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![]() Le mardi 28 février 2006 Comptes économiques canadiens
Les dépenses d'investissement, les exportations et les dépenses personnelles ont toutes progressé au quatrième trimestre, ce qui a entraîné une augmentation du produit intérieur brut (PIB) réel de 0,6 %. En décembre, la production mensuelle a été en hausse de 0,4 % après avoir progressé de 0,2 % en novembre et de 0,3 % en octobre.
La croissance du PIB réel (+0,6 %) s'est modérée au quatrième trimestre par rapport à celle de 0,9 % affichée au troisième. Les dépenses intérieures sont demeurées vigoureuses, progressant de 1,1 % au quatrième trimestre; toutefois, une part croissante de cette demande a été satisfaite par les importations, qui ont augmenté de 2,7 %, atténuant la croissance du PIB. L'investissement et les exportations ont de nouveau joué un rôle important dans la croissance globale. Les exportations ont augmenté de 2,3 % après avoir enregistré une hausse de 1,8 % au troisième trimestre, tandis que l'investissement en ouvrages non résidentiels et équipement a encore progressé (+3,1 %). Tant les industries productrices de biens (+0,8 %) que les industries productrices de services (+0,7 %) ont contribué à la croissance au quatrième trimestre. Toutefois, la croissance dans les industries productrices de biens s'est ralentie par rapport à celle de 1,3 % affichée au troisième trimestre, sous l'effet d'une baisse considérable de la production de l'industrie minière (à l'exclusion de l'extraction du pétrole et du gaz). La production industrielle (soit la production des usines, des mines et des services publics) a progressé de 0,8 %, stimulée par la fabrication, l'extraction minière et l'extraction de pétrole et de gaz, tandis que les services publics ont fléchi de 0,7 %, principalement sous l'effet du recul de la production d'électricité. Aux États-Unis, l'indice de la production industrielle a progressé de 1,4 %, grâce au secteur de la fabrication, tandis que l'extraction minière et les services publics ont affiché un repli. Les prix pour l'ensemble de l'économie, mesurés par l'indice des prix en chaîne du PIB, ont augmenté de 1,3 % au quatrième trimestre, un peu moins que l'augmentation de 1,6 % enregistrée au troisième trimestre. Une part importante de la hausse a été attribuable à l'augmentation des prix de l'énergie. Si l'on exclut l'énergie, les prix pour l'ensemble de l'économie ont crû de 0,7 % au quatrième trimestre et de 0,4 % au troisième. L'économie a progressé à un taux annualisé de 2,5 % au quatrième trimestre, soit un ralentissement par rapport à celui de 3,5 % affiché au troisième trimestre. Pour l'ensemble de 2005, le PIB s'est accru de 2,9 %, taux de croissance identique à celui enregistré en 2004, les sources de croissance différant toutefois quelque peu d'une année à l'autre. ![]() L'investissement demeure une source de vigueurL'investissement des entreprises en ouvrages non résidentiels et équipement a continué de progresser au quatrième trimestre, augmentant de 3,1 % à la suite d'une hausse aussi forte de 3,3 % affichée au troisième trimestre. Les dépenses des entreprises en ouvrages non résidentiels sont demeurées vigoureuses, augmentant de 2,9 %, soit une croissance un peu plus élevée qu'au trimestre précédent grâce, dans une large mesure, à une hausse de 3,2 % de l'investissement en ouvrages de génie. L'investissement en machines et matériel a continué de croître au rythme établi au troisième trimestre, progressant de 3,2 %. La vigueur soutenue de l'investissement en ordinateurs et autre matériel de bureau ainsi qu'en machinerie industrielle et l'augmentation de 18,5 % de l'investissement en autre équipement de transport ont contribué à la forte performance trimestrielle. Cet investissement a aidé à faire augmenter les importations qui ont progressé de 2,7 % après avoir affiché une hausse presque aussi prononcée (+2,5 %) au troisième trimestre. Cette activité s'est traduite par une croissance à l'échelle du secteur du commerce de gros (+2,0 %). La plupart des grossistes ont enregistré des résultats positifs au quatrième trimestre, particulièrement les grossistes de machines et de matériel, de véhicules automobiles, de vêtements et de matériaux de construction. Seule la vigueur des activités de rénovation a empêché l'investissement en bâtiments résidentiels (+0,3 %) d'enregistrer une baisse, la valeur de la construction résidentielle neuve et les coûts de transfert de propriété ayant diminué au quatrième trimestre. La valeur de la construction résidentielle neuve a maintenant affiché quatre trimestres de baisse d'affilée, situation qui se produit pour la première fois depuis la fin des années 90. En 2005, la construction résidentielle a augmenté de 3,3 %, soit une hausse sensiblement inférieure à celle de 8,3 % enregistrée en 2004. L'accumulation des stocks ralentit mais demeure forteLes stocks ont crû de 12 milliards de dollars au quatrième trimestre, soit un peu moins que l'augmentation de 14 milliards de dollars enregistrée au troisième