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Étude : Rémunération des diplômés universitaires selon les domaines d'études détaillés avant la COVID-19

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Diffusion : 2020-08-24

Le confinement en raison de la COVID-19 a donné lieu à des taux de chômage sans précédent chez les jeunes, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur les diplômés de niveau postsecondaire pour les années à venir. Même s'il est trop tôt pour savoir quels diplômés seront les plus touchés, les étudiants qui entrent au collège ou à l'université et qui doivent choisir un programme pourraient avoir avantage à connaître les résultats des diplômés de certaines disciplines particulières sur le marché du travail avant la pandémie.

Cette question importante fait l'objet de trois nouvelles études. Elles fournissent un instantané de la réussite sur le marché du travail des diplômés du baccalauréat, de la maîtrise et du doctorat de certains programmes détaillés. Les personnes ayant obtenu leur diplôme entre 2010 et 2012 et leur rémunération annuelle médiane sont indiqués cinq années après l'obtention du diplôme (après correction pour tenir compte de l'âge, de l'établissement d'enseignement et de l'année d'obtention du diplôme). Les diplômés qui avaient une rémunération nulle sont inclus dans les études. Au total, ces études fondées sur le sexe comprennent des résultats pour 118 programmes du baccalauréat chez les hommes et 123 chez les femmes, 77 programmes de maîtrise chez les hommes et 95 chez les femmes, et 29 programmes de doctorat chez les hommes et 22 chez les femmes.

Les études fournissent de nombreux résultats intéressants. Par exemple, elles montrent que la plupart des diplômés du baccalauréat qui gagnaient les revenus les plus élevés provenaient de différentes spécialités du génie : 6 des 10 premières disciplines chez les hommes et 7 des 10 premières disciplines chez les femmes étaient en génie.

Les diplômés en génie minier se sont classés au premier rang chez les hommes et ont affiché une rémunération médiane de 111 533 $ cinq ans après l'obtention du diplôme. Le génie minier est arrivé au deuxième rang chez les femmes, lesquelles ont enregistré une rémunération médiane de 89 680 $. Leurs homologues ayant obtenu un diplôme en génie chimique occupaient aussi un rang élevé puisqu'ils sont arrivés au cinquième rang chez les hommes diplômés (89 637 $) et au troisième rang chez les femmes diplômées (82 193 $).

Les diplômés d'autres disciplines occupaient aussi un rang élevé dans les programmes du baccalauréat.

Par exemple, les diplômés en pharmacie, en sciences pharmaceutiques et en administration ont enregistré la deuxième rémunération médiane la plus élevée chez les hommes, laquelle s'est établie à 106 055 $, et la rémunération médiane la plus élevée chez les femmes, laquelle s'est fixée à 94 177 $. Les hommes diplômés en technologie informatique/technologie de l'information – administration et gestion et en mathématiques et informatique, ainsi que les femmes diplômées des programmes d'infirmiers autorisés, d'administration en sciences infirmières, de recherches en sciences infirmières et soins infirmiers cliniques et en science de la gestion et méthodes quantitatives, arrivaient aussi dans les 10 premiers.

En général, les diplômés du baccalauréat qui arrivaient parmi les premiers avaient un revenu plusieurs fois supérieur à celui des diplômés qui arrivaient parmi les derniers : de deux à trois fois plus chez les hommes et de deux à cinq fois plus chez les femmes.

Tant pour les hommes que pour les femmes, 8 des 10 disciplines associées à la rémunération médiane la moins élevée s'inscrivaient dans les domaines des arts ou en lettres et sciences humaines. Le domaine le moins bien rémunéré chez les hommes diplômés était l'art dramatique/arts de la scène/théâtre (35 935 $), tandis que chez les femmes, le domaine le moins bien rémunéré était l'éducation bilingue, multilingue et multiculturelle (19 892 $). Les diplômés en musique avaient la troisième rémunération la moins élevée chez les hommes (38 462 $) et la deuxième rémunération la moins élevée chez les femmes (22 174 $).

Au niveau de la maîtrise, la plupart des diplômés qui gagnaient les revenus les plus élevés provenaient de programmes en commerce. Les hommes diplômés en finance et services de gestion financière (110 518 $), en administration/gestion commerciale (108 382 $) et en comptabilité et services connexes (102 718 $) affichaient les trois rémunérations médianes les plus élevées cinq ans après l'obtention du diplôme. Les hommes diplômés en sciences de la gestion et en méthodes quantitatives se classaient aussi parmi les 10 disciplines les mieux rémunérées. Les femmes ayant obtenu un diplôme en fiscalité ont dépassé toutes les autres diplômées sur le plan de la rémunération, avec une rémunération médiane de 96 416 $. Elles étaient suivies de près des diplômées en finances et services de gestion financière, dont la rémunération médiane s'élevait à 92 956 $. Les femmes spécialisées en comptabilité et services connexes ou en administration/gestion commerciale figuraient aussi dans les 5 premiers rangs.

Contrairement à leurs homologues titulaires d'un baccalauréat, les titulaires d'une maîtrise en spécialités du génie affichaient souvent une rémunération médiane inférieure à la médiane générale pour l'ensemble des diplômés de la maîtrise. De plus, les diplômés en génie ne figuraient pas dans les 10 premiers rangs chez les hommes, et les diplômés de deux types de génie figuraient dans les 10 premiers rangs chez les femmes. Comme c'était le cas pour les diplômés du baccalauréat, la plupart des domaines associés à une faible rémunération étaient dans les arts ou les sciences humaines.

Les diplômés du doctorat les mieux rémunérés provenaient de divers domaines, dont le commerce, la santé, le génie, les sciences sociales et l'éducation. Leurs homologues qui ont obtenu les salaires les moins élevés provenaient habituellement des sciences, et plus précisément des sciences liées à la biologie.

Il convient de préciser que les rangs indiqués dans ces trois études pourraient changer au cours des prochaines années, alors que la pandémie de COVID-19 est susceptible de modifier la structure salariale canadienne de manières qui sont encore à déterminer.

Produits

Les articles de recherche intitulés Quels programmes de baccalauréat étaient associés aux plus hauts salaires avant la pandémie de COVID-19? Un regard sur les domaines d'études très détaillés, Quels programmes de maîtrise étaient associés aux plus hauts salaires avant la pandémie de COVID-19? Un regard sur les domaines d'études très détaillés, et Quels programmes de doctorat étaient associés aux plus hauts salaires avant la pandémie de COVID-19? Un regard sur les domaines d'études très détaillés, qui font partie de la série Aperçus économiques (Numéro au catalogue11-626-X), sont maintenant accessibles.

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Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca).

Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marc Frenette au 613-864-0762 (marc.frenette@canada.ca), Division de l'analyse sociale et de la modélisation.

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