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La majorité est née à l’étranger
Une communauté fortement concentrée dans deux provinces
La plupart habitent à Toronto ou à Vancouver
Une population jeune
Un peu plus d'hommes que de femmes
Des personnes de diverses appartenances religieuses
La plupart peuvent converser dans une langue officielle
Situation des particuliers dans la famille
Peu de personnes vivent seules
Niveau de scolarité
Tendances en matière d'emploi
Chômage
Revenus
Personnes plus susceptibles de toucher de faibles revenus
La plupart éprouvent un sentiment d’appartenance au Canada
Les personnes d'origine sud-asiatique1 constituent un des plus grands groupes ethniques non européens au Canada. En 2001, presque un million de personnes d'origine sud-asiatique habitaient au Canada, ce qui représentait environ 3 % de la population canadienne totale.
Tableau 1
Divers groupes ethniques au Canada, autre que les Anglais, les Français et les Canadiens, 2001
Le nombre de personnes d'origine sud-asiatique au Canada, tel que les définit Statistique Canada, croît considérablement plus rapidement que l'ensemble de la population. Entre 1996 et 2001, par exemple, le nombre de personnes ayant déclaré être d'origine sud-asiatique a augmenté de 33 %, alors que la population dans son ensemble a seulement augmenté de 4 %.
Les Canadiens d'origine sud-asiatique regroupent diverses origines ethniques ou culturelles différentes. Lors du Recensement de 2001, 74 % ont dit que leurs origines provenaient des Indes orientales, comparativement à 8 % qui ont dit avoir des origines pakistanaises, 6 % des origines sri-lankaises, 5 %, pendjabies et 4 %, tamoules.
La vaste majorité des Canadiens d'origine sud-asiatique affirment n'avoir qu'une seule origine ethnique. En 2001, 83 % de tous ceux qui ont signalé être d'origine sud-asiatique n'ont indiqué qu'une seule origine ethnique, alors que 17 % ont affirmé avoir également d'autres origines ethniques. À l'opposé, seulement 40 % de l'ensemble de la population canadienne ont dit avoir plusieurs origines ethniques.
Une majorité substantielle des personnes d'origine sud-asiatique vivant au Canada sont nées à l'extérieur du pays. En 2001, 68 % des Canadiens d'origine sud-asiatique étaient nés à l'extérieur du Canada, comparativement à 18 % de l'ensemble des Canadiens.
De plus, la majorité des immigrants d'origine sud-asiatique sont arrivés au Canada il y a relativement peu de temps. En 2001, 53 % des immigrants de la communauté sud-asiatique étaient arrivés au Canada au cours de la décennie précédente, alors que 22 % étaient arrivées entre 1981 et 1990. Par contre, seulement 5 % étaient arrivés au cours des années 60 et moins de 1 % ont dit être venus au Canada avant 1961.
La vaste majorité de la population canadienne d'origine sud-asiatique est concentrée en Ontario et en Colombie-Britannique. En 2001, 62 % des personnes qui ont déclaré être d'origine sud-asiatique habitaient en Ontario, alors qu'une autre tranche de 22 % vivaient en Colombie-Britannique. Au même moment, 8 % vivaient en Alberta et 6 % avaient élu domicile au Québec. Dans l'ensemble, 600 000 personnes d'origine sud-asiatique habitaient en Ontario cette année là, alors que 210 000 habitaient en Colombie-Britannique, 72 000 en Alberta et 63 000 au Québec.
Les personnes d'origine sud-asiatique représentent par ailleurs une proportion relativement élevée des résidents de l'Ontario et de la Colombie-Britannique. En 2001, les Canadiens d'origine sud-asiatique représentaient un peu plus de 5 % de la population totale à la fois en Ontario et en Colombie-Britannique, alors qu'ils représentaient plus de 2 % des résidents de l'Alberta et près de 1 % de la population totale du Québec, du Manitoba et du Yukon.
La majorité des Canadiens d'origine sud-asiatique habitent soit à Toronto soit à Vancouver. En 2001, plus de 500 000 personnes d'origine sud-asiatique vivaient à Toronto, tandis que 163 000 autres avaient élu domicile à Vancouver. Cette année là, les Canadiens d'origine sud-asiatique représentaient 11 % de l'ensemble de la population de Toronto et 8 % de celle de Vancouver. Les personnes d'origine sud-asiatique représentaient en outre 4 % des résidents de Calgary, 3 % des résidents d'Edmonton et d'Ottawa et 2 % de la population de Montréal.
