Un coup d'œil sur l'agriculture canadienne
Une histoire sur la diversité des exploitants agricoles du Canada
par Zong Jia Chen
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Le présent article fournit des perspectives sur la diversité ethnoculturelle des exploitants agricoles, selon diverses caractéristiques socioéconomiques, dont le groupe racisé ou l’auto-identification autochtone, la langue maternelle, le lieu de naissance, le statut d’immigrant, le genre, l’âge, le niveau de scolarité, le type d’exploitation agricole et la catégorie de revenu. L’article est fondé sur les données tirées du couplage agriculture-population pour la période de 2001 à 2021 (c.-à-d. le couplage entre le Recensement de l’agriculture et le Recensement de la population).
Start of text boxMesurer la diversité ethnoculturelle des exploitants agricoles
La mesure utilisée pour présenter la diversité ethnoculturelle des exploitants agricoles est l’Indice de diversité (ID), qui est dérivé de données tirées du Recensement de la population de 2021. Pour établir l’ID, les exploitants agricoles sont classés parmi 14 catégories mutuellement exclusives : 12 groupes racisés (Sud-Asiatique; Chinois; Noir; Philippin; Arabe; Latino-Américain; Asiatique du Sud-Est; Asiatique occidental; Coréen; Japonais; groupes racisés, n.i.a. [non inclus ailleurs]; groupes racisés multiples), ainsi que les peuples autochtones et le groupe « autre » (de race caucasienne ou blanche). La formule suivante est utilisée pour créer l’ID :
où est la part des exploitants agricoles faisant partie du groupe ethnoculturel .
L’ID varie de 0 % à 100 %, où 0 % indique que chaque exploitant agricole fait partie du même groupe ethnoculturel et 100 % indique que tous les exploitants agricoles font partie de différents groupes ethnoculturels. Plus l’ID est élevé, plus diversifié sera le groupe des exploitants agricoles.
Par exemple, un ID de 10,0 % indique une probabilité de 10,0 % que deux exploitants agricoles sélectionnés au hasard (au sein de la population à l’étude) fassent partie de différents groupes ethnoculturels.
Le groupe d’exploitants agricoles le plus diversifié se trouve en Colombie-Britannique
En 2021, la Colombie-Britannique présentait le groupe d’exploitants agricoles le plus diversifié parmi les provinces, et son ID s’établissait à 30,8 %. Cet ID plutôt élevé était attribuable à une part relativement élevée (10,1 %) d’exploitants agricoles d’origine sud-asiatique en Colombie-Britannique. Terre-Neuve-et-Labrador se classait au deuxième rang pour ce qui est des ID les plus élevés (13,7 %) en 2021, surtout en raison de la proportion élevée d’exploitants agricoles qui se sont identifiés comme étant des personnes autochtones (6,0 %).
À titre de comparaison, l’Île-du-Prince-Édouard affichait le groupe d’exploitants agricoles le moins diversifié parmi les provinces en 2021, et son ID se chiffrait à 2,1 %. Ce faible ID était attribuable au fait que 99,0 % des exploitants agricoles dans la province faisaient partie du groupe ethnoculturel « autre » (tableau 1).
Géographie | Pourcentage |
---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 13,7 |
Île-du-Prince-Édouard | 2,1 |
Nouvelle-Écosse | 3,6 |
Nouveau-Brunswick | 3,2 |
Québec | 3,5 |
Ontario | 5,4 |
Manitoba | 8,8 |
Saskatchewan | 5,9 |
Alberta | 5,1 |
Colombie-Britannique | 30,8 |
Canada | 7,9 |
Source : Statistique Canada, Couplage agriculture–population, 2021. |
Les exploitations de culture de fruits et de noix affichent le groupe d’exploitants agricoles le plus diversifié
En 2021, les exploitations de culture de fruits et de noix affichaient le groupe d’exploitants agricoles le plus diversifié, puisque leur ID s’établissait à 37,3 %. Elles étaient suivies des exploitations agricoles de culture en serre et en pépinière et de floriculture (20,6 %), puis des exploitations de culture de légumes et de melons (17,8 %). Parmi les 11 235 exploitants agricoles travaillant dans des exploitations de culture de fruits et de noix, 2 010 se sont identifiés au groupe de personnes sud-asiatiques. Cela est le principal facteur à l’origine de l’ID relativement élevé.
