Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne
Le visage changeant de l’exploitant agricole immigrant
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par Stephanie Tam et Matthew Shumsky
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Les immigrants ont joué un rôle important dans le façonnement de l’industrie agricole au Canada. Certains immigrants deviennent exploitants agricoles et gèrent les activités quotidiennes de leur propre ferme.
Selon les résultats du Recensement de l’agriculture de 2016 et les données du Recensement de la population de 2016, les immigrants constituaient 8,7 % des exploitants agricoles canadiens, ce qui représente 23 440 personnes. Par comparaison, les immigrants représentaient 10,2 % des exploitants agricoles canadiens en 1996, soit 39 620 personnes.
Il ne s’agit toutefois pas du seul changement.
Les pays de naissance des exploitants agricoles immigrants au Canada ont aussi changé au fil du temps, s’éloignant graduellement des pays d’Europe.
En 2016, les États-Unis et la Chine sont ressortis comme les deux pays de naissance les plus souvent déclarés par les exploitants agricoles immigrants issus de la période d’immigration la plus récente au Canada.
Par ailleurs, les immigrants récents, c’est-à-dire ceux qui sont arrivés au Canada entre 2011 et 2016, représentaient 1,7 % des exploitants agricoles immigrants en 2016.
Il existe également de nombreuses différences entre les autres exploitants agricoles immigrants, les exploitants agricoles non immigrants et les exploitants agricoles immigrants d’origine chinoise et d’origine américaine qui sont arrivés au Canada entre 2011 et 2016, que ce soit l’endroit où ils vivent, le type ou la taille de leur exploitation agricole.
Début de la boîte de texteLes « autres immigrants » désignent les exploitants agricoles qui ont immigré au Canada entre 2011 et 2016 en provenance de pays autres que les États-Unis et la Chine. Ils comprennent également les exploitants agricoles qui ont immigré au Canada avant 2011, quel que soit leur pays d’origine. Cette catégorie a été établie pour permettre une analyse directe des données en vue de comparer les exploitants agricoles qui ont récemment immigré au Canada en provenance des États-Unis et de la Chine et les autres exploitants agricoles immigrants.
Les exploitants agricoles immigrants étaient plus susceptibles de venir des États-Unis et de la Chine
En 2016, le pays de naissance le plus souvent déclaré par les exploitants agricoles immigrants était les États-Unis (24,0 %), suivi de la Chine (12,2 %) (graphique 1).
Cela représente un changement important par rapport aux pays de naissance déclarés par le passé : les exploitants agricoles qui ont immigré au Canada avant 1981 étaient plus susceptibles de venir d’Europe, le pays de naissance le plus souvent déclaré étant les Pays-Bas (18,5 %), suivi du Royaume-Uni (15,9 %) (graphique 1).
Tableau de données du graphique 1
Période d’immigration | Pays de naissance | ||||
---|---|---|---|---|---|
Pays-Bas | Royaume-Uni | États-Unis | Inde | Chine | |
pourcentage | |||||
Avant 1981 | 18,5 | 15,9 | 13,6 | 5,0 | 1,0 |
1981 à 1985 | 19,7 | 8,9 | 7,4 | 10,0 | 1,8 |
1986 à 1990 | 21,1 | 7,8 | 7,0 | 11,9 | 1,1 |
1991 à 1995 | 15,6 | 10,0 | 5,5 | 16,9 | 2,5 |
1996 à 2000 | 33,4 | 8,5 | 5,3 | 10,2 | 3,6 |
2001 à 2005 | 27,9 | 13,7 | 6,3 | 8,6 | 4,8 |
2006 à 2010 | 15,3 | 15,6 | 11,1 | 2,7 | 7,0 |
2011 à 2016 | 7,6 | 9,1 | 24,0 | 2,0 | 12,2 |
Source : Statistique Canada, Données du couplage agriculture–population, 2016. |
Début de l’encadré
Faits saillants de 2016
Chez les exploitants agricoles immigrants qui sont venus au Canada en provenance des États-Unis entre 2011 et 2016 :
- l’âge moyen était de 47,3 ans
- 53,8 % étaient des femmes
- 46,2 % étaient des hommes
- 41,7 % avaient un emploi hors de l’exploitation
- 56,5 % ont eu recours à la technologie dans leurs activités agricoles
- 59,3 % ont déclaré posséder un certificat, un grade ou un diplôme universitaire comme plus haut niveau de scolarité
- le revenu total moyen était de 32 321 $
La publication intitulée Données du couplage agriculture–population de 2016 contient de plus amples renseignements sur les exploitants agricoles.