Les Canadiens d'origine sud-asiatique sont un peu plus susceptibles que l'ensemble de la population d'être des enfants ou de jeunes adultes, mais moins susceptibles d'être des aînés ou des personnes approchant l'âge de la retraite. En 2001, 25 % des personnes ayant déclaré des origines sud-asiatiques étaient âgées de moins de 15 ans, comparativement à 19 % dans le cas de l'ensemble de la population canadienne. Parallèlement, 15 % des personnes d'origine sud-asiatique, comparativement à 13 % de l'ensemble de la population, étaient âgées de 15 à 24 ans. À l'opposé, seulement 6 % des membres de la communauté sud-asiatique au Canada étaient âgés de 65 ans et plus, comparativement à 12 % dans le cas de l'ensemble de la population canadienne. De même, 20 % des personnes d'origine sud-asiatique étaient âgées de 45 à 64 ans, comparativement à 24 % pour l'ensemble de la population.
Tableau 3
Répartition de la communauté sud-asiatique et de l'ensemble de la population canadienne selon le groupe d'âge, 2001
Contrairement à leur proportion dans l'ensemble de la population, les hommes constituent une légère majorité des Canadiens d'origine sud-asiatique. En 2001, 50,6 % des personnes d'origine sud-asiatique vivant au Canada étaient des hommes, comparativement à 49,1 % dans le cas de l'ensemble de la population. Comme leurs homologues dans l'ensemble de la population, les femmes représentent toutefois la majorité des personnes aînées d'origine sud-asiatique. En 2001, 51,8 % des personnes âgées de 65 ans ou plus d'origine sud-asiatique étaient des femmes, alors que les femmes représentaient 56,1 % de tous les aînés dans l'ensemble de la population.
Les Canadiens d'origine sud-asiatique déclarent, dans des proportions presque égales, être sikhs, hindous ou musulmans. En 2001, 28 % des personnes d'origine sud-asiatique ont dit être sikhs, 28 % hindous et 22 % musulmanes. Au même moment, une autre tranche de 16 % ont dit appartenir à un groupe chrétien. Par opposition, relativement peu de personnes d'origine sud-asiatique disent n'avoir aucune appartenance religieuse. En 2001, seulement 4 % ont affirmé n'avoir aucune appartenance religieuse, comparativement à 17 % pour l'ensemble de la population.
Presque tous les Canadiens d'origine sud-asiatique peuvent tenir une conversation dans au moins une langue officielle2. En 2001, 93 % d'entre eux ont dit pouvoir parler au moins une des langues officielles, tandis que 7 % ont dit ne pouvoir parler ni français ni anglais.
Bien que la plupart des Canadiens d'origine sud-asiatique parlent au moins une langue officielle, la langue maternelle3 de la majorité d'entre eux n'est ni le français ni l'anglais. En 2001, 65 % des personnes qui ont dit être d'origine sud-asiatique ont déclaré que leur langue maternelle était une langue non officielle. Au même moment, 35 % ont affirmé que l'anglais était leur langue maternelle et presque 1 % que leur langue maternelle était le français. Au nombre des langues officielles déclarées au titre de langue maternelle, les plus courantes comprenaient le pendjabi (29 %), le tamoul (10 %), l'urdu (9 %), le gujurati (6 %), l'hindi (6 %) et le bengali (3 %).
Un nombre important de Canadiens d'origine sud-asiatique parlent également une langue autre que le français ou l'anglais à la maison. En 2001, 46 % ont dit parler seulement une langue non officielle à la maison.
D'autre part, presque tous les Canadiens d'origine sud-asiatique occupant un emploi parlent surtout anglais ou français au travail. En fait, en 2001, seulement 1 % de tous les Canadiens d'origine sud-asiatique occupant un emploi ont dit parler seulement une langue non officielle au travail, tandis qu'une autre tranche de 2 % ont dit régulièrement parler une langue non officielle au travail conjointement avec l'anglais ou le français.
