Comptes économiques canadiens, premier trimestre de 2014 et mars 2014
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Diffusion : 2014-05-30
Le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de 0,3 % au premier trimestre, après avoir affiché une hausse de 0,7 % au quatrième trimestre de 2013. Il s'agit de la plus faible hausse depuis le quatrième trimestre de 2012. Sur une base mensuelle, le PIB réel par industrie a légèrement crû de 0,1 % en mars.
La demande intérieure finale a baissé de 0,1 % au premier trimestre, la baisse de la formation brute de capital fixe des entreprises ayant annulé la hausse des dépenses de consommation finale des ménages. Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont baissé de 0,1 %.
Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 0,3 %. Il s'agit de la plus faible hausse observée en quatre trimestres. L'augmentation des dépenses en biens non durables (+1,0 %) a plus que compensé la baisse des dépenses en biens durables et semi-durables. Les dépenses en services ont augmenté de 0,2 %.
La formation brute de capital fixe des entreprises a diminué de 0,9 %, ce qui correspond à la troisième baisse en cinq trimestres. La formation brute de capital fixe des entreprises sous forme de bâtiments résidentiels a reculé de 1,6 %, alors que les coûts de construction de nouveaux logements (-1,5 %) et de transfert de propriété (-6,4 %) ont tous les deux baissé. Les investissements des entreprises en usines et en matériel ont diminué de 0,5 %.
Les investissements en stocks des entreprises se sont établis à 16,4 milliards de dollars au premier trimestre, en baisse par rapport à 16,8 milliards de dollars au trimestre précédent, essentiellement en raison d'un recul des investissements en stocks agricoles.
Les exportations ont affiché une baisse de 0,6 % malgré une hausse de 3,8 % des exportations de produits énergétiques. Les exportations de biens ont fléchi de 0,8 %, alors que celles de services ont augmenté de 0,6 %. Les importations de biens et de services se sont repliées de 1,9 %.
Graphique 1
Produit intérieur brut et demande intérieure finale
La production des industries productrices de biens a augmenté de 0,6 % au premier trimestre et celle des industries productrices de services, de 0,3 %.
Le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière s'est accru de 2,4 % au premier trimestre, alors que les services publics ont progressé de 1,2 %. Des hausses ont aussi été observées dans le secteur de la finance et des assurances, dans le secteur public (qui regroupe l'éducation, la santé et les administrations publiques), dans l'hébergement et les services de restauration, dans le secteur de la fabrication et dans le commerce de détail.
Un recul notable a été enregistré dans le secteur de l'agriculture et de la foresterie au premier trimestre, principalement en raison de la baisse de production des cultures agricoles. Le secteur des arts et des spectacles (-3,4 %) a lui aussi affiché une baisse, surtout en raison de la participation de joueurs de la Ligue nationale de hockey aux Jeux olympiques d'hiver de Sotchi, ce qui s'est traduit par une baisse du nombre de parties de hockey disputées au Canada au premier trimestre.
La construction a légèrement baissé de 0,1 % et les services professionnels se sont repliés. Le commerce de gros était inchangé.
Exprimé en taux annualisé, le PIB réel a augmenté de 1,2 % au premier trimestre. À titre de comparaison, le PIB réel américain a diminué de 1,0 %.
Graphique 2
Contribution à la variation en pourcentage du produit intérieur brut réel, premier trimestre de 2014
Ralentissement des dépenses des ménages
Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmenté de 0,3 % au premier trimestre, ce qui représente la moitié du rythme affiché au trimestre précédent et le rythme le plus lent enregistré depuis le premier trimestre de 2013. La baisse des dépenses de vêtements et de chaussures (-1,7 %) et des achats de véhicules (-1,1 %) a ralenti la croissance globale.
Les dépenses en biens ont progressé de 0,4 %, les dépenses en biens non durables ayant augmenté de 1,0 % surtout en raison de la hausse des dépenses en électricité, gaz et autres combustibles (+2,1 %). Les dépenses en biens durables (-0,1 %) et en biens semi-durables (-1,0 %) ont baissé.
Les dépenses en services (+0,2 %) ont ralenti, alors que les dépenses des Canadiens à l'étranger (-2,9 %) et en services de restauration (-0,6 %) ont reculé.
Baisse de l'investissement des entreprises en usines et en matériel
La formation brute de capital fixe des entreprises dans les ouvrages non résidentiels, les machines et le matériel a fléchi de 0,5 % au premier trimestre, ce qui représente la deuxième baisse trimestrielle.
Les investissements en ouvrages non résidentiels ont progressé de 0,1 %, grâce à la hausse des dépenses en ouvrages de génie (+0,4 %).
