 2) Vapoté; 3) Consommé en aliment ou boisson; 4) Autre.

Les données sur les dépenses en cannabis sont fondées sur les réponses à la question suivante : « Combien avez-vous dépensé en cannabis au cours des trois derniers mois? ».

Les données sur la source d'approvisionnement en cannabis sont fondées sur les réponses à la question suivante : « Au cours des trois derniers mois, comment avez-vous généralement obtenu le cannabis que vous avez consommé? ». Onze catégories de réponse ont été fournies, lesquelles ont été réduites à cinq aux fins de la présente analyse : 1) cannabis cultivé par le répondant ou une autre personne; 2) source légale — détaillant autorisé ou en ligne auprès d'un producteur autorisé; 3) source illégale — club de compassion, dispensaire ou comptoir de services, en ligne auprès d'une autre source, auprès d'une connaissance ou auprès d'un « dealer » (vendeur); 4) membre de la famille ou ami, ou partagé dans un groupe d'amis; 5) autre.

En vue de mieux comprendre les habitudes d'achat des consommateurs de cannabis et puisque les consommateurs peuvent se procurer du cannabis auprès de multiples sources, les données ont fait l'objet d'une autre analyse visant à faire la distinction entre les consommateurs de cannabis s'approvisionnant auprès d'une seule source et ceux ayant déclaré en avoir plusieurs.

Les données sur les facteurs jugés importants dans le choix d'une source d'approvisionnement en cannabis sont fondées sur les réponses à la question suivante : « Quels sont les 3 facteurs les plus importants pour vous lorsque vous choisissez une source pour acheter du cannabis? ». Treize catégories de réponse, y compris une catégorie « autre », ont été fournies. Comme la qualité et la sécurité peuvent avoir différentes significations pour différentes personnes, des exemples ont été fournis : sans moisissure, testé pour absence de pesticides et producteur réputé.

La consommation prévue au cours des trois mois suivant l'enquête a été comparée aux niveaux de consommation de cannabis au moment de l'enquête afin d'examiner les écarts. Chaque répondant a été classé en fonction du fait que sa consommation serait inchangée, qu'elle augmenterait ou qu'elle diminuerait au cours des trois mois suivants, selon qu'il prévoyait consommer autant, plus ou moins de cannabis au cours des trois mois suivant l'enquête comparativement à sa consommation au moment de l'enquête.

La réalisation de la majeure partie de l'analyse se fondait sur le genre selon la réponse à la question suivante : « Quel est votre genre? » 1) Masculin; 2) Féminin; 3) Diverses identités de genre. Il est impossible de divulguer les résultats dans la catégorie « diverses identités de genre » en raison de la petite taille de l'échantillon.

Une analyse provisoire des résultats du deuxième trimestre a été estimée avec et sans les données des capitales territoriales. Puisque les résultats n'ont pas varié de manière considérable en tenant compte des données des territoires, tous les résultats du deuxième trimestre présentés incluaient ces données.

Des poids d'échantillonnage ont été appliqués afin que les analyses soient représentatives de la population canadienne.

Aux fins de l'analyse combinée, les poids d'échantillonnage originaux des répondants des provinces ont été ajustés par un facteur de deux (parce qu'il y a deux trimestres); aucun ajustement des poids d'échantillonnage n'est requis pour les répondants des territoires puisque seules les données pour le deuxième trimestre sont accessibles. La combinaison des deux trimestres fait en sorte que le pouvoir analytique de l'enquête est accru et que les estimations représentent la moyenne des deux trimestres.

Toutes les différences entre les caractéristiques et les groupes de comparaison analysés sont statistiquement significatives au seuil de signification p < 0,05 et ont été mises à l'essai au moyen de statistiques du test t et des poids de rééchantillonnage bootstrap afin de tenir compte du plan de sondage complexe de l'enquête.

Limites et avertissements relativement aux données

Les renseignements contenus dans le présent communiqué sont autodéclarés et n'ont pas été validés. La désirabilité sociale et la crainte de représailles, qui sont toutes deux de potentielles sources de biais, peuvent être particulièrement pertinentes dans le cadre de cette analyse. Les changements au fil du temps dans la volonté des répondants d'admettre qu'ils consomment de la drogue pourraient avoir une incidence sur les statistiques, mais cela demeure difficile à mesurer.

Dans le cas de certaines analyses, la petite taille de l'échantillon peut avoir nui à la capacité d'obtenir une signification statistique. La combinaison des cycles et la détermination de la moyenne des résultats entre les trimestres peuvent améliorer la puissance statistique et la stabilité des estimations. De plus, les covariables pertinentes n'étaient pas toutes disponibles, et il a parfois été nécessaire d'utiliser des catégories plus larges que ce qui aurait été souhaitable.

Renseignements supplémentaires

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des statistiques sur le cannabis, veuillez consulter le Centre de statistiques sur le cannabis.

Statistique Canada recueille des renseignements relatifs aux prix du cannabis au moyen d'un site fondé sur l'approche participative, StatsCannabis. Nous vous invitons à visiter le site et à transmettre vos renseignements en toute confiance; la participation est anonyme.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le cannabis, veuillez consulter les sources suivantes :

Produits

L'infographie intitulée « Enquête nationale sur le cannabis 2e trimestre de 2019 », qui fait partie de la série Statistique Canada — Infographies (Numéro au catalogue11-627-M), est maintenant accessible.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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