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Étude : Les conséquences de s'occuper d'un parent vivant loin de chez soi

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2007

Le nombre de personnes âgées étant en croissance et les familles étant plus dispersées, plusieurs Canadiens se trouvent confrontés à prendre soin d'un parent âgé qui habite loin.

En 2007, environ 1,65 million de personnes de 45 ans et plus ont offert de l'aide et des soins à un parent, une belle-mère ou un beau-père qui souffrait d'un problème de santé ou d'une limitation physique à long terme. Environ 360 000 d'entre elles, ou 22 %, ont fourni de l'aide à un parent, même si ce dernier demeurait à au moins une heure de route en voiture.

En s'appuyant sur les données de l'Enquête sociale générale de 2007, on a trouvé, dans cette étude, que la distance séparant les parents des aidants peut avoir des conséquences sur les finances et la vie professionnelle des aidants.

Les aidants vivant loin du parent auquel ils fournissaient des soins étaient plus susceptibles d'avoir effectué des dépenses supplémentaires. Lorsqu'ils engageaient des dépenses supplémentaires, elles étaient plus élevées. Ils étaient aussi plus susceptibles de manquer des journées complètes de travail. La responsabilité d'avoir à fournir ces soins loin de chez soi avait plus de conséquences professionnelles pour les femmes que pour les hommes.

La distance semble être l'un des facteurs les plus déterminants quant aux probables conséquences financières.

Environ 62 % des aidants qui vivaient à plus d'une demi-journée de route ont engagé des dépenses supplémentaires liées aux soins prodigués. Cette proportion était deux fois plus élevée que pour ceux qui habitaient dans le même voisinage que le parent qu'ils aidaient (30 %).

Même après avoir tenu compte d'autres facteurs socioéconomiques et du nombre d'heures de soins, les probabilités d'engager des dépenses supplémentaires étaient trois fois plus élevées pour les aidants vivant à plus d'une demi-journée de route que pour ceux vivant dans le même voisinage.

De même, 40 % des aidants vivant à plus d'une demi-journée de route ont déclaré s'être absentés du travail pendant des journées complètes pour prendre soin d'un parent, alors que c'était le cas de 28 % des aidants vivant dans le même voisinage.

Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de s'absenter du travail. Parmi les personnes vivant à plus d'une heure de route de leur bénéficiaire, 46 % des femmes ont manqué des journées de travail complètes afin de fournir des soins, comparativement à 27 % des hommes. Parmi les aidants vivant à moins d'une heure de route, la proportion de femmes qui s'étaient absentées du travail pour prodiguer des soins à un parent était aussi plus élevée.

Le profil familial des aidants vivant loin de leur parent était différent de celui des aidants vivant à proximité. Ceux qui habitaient loin avaient en moyenne moins de frères et soeurs, ce qui reflète vraisemblablement le fait que dans les familles nombreuses, il y a plus de probabilités qu'un frère ou une soeur vive près du parent et puisse l'aider. Les aidants éloignés étaient aussi plus susceptibles de vivre dans les régions métropolitaines les plus grandes et d'avoir des revenus plus élevés.

Nota : L'analyse contenue dans l'article «Aider un parent qui habite loin de chez soi : les répercussions» a été réalisée à partir des données tirées de l'Enquête sociale générale effectuée par Statistique Canada en 2007 sur la famille, le soutien social et la retraite. Cette enquête a été réalisée auprès d'environ 23 000 Canadiens âgés de 45 ans et plus et vivant dans des résidences privées des 10 provinces. Dans cet article, on présente un portrait statistique des aidants qui demeurent loin de leur parent en le comparant à celui des aidants qui demeurent plus près. On s'intéresse également aux conséquences financières, sociales et professionnelles qui pourraient être associées au fait de résider relativement loin du parent qu'on aide.

Définitions, source de données et méthodes : numéros d'enquête, y compris ceux des enquêtes connexes, 3901 et 4502.

L'article «Aider un parent qui habite loin de chez soi : les répercussions» figure maintenant dans le numéro en ligne de janvier 2010 de Tendances sociales canadiennes, no 89 (11-008-X, gratuit), accessible à partir du module Publications de notre site Web, sous l'onglet Ressource clé.

Ce numéro de Tendances sociales canadiennes renferme un deuxième article intitulé «Commerce de détail et services en français». Dans cet article, on s'intéresse à la fréquence de la connaissance du français chez les travailleurs des ventes et des services à la clientèle (les vendeurs, les serveurs et les caissiers). On présente aussi des renseignements à propos de l'utilisation qu'ils font du français au travail. Une attention particulière est accordée aux régions métropolitaines d'Ottawa–Gatineau, de Moncton, du Grand Sudbury et de Montréal.

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-5979 (sasd-dssea@statcan.gc.ca), Division de la statistique sociale et autochtone.