Comptabilité des écosystèmes : eau douce renouvelable pour certaines régions géographiques, 1971 à 2014
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Diffusion : 2018-12-10
L'eau douce est générée de façon inégale d'un endroit à l'autre au Canada. L'apport en eau, soit le volume d'eau douce généré, est le plus élevé sur la côte ouest, tandis que des volumes beaucoup plus faibles sont générés dans les Prairies. Les écoprovinces de la dépression de Géorgie et des montagnes côtières méridionales dans l'écozone maritime du Pacifique avaient un apport en eau annuel moyen de 399,5 km3 de 1971 à 2014, volume près de 80 fois plus important que l'apport en eau de 5 km3 de l'écoprovince de la prairie centrale dans les Prairies.
Les écoprovinces des basses terres des Grands Lacs et du Saint-Laurent et des plaines Huron–Érié, qui comprennent les grandes villes de Montréal, de Toronto et d'Ottawa, produisaient une moyenne combinée de 77,6 km3 d'eau douce par année. Sur la côte est, l'écoprovince de Terre-Neuve générait une moyenne de 127,6 km3 d'eau douce par année, ce qui représente le cinquième volume en importance parmi les écoprovinces pour lesquelles des données étaient produites.
La variabilité dans l'approvisionnement en eau douce est la plus élevée dans les Prairies, en particulier dans l'écoprovince des prairies orientales, qui affichait la plus grande différence entre les apports en eau mensuels médian et maximum. L'apport en eau mensuel maximum pour le mois de juillet était presque 30 fois plus élevé que l'apport médian au cours de la période de 43 ans. La variabilité était la plus faible dans l'écoprovince de la chaîne boréale méridionale.
Graphique 1
Apport en eau annuel pour certaines écoprovinces, 1971 à 2014
Note aux lecteurs
Statistique Canada publie deux nouveaux tableaux de données agrégées sur les ressources en eau douce renouvelables au niveau de l'écoprovince de la géographie de la Classification écologique des terres. Des données sur l'apport en eau tirées de séries chronologiques annuelles ainsi que des données mensuelles sur l'apport en eau à long terme (1971 à 2014) médianes, minimales et maximales sont maintenant accessibles dans des tableaux distincts pour certaines écoprovinces pendant la période de 1971 à 2014.
Les données sur l'apport en eau au Canada ont déjà été rendues publiques selon la région de drainage; voir les tableaux 38-10-0283-01 (auparavant le tableau CANSIM 153-0109) et 38-10-0003-01 (auparavant le tableau CANSIM 153-0110). Ces données sont produites dans le cadre des comptes thématiques des écosystèmes de Statistique Canada, comme décrit dans le Guide méthodologique : Système de comptabilité économique et environnementale du Canada (16-509-X).
L'apport en eau est la quantité d'eau douce dérivée des mesures de débits non régularisés dans une zone géographique donnée au cours d'une période précise et représente une estimation du volume d'eau douce renouvelable. L'apport en eau comprend également un volume d'eau non renouvelable, plus particulièrement l'eau provenant du recul des glaciers.
Des renseignements sur l'apport en eau figurent dans l'article « L'eau douce au Canada », qui fait partie de la publication L'activité humaine et l'environnement (16-201-X), et l'article « Le modèle d'apport en eau pour le Canada exprimé en tant que moyenne de trente ans (1971 à 2000) : concepts, méthodologie et résultats initiaux », qui fait partie de la publication Série de documents analytiques et techniques sur les comptes et la statistique de l'environnement (16-001-M).
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Pour obtenir des renseignements de nature analytique, ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Hugo Larocque (613-883-1427; hugo.larocque@canada.ca), Division de la statistique de l'environnement, de l'énergie et des transports.
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