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Estimations du bétail, 1er juillet 2021

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Diffusion : 2021-08-23

Les stocks de bovins, de porcs et de moutons canadiens au 1er juillet 2021 ont tous augmenté par rapport à la même date en 2020.

Le secteur du bétail canadien a continué de devoir faire face aux défis posés par la pandémie de COVID-19. Les usines de transformation de la viande ont été confrontées à des fermetures temporaires pour contrôler les éclosions de COVID-19, les chaînes d'approvisionnement ayant été perturbées alors que s'amorçait la troisième vague de la pandémie au printemps. Les conflits de travail ont causé d'autres problèmes, particulièrement dans le secteur de la transformation du porc.

Malgré les perturbations dans le secteur du bœuf, l'abattage de bovins a augmenté au premier semestre de 2021 par rapport à la même période en 2020. Dans l'ensemble, les stocks de fin d'année de bovins ont légèrement dépassé les niveaux atteints au 1er juillet 2020 en raison de l'augmentation des naissances et des importations. Les stocks de bovins canadiens ont généralement diminué d'une année à l'autre après avoir atteint un sommet le 1er juillet 2005.

Entre-temps, les stocks de porcs ont augmenté d'une année à l'autre, la vigueur des exportations ayant été plus que contrebalancée par la naissance de porcelets et la baisse de l'abattage par rapport à juillet 2020. En général, les stocks de porcs canadiens suivent une tendance à la hausse depuis le 1er juillet 2019 et ils ont atteint, au 1er juillet, leur niveau le plus élevé depuis 2007.

Les stocks de moutons ont augmenté d'une année à l'autre pour la première fois depuis juillet 2018, en raison de la hausse des naissances et des importations et de la baisse de l'abattage et des exportations.

Les données concernant les stocks de bovins, de porcs et de moutons ont été recueillies au début de la sécheresse en cours dans l'Ouest canadien et aux États-Unis. Les répercussions de la sécheresse sur les stocks, le cas échéant, devraient être plus évidentes lors des prochaines diffusions.

La demande d'exportation de bœufs appuie l'abattage des bovins

Les agriculteurs canadiens avaient 12,3 millions de bovins dans leurs exploitations au 1er juillet 2021, en hausse de 0,2 % par rapport à la même date un an plus tôt. Il s'agit d'une première augmentation d'une année à l'autre depuis juillet 2017.

Graphique 1  Graphique 1: Total des stocks de bovins au 1<sup>er</sup> juillet, 2020 et 2021 
Total des stocks de bovins au 1er juillet, 2020 et 2021 

Les stocks ont augmenté de 0,8 % pour atteindre 3,0 millions de têtes dans l'Est du Canada, mais ils ont diminué de 0,1 % dans l'Ouest canadien pour s'établir à 9,3 millions de têtes. Parmi l'ensemble des provinces, l'Alberta a enregistré les stocks de bovins les plus élevés au 1er juillet, représentant 39,6 % des stocks totaux de bovins au pays, suivie de la Saskatchewan (21,9 %) et de l'Ontario (13,1 %).

Le nombre d'exploitations bovines au Canada est généralement en baisse depuis 2004, en raison principalement des fusions d'entreprises. Au 1er juillet 2021, 72 925 exploitations agricoles ont déclaré des stocks de bovins et de veaux, en baisse de 0,1 % par rapport au 1er juillet 2020.

Au 1er juillet 2021, les producteurs de bovins ont conservé 0,1 % de moins d'animaux de reproduction par rapport à la même date en 2020, le nombre de vaches de boucherie dans les exploitations agricoles canadiennes ayant diminué de 1,7 % pour s'établir à 3,6 millions de têtes. Cela a plus que compensé les augmentations d'une année à l'autre du nombre de vaches laitières (+2,0 % pour atteindre 991 300 têtes), de génisses de boucherie destinées pour la reproduction (+3,8 % pour se situer à 654 700 têtes), de génisses laitières aux fins de reproduction (+0,8 % pour s'établir à 445 500 têtes) et de taureaux (+4,2 % pour se chiffrer à 226 800 têtes).

Les stocks de veaux au 1er juillet ont augmenté de 1,4 % pour atteindre 4,1 millions de têtes, les naissances ayant augmenté de 2,8 % et les importations de veaux sur pied de janvier à juin ayant plus que doublé d'une année à l'autre afin de répondre à la demande croissante des parcs d'engraissement de l'Ouest canadien.

Au 1er juillet 2021, les agriculteurs canadiens avaient 1,4 million de vaches laitières et de génisses dans leurs exploitations, en hausse de 1,6 % par rapport à la même date un an plus tôt.

Les producteurs avaient moins de génisses destinées à l'engraissement (-0,6 %) et de bouvillons (-1,8 %) qu'au 1er juillet 2020. L'abattage total de bovins et de veaux de janvier à juin a augmenté de 9,9 % par rapport à la même période en 2020, lorsque des fermetures d'usines temporaires attribuables à la COVID-19 ont perturbé le secteur de la transformation. En raison de la forte demande d'exportation de bœuf canadien, l'abattage pour le premier semestre de 2021 était supérieur de 2,5 % aux niveaux d'avant la pandémie observés au cours de la même période en 2019.

