Enquête sur les approches en matière de planification des études, 2013
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Diffusion : 2014-10-29
Près de 7 jeunes Canadiens sur 10 (68 %) de 17 ans et moins avaient des économies mises de côté pour leurs études postsecondaires. Les nouvelles données de l'Enquête sur les approches en matière de planification des études (EAPE) de 2013 ressemblent à celles de 2008, soit la dernière fois que des données semblables avaient été recueillies. En 2008, 70 % des enfants avaient des économies mises de côté pour leurs études postsecondaires.
Cependant, la proportion de ceux dont les parents ont eu recours aux régimes enregistrés d'épargne-études (REEE) comme véhicule d'épargne s'est accrue en 2013. Plus des trois quarts (77 %) des enfants ayant des épargnes avaient un REEE en 2013, par rapport à 69 % en 2008.
La valeur moyenne de ces REEE était inchangée depuis l'Enquête sur l'accès et le soutien à l'éducation et à la formation de 2008. Dans le cadre de l'EAPE de 2013, on a demandé aux parents d'enfants de 17 ans et moins de déclarer la valeur du REEE de leur enfant à la fin de 2012. La valeur moyenne parmi les enfants ayant un REEE s'établissait à 10 253 $. En guise de comparaison, la valeur moyenne était de 10 217 $ à la fin de 2007 (en dollars de 2012).
Le niveau de scolarité des parents, les attentes en matière d'éducation et les résultats scolaires de l'enfant influent sur les habitudes d'épargne
Les résultats de l'enquête ont fait ressortir l'importance du niveau de scolarité des parents et de leurs attentes en matière d'études postsecondaires dans leur comportement d'épargne, de même que le rôle des résultats scolaires de l'enfant.
Chez les enfants dont les parents avaient un diplôme d'études secondaires ou moins, 52 % avaient des épargnes pour leurs études. La proportion s'élevait à 66 % chez les enfants dont les parents détenaient un certificat d'une école de métiers ou un diplôme d'étude collégiale, et à 78 % chez ceux dont les parents possédaient un diplôme universitaire.
Parmi les enfants que les parents espéraient voir s'orienter vers les métiers ou fréquenter le collège, 53 % avaient déjà des économies au moment de l'enquête. Ce pourcentage se compare à 71 % parmi ceux que leurs parents espéraient voir aller à l'université.
Dans le cas d'environ 78 % des enfants dont les résultats scolaires dépassaient 90 %, les parents avaient des épargnes. Cette proportion était bien plus faible (53 %) chez les enfants dont les résultats se situaient entre 60 % et 70 %.
La somme épargnée varie selon l'âge de l'enfant et le revenu du ménage
Parmi les enfants dont les parents avaient déjà des épargnes, la somme épargnée dans un REEE variait en fonction de divers facteurs, dont l'âge de l'enfant et le revenu du ménage. Une analyse plus approfondie des données de l'EAPE permettra de mieux comprendre l'importance relative des facteurs qui influent sur le processus de planification des études postsecondaires.
La somme moyenne épargnée dans un REEE à la fin de 2012 pour un enfant de quatre ans et moins était d'environ 4 100 $. Pour un enfant de 5 à 12 ans, elle était de 10 387 $, et pour un enfant de 13 à 17 ans, elle était de 15 904 $.
Le revenu du ménage influe aussi sur la somme épargnée par ceux qui cotisent actuellement à un REEE. L'enquête a produit des données pour cinq niveaux de revenu, le niveau inférieur étant constitué des ménages dont le revenu est inférieur à 30 000 $, et le niveau supérieur, des ménages ayant un revenu de 100 000 $ et plus.
En octobre et novembre 2013, 44 % des enfants vivant dans un ménage dont le revenu était inférieur à 30 000 $ avaient des parents qui accumulaient des épargnes. Cette proportion augmente avec la tranche de revenu pour atteindre 82 % chez les enfants vivant dans un ménage dont le revenu est de 100 000 $ ou plus. Les enfants d'épargnants qui se situent dans la tranche de revenu la plus élevée étaient aussi plus susceptibles d'avoir un REEE. Parmi ceux qui ont des épargnes dans un REEE, la valeur de celui-ci est la plus élevée chez les enfants au sein des ménages ayant un revenu de 100 000 $ ou plus. La valeur du REEE est la moins élevée chez les enfants dans les ménages dont le revenu se situe entre 30 000 $ et moins de 50 000 $.
Note aux lecteurs
Les données diffusées aujourd'hui proviennent de l'Enquête sur les approches en matière de planification des études (EAPE), laquelle est menée par Statistique Canada en partenariat avec Emploi et Développement social Canada.
L'EAPE recueille des renseignements détaillés sur la manière dont les Canadiens se préparent en vue des études postsecondaires de leurs enfants, et a été menée en octobre et en novembre 2013 en tant que supplément de l'Enquête sur la population active. Un peu plus de 9 000 enfants âgés de 17 ans et moins ont été sélectionnés dans l'échantillon. Dans la plupart des cas, ce sont leurs parents ou leurs tuteurs qui ont répondu à l'enquête, mais parfois, on a interrogé des enfants plus âgés qui vivaient seuls.
On a posé une série de questions sur les aspirations qu'entretenaient les parents quant à l'éducation de leurs enfants, sur les résultats scolaires de leurs enfants et sur les stratégies de financement choisies pour couvrir les coûts des études postsecondaires.
Avant 2013, l'EAPE avait aussi été réalisée comme un supplément de l'Enquête sur la population active en 1999 et en 2002. En 2008, l'EAPE avait été intégrée à l'Enquête sur l'accès et le soutien à l'éducation et à la formation. Les résultats portent sur les enfants dont les parents espéraient qu'ils poursuivent des études postsecondaires.
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