StatCan et la COVID-19: Des données aux connaissances, pour bâtir un Canada meilleur Les répercussions de la COVID-19 sur les entreprises appartenant majoritairement à des populations précises, premier trimestre de 2021

La pandémie de COVID-19 continue d’avoir des répercussions sur l’économie canadienne et sur la capacité des entreprises d’exercer leurs activités. Le produit intérieur brut (PIB) réel a augmenté de 0.1 % en décembre^Note  , enregistrant sa huitième hausse mensuelle consécutive. Cette augmentation a permis de continuer à contrebalancer les plus fortes baisses de l’activité économique jamais enregistrées au Canada, qui ont été observées en mars (7,5 %) et en avril (11,6 %)^Note  . Toutefois, l’activité économique totale est demeurée inférieure d’environ 3 % au niveau observé en février avant la pandémie^Note  . Alors que les derniers mois ont montré à une amélioration de l’activité économique, compte tenu de la recrudescence des cas de COVID-19 et du retour à un confinement partiel au cours de l’hiver dans plusieurs provinces, les entreprises doivent encore relever des défis et composer avec l’incertitude.  

De nombreuses communautés au Canada ont été touchées de diverses façons par la pandémie de COVID‑19. Dans le récent discours du Trône, le gouvernement du Canada a reconnu les défis auxquels devaient faire face les populations précises et a souligné la nécessité de s’attaquer aux inégalités économiques qui touchent ces communautés. Des initiatives comme la Stratégie pour les femmes en entrepreneuriat et le Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires visent à éliminer ces disparités^Note  .

Le présent article porte sur les résultats de l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises dans le contexte des entreprises appartenant majoritairement^Note  à des femmes, à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits, à des immigrants du Canada et à des membres des minorités visibles. Certains éléments présentent des différences, comme les attentes en matière de rentabilité et de ventes, les changements relatifs aux revenus et à la main-d’œuvre, ainsi que le financement et le crédit. Cet article examine de façon approfondie les défis auxquels ces entreprises sont confrontées en cette période inédite.

Les entreprises appartenant majoritairement à des femmes doivent surmonter des défis semblables à ceux que connaissent l’ensemble des entreprises du secteur privé

De façon générale, on compte plus d’entreprises appartenant majoritairement à des femmes parmi les entreprises de moins de 20 employés et dans le secteur des services, comme le commerce de détail, l’hébergement et les services de restauration, ainsi que le tourisme^Note  . Les entreprises appartenant majoritairement à des femmes représentaient 15,6 % de toutes les petites et moyennes entreprises (PME) en 2017^Note  .

Les entreprises appartenant majoritairement à des femmes (37,7 %) étaient plus susceptibles que toutes les entreprises du secteur privé (31,2 %) de déclarer une baisse de revenus de 30 % ou plus en 2020 par rapport à 2019. De plus, les deux groupes avaient des attentes semblables en matière de rentabilité au cours des trois prochains mois^Note  , puisque plus des deux cinquièmes des entreprises appartenant majoritairement à des femmes (41,9 %) et toutes les entreprises du secteur privé (43,0 %) s’attendaient à ce que leur rentabilité diminue au cours des trois prochains mois. Les entreprises appartenant majoritairement à des femmes étaient légèrement plus susceptibles de déclarer qu’elles n’avaient pas la capacité de s’endetter davantage (43,6 %) comparativement à l’ensemble des entreprises du secteur privé (39,0 %).

C’est dans le secteur des services que les entreprises, où la proportion des entreprises détenues par des femmes est élevée, que les entreprises étaient le plus susceptibles de s’adapter à la pandémie en déplaçant leurs activités de vente en ligne. Plus du quart (26,4 %) des entreprises appartenant majoritairement à des femmes ont déclaré qu’au moins une partie de leurs ventes en 2020 ont été réalisées en ligne, ce qui représente une augmentation de 6,6 % par rapport à 2019, comparativement à moins du quart (22,0 %) des ventes de l’ensemble des entreprises du secteur privé, soit une augmentation de 4,6 % par rapport à 2019.

Il était aussi probable pour les entreprises appartenant majoritairement à des femmes (33,3 %) qu’il l’était pour l’ensemble des entreprises du secteur privé (31,5 %) de déclarer de déclarer pouvoir continuer à fonctionner à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant 12 mois ou plus avant de devoir envisager de licencier du personnel. De plus, les entreprises appartenant majoritairement à des femmes (39,5 %) étaient aussi susceptibles que l’ensemble des entreprises du secteur privé (37,7 %) de déclarer pouvoir continuer à fonctionner à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant 12 mois ou plus avant de devoir envisager la fermeture ou la faillite.

