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Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, 2015

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Diffusion : 2017-03-22

La santé mentale perçue est un indicateur important du bien-être global, qui fournit un aperçu général de la population souffrant d'une certaine forme de trouble mental, de problèmes de santé mentale ou émotionnels ou de détresse. En 2015, près des trois quarts (72,4 %) des Canadiens âgés de 12 ans et plus ont déclaré que leur santé mentale était excellente ou très bonne. De plus, 21,7 % des Canadiens ont déclaré que leur santé mentale était bonne, tandis que 5,9 % ont signalé que leur santé mentale était passable ou mauvaise.

De nouvelles données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2015 donnent un aperçu de la manière dont les Canadiens perçoivent divers aspects de leur propre bien-être, y compris leur santé mentale, leur satisfaction à l'égard de la vie et le stress qu'ils vivent au quotidien.

La majorité des Canadiens sont satisfaits à l'égard de leur vie

En ce qui concerne leur satisfaction générale à l'égard de la vie, la vaste majorité des Canadiens (93,2 %) se sont dits satisfaits ou très satisfaits de leur vie. Les jeunes hommes (97,8 %) et les jeunes femmes (97,6 %) âgés de 12 à 17 ans étaient les plus susceptibles de se dire satisfaits ou très satisfaits de leur vie, tandis que les personnes âgées de 65 ans et plus ont indiqué un plus bas niveau de satisfaction à l'égard de leur vie, soit 89,7 % autant pour les hommes que les femmes.

Un pourcentage plus élevé de femmes déclarent avoir reçu un diagnostic de troubles de l'humeur ou de troubles anxieux

En tout, 3,7 millions de Canadiens (12,2 %) âgés de 12 ans et plus ont déclaré avoir reçu un diagnostic de troubles de l'humeur (p. ex. la dépression, un trouble bipolaire, une manie ou la dysthymie) ou de troubles anxieux (p. ex. une phobie, un trouble obsessionnel-compulsif ou un trouble panique) par un professionnel de la santé.

Un pourcentage plus élevé de femmes (15,3 %) que d'hommes (9,1 %) ont déclaré avoir reçu un diagnostic de troubles de l'humeur ou anxieux. Chez les hommes, ceux âgés de 65 ans ou plus (6,9 %) étaient les moins susceptibles de déclarer avoir reçu un tel diagnostic. Chez les femmes, celles âgées de 12 à 17 ans (11,9 %) et celles âgées de 65 ans ou plus (11,7 %) étaient les moins susceptibles de déclarer avoir reçu un diagnostic de trouble de l'humeur ou anxieux.

Parmi les 3,7 millions de Canadiens aux prises avec l'une ou l'autre de ces conditions, près de 1,1 million ont déclaré avoir reçu un diagnostic à la fois de troubles de l'humeur et anxieux.

Les personnes avec des troubles anxieux sont plus susceptibles de vivre du stress

Les Canadiens âgés de 12 ans et plus ayant reçu un diagnostic de troubles de l'humeur ou anxieux étaient plus de deux fois plus susceptibles de déclarer vivre un stress quotidien. Parmi ceux-ci, 40,7 % ont déclaré que la majeure partie de leur journée était plutôt ou extrêmement stressante, comparativement à 18,7 % des personnes qui ne souffraient d'aucun trouble de l'humeur ou anxieux.

Un Canadien sur cinq ayant reçu un diagnostic de troubles de l'humeur ou anxieux a déclaré avoir consommé des drogues illicites au cours de l'année précédente (20,1 %). La consommation de drogues illicites était plus de deux fois plus probable parmi les personnes ayant reçu un diagnostic de troubles de l'humeur ou anxieux que parmi celles qui ne souffraient d'aucun trouble (8,8 %).

Les personnes aux prises avec des troubles de l'humeur ou anxieux sont moins susceptibles de travailler

Les Canadiens âgés de 15 à 65 ans aux prises avec des troubles de l'humeur ou anxieux étaient beaucoup moins susceptibles de travailler dans un emploi ou une entreprise au cours de la semaine qui précédait l'interview. Plus de la moitié (52,6 %) des personnes ayant indiqué avoir reçu un diagnostic de troubles de l'humeur ou anxieux ont travaillé dans un emploi ou une entreprise au cours de la semaine qui précédait l'interview, comparativement à 70,2 % de celles qui n'avaient aucun trouble de l'humeur ou anxieux.

