Tous les groupes d'industries du sous-secteur du divertissement et des loisirs ont enregistré une croissance en 2019

Diffusion : 2020-12-15

L'industrie du divertissement et des loisirs a déclaré une hausse combinée de 5,5 % de ses revenus d'exploitation, lesquels se sont chiffrés à 12,3 milliards de dollars en 2019.

Cette industrie comprend les établissements qui exploitent des installations ou qui fournissent des services de divertissement et de loisirs, comme les centres de conditionnement physique, les terrains de golf, les centres de ski, les parcs d'attractions, les salles de jeux électroniques, les marinas et les salles de quilles. En 2019, les centres de sports récréatifs et de conditionnement physique ont généré la plus grande part du total des revenus d'exploitation de l'industrie (36,7 %) et ont contribué le plus à la hausse des revenus d'exploitation.

Les revenus des centres de sports récréatifs et de conditionnement physique continuent de croître

Les revenus d'exploitation des centres de sports récréatifs et de conditionnement physique ont augmenté de 7,9 % pour atteindre 4,5 milliards de dollars en 2019. L'élargissement de la gamme d'installations offertes aux Canadiens, d'économiques à luxueuses, a contribué à la hausse. De plus, les ménages canadiens disposaient d'un revenu discrétionnaire plus élevé pour les loisirs en 2019, puisqu'une augmentation de 3,8 % du revenu après impôt a été enregistrée en 2019, alors que la hausse s'était chiffrée à 3,1 % en 2018.

La marge bénéficiaire d'exploitation a progressé de 0,5 point de pourcentage pour atteindre 5,0 % en 2019, sous l'effet d'une croissance moins élevée des dépenses d'exploitation (+7,3 %) par rapport aux revenus.

Les terrains de golf et les country clubs continuent de composer avec l'intérêt décroissant des millénariaux

Après avoir affiché une augmentation de 2,5 % en 2018, les revenus d'exploitation des terrains de golf et des country clubs ont enregistré une modeste progression de 0,8 % pour se fixer à 2,6 milliards de dollars en 2019. L'industrie continue de composer avec l'intérêt décroissant des millénariaux. Les entreprises de l'Ontario (+1,3 %) et de l'Alberta (+1,8 %) ont affiché les hausses les plus marquées des revenus d'exploitation en 2019.

À l'échelle nationale, la marge bénéficiaire d'exploitation de l'industrie est demeurée faible en 2019 et elle s'est établie à 0,8 %.

Centres de ski

En 2019, les revenus d'exploitation générés par les centres de ski ont augmenté de 6,8 % pour atteindre 1,3 milliard de dollars, ce qui s'explique par de bonnes conditions d'enneigement partout au Canada. Les exploitants au Québec ont affiché la plus forte hausse (+40,7 millions de dollars), suivis de ceux en Colombie-Britannique (+19,7 millions de dollars).

Les dépenses d'exploitation totales ont crû de 6,6 % pour atteindre 1,1 milliard de dollars en 2019, ce qui s'est traduit par une marge bénéficiaire d'exploitation de 13,6 %.

La croissance des revenus d'exploitation des parcs d'attractions et des salles de jeux électroniques se poursuit

L'industrie des parcs d'attractions et des salles de jeux électroniques a continué de tirer parti des investissements dans les manèges et les attractions, qui ont contribué à une hausse de 8,3 % des revenus d'exploitation en 2019. Les augmentations les plus marquées ont été observées en Ontario (+30,1 millions de dollars), en Colombie-Britannique (+11,4 millions de dollars) et au Québec (+9,6 millions de dollars).

Les salaires, traitements, commissions et avantages sociaux ont totalisé 217,3 millions de dollars en 2019, ce qui représente une augmentation de 8,3 % par rapport à 2018.

Un aperçu de 2020 

Les industries du divertissement et des loisirs ont été touchées directement ou indirectement par les restrictions imposées dans le but de limiter la propagation de la pandémie de COVID-19. Selon une étude récente intitulée Répercussions économiques de la pandémie de COVID-19 sur les entreprises canadiennes de toutes les catégories de taille, les restrictions liées à la COVID-19 ont eu des répercussions économiques considérables sur les entreprises canadiennes. L'incidence économique sur le sous-secteur du divertissement et des loisirs a été importante. En bref, les entreprises du sous-secteur n'ont pas pu exercer leurs activités durant les premiers mois de la pandémie puisque de nombreuses provinces ont imposé la fermeture des entreprises non essentielles. Le sous-secteur a ensuite connu un début de reprise au cours de l'été, mais les industries ont dû s'adapter à des conditions différentes en matière de fonctionnement et de demande. Certaines industries ont tiré parti du fait que davantage de Canadiens ont passé les vacances dans leur région et elles ont profité du plus fort sentiment de sécurité généralement associé aux activités à l'extérieur. Néanmoins, les activités du sous-secteur du divertissement et des loisirs ont été soumises à des directives de santé publique plus rigoureuses.

Étant donné l'évolution rapide de la situation économique, Statistique Canada fournit des estimations anticipées pour 2020. Les premières estimations indiquent que les revenus d'exploitation du sous-secteur du divertissement et des loisirs auront diminué d'environ 40 % en 2020. En raison de sa nature provisoire, on s'attend à ce que ce chiffre soit révisé. Des défis subsistent, au moment où la recrudescence de la pandémie a de nouveau entraîné la fermeture obligatoire de certaines entreprises, ce qui influencera les résultats financiers au cours des derniers mois de 2020.

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