Les investissements en machines et en matériel ont diminué de 1,5 %. Cette baisse a été principalement attribuable aux ordinateurs et à l'équipement périphérique (-4,1 %) ainsi qu'aux camions lourds et de poids moyens, aux autobus et autres véhicules automobiles (-3,5 %). Les investissements en machines et matériel industriels ont augmenté de 0,9 %, après avoir affiché une baisse pendant cinq trimestres.
Ralentissement de l'accumulation des stocks des entreprises
Les entreprises ont augmenté la valeur de leurs stocks de 16,4 milliards de dollars au premier trimestre, en baisse par rapport à la valeur de 16,8 milliards de dollars enregistrée au quatrième trimestre de 2013. L'accumulation des stocks dans le commerce de détail a diminué au premier trimestre.
En revanche, les grossistes ont considérablement accru leurs stocks de biens durables pendant le trimestre (+9,6 milliards de dollars) par rapport au trimestre précédent (+243 millions de dollars). Les stocks des fabricants ont augmenté de 2,8 milliards de dollars. L'accumulation des stocks agricoles, qui s'est fixée à 1,2 milliard de dollars, a baissé par rapport au trimestre précédent, surtout en raison d'un ralentissement de l'accumulation des stocks de céréales.
Baisse de la demande de logements
Les investissements des entreprises en bâtiments résidentiels ont diminué de 1,6 % au premier trimestre, ce qui représente la deuxième baisse trimestrielle d'affilée. La valeur de la construction de logements neufs a baissé de 1,5 %, après avoir progressé de 1,3 % au quatrième trimestre de 2013.
Les dépenses de rénovation ont augmenté de 0,8 %, après avoir fléchi de 0,8 % au trimestre précédent. Les activités de revente (-6,4 %), qui se répercutent sur les coûts de transfert de propriété, ont affiché leur deuxième baisse trimestrielle consécutive.
Baisse des exportations
Les exportations de biens et de services ont diminué de 0,6 % au premier trimestre, après cinq trimestres consécutifs de croissance.
Les exportations de biens ont fléchi de 0,8 %, après avoir enregistré une hausse de 1,0 % au trimestre précédent. La baisse est principalement attribuable aux véhicules automobiles et pièces pour véhicules automobiles (-7,4 %), aux produits chimiques de base et industriels et aux produits en plastique et en caoutchouc (-6,2 %) et aux produits forestiers et matériaux de construction et d'emballage (-3,7 %).
Les exportations de produits énergétiques ont augmenté de 3,8 %, ce qui représente une troisième hausse trimestrielle consécutive. La hausse des exportations de pétrole brut et bitumine naturel (+6,0 %) et de gaz naturel, liquides de gaz naturel et produits connexes (+5,6 %) ont le plus contribué à la hausse enregistrée au premier trimestre. Les exportations d'aéronefs et autres matériel et pièces de transport (+5,2 %) ont aussi augmenté.
Les exportations de services ont progressé de 0,6 % en raison de la hausse des exportations des services commerciaux (+1,6 %). Les exportations de services de transport ont baissé de 1,4 %.
Diminution des importations
Les importations de biens et de services ont diminué de 1,9 % au premier trimestre, après avoir affiché une hausse de 0,4 % au trimestre précédent.
Les importations de biens ont fléchi de 1,9 %. Les véhicules automobiles et pièces pour véhicules automobiles (-4,8 %), les produits chimiques de base et industriels et produits en plastique et en caoutchouc (-6,5 %) et les aéronefs et autres matériel et pièces de transport (-10,1 %) ont le plus contribué à cette baisse.
Les importations de produits en métal et de produits minéraux non métalliques (+4,5 %) ont augmenté, après avoir baissé pendant deux trimestres consécutifs. Les importations de machines, de matériel et de pièces industriels (+3,1 %) ont aussi augmenté durant le trimestre.
Les importations de services ont diminué de 1,5 %, ce qui représente la troisième baisse trimestrielle d'affilée, les services de voyages ayant régressé de 3,2 %.
Graphique 3
Les exportations et les importations
Croissance accentuée du revenu à l'échelle de l'économie
Le PIB nominal a augmenté de 1,7 % au premier trimestre, ce qui représente le taux de croissance le plus élevé depuis le troisième trimestre de 2011. La hausse des prix des produits énergétiques a contribué à l'augmentation du PIB nominal.
La rémunération des salariés a augmenté de 1,2 % au premier trimestre, après avoir affiché une hausse de 1,1 % au trimestre précédent. Dans l'ensemble, les salaires et traitements ont progressé de 1,0 %. Les salaires et traitements ont augmenté dans les industries productrices de services (+1,1 %) et dans les industries productrices de biens (+0,7 %).
