Statistiques de l'énergie, juillet 2024
Diffusion : 2024-09-27
25,3 millions de mètres cubes
Juillet 2024
2,5 % 
(variation sur 12 mois)
11,1 millions de mètres cubes
Juillet 2024
2,3 %
(variation sur 12 mois)
646,3 millions de gigajoules
Juillet 2024
-2,1 % 
(variation sur 12 mois)
51,9 millions de mégawattheures
Juillet 2024
5,9 %
(variation sur 12 mois)
La production d'énergie primaire s'est accrue de 0,8 % en juillet, des augmentations ayant été observées dans tous les sous-secteurs, sauf deux. La production d'énergie secondaire a également progressé (+0,7 %), et des hausses ont été enregistrées dans les sous-secteurs des produits pétroliers raffinés (+0,4 %) et de l'électricité secondaire (+3,6 %).
Graphique 1
Contribution d'une année à l'autre à la variation de la production d'énergie primaire, juillet 2023 à juillet 2024
Pour obtenir plus de renseignements sur l'énergie au Canada, notamment sur la production, la consommation, le commerce international et bien plus encore, veuillez consulter le portail du Centre canadien d'information sur l'énergie et suivre #InfoÉnergie sur les médias sociaux.
La consommation d'électricité atteint un sommet mensuel sous l'effet d'une hausse de la production d'hydroélectricité
La demande canadienne d'électricité a atteint son plus haut niveau pour un mois de juillet depuis le remaniement de cette série en 2016. Pour répondre à cette demande, la production de toutes les sources d'électricité a augmenté d'une année à l'autre, et c'est l'hydroélectricité qui a le plus contribué à la hausse globale en juillet 2024. Depuis le début de 2023, de nombreuses régions au Canada sont aux prises avec des conditions de sécheresse persistantes, lesquelles ont entraîné un recul de la production d'hydroélectricité, principale source de production d'électricité au Canada. Cependant, en juin et en juillet 2024, certaines régions du pays ont connu des pluies qui ont amélioré les conditions de sécheresse et, en juillet, la production canadienne d'hydroélectricité s'est accrue d'une année à l'autre pour la première fois depuis mars 2023.
Graphique 2
Production et consommation d'électricité au Canada, juillet 2016 à 2024
La production totale d'électricité au Canada a augmenté de 5,9 % d'une année à l'autre pour s'élever à 51,9 millions de mégawattheures (MWh) en juillet 2024. La croissance globale est en grande partie attribuable à la production d'hydroélectricité (+6,8 %), et c'est l'hydroélectricité en Colombie-Britannique (+29,6 %) qui y a le plus contribué. Toutes les autres sources de production ont aussi affiché des hausses d'une année à l'autre en juillet, des augmentations ayant été observées au chapitre de l'énergie éolienne (+23,3 %), des combustibles fossiles (+3,6 %), de l'énergie solaire (+19,2 %), et de l'énergie nucléaire (+0,5 %).
Graphique 3
Production canadienne d'hydroélectricité
En raison des conditions de sécheresse, les exportations d'électricité du Canada ont diminué depuis 2023, alors que sa dépendance à l'égard des importations a augmenté. Bien que les exportations demeurent plus basses et que les importations restent plus hautes que la normale, l'augmentation de la production en juillet 2024 s'est traduite par une première augmentation d'une année à l'autre des exportations du Canada depuis avril 2023, et par une réduction de ses importations.
La consommation canadienne d'électricité a progressé de 3,3 % d'une année à l'autre pour se chiffrer à 48,5 millions de MWh en juillet 2024. Non seulement s'agit-il du plus haut niveau de consommation enregistré pour un mois de juillet à l'échelle nationale, mais l'Alberta, le Québec et la Colombie-Britannique ont aussi enregistré des niveaux de consommation pour un mois de juillet inégalés depuis le remaniement de la série en 2016. C'est l'Alberta qui a enregistré la plus forte hausse en juillet 2024, la consommation d'électricité y ayant progressé de 7,2 % pour atteindre 7,2 millions de MWh, en partie en raison des températures supérieures à la moyenne.
Hausse de la production et du transport de pétrole brut
La production de pétrole brut et de produits équivalents a augmenté de 2,5 % pour s'élever à 25,3 millions de mètres cubes en juillet, affichant un dixième mois consécutif de hausses d'une année à l'autre. La production dans ce sous-secteur est demeurée élevée après l'achèvement des travaux d'agrandissement de l'oléoduc Trans Mountain en mai 2024.
L'extraction de sables bitumineux a progressé de 2,5 % pour se chiffrer à 16,7 millions de mètres cubes en juillet, principalement sous l'effet de la hausse de la production de bitume brut (+6,3 %). Parallèlement, la production de pétrole brut synthétique a diminué de 2,8 %.
Le transport de pétrole brut par pipeline de l'Alberta vers la Colombie-Britannique a continué d'augmenter, atteignant 2,1 millions de mètres cubes en juillet. Ce volume est près de quatre fois plus élevé que celui enregistré au cours du même mois un an plus tôt.
Graphique 4
Transport de pétrole brut de l'Alberta vers la Colombie-Britannique
L'oléoduc Trans Mountain nouvellement agrandi est entré en service en mai 2024, transportant du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés d'Edmonton, en Alberta, au port de Burnaby, en Colombie-Britannique. Cet agrandissement vient presque tripler la capacité de l'oléoduc existant, construit en 1953, ce qui permettra d'exporter davantage de pétrole brut canadien sur le marché mondial.