Fin de l’encadré
Les exploitants agricoles qui ont récemment immigré au Canada en provenance des États-Unis étaient plus susceptibles de vivre en milieu urbain
De plus en plus d’exploitants agricoles immigrants ont déclaré vivre dans des centres urbains. En 1996, 11,0 % des autres exploitants agricoles immigrants avaient déclaré vivre en milieu urbain; cette proportion a depuis augmenté pour s’établir à 19,2 % en 2016.
Plus particulièrement, les exploitants agricoles qui ont immigré au Canada en provenance des États-Unis étaient plus susceptibles de vivre en milieu urbain.
En 2016, près du quart (24,9 %) des exploitants agricoles ayant immigré au Canada en provenance des États-Unis entre 2011 et 2016 ont déclaré vivre dans des centres urbains. Cette proportion était supérieure à celle des exploitants agricoles immigrants qui sont venus de la Chine au cours de la même période (15,7 %) et à celle des exploitants agricoles non immigrants (14,3 %).
L’Ontario était la principale province de destination des exploitants agricoles immigrants récents d’origine chinoise, tandis que la Colombie-Britannique était celle des exploitants agricoles immigrants récents d’origine américaine
Bien que le pourcentage des autres exploitants agricoles immigrants vivant en Ontario ait diminué, passant de 39,1 % en 1996 à 34,6 % en 2016, cela n’a certainement pas été le cas des exploitants agricoles immigrants en provenance de la Chine.
En effet, en 2016, l’Ontario était la province de destination la plus souvent déclarée par les exploitants agricoles en provenance de la Chine qui ont immigré entre 2011 et 2016 (58,7 %). Soulignons que les exploitants agricoles d’origine chinoise ont déclaré vivre dans seulement trois autres provinces, à savoir la Colombie-Britannique (24,3 %), le Nouveau-Brunswick (8,9 %) et la Saskatchewan (8,2 %) (tableau 1).
En Colombie-Britannique, le pourcentage de l’ensemble des exploitants agricoles immigrants vivant dans cette province est passé de 22,9 % en 1996 à 26,8 % en 2016; les exploitants agricoles immigrants les plus susceptibles de déclarer y vivre continuaient de provenir des États-Unis.
En 2016, les exploitants agricoles qui ont immigré en provenance des États-Unis entre 2011 et 2016 ont déclaré le plus souvent la Colombie-Britannique comme province de destination (39,0 %), ce qui représente une proportion plus élevée que celle observée chez les exploitants agricoles immigrants en provenance de la Chine (24,3 %) et chez les exploitants agricoles non immigrants (8,1 %) (tableau 1).
Province | Exploitants agricoles | |||
---|---|---|---|---|
Immigrants arrivés entre 2011 et 2016 | Autres immigrants | Non-immigrants | ||
Chine | États-Unis | |||
pourcentage | ||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 0,0 | 0,0 | 0S | 0,2 |
Île-du-Prince-Édouard | 0,0 | 10,7 | 0,6 | 0,7 |
Nouvelle-Écosse | 0,0 | 0,0 | 1,7 | 1,7 |
Nouveau-Brunswick | 8,9 | 0,0 | 0,9 | 1,1 |
Québec | 0,0 | 4,5 | 6,6 | 16,3 |
Ontario | 58,7 | 13,1 | 34,6 | 25,2 |
Manitoba | 0,0 | 4,6 | 6,7 | 7,4 |
Saskatchewan | 8,2 | 11,2 | 4,0 | 17,9 |
Alberta | 0,0 | 17,0 | 18,1 | 21,4 |
Colombie-Britannique | 24,3 | 39,0 | 26,8 | 8,1 |
0S valeur arrondie à 0 (zéro) là où il y a une distinction importante entre le zéro absolu et la valeur arrondie. Source : Statistique Canada, Données du couplage agriculture–population, 2016. |
Début de l’encadré
Faits saillants de 2016
Chez les exploitants agricoles immigrants qui sont venus au Canada en provenance de la Chine entre 2011 et 2016 :
- l’âge moyen était de 45,1 ans
- 26,2 % étaient des femmes
- 73,8 % étaient des hommes
- 0,0 % avaient un emploi hors de l’exploitation
- 49,4 % ont eu recours à la technologie dans leurs activités agricoles
- 42,0 % ont déclaré posséder un certificat, un grade ou un diplôme universitaire comme plus haut niveau de scolarité
- le revenu total moyen était de 13 627 $
La publication intitulée Données du couplage agriculture–population de 2016 contient de plus amples renseignements sur les exploitants agricoles.
