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Étude : Les langues autochtones et certains facteurs de vitalité, 2011

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Diffusion : 2014-10-16

Plus de 60 langues autochtones sont parlées au Canada à l'heure actuelle. Les langues autochtones sont d'une importance pour l'identité de plusieurs Premières Nations, Inuits et Métis au Canada.

Il y avait 213 490 personnes qui ont déclaré une langue maternelle autochtone dans le Recensement de la population de 2011. Les langues cries, l'inuktitut et l'ojibwé étaient les langues autochtones les plus fréquemment déclarées. Le déné, l'innu/le montagnais et l'oji-cri étaient les autres langues autochtones ayant une population de langue maternelle de 10 000 personnes ou plus. Environ 25 langues autochtones ont été déclarées comme langue maternelle par moins de 500 personnes. Quelques exemples sont le squamish, le tlingit, le sarsi, l'oneida et le gwich'in.

D'après l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011, environ un Autochtone sur six peut soutenir une conversation dans une langue autochtone. Dans les trois groupes autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits), la plus forte proportion ayant déclaré pouvoir soutenir une conversation dans une langue autochtone a été observée chez les Inuits. En 2011, 63,7 % des Inuits ont déclaré pouvoir soutenir une conversation dans une langue autochtone, surtout l'inuktitut. La proportion était de 22,4 % parmi les Premières Nations, et de 2,5 % parmi les Métis.

Plus de 52 000 Autochtones pouvaient soutenir une conversation dans une langue autochtone différente de leur langue maternelle, ce qui porte à croire que ces personnes avaient acquis une langue autochtone comme langue seconde. D'autre part, environ 14 000 Autochtones ayant déclaré une langue maternelle autochtone ont perdu leur capacité de soutenir une conversation dans cette langue.

L'évaluation de la vitalité linguistique par la mesure de différents facteurs, tels que le nombre absolu de locuteurs, les tendances de la taille de la population, la proportion de locuteurs par rapport à la population totale et l'acquisition d'une langue seconde, permet de fournir des renseignements afin de mieux comprendre la situation d'une langue au Canada et sa continuité linguistique potentielle. Le rapport illustre comment le Recensement de la population de 2011 et l'Enquête nationale auprès des ménages de 2011 peuvent être utilisés pour mesurer certains des facteurs qui nous renseignent sur la vitalité des langues autochtones.

La publication Les langes autochtones et certains facteurs de vitalité en 2011 (Numéro au catalogue89-655-X) est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé.

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