La consommation de gaz naturel augmente dans le contexte d'une hausse de la demande industrielle
La production de gaz naturel marchand a diminué de 2,1 % d'une année à l'autre pour s'établir 646,3 millions de gigajoules en juillet.
Les livraisons totales de gaz naturel aux consommateurs canadiens ont augmenté de 3,1 % d'une année à l'autre pour atteindre 357,7 millions de gigajoules en juillet. Depuis le début de cette série en 2016, il s'agit du plus haut niveau de consommation observé pour un mois de juillet. C'est le secteur industriel de l'Alberta (+3,0 % pour s'élever à 226,3 millions de gigajoules) qui a le plus contribué à la croissance observée en juillet 2024. La consommation du secteur industriel de l'Alberta comprend le gaz naturel utilisé pour la production d'électricité et la production de pétrole brut.
Graphique 5
Consommation canadienne de gaz naturel, juillet 2016 à 2024
La production de produits pétroliers finis atteint un sommet dans la série
La production de produits pétroliers finis a progressé de 2,3 % d'une année à l'autre pour atteindre 11,1 millions de mètres cubes en juillet, ce qui représente son niveau le plus élevé depuis le début de cette série en 2019. Le sommet précédent avait été atteint en août 2019 (11,0 millions de mètres cubes), avant la pandémie de COVID-19.
Graphique 6
Production et consommation de produits pétroliers finis
D'une année à l'autre, la consommation de produits pétroliers finis a affiché une légère croissance de 0,6 % pour se chiffrer à 9,4 millions de mètres cubes en juillet 2024. Cette augmentation est principalement attribuable au mazout léger, dont la consommation a dépassé 3 millions de mètres cubes pour la première fois depuis le début de la série en 2019.
Saviez-vous que nous avons une application mobile?
Téléchargez notre application mobile et accédez rapidement aux données du bout des doigts! L'application StatsCAN est offerte gratuitement dans l'App Store et sur Google Play.
Note aux lecteurs
Le Programme de la statistique de l'énergie repose sur les données provenant de répondants ainsi que sur des données administratives.
Le tableau Statistiques consolidées de l'énergie (25-10-0079-01) présente des données mensuelles sur les sources primaires et secondaires d'énergie, selon le type de combustible, en térajoules (p. ex. le pétrole brut, le gaz naturel, l'électricité, le charbon), ainsi que les caractéristiques de l'offre et de la demande (p. ex. la production, les exportations, les importations) pour le Canada. Des données tirées de diverses enquêtes et sources administratives figurent dans le tableau. Pour en savoir plus, veuillez consulter le Guide de l'utilisateur : tableau des statistiques consolidées de l'énergie.
Les données figurant dans le présent communiqué ne sont pas désaisonnalisées.
Les programmes d'enquête sur lesquels s'appuie le communiqué « Statistiques de l'énergie » sont les suivants :
- Pétrole brut et gaz naturel (numéro d'enquête 2198; tableaux 25-10-0036-01, 25-10-0055-01 et 25-10-0063-01).
- Transport et entreposage d'énergie (numéro d'enquête 5300; tableaux 25-10-0075-01 et 25-10-0077-01).
- Transport, entreposage et distribution de gaz naturel (numéros d'enquête 2149, 5210 et 5215; tableaux 25-10-0057-01, 25-10-0058-01 et 25-10-0059-01).
- Produits pétroliers raffinés (numéro d'enquête 2150; tableau 25-10-0081-01).
- Enquête mensuelle sur les carburants renouvelables et l'hydrogène (numéro d'enquête 5294; tableau 25-10-0082-01).
- Statistiques de l'énergie électrique (numéro d'enquête 2151; tableaux 25-10-0015-01 et 25-10-0016-01).
- Statistiques du charbon et du coke (numéros d'enquête 2147 et 2003; tableaux 25-10-0045-01 et 25-10-0046-01).
Révisions
Les données sur l'énergie, provenant d'enquêtes et de sources administratives, peuvent faire l'objet de révisions afin de refléter de nouveaux renseignements ou des renseignements mis à jour. Des révisions historiques sont également effectuées périodiquement.
Les données qui ont fait l'objet de révisions dans le cadre du présent communiqué sont celles des programmes d'enquête suivants :
- Transport et entreposage d'énergie (tableaux 25-10-0075-01 et 25-10-0077-01). Les données de juin 2024 ont été révisées en raison de nouveaux renseignements fournis par les répondants à l'enquête.
- Pétrole brut et gaz naturel (tableau 25-10-0063-01). Les données de juin 2024 ont été révisées.
- Statistiques consolidées de l'énergie (25-10-0079-01). Les données de juin 2024 ont été révisées.
Les données d'Environnement et Changement climatique Canada sont parfois utilisées dans le cadre du Programme de la statistique de l'énergie, soit les degrés-jours de refroidissement (DJR) ou les degrés-jours de chauffage (DJC), comme mesures de la température. Les DJR correspondent au lien entre la température extérieure et la nécessité de refroidir l'intérieur pour maintenir la température ambiante. Le nombre de DJR augmente à mesure que la température extérieure monte. À l'opposé, les DJC rendent compte de la nécessité de chauffer l'intérieur pour maintenir la température ambiante. À mesure que la température extérieure baisse, le nombre de DJC augmente.
Coordonnées des personnes-ressources
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).
- Date de modification :