Les entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits s’attendent à une réduction des ventes au cours des prochains mois

Comme l’indique le dernier recensement, les Premières Nations, les Métis et les Inuits représentaient 4,9 % de la population canadienne^Note  . En 2017, 1,4 % des PME étaient détenues par des Premières Nations, des Métis ou des Inuits^Note  . Ces entreprises doivent souvent surmonter des défis supplémentaires, comme l’éloignement géographique et les contraintes de financement, pour assurer leur croissance.

Comparativement à l’ensemble des entreprises du secteur privé, ces entreprises avaient des attentes semblables en ce qui a trait à la baisse de rentabilité. Elles étaient toutefois moins susceptibles de s’attendre à une baisse des ventes et plus susceptibles de s’attendre à une augmentation du nombre d’employés. Moins du quart (24,6 %) des entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits s’attendaient à une baisse des ventes comparativement à près du tiers (31,4 %) de l’ensemble des entreprises du secteur privé. Les deux cinquièmes des entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits (40,6 %) et de l’ensemble des entreprises du secteur privé (43,0 %) s’attendaient à une baisse de rentabilité au cours des trois prochains mois. Moins du cinquième (15,1 %) des entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits s’attendaient à une augmentation du nombre d’employés comparativement à 8,4 % de l’ensemble des entreprises du secteur privé.

Bien que les entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits étaient deux fois plus susceptibles de s’attendre à voir leur nombre d’employés augmenter à court terme, leurs attentes quant à leurs activités à long terme étaient moins positives. Moins du cinquième (18,2 %) des entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits ont déclaré qu’elles pourraient continuer à fonctionner à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant 12 mois ou plus à leur niveau de revenus actuel avant de devoir envisager de licencier du personnel. En revanche, cette proportion était de près du tiers (31,5 %) chez les entreprises du secteur privé.

Les entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits (41,1 %) étaient légèrement plus susceptibles que l’ensemble des entreprises du secteur privé (39,0 %) de ne pas avoir la capacité de s’endetter davantage. Les entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits étaient tout aussi ou plus susceptibles que l’ensemble des entreprises du secteur privé d’avoir vu leur demande de financement être approuvée auprès de diverses sources ou d’avoir reçu du financement de diverses sources. Les deux tiers (66,6 %) des entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits ont vu leur demande de financement être approuvée ou ont reçu des fonds dans le cadre du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC)^Note  , tandis que cette proportion était de plus de la moitié (56,9 %) pour l’ensemble des entreprises du secteur privé. De même, les entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits (26,7 %) étaient légèrement plus susceptibles de voir leur demande de financement au titre de la Subvention salariale temporaire de 10 % pour les employeurs^Note  être approuvée, comparativement à l’ensemble des entreprises du secteur privé (20,2 %). Par ailleurs, les entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits (32,4 %) étaient tout aussi susceptibles de voir leur demande de financement au titre de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC)^Note  être approuvée que l’ensemble des entreprises du secteur privé (34,5 %).

Les entreprises appartenant majoritairement à des immigrants au Canada s’attendent à une conjoncture économique difficile

Selon le dernier recensement, les immigrants du Canada représentaient plus du cinquième (21,9 %) de la population canadienne^Note  et exploitaient environ 25,0 % des PME au Canada. Il s’agit d’une proportion qui a augmenté au cours de la dernière décennie^Note  . Attirer de nouveaux arrivants au Canada demeure une priorité pour stimuler la croissance et la reprise économique, conformément au Plan des niveaux d’immigration de 2021-2023^Note  . Cette section porte sur les entreprises appartenant majoritairement à des immigrants, c’est-à-dire des personnes nées à l’extérieur du Canada.

Les entreprises appartenant majoritairement à des immigrants au Canada s’attendaient à devoir faire face à un environnement d’affaires plus difficile à court terme comparativement à l’ensemble des entreprises du secteur privé. Ces entreprises s’attendaient à une baisse des ventes (43,3 %), de la rentabilité (56,2 %) et de la demande (37,6 %), alors que pour ces mêmes catégories, l’ensemble des entreprises du secteur privé s’attendait à des baisses de 31,4 %, de 43,0 % et de 25,3 % respectivement.