Fin de l’encadré
Plus de la moitié des exploitants agricoles immigrants récents d’origine chinoise se spécialisaient dans la culture en serre et en pépinière, et dans la floriculture
Alors que le type d’exploitation agricole le plus souvent déclaré en 2016 par les autres immigrants (18,6 %) et les non-immigrants (32,7 %) était la culture de plantes oléagineuses et de céréales, plus de la moitié des exploitants agricoles immigrants provenant de la Chine pratiquaient la culture en serre.
En 2016, le type d’exploitation agricole le plus souvent déclaré par les exploitants agricoles venus de la Chine entre 2011 et 2016 était la culture en serre et en pépinière et la floriculture (56,3 %) tel que défini par le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN). Cette proportion était beaucoup plus élevée que celle observée chez les exploitants agricoles en provenance des États-Unis (15,1 %) et chez les exploitants agricoles non immigrants (3,2 %).
Alors que les exploitants agricoles immigrants en provenance de la Chine pratiquaient principalement la culture en serre et en pépinière et la floriculture (SCIAN), les exploitants agricoles immigrants venus des États-Unis se concentraient davantage sur l’élevage de bovins de boucherie ou sur l’agriculture de soutien à l’élevage de bovins de boucherie.
En 2016, le type d’exploitation agricole le plus souvent déclaré par les exploitants agricoles en provenance des États-Unis était les autres cultures agricoles (19,2 %) (SCIAN), suivies de l’élevage de bovins de boucherie, y compris l’exploitation de parcs d’engraissement (17,6 %) (SCIAN). Fait intéressant, plus des trois quarts (75,4 %) des exploitants agricoles en provenance des États-Unis qui pratiquaient d’autres types de cultures agricoles cultivaient du foin, produit qui est principalement utilisé comme aliment pour les bovins.
Le type d’exploitation agricole influe non seulement sur la taille de la ferme, mais aussi sur le niveau des revenus qu’elle génère.
En moyenne, les exploitants agricoles immigrants récents d’origine américaine exploitaient de plus grandes fermes que ceux d’origine chinoise
La superficie totale moyenne des fermes des autres exploitants agricoles immigrants a augmenté, passant de 334,9 acres en 1996 à 487,5 acres en 2016. Bien que la superficie moyenne des fermes des exploitants agricoles non immigrants ait également augmenté au cours de la même période de 20 ans, la croissance n’a pas été aussi prononcée, passant de 657,3 acres en 1996 à 841,9 acres en 2016.
En 2016, la superficie totale moyenne des fermes des exploitants agricoles venus des États-Unis entre 2011 et 2016 était de 628,6 acres, soit une superficie beaucoup plus élevée que celle observée chez leurs homologues venus de la Chine, laquelle était de 360,2 acres.
Même si la superficie moyenne des fermes des exploitants agricoles immigrants provenant de la Chine était inférieure à celle de leurs homologues américains et non immigrants, les premiers étaient plus susceptibles de posséder une plus grande partie de leurs terres agricoles.
Les exploitants agricoles immigrants récents d’origine chinoise étaient plus susceptibles de posséder leurs terres agricoles
Comparativement aux autres exploitants agricoles immigrants et aux exploitants agricoles non immigrants qui possédaient, en moyenne, un peu plus de la moitié de leurs terres agricoles, les exploitants agricoles immigrants d’origine chinoise possédaient plus des trois quarts des leurs.
En 2016, les exploitants agricoles venus de la Chine entre 2011 et 2016 possédaient en moyenne 81,7 % de leurs terres agricoles, alors que l’ensemble des exploitants agricoles immigrants et non immigrants en possédaient 69,2 % et 61,6 %, respectivement.
