Étude : Pensées suicidaires au cours de la vie parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits
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Diffusion : 2016-01-19
Parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits d'âge adulte, plus d'une personne sur cinq a déclaré avoir eu des pensées suicidaires à un moment ou un autre de sa vie. La prévalence de pensées suicidaires était plus élevée parmi les femmes de tous les groupes autochtones que parmi les femmes non autochtones. Cela était aussi le cas pour les hommes, à l'exception des hommes métis.
Ces résultats, tirés d'une nouvelle étude, « Pensées suicidaires au cours de la vie parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits âgés de 26 à 59 ans : prévalence et caractéristiques connexes », sont fondés sur les données de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2012 et de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale de 2012.
Prévalence de pensées suicidaires plus élevée chez les femmes autochtones que chez les femmes non autochtones
Les femmes des trois groupes autochtones — 25,8 % des Premières Nations vivant hors réserve, 23,8 % des Inuites et 23,4 % des Métisses — étaient plus susceptibles que les femmes non autochtones de déclarer avoir eu des pensées suicidaires (13,8 %).
Comparativement aux hommes non autochtones (11,1 %), les hommes inuits (23,1 %) et les hommes membres des Premières Nations vivant hors réserve (21,4 %) étaient aussi plus susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires.
Troubles de l'humeur ou d'anxiété, consommation de drogues et manque d'estime de soi associés aux pensées suicidaires
Lorsque l'on tenait compte d'autres facteurs, les hommes et les femmes membres des Premières Nations vivant hors réserve, inuits et métis ayant déclaré avoir reçu un diagnostic de trouble de l'humeur ou d'anxiété ou avoir consommé des drogues étaient plus susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires. Par contraste, ceux qui ont déclaré une haute estime de soi étaient moins susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires. Par exemple, les femmes inuites qui avaient une haute estime d'elles-mêmes étaient beaucoup moins susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires (18,0 %) que celles qui n'avaient pas une haute estime d'elles-mêmes (43,0 %). Ces facteurs étaient aussi associés aux pensées suicidaires chez les adultes non autochtones.
Être veuf(ve), divorcé(e) ou séparé(e) figure parmi les autres facteurs associés à des pensées suicidaires dans certaines populations autochtones
Les femmes des Premières Nations, les hommes métis et les hommes inuits qui étaient veufs, divorcés ou séparés étaient plus susceptibles de déclarer avoir eu des pensées suicidaires. Les femmes inuites qui ont déclaré consommer fréquemment de grandes quantités d'alcool étaient aussi plus susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires.
En revanche, les hommes des Premières Nations, les femmes métisses et les femmes inuites qui ont déclaré avoir une excellente ou une très bonne santé étaient moins susceptibles d'avoir eu des pensées suicidaires, une fois les autres facteurs contrôlés.
Note aux lecteurs
L'article intitulé « Pensées suicidaires au cours de la vie parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits âgés de 26 à 59 ans : prévalence et caractéristiques connexes » examine la prévalence des pensées suicidaires au cours de la vie et examine le lien entre les facteurs de santé, socioéconomiques et démographiques et les pensées suicidaires au moyen de l'analyse de régression logistique. Aucune relation de cause à effet entre ces facteurs et les pensées suicidaires ne peut être déduite.
Les résultats proviennent de l'analyse des données de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2012 et de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale (ESCC-SM) de 2012.
L'EAPA de 2012 était une enquête nationale menée auprès des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuits âgés de six ans et plus. L'enquête excluait les résidents des réserves et établissements indiens et certaines collectivités des Premières Nations au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest.
L'ESCC-SM de 2012 était une enquête transversale sur l'état de santé mentale des Canadiens et leur utilisation des services de santé mentale offerts à la population des ménages âgée de 15 ans ou plus dans les provinces. L'enquête excluait les résidents des réserves et établissements indiens, les membres à temps plein des Forces canadiennes et la population vivant en établissement.
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L'article « Pensées suicidaires au cours de la vie parmi les Premières Nations vivant hors réserve, les Métis et les Inuits âgés de 26 à 59 ans : prévalence et caractéristiques connexes », qui fait partie de la publication Enquête auprès des peuples autochtones de 2012 (), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé. 89-653-X
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