trimestre. Les stocks des détaillants ont crû de 3,9 milliards de dollars, après avoir connu une baisse de 1,9 milliard de dollars au cours du troisième trimestre. Cette augmentation a été largement compensée par une accumulation beaucoup plus lente des stocks dans le commerce de gros et les services publics. L'accumulation des stocks s'est poursuivie à un rythme soutenu depuis le troisième trimestre de 2004, se répartissant de façon égale dans les secteurs de la fabrication, du commerce de gros et du commerce de détail. Les exportations reprennent après avoir connu un début lent en 2005Une croissance généralisée, y compris un bond au chapitre des produits de la forêt, a fait augmenter les exportations de 2,3 % au quatrième trimestre après avoir enregistré une hausse de 1,8 % au troisième trimestre. Cette croissance a aidé à alimenter la production manufacturière, qui a progressé de 0,8 %, soit à un taux un peu plus élevé qu'au trimestre précédent. Presque toute la croissance de la production manufacturière s'est concentrée dans la production de biens durables, particulièrement de machines (+5,4 %), de matériel de transport (+2,1 %), de produits métalliques ouvrés (+2,4 %) et de produits minéraux non métalliques (+3,6 %). La croissance des exportations de matériel de transport a été alimentée par une plus forte demande des États-Unis de véhicules automobiles populaires fabriqués au Canada. Les exportations de produits automobiles ont augmenté de plus de 7 % pour un deuxième trimestre d'affilée. Les exportations de produits de la forêt ont progressé de 4,9 %, soit la première hausse en six trimestres. Une part importante de ces exportations était destinée aux États-Unis, en partie pour aider à reconstruire les régions dévastées par l'ouragan Katrina l'an dernier. Le revenu du travail et les bénéfices des sociétés affichent une autre hausse marquéeLes salaires et traitements ont continué de croître au quatrième trimestre en raison d'un marché du travail très serré, particulièrement en Alberta et en Colombie-Britannique, qui a exercé des pressions à la hausse sur les salaires. Les bénéfices des sociétés ont encore profité des prix plus élevés de l'énergie, bien qu'à un moindre degré qu'au trimestre précédent. Les bénéfices ont progressé de 3,9 % après avoir connu une hausse de 4,7 % au troisième trimestre. Les bénéfices des détaillants, des grossistes et des banques ont tous été vigoureux. Les dépenses de consommation s'accélèrentLa croissance des dépenses de consommation s'est légèrement accélérée au quatrième trimestre, progressant de 0,7 %. Les dépenses au chapitre des vêtements et d'autres biens semi-durables ont augmenté de 1,5 % après avoir affiché une légère baisse au troisième trimestre. Les achats de biens durables ont reculé de 0,3 % au quatrième trimestre, soit la première baisse trimestrielle en deux ans. Cette diminution a été attribuable à une baisse de 3,5 % des achats de véhicules automobiles neufs et d'occasion. Malgré le recul enregistré au quatrième trimestre, la croissance au chapitre des véhicules automobiles neufs et d'occasion pour l'année s'est établie à 3,3 %, soit une nette amélioration par rapport à la baisse de 1,9 % enregistrée en 2004. Le PIB par industrie : faits saillants pour décembre 2005L'économie canadienne a crû de 0,4 % en décembre 2005 après avoir affiché un taux de croissance de 0,2 % en novembre, principalement en raison de la vigueur de la fabrication de produits durables, du commerce de gros, de la construction ainsi que du transport et de l'entreposage. Les baisses enregistrées dans les secteurs de l'extraction de pétrole et de gaz et de la foresterie ont contribué à réduire la croissance globale. ![]() La production industrielle (soit la production des usines, des mines et des services publics) a progressé de 0,6 % en décembre, stimulée principalement par la fabrication (+0,9 %). Les services publics ont connu une légère croissance de 0,1 %, tandis que le secteur de l'extraction minière, du pétrole et du gaz naturel a reculé de 0,1 %. Aux États-Unis, l'indice de la production industrielle a progressé de 0,9 % en décembre, grâce à la production manufacturière, aux services publics et à l'industrie minière. La production manufacturière a repris en décembre, augmentant de 0,9 % après avoir reculé de 0,5 % en novembre. La production s'est accrue dans 11 des 21 grands groupes, représentant 70 % de la production de ce secteur. Les augmentations les plus importantes ont été enregistrées par les fabricants de matériel de transport (+0,8 %), particulièrement de pièces de véhicules automobiles qui ont accusé trois baisses mensuelles consécutives. Le commerce de gros a progressé de 1,3 % en décembre, principalement grâce à une forte augmentation de la demande de véhicules automobiles. Si l'on exclut les véhicules automobiles, le commerce de gros est resté essentiellement inchangé. Après deux augmentations mensuelles consécutives, le secteur du commerce de détail a stagné en décembre en raison d'une baisse des ventes d'automobiles neuves.