Les Canadiens d'origine sud-asiatique sont considérablement plus susceptibles d'être mariés que les autres Canadiens. En 2001, 61 % des personnes âgées de 15 ans et plus qui ont déclaré être d'origine sud-asiatique étaient mariées, comparativement à 50 % dans le cas de l'ensemble des adultes canadiens. À l'opposé, les Canadiens d'origine sud-asiatique sont considérablement moins susceptibles de vivre en union libre. En 2001, seulement 2 % ont dit vivre en union libre, comparativement à 10 % dans le cas de l'ensemble des adultes canadiens.
Les Canadiens d'origine sud-asiatique sont également moins susceptibles que les autres Canadiens de constituer une famille monoparentale. En 2001, 4 % de tous les adultes d'origine sud-asiatique vivant au Canada élevaient seuls leurs enfants, comparativement à 6 % dans le cas de l'ensemble de la population. Toutefois, tout comme le reste de la population, la vaste majorité des parents seuls d'origine sud-asiatique sont des femmes. En fait, 80 % de tous les parents seuls qui ont dit être d'origine sud-asiatique étaient des femmes, alors que cette proportion était de 81 % pour l'ensemble de la population.
Tableau 4
Situation familiale des membres de la communauté sud-asiatique et de l'ensemble de la population canadienne âgée de 15 ans et plus, selon le sexe, 2001
Les Canadiens d'origine sud-asiatique sont moins susceptibles de vivre seuls que les autres adultes Canadiens. En 2001, seulement 4 % des personnes d'origine sud-asiatique âgées de 15 ans et plus vivaient seules, comparativement à 13 % pour l'ensemble des adultes canadiens. Les aînés d'origine sud-asiatique étaient également relativement peu susceptibles de vivre seuls. Cette année là, seulement 8 % des personnes âgées de 65 ans et plus de la communauté sud-asiatique habitant au Canada vivaient seules, comparativement à 29 % dans le cas de l'ensemble des aînés au Canada.
En revanche, les aînés d'origine sud-asiatique sont plus susceptibles que les autres aînés de vivre avec des membres de leur famille élargie. En 2001, 25 % des personnes d'origine sud-asiatique âgées de 65 ans et plus vivaient avec des personnes apparentées, comme la famille d'un fils ou d'une fille, alors que cette proportion n'étaient que de 5 % dans le cas de l'ensemble des aînés au Canada.
Les adultes canadiens d'origine sud-asiatique sont considérablement plus susceptibles que les autres Canadiens d'être titulaires d'un grade universitaire. En 2001, 25 % des Canadiens d'origine sud-asiatique âgés de 15 ans et plus avaient obtenu un baccalauréat ou un diplôme d'études supérieures, comparativement à 15 % pour l'ensemble de la population adulte au Canada. En fait, les Canadiens d'origine sud-asiatique sont presque deux fois plus susceptibles que les autres Canadiens d'être titulaires d'un diplôme d'études supérieures. En 2001, 9 % des adultes d'origine sud-asiatique avaient obtenu une maîtrise ou un doctorat, comparativement à 5 % pour l'ensemble des adultes canadiens.
Comme pour l'ensemble de la population, les hommes d'origine sud-asiatique sont un peu plus instruits que leurs homologues féminines. Par exemple, 28 % des hommes d'origine sud-asiatique étaient titulaires d'un grade universitaire en 2001, comparativement à 23 % des femmes de même origine. Toutefois, les femmes d'origine sud-asiatique sont considérablement plus susceptibles d'être titulaires d'un grade universitaire que l'ensemble des femmes au Canada.
Tableau 5
Niveau de scolarité des membres de la communauté sud-asiatique et de l'ensemble de la population canadienne âgée de 15 ans et plus, selon le sexe, 2001
Les jeunes d'origine sud-asiatique sont beaucoup plus susceptibles de fréquenter un établissement d'enseignement que les autres jeunes Canadiens. En 2001, 72 % des personnes d'origine sud-asiatique âgées de 15 à 24 ans étaient inscrites à un programme de formation à temps plein, comparativement à 57 % dans le cas de tous les Canadiens de ce groupe d'âge. De même, chez les jeunes d'origine sud-asiatique, les hommes et les femmes sont à peu près également susceptibles de fréquenter un établissement d'enseignement. En 2001, 72 % des hommes d'origine sud-asiatique âgés de 15 à 24 ans étaient inscrits à un programme de formation à temps plein, comparativement à 71 % dans le cas des femmes de même origine. Cette tendance diffère de la tendance constatée pour l'ensemble de la population, où les jeunes femmes étaient plus susceptibles de fréquenter un établissement d'enseignement que les jeunes hommes.