Les entreprises appartenant majoritairement à des immigrants ont subi des pertes de revenus importantes au cours de la pandémie, ce qui a une incidence sur leur capacité de poursuivre leurs activités à long terme. Plus des deux cinquièmes (43,0 %) des entreprises appartenant majoritairement à des immigrants du Canada ont déclaré des baisses de revenus de 30 % ou plus en 2020 par rapport à 2019. Parallèlement, moins du tiers (31,2 %) de toutes les entreprises du secteur privé ont connu des baisses de revenus semblables. Près du quart (22,7 %) des entreprises appartenant majoritairement à des immigrants du Canada ont déclaré qu’elles pourraient continuer à fonctionner à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant 12 mois ou plus avant de devoir envisager de licencier du personnel. En revanche, cette proportion était de près du tiers (31,5 %) chez l’ensemble des entreprises du secteur privé. Les entreprises appartenant majoritairement à des immigrants au Canada (41,8 %) étaient légèrement plus susceptibles que l’ensemble des entreprises du secteur privé (39,0 %) de ne pas avoir la capacité de s’endetter davantage.

Près des deux tiers (62,8 %) des entreprises appartenant majoritairement à des immigrants au Canada ont vu leur demande au titre du CUEC être approuvée, alors que ce pourcentage était de 56,9 % pour l’ensemble des entreprises du secteur privé. Les entreprises appartenant majoritairement à des immigrants (33,6 %) étaient tout aussi susceptibles de voir leur demande au titre de la SSUC être approuvée que l’ensemble des entreprises du secteur privé (34,5 %).

Les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles s’attendent à une baisse de leurs ventes et de leur rentabilité au cours des trois prochains mois

Selon le dernier recensement, les minorités visibles représentaient près du quart (22,3 %) de la population canadienne^Note  . En 2017, 12,2 % des PME appartenaient à des membres des minorités visibles, une proportion qui a légèrement augmenté au cours de la dernière décennie. Ces PME mènent leurs activités le plus souvent dans les secteurs du commerce de détail, de l’hébergement et des services de restauration, des services professionnels, scientifiques et techniques, ainsi que dans d’autres secteurs^Note  . Aux fins de l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises, on entend par minorités visibles les personnes, à l’exclusion des Autochtones, qui se sont identifiées comme n’étant pas de race ou de couleur blanche, quel que soit leur lieu de naissance.

À court terme, les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles étaient plus susceptibles que l’ensemble des entreprises du secteur privé de s’attendre à une baisse de leurs ventes et de leur rentabilité. Plus des deux cinquièmes (43,8 %) des entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles s’attendaient à une diminution de leurs ventes au cours des trois prochains mois. Toutefois, près du tiers (31,4 %) de l’ensemble des entreprises du secteur privé s’y attendait également. De même, près des trois cinquièmes (58,0 %) des entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles s’attendaient à une baisse de rentabilité au cours des trois prochains mois, comparativement à plus des deux cinquièmes (43,0 %) de l’ensemble des entreprises du secteur privé.

Les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles ont signalé des pertes de revenus importantes d’une année à l’autre, ce qui limite leurs activités futures potentielles. Plus des deux cinquièmes (48,3 %) des entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles ont déclaré des baisses de revenus de 30 % ou plus en 2020 par rapport à 2019. Parallèlement, moins du tiers (31,2 %) de l’ensemble des entreprises du secteur privé a connu des baisses de revenus semblables. Le cinquième (20,3 %) des entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles ont déclaré qu’elles pourraient continuer à fonctionner à leur niveau actuel de revenus et de dépenses pendant 12 mois ou plus avant de devoir envisager de licencier du personnel. Par comparaison, cette proportion était de près du tiers (31,5 %) chez l’ensemble des entreprises du secteur privé. Les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles (37,1 %) étaient presque aussi susceptibles que l’ensemble des entreprises du secteur privé (39,0 %) de ne pas avoir la capacité de s’endetter davantage.

Près des deux tiers (66,2 %) des entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles ont vu leur demande au titre du CUEC être approuvée, alors que ce pourcentage était de 56,9 % pour l’ensemble des entreprises du secteur privé. Les entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles (33,2 %) étaient tout aussi susceptibles de voir leur demande au titre de la SSUC être acceptée que l’ensemble des entreprises du secteur privé (34,5 %).