Les activités de construction ont augmenté de 0,7 % en raison de la vigueur soutenue de la construction résidentielle (+0,8 %) et des activités de génie, des réparations et des autres activités de construction (+0,8 %). Le secteur de l'énergie a reculé en décembre (-0,5 %). Une baisse de la production de gaz naturel a compensé une forte augmentation au chapitre de l'extraction de pétrole brut. L'activité minière, cependant, a connu un essor en raison de la production accrue de métaux et de minéraux non métalliques (incluant les diamants et la potasse). Le secteur du transport et de l'entreposage a progressé de 0,7 %, la plupart des types de services de transport affichant une augmentation de leurs activités. Revue de fin d'annéeL'année 2005 a été celle du consommateur, le bond de 4,0 % des dépenses personnelles en biens et services ayant contribué le plus à la croissance globale du PIB réel. Il s'agit de la plus forte hausse annuelle enregistrée depuis 2000, quand la montée en flèche du revenu du travail a mené à une augmentation des dépenses personnelles. Cette solide performance est attribuable à une croissance généralisée dans la plupart des catégories de dépenses, à un essor important au premier trimestre et à une croissance soutenue tout au long du reste de l'année. En 2005, la croissance de l'investissement en ouvrages non résidentiels a atteint 6,8 %, ce qui constitue une forte hausse par rapport à celle de 0,8 % enregistrée en 2004. L'investissement en bâtiments résidentiels, au contraire, a ralenti de façon marquée, le taux de croissance annuel s'étant établi à 3,3 % comparativement à 8,3 % en 2004. Alors que l'investissement en bâtiments résidentiels et l'investissement en ouvrages non résidentiels se sont succédés à l'avant-scène au cours des deux dernières années, la poussée de l'investissement au cours des trois dernières années demeure principalement attribuable à l'investissement en machines et matériel, qui a augmenté de 10,7 % pour l'année, son meilleur rendement annuel depuis 1997. Cette augmentation s'est traduite par une hausse de 9,1 % de la production des fabricants de machines et elle explique en partie le bond de 8,1 % enregistré pour le commerce de gros. Le bond de 14 % de la production du secteur de l'exploration pétrolière et gazière a été attribuable aux prix élevés de l'énergie. La production du secteur de l'énergie, toutefois, n'a augmenté que de 1,9 %, les difficultés de production dans les sables bitumineux durant le premier trimestre de 2005 venant entraver l'extraction de pétrole. Les prix élevés de l'énergie ont également contribué à faire augmenter les revenus à l'échelle de l'économie, une bonne partie de ces gains se reflétant dans les bénéfices des sociétés de même que dans le revenu personnel. En 2005, la rémunération des salariés a crû de 5,4 %, soit la plus forte augmentation annuelle enregistrée depuis 2000. La hausse a été particulièrement marquée en Alberta et en Colombie-Britannique. Même si l'augmentation annuelle de 10,7 % des bénéfices en 2005 était bien en deçà de celle de 18,7 % enregistrée en 2004, elle représente une autre année dans une série inégalée de résultats solides des sociétés qui s'est amorcée en 1993. La dernière série d'augmentations a commencé au troisième trimestre de 2003, en raison principalement des prix plus élevés des exportations de produits canadiens de l'énergie, qui ont augmenté de 71 % au cours de cette même période. La demande intérieure finale a progressé de 4,3 % pour l'année. Depuis 2001, la croissance de la demande intérieure finale a été égale ou supérieure à celle du PIB réel. L'appréciation du dollar canadien au cours des trois dernières années a contribué à la diminution de 10 % des prix des importations. Ces prix à la baisse ont mené à une augmentation de la demande pour des importations, les entreprises canadiennes substituant des biens étrangers moins dispendieux aux biens fabriqués au Canada. En conséquence, une plus grande part de notre demande intérieure finale est satisfaite par les importations plutôt que par la production intérieure. ![]() Après une forte poussée en 2004, la croissance de la production du secteur de la fabrication a été réduite de moitié en 2005 (+2,2 %). Les fabricants