Les adultes canadiens d'origine sud-asiatique sont à peu près autant susceptibles que les autres Canadiens d'occuper un emploi. En 2001, 62 % des adultes d'origine sud-asiatique âgés de 15 ans ou plus occupaient un emploi, cette proportion étant la même que celle constatée pour l'ensemble des adultes canadiens.
Comme dans le cas de l'ensemble de la population, les hommes d'origine sud-asiatique sont plus susceptibles d'occuper un emploi à l'extérieur de leur domicile que leurs homologues féminines. En 2001, 70 % des hommes d'origine sud-asiatique âgés de 15 ans ou plus faisaient partie de la population active rémunérée, comparativement à 54 % des femmes adultes de même origine. En fait, les hommes d'origine sud-asiatique sont également plus susceptibles d'occuper un emploi que les hommes de l'ensemble de la population, tandis que les femmes d'origine sud-asiatique sont moins susceptibles d'occuper un emploi que les femmes de l'ensemble de la population canadienne.
Les membres de la population active4 d'origine sud-asiatique sont plus susceptibles d'être sans emploi que les membres de l'ensemble de la population active canadienne. En 2001, 9,5 % des membres de la population active d'origine sud-asiatique étaient sans emploi, comparativement à 7,4 % pour l'ensemble de la population.
Comme au sein de l'ensemble de la population, les jeunes personnes d'origine sud-asiatique sont plus susceptibles d'être sans emploi que les personnes plus âgées. C'est particulièrement le cas des jeunes hommes. En 2001, 16 % des membres de la population active masculine d'origine sud-asiatique âgés de 15 à 24 ans étaient sans emploi, comparativement à 14 % dans le cas de tous les jeunes Canadiens de cette même catégorie. Au même moment, 15 % des membres de la population active féminine d'origine sud-asiatique étaient sans emploi, comparativement à 13 % de leurs homologues dans l'ensemble de la population.
Les Canadiens d'origine sud-asiatique touchent généralement un revenu inférieur à la moyenne nationale. En 20005, le revenu moyen de toutes les sources des Canadiens d'origine sud-asiatique âgés de 15 ans et plus se chiffrait à un peu moins de 26 000 $, comparativement à presque 30 000 $ pour tous les adultes canadiens.
Comme pour l'ensemble de la population, les femmes d'origine sud-asiatique touchent un revenu inférieur à celui de leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des femmes adultes d'origine sud-asiatique âgées de 15 ans et plus était d'un peu moins de 20 000 $. Ce revenu représente presque 12 000 $ de moins que le revenu moyen des hommes d'origine sud-asiatique, qui s'élevait à un peu plus de 31 000 $. L'écart de revenu entre les hommes et les femmes d'origine sud-asiatique est toutefois le même que celui constaté chez leurs homologues de l'ensemble de la population. Toujours en 2000, les revenus des femmes d'origine sud-asiatique équivalaient à 62 % des revenus de leurs homologues masculins, soit une proportion égale à la proportion constatée dans l'ensemble de la population au Canada.
Tableau 7
Revenus moyens de la communauté sud-asiatique et de l'ensemble de la population canadienne, selon le groupe d'âge et le sexe, 2000
Les aînés d'origine sud-asiatique touchent des revenus relativement faibles. En 2000, le revenu moyen de toutes les sources des Canadiens d'origine sud-asiatique âgés de 65 ans et plus s'est chiffré à 19 400 $. Il s'agit là d'environ 5 000 $ de moins que le revenu moyen de l'ensemble des aînés canadiens, à savoir 400 $. Comme dans le cas de l'ensemble des aînés au Canada, les aînées d'origine sud-asiatique touchent un revenu inférieur à celui de leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des femmes d'origine sud-asiatique âgées de 65 ans et plus se chiffrait à un peu plus de 15 000 $, comparativement à presque 24 000 $ dans le cas des hommes d'origine sud-asiatique du même groupe d'âge.