L'excédent d'exploitation net des sociétés a augmenté de 5,8 % au premier trimestre, après avoir baissé de 0,3 % au trimestre précédent. L'excédent d'exploitation net des sociétés non financières a augmenté de 6,2 %, alors que celui des sociétés financières a progressé de 1,7 %.
Hausse du taux d'épargne des ménages
Le taux d'épargne des ménages s'est établi à 4,9 % au premier trimestre, en hausse par rapport à 4,8 % au trimestre précédent, le revenu disponible ayant progressé un peu plus rapidement que les dépenses de consommation finale des ménages (en dollars courants).
Le ratio du service de la dette des ménages, qui correspond aux intérêts versés sur les prêts hypothécaires et non hypothécaires des ménages divisés par leur revenu disponible, a fléchi pour se situer à 6,97 %, soit une sixième baisse trimestrielle consécutive.
Le taux d'épargne nationale a été de 5,0 % au premier trimestre, en hausse par rapport à 4,3 % au trimestre précédent. Cette hausse s'explique surtout par l'augmentation de l'épargne des sociétés non financières.
Amélioration des termes de l'échange
Les termes de l'échange, soit la mesure des prix à l'exportation par rapport aux prix à l'importation, se sont améliorés au premier trimestre, ce qui a contribué à la hausse de 0,6 % du revenu intérieur brut réel.
Les prix à l'exportation ont augmenté de 5,3 % au premier trimestre, ce qui représente la hausse la plus élevée depuis le deuxième trimestre de 2008. Les prix à l'importation ont augmenté de 4,1 %, la plus forte hausse depuis le quatrième trimestre de 2008. Le prix global des biens et des services produits au Canada s'est accru de 1,3 %, après avoir augmenté de 0,1 % au trimestre précédent.
Produit intérieur brut par industrie, mars 2014
Le produit intérieur brut réel a connu une légère hausse de 0,1 % en mars, après avoir augmenté de 0,2 % en février.
La production des industries productrices de biens a augmenté de 0,3 % en mars, surtout grâce à une hausse dans le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière. Les services publics et la fabrication ont également progressé. Ces hausses ont été partiellement contrebalancées par des baisses dans la construction et dans le secteur de l'agriculture et des forêts.
La production des industries de services a enregistré une légère hausse de 0,1 % en mars. Les augmentations observées dans le secteur des arts et des spectacles de même que dans le secteur de la finance et des assurances ont plus que compensé les baisses enregistrées dans le commerce de détail et dans l'hébergement et les services de restauration. Le secteur public (qui regroupe les services d'enseignement, la santé et les administrations publiques) et le commerce de gros étaient inchangés en mars.
Graphique 4
Le produit intérieur brut réel augmente légèrement en mars
Le secteur de l'extraction minière, pétrolière et gazière a augmenté de 0,9 % en mars, ce qui représente une troisième hausse mensuelle consécutive. L'extraction de pétrole et de gaz a progressé de 0,6 %, en raison d'une production accrue de pétrole. Le secteur de l'extraction minière et de l'exploitation en carrière (sauf l'extraction de pétrole et de gaz) s'est accru de 1,1 %, principalement en raison des hausses dans l'extraction de charbon et de minerais métalliques. Les activités de soutien à l'extraction minière, pétrolière et gazière ont crû de 1,9 %, ce qui est imputable à une augmentation des services de montage.
La production manufacturière a augmenté de 0,3 % en mars. La fabrication de biens durables s'est accrue de 0,2 %, la croissance résultant principalement des hausses dans la fabrication des produits minéraux non métalliques, des machines et de la première transformation des métaux. La fabrication de biens non durables a crû de 0,4 %. Les hausses observées dans la fabrication d'aliments et dans les produits chimiques ont plus que compensé les baisses enregistrées dans les produits du pétrole et du charbon, dans les boissons et les produits du tabac ainsi que dans l'impression et les activités connexes de soutien.
Le secteur des arts et des spectacles a progressé de 5,6 % en mars, après avoir baissé de 5,1 % en février. Cette hausse s'explique surtout par le rebond du nombre des parties de hockey disputées au Canada en mars, après la fin des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi auxquels avaient participé les joueurs de la Ligue nationale de hockey en février.
Le commerce de détail s'est replié de 0,4 % en mars, après avoir affiché une hausse de 0,3 % en février. Des baisses notables ont été enregistrées chez les marchands de véhicules automobiles et de leurs pièces ainsi que dans les magasins de marchandises diverses (qui comprennent les grands magasins). Le commerce de gros était inchangé en mars, après avoir connu deux hausses mensuelles d'affilée.