ont dû composer avec un dollar fort (sa valeur la plus élevée par rapport à la devise américaine en plus de 10 ans), les coûts élevés des intrants (comme le pétrole) et une forte concurrence internationale. Presque toute la croissance s'est concentrée dans la production de biens durables (+4,0 %) tandis que la production de biens non durables, plus sensibles à la concurrence internationale, a légèrement fléchi de 0,4 %, sous l'effet de baisses marquées dans les textiles et le vêtement. Analyse et tableaux détaillésLe nouveau module du Système des comptes économiques nationaux, accessible à la page d'accueil de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationales et provinciales et de leur structure. Pour obtenir une analyse plus détaillée de la parution d'aujourd'hui de la comptabilité nationale, y compris des graphiques et des tableaux additionnels, consultez le numéro du quatrième trimestre de 2005 de La revue trimestrielle des comptes économiques canadiens, vol. 4, no 4 (13-010-XIF, gratuite), qui est maintenant accessible en ligne. À la page Nos produits et services, sous Parcourir les publications Internet choisissez Gratuites, puis Comptes nationaux. Produits, services et demandes de renseignementsProduit intérieur brut par industrieDonnées stockées dans CANSIM : tableaux 379-0017 à 379-0022. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 1301. Le numéro de décembre 2005 de la publication Produit intérieur brut par industrie, vol. 19, no 12 (15-001-XIF, 12 $ / 118 $) est maintenant en vente. Une version imprimée est également offerte sur demande à un prix différent. Pour commander des données, communiquez avec Yolande Chantigny en composant sans frais le 1 800 887-IMAD (imad@statcan.gc.ca). Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données de cette diffusion, communiquez avec Guy Fortin au (613) 951-3645 (guy.fortin@statcan.gc.ca), Division des comptes des industries. Nouvelle publication sur les sources et les méthodesLe nouveau manuel de référence Produit intérieur brut par industrie : Sources et méthodes détaillées par industrie (15-548-XIF, gratuite) est maintenant disponible. Ce document décrit en détail les sources de données utilisées pour produire les séries de données mensuelles sur le PIB par industrie. Pour plus de renseignements sur ce manuel, communiquez avec Bernard Lefrançois au (613) 951 3631 (bernard.lefrançois@statcan.gc.ca), Division des comptes des industries. Comptes économiques et financiers nationauxDonnées stockées dans CANSIM : tableaux 378-0001, 378-0002, 380-0001 à 380-0017, 380-0019 à 380-0035, 380-0056, 380-0059, 380-0060 et 382-0006. Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 1804, 1901 et 2602. Le numéro du quatrième trimestre de 2005 de la publication Comptes nationaux des revenus et dépenses : estimations trimestrielles (13-001-XIB, 36 $ / 117 $) paraîtra bientôt. Une version imprimée est également disponible sur demande à un prix différent. Des tableaux détaillés de données trimestrielles non désaisonnalisées et désaisonnalisées sur les Comptes nationaux des revenus et dépenses (13-001-PPB, 54 $ / 193 $), les Comptes des flux financiers (13-014-PPB, 54 $ / 193 $) et les Estimations du revenu du travail (13F0016XPB, 22 $ / 70 $) ainsi que des tableaux analytiques et des graphiques supplémentaires sont maintenant en vente. On peut aussi se procurer l'ensemble désaisonnalisé complet des comptes des revenus et dépenses, des comptes des flux financiers et des estimations du revenu du travail sur disquette dès 8 h 30 le jour de la diffusion. Les disquettes (13-001-DDB, 134 $ / 535 $; 13-014-DDB, 321 $ / 1 284 $; 13F0016DDB, 134 $ / 535 $) sont aussi en vente, à un coût moindre (13-001-XDB, 27 $ / 107 $; 13-014-XDB, 65 $ / 257 $; 13F0016XDB, 27 $ / 107 $) sept jours ouvrables après la parution officielle. Pour acheter ces produits, communiquez avec l'agent du Service à la clientèle au (613) 951-3810 (iead-info-dcrd@statcan.gc.ca), Division des comptes des revenus et dépenses. Pour plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec l'agent d'information au (613) 951-3640 (iead-info-dcrd@statcan.gc.ca), Division des comptes des revenus et dépenses.
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