Lorsqu'ils ont été questionnés à propos de leur capacité à gérer les responsabilités du quotidien, 70,3 % des Canadiens âgés de 15 à 65 ans aux prises avec des troubles de l'humeur ou anxieux avaient l'impression de pouvoir gérer leurs responsabilités presque tous les jours. Par comparaison, parmi les Canadiens qui ne souffraient d'aucun de ces troubles, 90,6 % avaient le sentiment de pouvoir gérer les responsabilités de leur vie quotidienne.

Les Canadiens ayant une maladie de longue durée sont plus susceptibles de déclarer des journées stressantes

Le niveau de stress quotidien ressenti par les Canadiens variait selon leurs activités principales. Les Canadiens à la retraite étaient parmi les moins susceptibles d'avoir le sentiment que leurs journées étaient extrêmement ou plutôt stressantes. Les Canadiens aux prises avec une maladie de longue durée (41,3 %) ou qui travaillent dans un emploi rémunéré ou une entreprise (25,4 %) étaient plus susceptibles d'indiquer vivre des journées stressantes.

En 2015, 6,5 millions de Canadiens (21,4 %) avaient le sentiment que la majorité de leurs journées étaient extrêmement ou plutôt stressantes. Les Canadiens âgés de 35 à 49 ans (28,7 %) étaient les plus susceptibles d'avoir des journées stressantes, tandis que les jeunes âgés de 12 à 17 ans (approximativement 12 %) et les adultes âgés de 65 ans et plus (approximativement 12 %) étaient les moins susceptibles.

La proportion de résidents ayant indiqué que la majorité de leurs journées étaient extrêmement ou plutôt stressantes était plus élevée que la moyenne nationale (21,4 %) au Québec (24,2 %). La proportion était inférieure à la moyenne nationale à Terre-Neuve-et-Labrador (13,5 %), à l'Île-du-Prince-Édouard (14,5 %), en Nouvelle-Écosse (17,5 %), au Manitoba (18,7 %) et en Saskatchewan (18,7 %).

Plus de 1 Canadien sur 10 a déjà envisagé le suicide au cours de sa vie

Environ 3,4 millions de Canadiens (12,1 %) âgés de 15 ans et plus ont indiqué avoir sérieusement envisagé le suicide au cours de leur vie, les femmes (13,6 %) étant un peu plus susceptibles que les hommes (10,5 %) de l'avoir envisagé. Les pensées suicidaires étaient également plus présentes parmi les Premières nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits (25,4 %) que chez la population non autochtone (11,7 %).

En 2015, la probabilité pour les Canadiens d'avoir envisagé le suicide au cours des 12 derniers mois variait selon le niveau de revenu du ménage. Dans les ménages avec un revenu inférieur à 20 000 $, 5,8 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus avaient envisagé le suicide au cours des 12 derniers mois. Par opposition, lorsque le revenu du ménage dépassait 70 000 $, 1,7 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus ont eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois.

Parmi les 3,4 millions de personnes qui ont déjà envisagé le suicide, 26,5 % (ou 900 000 personnes) ont déclaré avoir fait une tentative de suicide à un moment ou l'autre de leur vie. Chez les Premières nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits, 42,5% de ceux qui ont déjà envisagé le suicide ont aussi fait une tentative de suicide à un moment ou l'autre de leur vie.

Les femmes sont plus susceptibles de demander de l'aide professionnelle en santé émotionnelle ou mentale que les hommes

En 2015, 13,9 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus ont déclaré avoir consulté un professionnel de la santé ou parlé avec un professionnel de la santé à propos de leur santé émotionnelle ou mentale au cours des 12 derniers mois. Parmi les personnes qui ont consulté un professionnel de la santé ou parlé à un professionnel de la santé, environ les deux tiers étaient des femmes et environ le tiers était des hommes.

