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Le jeudi 17 novembre 2005 Intermédiaires financiers de dépôts : activités et performance économique2004L'année dernière, la réduction des différentiels de taux d'intérêt et le ralentissement de l'activité des entreprises ont modéré la croissance des services produits par les intermédiaires financiers de dépôts, malgré le plus grand volume de prêts aux consommateurs et de dépôts. La valeur des services de ces intermédiaires, c'est-à-dire les banques à charte, les sociétés de fiducie, les caisses populaires et les caisses d'épargne et de crédit, a augmenté de 2,4 % pour atteindre 56,9 milliards de dollars, soit moins de la moitié du taux de croissance annuel moyen de 5,1 % observé les sept années précédentes. La forte croissance des services de gestion de trésorerie et des services bancaires d'investissement a été neutralisée par le recul des services de financement des grandes entreprises et des institutions publiques et des services fiduciaires. Les intermédiaires financiers de dépôts ont continué de consolider leurs portefeuilles de prêts aux sociétés et de transférer leurs services fiduciaires dans des portefeuilles de gestion de patrimoine plus importants, qui englobent des services d'investissement plus généraux. En 2004, le revenu net d'intérêts n'a augmenté que de 1,3 % pour atteindre 30,4 milliards de dollars. La croissance en volume a été importante dans la plupart des secteurs d'activités. Cependant, la persistance de faibles différentiels entre les taux d'intérêt payés par les emprunteurs et ceux versés aux déposants a limité les revenus. Le revenu autre que d'intérêts a augmenté de 3,7 % pour atteindre 26,5 milliards de dollars, entièrement grâce aux services bancaires au détail et aux services de gestion de trésorerie et aux services bancaires d'investissement. La croissance du courtage des valeurs mobilières, autogéré ainsi qu'à service complet, et de la gestion de fonds communs de placement a été forte, grâce à de plus grands volumes et à l'amélioration des conditions du marché dans les deux cas. La croissance des services bancaires au détail est due partiellement aux recettes provenant des services bancaires électroniques au détail très répandus.
Au cours de 2004, les intermédiaires financiers de dépôts ont réduit de 51,1 % leurs provisions pour pertes sur créance pour les amener à 1,5 milliard de dollars. Les provisions pour pertes sur créance reflètent les prévisions de la direction quant à l'évolution des pertes pour prêts douteux et autres instruments de crédit. Cette réduction est imputable à l'amélioration globale de la qualité du crédit des portefeuilles des intermédiaires financiers de dépôts, ainsi qu'à la réduction de l'exposition aux secteurs posant problème. La croissance du volume des services bancaires au détail est tempérée par les faibles taux d'intérêtDans le secteur des services bancaires au détail, la valeur des services n'a augmenté que de 1,7 % pour atteindre 34,8 milliards de dollars en 2004. Ces services au détail représentaient 61,2 % de la valeur globale des services produits, ce qui en fait l'activité productrice de revenu la plus importante des intermédiaires financiers de dépôts. Les faibles taux d'intérêt ont continué d'engendrer une forte demande de prêts aux particuliers et de prêts hypothécaires résidentiels. De nouveau, en 2004, la vigueur du marché de l'habitation a été l'un des aiguillons de l'accroissement du volume des prêts hypothécaires. Les prêts hypothécaires résidentiels sont demeurés intéressants et présentaient un risque assez faible comparativement à l'instabilité qui a caractérisé les prêts aux sociétés depuis 2000. Cependant, ces facteurs ont été compensés partiellement par la concurrence axée sur les prix en vigueur dans l'industrie et une diminution des différentiels causée par la persistance des faibles taux d'intérêt. Comme, historiquement, les services bancaires au détail sont fondés en grande partie sur les taux d'intérêt, le revenu net d'intérêts a continué de représenter la part la plus importante (74,0 %) de la valeur des services produits par les services bancaires au détail. Les activités de gestion de trésorerie et de services bancaires d'investissement rebondissentL'année dernière, la valeur des services de gestion de trésorerie et des services bancaires d'investissement a fait un bond de 9,2 % pour atteindre 11,0 milliards de dollars, après deux replis annuels consécutifs. Cette valeur est la plus élevée à avoir été enregistrée depuis le début de l'enquête en 1996. Le revenu net d'intérêts provenant de ces opérations a grimpé de 15,5 % pour atteindre 1,2 milliard de dollars, soit une valeur encore nettement inférieure au sommet de 1,9 milliard de dollars observé en 2002. Le revenu autre que d'intérêts a augmenté de 8,5 % pour se situer à 9,9 milliards de dollars. Il représentait 89,5 % de la valeur des services fournis par ce portefeuille. Les activités de courtage des valeurs mobilières autodirigé et de gestion d'actif ont également contribué à cette croissance, renversant la tendance à la baisse survenue après 2000. Cette croissance a été soutenue en partie par la vigueur des ventes de fonds communs de placement et une bonne saison des REER, ainsi qu'une plus grande appréciation des marchés. La valeur totale des cotisations à un REER a atteint près de 28,8 milliards de dollars, en hausse de 4,5 % par rapport à 2003. Poursuivant une tendance amorcée en 2001, de nombreux intermédiaires financiers de dépôts ont continué d'harmoniser leurs services de gestion de trésorerie et leurs services bancaires d'investissement à leurs services de gestion de patrimoine axés sur le client. Les services financiers électroniques affichent une croissance modéréeLa valeur des services produits par le portefeuille de services financiers électroniques s'est établie à 5,9 milliards de dollars, soit une hausse de 3,0 % par rapport à 2003. Instable, le secteur des services financiers électroniques a affiché une croissance inférieure au taux annuel moyen enregistré au cours des sept dernières années. La croissance importante du revenu net d'intérêts, qui a augmenté de 17,3 %, a été contrebalancée par une baisse de 1,7 % du revenu autre que d'intérêts. Bien que la valeur des soldes et du volume des transactions par carte de crédit ait augmenté l'année dernière, les dépenses au chapitre des divers programmes de récompense de fidélisation ont modéré ce progrès. En 2004, les activités non productrices d'intérêts représentaient la grande majorité (71,4 %) de la valeur des services produits par ce portefeuille. Cependant, cette proportion était plus faible que le sommet de 89,5 % enregistré en 1999. Suivant de près les services bancaires au détail, les services financiers électroniques sont, par ordre d'importance décroissante, le troisième contributeur au revenu. En 2004, ils représentaient 10,3 % de la valeur totale des services et leur contribution est demeurée stable au cours des trois dernières années, soit autour de 10 %. Ce portefeuille est un mode de fourniture de services destiné à étendre la portée des autres produits et services financiers. Le financement des grandes entreprises et des institutions publiques fléchitEn 2004, la valeur des services produits par les activités de financement des grandes entreprises et des institutions publiques a diminué de 2,5 % pour atteindre 3,7 milliards de dollars. Le segment du financement des grandes entreprises et des institutions publiques représente 6,5 % de la valeur totale des services des intermédiaires financiers de dépôts. Le revenu net d'intérêts a augmenté de 4,3 %, pour atteindre 1,7 milliard de dollars. L'accroissement des dépôts des sociétés a été contrebalancé en partie par une diminution du volume des prêts aux sociétés. Le revenu autre que d'intérêts a baissé de 7,7 % par rapport aux 2,1 milliards de dollars enregistrés en 2003. Ce recul a été exagéré par la valeur historiquement élevée du revenu autre que d'intérêts enregistrée en 2003. De 2002 à 2004, le revenu autre que d'intérêts a effectivement augmenté, pour passer de 1,7 milliard de dollars à 2,0 milliards de dollars. Les frais perçus sur les petits portefeuilles de prêts ont diminué, alors que les intermédiaires financiers de dépôts ont continué d'adopter une stratégie plus sélective de prêts aux sociétés. Le portefeuille de financement des grandes entreprises et des institutions financières a généré la plus grande partie de la valeur de ses services sous forme de revenu autre que d'intérêts. Cependant, la part de ce revenu a diminué, pour passer de 56,6 % en 2003 à 53,5 % en 2004. Les services fiduciaires sont à la baisseEn 2004, la valeur des services fiduciaires a baissé de 13,9 % pour s'établir à 1,5 milliard de dollars, au fur et à mesure que ces services ont été intégrés dans le portefeuille de services de gestion de trésorerie et de services bancaires d'investissement. La plupart des intermédiaires financiers de dépôts ont déclaré un accroissement de leurs revenus imputable aux besoins de gestion de patrimoine, de planification de la retraite et de planification successorale d'une population vieillissante, ainsi qu'à une amélioration des conditions du marché. En général, les services fiduciaires ne représentent qu'une faible partie, 2,7 % seulement en 2004, de la valeur globale des services produits par les intermédiaires financiers de dépôts. Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 2513. Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Mario Vella au (613) 951-1395 (mario.vella@statcan.gc.ca) ou avec Sam Neofotistos au (613) 951-4875 (sam.neofotistos@statcan.gc.ca), Division de l'organisation et des finances de l'industrie.
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