La construction a baissé de 0,2 %, en raison des replis de la construction de bâtiments résidentiels et des travaux de réparation. Les activités des agents et des courtiers immobiliers ont augmenté de 2,0 %, en raison de la hausse de l'activité sur le marché de la revente de maisons.
Le secteur de l'agriculture et des forêts a diminué de 0,7 %, principalement en raison de la baisse de la production des cultures agricoles.
Les services publics ont progressé de 0,9 %, sous l'effet de l'augmentation de la demande tant d'électricité que de gaz naturel.
Les services de transport et d'entreposage ont connu une légère hausse de 0,1 % en mars. L'augmentation des services de transport ferroviaire a plus que compensé la diminution des services de camionnage.
Le secteur de la finance et des assurances a crû de 0,2 %, grâce aux hausses dans les services bancaires et les services d'investissement financier.
Graphique 5
Contribution des principaux secteurs industriels à la variation en pourcentage du produit intérieur brut, mars 2014
Produits, services et demandes de renseignements
Analyse et tableaux détaillés
Le module Système des comptes macroéconomiques, accessible sous l'onglet Parcourir par ressource clé de notre site Web, offre un portrait à jour des économies nationale et provinciales et de leur structure.
Des liens vers d'autres communiqués liés aux comptes nationaux se retrouvent dans le numéro du premier trimestre de 2014 de la publication Revue trimestrielle des comptes économiques canadiens, vol. 13, no 1 (Numéro au catalogue13-010-X). Cette publication est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Parcourir par ressource clé. Cette publication sera mise à jour le 19 juin, en même temps que la diffusion du communiqué sur les comptes du bilan national et des flux financiers.
Note aux lecteurs
Le Système canadien des comptes macroéconomiques met en œuvre une nouvelle politique de révision. Les révisions annuelles, qui ont une incidence sur les trois années civiles les plus récentes, auront lieu en novembre plutôt qu'en mai, comme cela se faisait précédemment. De plus, des révisions complètes (pour lesquelles les séries chronologiques sont susceptibles d'être révisées au-delà de trois années) se produiront sur une base plus fréquente. Les prochaines révisions annuelles et complètes sont prévues en novembre 2014. Pour en savoir plus, consultez Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens (Numéro au catalogue13-605-X).
Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé « La désaisonnalisation et le repérage des tendances économiques ».
Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux dépenses et des statistiques par industrie (comme les dépenses personnelles, l'investissement, les exportations, les importations et la production) sont calculées à partir de mesures en volume qui sont corrigées en fonction des variations de prix. Les variations en pourcentage des statistiques relatives aux revenus et des statistiques relatives au mouvement de fonds (comme le revenu du travail, les bénéfices des sociétés, les emprunts hypothécaires et le financement total obtenu) sont calculées à partir de mesures nominales, ce qui signifie qu'elles ne sont pas corrigées en fonction des variations de prix.
Il existe quatre façons d'exprimer le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) et d'autres séries chronologiques comprises dans le présent communiqué.
1. À moins d'indication contraire, les taux de croissance de toutes les données trimestrielles comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un trimestre au suivant, par exemple du quatrième trimestre de 2013 au premier trimestre de 2014.
2. La croissance trimestrielle peut être exprimée à un taux annuel au moyen d'une formule de croissance composée, tout comme le taux d'intérêt mensuel peut être exprimé à un taux annuel. L'utilisation du taux de croissance à un taux annuel facilite la comparaison avec les statistiques officielles sur le PIB des États-Unis. Le taux de croissance trimestriel et le taux de croissance trimestriel annualisé devraient être interprétés comme une indication de la tendance la plus récente du PIB.
3. Le taux de croissance d'une année à l'autre représente la variation en pourcentage du PIB d'un trimestre donné au cours d'une année au même trimestre un an plus tard, par exemple du premier trimestre de 2013 au premier trimestre de 2014.
4. Les taux de croissance de toutes les données mensuelles comprises dans le présent communiqué représentent la variation en pourcentage dans la série d'un mois au suivant, par exemple de février à mars 2014.
Les données d'avril sur le produit intérieur brut par industrie seront diffusées le 30 juin.
Produits
Le produit intérieur brut révisé des comptes des revenus et dépenses pour les premier, deuxième, troisième et quatrième trimestres de 2013 est maintenant disponible, en même temps que celui du premier trimestre de 2014. Ces données intègrent des données de base nouvelles et révisées et des données mises à jour des tendances saisonnières.
Les données sur le produit intérieur brut selon les revenus et les dépenses pour le deuxième trimestre seront diffusées le 29 août. Pour obtenir plus de renseignements, consultez le Guide des comptes des revenus et dépenses (Numéro au catalogue13-017-X).
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