Parmi les personnes ayant reçu un diagnostic de troubles de l'humeur ou anxieux, les femmes (59,7 %) étaient plus susceptibles que les hommes (50,0 %) de parler à un professionnel de la santé à propos de leur santé émotionnelle ou mentale.

Lorsqu'ils ont consulté un professionnel de la santé à propos de leur santé émotionnelle ou mentale, la plupart des Canadiens ont vu un médecin de famille ou un généraliste (56,8 %). Les Canadiens étaient moins susceptibles de voir des travailleurs sociaux (22,4 %), des psychologues (22,1 %), des psychiatres (17,3 %), des infirmiers/infirmières (5,1 %) ou d'autres professionnels de la santé (7,1 %) à propos de leur santé mentale.

  Note aux lecteurs

Cet article présente une analyse fondée sur des données tirées de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2015. L'ESCC permet de recueillir un large éventail de données autodéclarées sur la santé des Canadiens, les facteurs influant sur l'état de santé et l'utilisation des services de soins de santé.

En 2012, l'équipe de l'ESCC a entrepris un important projet de remaniement qui a été complété et mis en œuvre pour le cycle de 2015. Les objectifs du remaniement consistaient à réviser la méthode d'échantillonnage, à adopter une nouvelle base de sondage, à moderniser le contenu et à réviser la population cible. On a mené des consultations auprès des partenaires de partage fédéraux, provinciaux et territoriaux, des responsables des régions sociosanitaires et de chercheurs universitaires.

À la suite de ce remaniement, l'ESCC de 2015 a mis en œuvre une nouvelle stratégie de collecte, sélectionne l'échantillon dans deux bases de sondage distinctes et a vu des révisions importantes apportées à son contenu. Tous ces facteurs réunis signifient qu'il faut user de prudence pour comparer des données des cycles antérieurs aux données publiées pour le cycle de 2015 et les cycles ultérieurs.

Les résidents des réserves indiennes sont exclus de la couverture de l'enquête; par conséquent, les chiffres reflètent les Premières Nations vivant hors réserve, Métis et Inuit. Les résidents des établissements de soins de santé et de certaines régions éloignées, ainsi que les membres à temps plein des Forces canadiennes, sont également exclus.

L'ESCC comprend des questions sur plusieurs problèmes de santé chroniques, dont l'arthrite, l'asthme, l'hypertension artérielle et les troubles de l'humeur. On a demandé aux participants à l'enquête d'indiquer si un ou plusieurs problèmes de santé diagnostiqués chez eux par un professionnel de la santé auront une durée de six mois ou plus.

Dans le présent article, si deux estimations sont présentées comme étant différentes, cela signifie que la différence était statistiquement significative à un niveau de confiance de 95 % (valeur de p inférieure à 5 %).

Santé mentale perçue

La santé mentale perçue réfère à la perception d'une personne de sa santé mentale en général. L'état de santé mentale perçu fournit une indication générale de la population qui souffre d'une forme quelconque de désordre mental, problèmes mentaux ou émotionnels ou de détresse, qui n'est pas nécessairement rapportée par l'auto–évaluation de la santé (physique).

Consommation de drogues illicites

La consommation de drogues illicites parmi les Canadiens est évaluée dans l'ESCC. Pour ce faire, on a demandé aux répondants s'ils ont déjà fumé, reniflé ou sniffé de la drogue, s'ils en ont déjà avalé ou s'ils ont déjà utilisé une seringue pour se l'injecter ou se sont déjà fait injecter une drogue non prescrite par un médecin. S'ils ont consommé une drogue illicite au moyen de l'une ou l'autre de ces méthodes, on leur a demandé s'ils l'ont consommée au cours des 12 derniers mois.

Produits

D'autres produits présentant les plus récents résultats des données de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2015 sont maintenant offerts dans notre site Web. Ceux-ci comprennent notamment les Feuillets d'information sur la santé (Numéro au catalogue82-625-X) : « Problèmes de santé chroniques, 2015 », « Diabète, 2015 », « Consommation de fruits et de légumes, 2015 », « Consommation abusive d'alcool, 2015 », « Satisfaction à l'égard de la vie, 2015 », « Soins de santé primaires, 2015 », « Tabagisme, 2015 » et « Comportements sains, 2015 ».

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

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