Statistiques de l'énergie, mars 2024
Diffusion : 2024-05-31
25,5 millions de mètres cubes
Mars 2024
4,3 % 
(variation sur 12 mois)
10,1 millions de mètres cubes
Mars 2024
-2,5 % 
(variation sur 12 mois)
684,6 millions de gigajoules
Mars 2024
0,7 %
(variation sur 12 mois)
51,9 millions de mégawattheures
Mars 2024
-9,2 %
(variation sur 12 mois)
La production d'énergie primaire a diminué de 1,0 % pour s'établir à 2,0 millions de térajoules en mars. Ce recul est principalement attribuable à la baisse de la production de charbon et d'électricité. La production d'énergie secondaire a diminué de 0,4 %.
Graphique 1
Production d'énergie primaire et secondaire
Pour obtenir plus de renseignements sur l'énergie au Canada, notamment sur la production, la consommation, le commerce international et bien plus encore, veuillez consulter le portail du Centre canadien d'information sur l'énergie et suivre #InfoÉnergie sur les médias sociaux.
Les importations d'électricité dépassent encore les exportations en mars
En mars, la production totale d'électricité au Canada a fléchi de 9,2 % par rapport à un an plus tôt pour se chiffrer à 51,9 millions de mégawattheures (MWh), affichant un neuvième mois de diminution d'une année à l'autre au cours des 10 derniers mois. Cette baisse est principalement attribuable à une réduction de 17,9 % de la production d'hydroélectricité, qui s'est chiffrée à 29,5 millions de MWh en mars. Le Québec (-23,3 %), la Colombie-Britannique (-22,0 %) et le Manitoba (-31,6 %), trois provinces qui dépendent fortement de la production d'hydroélectricité, étaient encore touchés par des sécheresses prolongées.
Graphique 2
Production hydroélectrique canadienne
Les importations d'électricité des États-Unis ont affiché une hausse marquée de 127,8 % d'une année à l'autre pour se chiffrer à 3,3 millions de MWh en mars, tandis que les exportations ont baissé de 57,0 % pour s'établir à 2,0 millions de MWh. Il s'agit du deuxième mois consécutif durant lequel les importations dépassent les exportations, ainsi que du plus haut niveau d'importations et du plus bas niveau d'exportations depuis la refonte de cette série en 2016.
Le Canada est généralement un exportateur net d'électricité et le Québec est habituellement le plus grand exportateur d'électricité du pays, mais les exportations de cette province ont beaucoup diminué au cours de la dernière année en raison d'une forte baisse des apports d'eau dans les réservoirs hydroélectriques. En mars, les exportations du Québec ont reculé de 83,7 % d'une année à l'autre. Celles de l'Ontario (-52,2 %), du Nouveau-Brunswick (-51,2 %), du Manitoba (-40,5 %) et de la Colombie-Britannique (-20,7 %) ont aussi contribué à la baisse des exportations au pays.
Graphique 3
Importations et exportations canadiennes d'électricité
La forte hausse des importations observée en mars est principalement attribuable à la Colombie-Britannique (+62,6 %), qui à elle seule a représenté 60,8 % de l'ensemble des importations.
Les exportations de pétrole brut vers les États-Unis par pipeline atteignent un nouveau sommet
La production de pétrole brut et de produits équivalents a progressé de 4,3 % pour s'élever à 25,5 millions de mètres cubes en mars, affichant un sixième mois consécutif de hausse d'une année à l'autre. Alors que les producteurs de pétrole brut continuaient d'augmenter leur production en prévision de la mise en service du prolongement de l'oléoduc Trans Mountain, les exportations par le réseau actuel de pipelines aux États-Unis ont atteint un sommet record dans la série en mars, en hausse de 9,6 % pour s'élever à 19,0 millions de mètres cubes. Ce chiffre dépasse de 310 000 mètres cubes le précédent sommet atteint en décembre 2023.
Graphique 4
Exportations de pétrole brut vers les États-Unis par pipeline
L'extraction de sables bitumineux s'est accrue de 4,9 % pour se chiffrer à 16,8 millions de mètres cubes en mars 2024. Cette croissance s'explique presque entièrement par la production de pétrole brut bitumineux (en progression de 7,9 % pour atteindre 10,5 millions de mètres cubes). Alors que mars marquait le début de la période de remise en état du printemps 2024, c'est vers la fin du mois que certaines usines de valorisation des sables bitumineux ont entamé leurs activités d'entretien. La production de pétrole brut synthétique s'en est donc trouvée ralentie, légèrement en hausse de 0,4 % pour se situer à 6,4 millions de mètres cubes.
La production et les stocks de gaz naturel augmentent en mars
En mars, la production de gaz naturel marchand a légèrement progressé (+0,7 %) d'une année à l'autre pour atteindre 684,6 millions de gigajoules. Il s'agit du deuxième niveau de production en importance observé dans cette série de données, derrière le record de 695,5 millions de gigajoules enregistré en décembre 2023.