Les personnes d'origine sud-asiatique tirent une plus grande part de leur revenu de gains6 que l'ensemble de la population. En 2000, les personnes qui ont déclaré être d'origine sud-asiatique ont affirmé que 85 % de leur revenu provenait de gains, comparativement ag 77 % dans le cas de l'ensemble des adultes canadiens. À l'opposé, les Canadiens d'origine sud-asiatique tirent une proportion légèrement moindre de leur revenu total des programmes de paiements de transfert gouvernementaux que l'ensemble de la population. En 2000, 10 % des revenus des Canadiens d'origine sud-asiatique provenaient de paiements de transfert gouvernementaux, comparativement à 12 % dans le cas de l'ensemble des adultes canadiens.
Les Canadiens d'origine sud-asiatique sont plus susceptibles que l'ensemble de la population de toucher des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu définis par Statistique Canada. En 2000, les revenus de 23 % des personnes qui ont dit être d'origine sud-asiatique étaient inférieurs à ces seuils de faible revenu, comparativement à 16 % dans le cas de l'ensemble de la population canadienne. De même, une proportion relativement élevée d'enfants d'ascendance sud-asiatique sont susceptibles de vivre au sein d'une famille à faible revenu. Toujours en 2000, 28 % des enfants d'origine sud-asiatique âgés de moins de 15 ans vivaient dans des familles ayant des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu, comparativement à 19 % pour tous les enfants au Canada.
Les adultes d'origine sud-asiatique libres de liens familiaux sont aussi très susceptibles de toucher un faible revenu. En 2000, 49 % des personnes d'origine sud-asiatique vivant seules touchaient de faibles revenus, comparativement à 38 % de leurs homologues dans l'ensemble de la population.
Les aînés d'origine sud-asiatique qui vivent seuls sont particulièrement susceptibles d'avoir de faibles revenus. En 2000, 63 % des personnes libres de liens familiaux âgées de 65 ans et plus s'étant déclarées d'origine sud-asiatique touchaient un revenu inférieur aux seuils de faible revenu, comparativement à 40 % dans le cas de leurs homologues dans l'ensemble de la population. Comme pour l'ensemble de la population, les femmes aînées d'origine sud-asiatique sont les plus susceptibles de disposer de faibles revenus. En 2000, 70 % des femmes d'origine sud-asiatique âgées de 65 ans et plus qui vivaient seules touchaient des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu, comparativement à 50 % de leurs homologues masculins et â 43 % de l'ensemble des femmes libres de liens familiaux du même groupe d'âge au Canada.
Selon l'Enquête sur la diversité ethnique, la majorité des Canadiens d'origine sud-asiatique éprouvent un profond sentiment d'appartenance au Canada. En 2002, 88 % des personnes d'origine sud-asiatique ont déclaré éprouver un profond sentiment d'appartenance au Canada. Parallèlement, 67 % ont dit éprouver un profond sentiment d'appartenance à leur groupe ethnique ou culturel.
Les personnes d'origine sud-asiatique sont par ailleurs actives au sein de la société canadienne. En 2002, 70 % des Canadiens d'origine sud-asiatique qui avaient droit de vote ont affirmé avoir voté lors des élections fédérales de 2000 et 67 % ont dit avoir voté lors des dernières élections provinciales. De même, cette année là, environ 40 % des personnes d'origine sud-asiatique ont dit avoir participé à une organisation comme une équipe sportive ou une association communautaire au cours des 12 mois ayant précédé l'enquête.
Beaucoup de Canadiens d'origine sud-asiatique ont toutefois en même temps déclaré avoir fait l'objet de discrimination. En fait, plus du tiers (35 %) des Canadiens d'origine sud-asiatique ont dit avoir fait l'objet de discrimination ou d'un traitement injuste du fait de leur origine ethnique, leur race, leur religion, leur langue ou leur accent au cours des cinq années précédentes ou depuis leur arrivée au Canada. La majorité (74 %) de ceux qui ont été victimes de discrimination ont dit croire l'avoir été à cause de leur race ou de la couleur de leur peau et 59 % ont précisé que cette discrimination s'était exercée en milieu de travail ou lorsqu'ils ont postulé un emploi.
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