Annexe

   

Tableau de données du graphique 1



Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1. Les données sont présentées selon Type de propriété
(titres de rangée) et Entreprises pouvant continuer à fonctionner pendant 12 mois ou plus avant de devoir envisager de licencier du personnel et Entreprises pouvant continuer à fonctionner pendant 12 mois ou plus avant de devoir envisager la fermeture ou la faillite, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Type de propriété	Entreprises pouvant continuer à fonctionner pendant 12 mois ou plus avant de devoir envisager de licencier du personnel	Entreprises pouvant continuer à fonctionner pendant 12 mois ou plus avant de devoir envisager la fermeture ou la faillite
	pourcentage
Ensemble des entreprises du secteur privé	31,5	37,7
Entreprises appartenant majoritairement à des femmes	33,3	39,5
Entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits	18,2	23,2
Entreprises appartenant majoritairement à des immigrants au Canada	22,7	25,6
Entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles	20,3	22,3
Note : La propriété majoritaire est établie à 51 % ou plus. La propriété majoritaire n’a été déclarée que pour les entreprises du secteur privé. On a demandé aux répondants si l’entreprise pourrait continuer à fonctionner à son niveau actuel de revenus et de dépenses pendant 12 mois ou plus avant de devoir envisager diverses mesures. Source : Enquête canadienne sur la situation des entreprises, premier trimestre de 2021 (tableau 33-10-0330-01).

Tableau de données du graphique 2



Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Type de propriété
(titres de rangée) et Pourcentage(figurant comme en-tête de colonne).

Type de propriété	Pourcentage
Ensemble des entreprises du secteur privé	39,0
Entreprises appartenant majoritairement à des femmes	43,6
Entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits	41,1
Entreprises appartenant majoritairement à des immigrants au Canada	41,8
Entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles	37,1
Note : La propriété majoritaire est établie à 51 % ou plus. La propriété majoritaire n’a été déclarée que pour les entreprises du secteur privé. On a demandé aux répondants si l’entreprise ou l’organisme avait la capacité de s’endetter davantage. Source : Enquête canadienne sur la situation des entreprises, premier trimestre de 2021 (tableau 33-10-0322-01).

Tableau de données du graphique 3



Tableau de données du graphique 3
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 3. Les données sont présentées selon Type de propriété
(titres de rangée) et Pourcentage d’entreprises dont la demande au titre du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes a été approuvée, Pourcentage d’entreprises dont la demande au titre de la Subvention salariale d’urgence du Canada a été approuvée et Pourcentage d’entreprises dont la demande au titre de la subvention salariale temporaire de 10 % a été approuvée, calculées selon Pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).

Type de propriété	Pourcentage d’entreprises dont la demande au titre du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes a été approuvée	Pourcentage d’entreprises dont la demande au titre de la Subvention salariale d’urgence du Canada a été approuvée	Pourcentage d’entreprises dont la demande au titre de la subvention salariale temporaire de 10 % a été approuvée
	Pourcentage
Ensemble des entreprises du secteur privé	56,9	34,5	20,2
Entreprises appartenant majoritairement à des femmes	58,7	30,9	22,2
Entreprises appartenant majoritairement à des Premières Nations, à des Métis ou à des Inuits	66,6	32,4	26,7
Entreprises appartenant majoritairement à des immigrants au Canada	62,8	33,6	14,9
Entreprises appartenant majoritairement à des membres des minorités visibles	66,2	33,2	15,2
Note : La propriété majoritaire est établie à 51 % ou plus. La propriété majoritaire n’a été déclarée que pour les entreprises du secteur privé. On a demandé aux répondants si une demande de financement ou de crédit auprès de diverses sources avait été approuvée pour l’entreprise. Source : Enquête canadienne sur la situation des entreprises, premier trimestre de 2021 (tableau 33-10-0320-01).

Méthodologie

Du 11 janvier au 11 février, des représentants des entreprises de partout au Canada ont été invité à répondre à un questionnaire en ligne sur la manière dont la COVID‑19 affecte leur entreprise. Cette itération de l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises repose sur un échantillon stratifié aléatoire d’entreprises comptant des employés, qui ont été classées selon leur région géographique, leur secteur d’activité et leur taille. L’estimation des proportions se fait à l’aide de poids calibrés afin de calculer les totaux de population dans les domaines d’intérêt.

Références

Statistique Canada. (2021). Enquête canadienne sur la situation des entreprises, premier trimestre de 2021.