Les livraisons totales de gaz naturel aux consommateurs canadiens ont augmenté de 1,2 % d'une année à l'autre pour se chiffrer à 499,6 millions de gigajoules en mars 2024, et cette croissance s'explique en grande partie par la hausse de la consommation industrielle (+9,2 %), qui comprend le gaz naturel utilisé pour la production de pétrole et d'électricité.
Un hiver plus chaud que la moyenne a continué d'avoir pour effet de réduire la demande nationale de gaz naturel au mois de mars. Ceci, combiné à une diminution des exportations, a fait en sorte que les stocks de gaz naturel se sont établis à 819,1 millions de gigajoules. Ce niveau est supérieur de 53,6 % à la moyenne pour le mois de mars observée au cours des cinq dernières années.
Graphique 5
Production canadienne de gaz naturel et niveaux des stocks de clôture
La production et la consommation de produits pétroliers raffinés diminuent en mars
La production (-2,5 % pour s'établir à 10,1 millions de mètres cubes) et la consommation (-7,9 % pour se chiffrer à 7,8 millions de mètres cubes) de produits pétroliers raffinés ont toutes deux fléchi d'une année à l'autre en mars.
Graphique 6
Production et consommation de produits pétroliers finis
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Note aux lecteurs
Les programmes d'enquête sur lesquels s'appuie le communiqué « Statistiques de l'énergie » sont les suivants :
- Pétrole brut et gaz naturel (numéro d'enquête 2198; tableaux 25-10-0036-01, 25-10-0055-01 et 25-10-0063-01). Les données de janvier 2020 à février 2024 ont été révisées.
- Transport et entreposage d'énergie (numéro d'enquête 5300; tableaux 25-10-0075-01 et 25-10-0077-01).
- Transport, entreposage et distribution de gaz naturel (numéros d'enquête 2149, 5210 et 5215; tableaux 25-10-0057-01, 25-10-0058-01 et 25-10-0059-01). Les données de janvier 2023 à février 2024 ont été révisées.
- Produits pétroliers raffinés (numéro d'enquête 2150; tableau 25-10-0081-01).
- Enquête mensuelle sur les carburants renouvelables et l'hydrogène (numéro d'enquête 5294; tableau 25-10-0082-01). Les données de janvier à février 2024 ont été révisées.
- Statistiques de l'énergie électrique (numéro d'enquête 2151; tableaux 25-10-0015-01 et 25-10-0016-01);
- Statistiques du charbon et du coke (numéros d'enquête 2147 et 2003; tableaux 25-10-0045-01 et 25-10-0046-01). Les données de janvier 2020 à février 2024 ont été révisées.
Le tableau Statistiques consolidées de l'énergie (25-10-0079-01) présente des données mensuelles sur les sources primaires et secondaires d'énergie, selon le type de combustible, en térajoules (p. ex. le pétrole brut, le gaz naturel, l'électricité, le charbon), ainsi que les caractéristiques de l'offre et de la demande (p. ex. la production, les exportations, les importations) pour le Canada. Des données tirées de diverses enquêtes et sources administratives figurent dans le tableau. Pour en savoir plus, veuillez consulter le Guide de l'utilisateur : tableau des statistiques consolidées de l'énergie.
Les données peuvent faire l'objet de révisions. Les données des enquêtes sur l'énergie et les autres données connexes sont généralement révisées chaque trimestre pour rendre compte des nouveaux renseignements fournis par les répondants ainsi que des mises à jour des données administratives. Des révisions historiques sont également effectuées périodiquement.
Les définitions, les sources de données et les méthodes relatives à chaque programme d'enquête sont accessibles au moyen du numéro respectif de chaque enquête.
Le Programme de la statistique de l'énergie repose sur les données provenant de répondants ainsi que sur des données administratives.
Les données figurant dans le présent communiqué ne sont pas désaisonnalisées.
De temps en temps, les données d'Environnement et Changement climatique Canada sont utilisées dans le cadre du Programme de la statistique de l'énergie, soit les degrés-jours de refroidissement (DJR) ou les degrés-jours de chauffage (DJC), comme mesures de la température. Les DJR correspondent au lien entre la température extérieure et la nécessité de refroidir l'intérieur pour maintenir la température ambiante. Le nombre de DJR augmente à mesure que la température extérieure monte. À l'opposé, les DJC rendent compte de la nécessité de chauffer l'intérieur pour maintenir la température ambiante. À mesure que la température extérieure baisse, le nombre de DJC augmente.
Coordonnées des personnes-ressources
Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (infostats@statcan.gc.ca), ou communiquez avec les Relations avec les médias (statcan.mediahotline-ligneinfomedias.statcan@statcan.gc.ca).
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