Les exploitants agricoles immigrants d’origine américaine se situaient, quant à eux, quelque part entre les deux. En 2016, ils possédaient en moyenne 77,4 % de leurs terres agricoles.
La valeur totale moyenne à la ferme était la plus élevée chez les autres exploitants agricoles immigrants et la plus faible chez ceux d’origine chinoise
La valeur moyenne à la ferme chez les autres exploitants agricoles immigrants était non seulement plus élevée que celle des exploitants agricoles non immigrants, mais elle a aussi connu une croissance plus prononcée au cours des 20 dernières années. Le capital agricole total moyen déclaré par les autres exploitants agricoles immigrants est passé de 922 319 $ en 1996 à 2 902 924 $ en 2016, ce qui représente une augmentation de 214,7 %. En revanche, le capital agricole total moyen déclaré par les exploitants agricoles non immigrants est passé de 876 789 $ en 1996 à 2 698 162 $ en 2016, ce qui constitue une augmentation de 207,7 % (graphique 2).
La valeur moyenne à la ferme des autres exploitants agricoles immigrants a également éclipsé celle des exploitants agricoles venus des États-Unis et de la Chine.
En 2016, les exploitants agricoles venus des États-Unis entre 2011 et 2016 exploitaient des fermes dont le capital agricole total moyen déclaré se chiffrait à 1 444 322 $. Bien que cette valeur était inférieure à celle du capital agricole total moyen déclaré des autres exploitants agricoles immigrants, elle était supérieure à celle de leurs homologues d’origine chinoise. En 2016, le capital agricole total moyen déclaré par les exploitants agricoles venus de la Chine entre 2011 et 2016 s’est chiffré à 1 337 167 $ (graphique 2).
Tableau de données du graphique 2
Exploitants agricoles | Capital agricole total moyenne |
---|---|
dollars | |
Non-immigrants | 2 698 162 |
Autres immigrants | 2 902 924 |
Immigrants de la Chine arrivés entre 2011 et 2016 | 1 337 167 |
Immigrants des États-Unis arrivés entre 2011 et 2016 | 1 444 322 |
Source : Statistique Canada, Données du couplage agriculture–population, 2016. |
De plus, les exploitants agricoles immigrants d’origine chinoise étaient plus susceptibles que leurs homologues d’origine américaine d’exploiter des fermes dont le capital agricole total déclaré était inférieur à 350 000 $. En 2016, 32,3 % des exploitants agricoles venus de la Chine entre 2011 et 2016 exploitaient des fermes dont le capital agricole total déclaré était inférieur à 350 000 $, comparativement à 21,2 % des exploitants agricoles immigrants venus des États-Unis au cours de la même période (graphique 3).
Tableau de données du graphique 3
Catégories de capital agricole total | |||
---|---|---|---|
Moins de 350 000 $ | De 350 000 $ à 1 499 999 $ | 1 500 000 $ et plus | |
pourcentage | |||
Exploitants agricoles | |||
Non-immigrants | 13,4 | 43,9 | 42,8 |
Autres immigrants | 12,6 | 43,4 | 44,0 |
Immigrants de la Chine arrivés entre 2011 et 2016 | 32,3 | 43,4 | 24,4 |
Immigrants des États-Unis arrivés entre 2011 et 2016 | 21,2 | 57,7 | 21,1 |
Source : Statistique Canada, Données du couplage agriculture–population, 2016. |
Conclusion
Les principaux pays de naissance des exploitants agricoles immigrants au Canada ont changé au fil du temps, passant des Pays-Bas et du Royaume-Uni aux États-Unis et à la Chine, lesquels étaient les deux pays de naissance les plus souvent déclarés en 2016.
Lorsque l’on examine de plus près les données sur les exploitants agricoles immigrants venus au Canada en provenance des États-Unis et de la Chine entre 2011 et 2016, on peut constater de nombreuses différences entre ces groupes.
Par exemple, les exploitants agricoles immigrants venus de la Chine se spécialisaient surtout dans la culture en serre et en pépinière et la floriculture (SCIAN), tandis que les exploitants agricoles immigrants venus des États-Unis étaient très présents dans l’élevage de bovins de boucherie ou dans l’agriculture de soutien à l’élevage de bovins de boucherie (c.-à-d. la culture du foin).