Les exportations internationales de bovins et de veaux de janvier à juin ont diminué du quart (-25,8 %) d'une année à l'autre pour s'établir à 274 300 têtes. Il s'agit du plus bas niveau observé depuis la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine de 2003 à 2005, qui a mis fin aux exportations canadiennes de bovins sur pied. Au cours du premier semestre de 2021, les conditions de sécheresse et la réduction des troupeaux aux États-Unis ont diminué le besoin pour l'importation des bovins canadiens.

Les prix moyens des bovins d'abattage canadiens ont été généralement plus élevés au premier semestre de 2021 qu'à la même période en 2020. Les prix des bovins d'engraissement ont été variables, la sécheresse et les coûts des aliments pour animaux étant devenus préoccupants en mai et en juin 2021, particulièrement dans l'Ouest canadien.

La demande américaine pour les porcs canadiens demeure forte

Les producteurs porcins ont déclaré 14,2 millions de porcs dans leurs exploitations au 1er juillet, en hausse de 1,0 % par rapport à la même date en 2020. Au 1er juillet, le Québec, l'Ontario et le Manitoba ont affiché les stocks les plus élevés parmi l'ensemble des provinces. Ces trois provinces comptent plus de 80 % des porcs canadiens, et le Québec est à l'origine de près du tiers des stocks de porcs canadiens (4,4 millions de têtes). Le Québec affiche les stocks de porcs les plus élevés au Canada depuis 1991.

Graphique 2  Graphique 2: Total des stocks de porcs au 1<sup>er</sup> juillet, 2020 et 2021 
Total des stocks de porcs au 1er juillet, 2020 et 2021 

Au 1er juillet 2021, 7 810 exploitations agricoles canadiennes ont déclaré des stocks de porcs, en hausse de 1,0 % par rapport à la même date un an plus tôt. Ces exploitations ont déclaré 1,2 million de truies et de cochettes (+1,4 %), et le nombre de verrats a augmenté de 0,6 % d'une année à l'autre pour atteindre 16 900 têtes.

La production de porcs a atteint 15,3 millions de janvier à juin 2021, ce qui représente le niveau le plus élevé pour cette période depuis 2008 pour le nombre de porcelets vivants après le sevrage.

Les problèmes de main-d'œuvre et la baisse de la demande d'exportation de porcs ont contribué le plus à la baisse d'une année à l'autre de 1,2 % de l'abattage total de janvier à juin 2021, qui s'est établi à 11,1 millions de têtes. Cette diminution a été plus marquée en Ontario, où l'abattage a diminué de 10,5 % pour s'établir à 2,7 millions de têtes. Malgré la baisse d'une année à l'autre à l'échelle nationale, l'abattage au premier semestre de 2021 est demeuré supérieur de 2,6 % aux niveaux d'avant la pandémie observés pendant la même période en 2019.

Le Canada a exporté 3,3 millions de porcs vivants au cours du premier semestre de 2021, en hausse de 28,4 % par rapport à la même période en 2020. L'Ontario a affiché la plus importante augmentation des exportations (+93,3 % pour atteindre 955 400 têtes), les perturbations de la transformation ayant redirigé les porcs destinés à l'abattage vers le sud (États-Unis), plutôt que l'est (Québec).

La forte demande d'exportation de porcs vivants des États-Unis et du secteur intérieur de la transformation du porc a contribué à soutenir les prix à la production au Canada au premier semestre de 2021.

Les prix à la production élevés continuent de soutenir les éleveurs de moutons et d'agneaux

Les stocks canadiens de moutons et d'agneaux ont augmenté de 2,6 % d'une année à l'autre pour atteindre 1,1 million de têtes au 1er juillet 2021. Les stocks sont demeurés inférieurs de 15,7 % au niveau record atteint en juillet 2002.

Graphique 3  Graphique 3: Total des stocks de moutons au 1<sup>er</sup> juillet, 2020 et 2021 
Total des stocks de moutons au 1er juillet, 2020 et 2021 

Ensemble, l'Ontario et le Québec représentaient plus de la moitié des stocks totaux de moutons et d'agneaux au 1er juillet au Canada.

Le troupeau de moutons de reproduction a augmenté de 1,0 % d'une année à l'autre pour atteindre 622 300 têtes; les hausses du nombre de brebis (+1,0 %) et d'agneaux de remplacement (+1,8 %) ont plus que contrebalancé la baisse de 0,4 % du nombre de béliers. Le nombre d'agneaux de marché a augmenté de 4,9 % d'une année à l'autre pour atteindre 432 800 têtes au 1er juillet 2021, tandis que l'abattage des agneaux a diminué de 1,5 % d'une année à l'autre pour s'établir à 296 100 têtes.

Au cours de la première moitié de 2021, le prix moyen des agneaux d'abattage canadiens a augmenté par rapport à la même période en 2020, le resserrement des approvisionnements et la demande observée au cours de la période des Fêtes ayant contribué à soutenir les prix à la production, qui ont parfois atteint des niveaux records.

L'approvisionnement intérieur limité et les prix élevés ont également eu une incidence sur le commerce international de moutons et d'agneaux. Les exportations internationales ont baissé de 88,6 % d'une année à l'autre pour s'établir à 800 têtes; elles sont demeurées inférieures de 80,4 % à la moyenne décennale précédente de janvier à juin. Entre-temps, les importations internationales d'animaux vivants se sont chiffrées à 12 000 têtes, ce qui représente leur plus haut niveau pour la période de janvier à juin depuis 2010.

  Note aux lecteurs

Il est maintenant possible de consulter les estimations du bétail pour le Canada et les provinces ainsi que pour les États-Unis.

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