Alors que les exploitants agricoles immigrants en provenance des États-Unis étaient plus susceptibles d’exploiter des fermes couvrant une plus grande superficie de terres agricoles, les exploitants agricoles immigrants venus de la Chine étaient plus susceptibles d’être propriétaires d’une plus grande partie de leurs terres agricoles.
Les régions dans lesquelles les deux groupes ont décidé de vivre variaient également. La majorité des exploitants agricoles immigrants en provenance de la Chine vivaient en Ontario, tandis que les exploitants agricoles immigrants venus des États-Unis étaient plus susceptibles de vivre en Colombie-Britannique.
Pour en savoir plus sur la population agricole immigrante du Canada, veuillez consulter l’infographie sur la population agricole immigrante du Canada.
Note aux lecteurs
Le terme « certificat, grade ou diplôme universitaire » englobe tous les titres de scolarité de type universitaire, allant du certificat ou du diplôme universitaire inférieur au baccalauréat jusqu’à l’obtention du doctorat.
Les données relatives au Yukon, au Nunavut et aux Territoires du Nord-Ouest ne sont pas comprises dans les totaux nationaux en raison de leur définition d’exploitation agricole différente de celle des provinces canadiennes.
Les logements collectifs ne font pas partie des données.
Le recours à la technologie par les exploitants agricoles renvoie à l’étape 23 du Recensement de l’agriculture de 2016. Si l’exploitant agricole a répondu « Aucune de ces réponses » dans cette section, on considère alors, aux fins du présent article, qu’il n’a pas eu recours à la technologie. Par contre, s’il a déclaré répondre à l’un ou l’autre des critères d’utilisation de la technologie, on considère qu’il a eu recours à la technologie.
L’activité principale de la culture en serre et en pépinière, et de la floriculture se concentre sur la culture protégée de toutes sortes, la culture en pépinière et la floriculture. La culture protégée comprend la culture en serre, la culture sous châssis froid, sous un abri en coton ou sous un abri en lattis.
L’activité principale des autres cultures agricoles est la culture de produits comme le tabac, les arachides, la betterave à sucre, le coton, la canne à sucre, le foin, l’agave, les fines herbes et les épices, la menthe, le houblon et les semences de foin et de graminées.
Veuillez consulter le Dictionnaire, Recensement de la population, 2016 pour obtenir de plus amples renseignements au sujet des variables du recensement.
On a utilisé les indices des prix pour obtenir des estimations en dollars constants des valeurs du capital afin d’éliminer l’effet de la variation des prix dans les comparaisons d’une année à l’autre.
Le capital agricole total désigne la valeur combinée du bétail, de la superficie et de la machinerie agricoles.
Par milieu urbain, on entend un petit, moyen ou grand centre de population.
Des poids ont été attribués aux enregistrements de la Base de données du couplage agriculture–population de sorte que les données représentent l’ensemble de la population agricole. Pour une région géographique donnée, les totaux ou les totaux partiels pondérés de la population, des ménages, des familles ou des exploitations agricoles peuvent différer des estimations semblables présentées dans les diffusions précédentes des données du Recensement de l’agriculture. Cela est attribuable au fait que, dans le cadre du Recensement de l’agriculture, les données sont recueillies auprès de toutes les exploitations agricoles, tandis que les estimations de la Base de données du couplage agriculture–population proviennent d’un échantillon.
Termes
Exploitation agricole (ferme) : Toute exploitation produisant des produits agricoles destinés à la vente.
Exploitant agricole : Toute personne responsable des décisions de gestion relatives à l’exploitation d’une exploitation agricole.
Exploitant agricole immigrant : Exploitant agricole qui est ou a déjà été un immigrant reçu et qui exploitait une ferme au moment du Recensement de l’agriculture de 2016.
Technologie : Ordinateurs, ordinateurs portables ou téléphones intelligents utilisés pour la gestion d’une ferme; autoguidage; technologie GPS; cartographie SIG; automatisation des serres; traite robotisée; contrôles automatisés de l’environnement dans les bâtiments pour animaux; alimentation automatisée des animaux et autres technologies.
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