Plus la catégorie de revenu est élevée, moins diversifié est le groupe des exploitants agricoles
En 2021, les exploitations agricoles ayant moins de 10 000 $ en revenus d’exploitation avaient le plus haut ID (12,3 %) parmi les catégories de revenu. Une tendance globale à la baisse relativement à l’ID a été observée lorsque les revenus d’exploitation augmentaient dans la répartition selon la catégorie de revenu (tableau 2).
Catégorie de revenu | Pourcentage |
---|---|
Moins de 10 000 $ | 12,3 |
10 000 $ à 24 999 $ | 9,2 |
25 000 $ à 49 999 $ | 7,9 |
50 000 $ à 99 999 $ | 7,9 |
100 000 $ à 249 999 $ | 7,2 |
250 000 $ à 499 999 $ | 6,4 |
500 000 $ à 999 999 $ | 4,8 |
1 000 000 $ à 1 999 999 $ | 4,8 |
2 000 000 $ et plus | 5,4 |
Source : Statistique Canada, Couplage agriculture–population, 2021. |
Les groupes racisés et les peuples autochtones représentent moins de 5 % des exploitants agricoles au Canada
Comparativement à près du tiers (31,4 %) de la population totale au Canada, 4,1 % des exploitants agricoles au Canada se sont identifiés comme étant des personnes racisées ou des personnes autochtones en 2021.
Parmi les 5 390 exploitants agricoles qui se sont identifiés comme étant des personnes de groupes racisés en 2021, plus de la moitié ont précisé être des personnes sud-asiatiques (53,7 %). Ils étaient suivis de ceux ayant précisé être d’origine chinoise (21,4 %) ou des personnes noires (4,9 %) [tableau 3].
En 2021, 5 405 exploitants agricoles se sont identifiés comme étant des personnes autochtones. Parmi ces répondants, 3 765 étaient des Métis et 1 315 étaient des membres des Premières Nations.
Groupe racisé | Nombre | Pourcentage |
---|---|---|
Sud-Asiatique | 2 895 | 53,7 |
Chinois | 1 155 | 21,4 |
Noir | 265 | 4,9 |
Japonais | 225 | 4,2 |
Latino-Américain | 145 | 2,7 |
Asiatique du Sud-Est | 135 | 2,5 |
Philippin | 125 | 2,3 |
Groupes racisés, n.i.a. | 100 | 1,9 |
Groupes racisés multiples | 95 | 1,8 |
Coréen | 95 | 1,8 |
Arabe | 80 | 1,5 |
Asiatique occidental | 75 | 1,4 |
Note : En raison de l’arrondissement, la somme des pourcentages peut ne pas correspondre à 100 %. Source : Statistique Canada, Couplage agriculture–population, 2021. |
Le pourcentage d’exploitants agricoles racisés titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur représente plus du double de celui de leurs homologues non racisés
En 2021, plus du tiers (34,4 %) des exploitants agricoles racisés ont déclaré avoir un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur, comparativement à 16,9 % de leurs homologues non racisés. Parallèlement, 1 exploitant agricole non racisé sur 5 (21,9 %) avait obtenu un certificat ou un diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement non universitaire, comparativement à 12,3 % des exploitants agricoles racisés (graphique 1).
Tableau de données du graphique 1
Niveau de scolarité | Exploitants agricoles racisés | Exploitants agricoles non racisés |
---|---|---|
pourcentage | ||
Baccalauréat ou diplôme de niveau supérieur | 34,4 | 16,9 |
Certificat ou diplôme universitaire de niveau inférieur au baccalauréat | 3,5 | 3,2 |
Certificat ou diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement non universitaire | 12,3 | 21,9 |
Certificat ou diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers | 4,5 | 13,3 |
Diplôme d’études secondaires ou attestation d'équivalence | 27,5 | 29,3 |
Aucun certificat, diplôme ou grade | 17,8 | 15,5 |
Note : En raison de l’arrondissement, la somme des pourcentages peut ne pas correspondre à 100 %. Source : Statistique Canada, Couplage agriculture–population, 2021. |
Le pourcentage d’exploitants agricoles déclarant le français comme langue maternelle est en hausse
Au cours des 20 dernières années, les exploitants agricoles déclarant le français comme langue maternelle affichaient la plus forte hausse en points de pourcentage relativement aux langues officielles comme langue maternelle. En 2021, 17,3 % des exploitants agricoles ont déclaré que leur langue maternelle était le français (des exploitants parlant français), en hausse par rapport à 15,3 % en 2001. Cette augmentation est attribuable au rythme relativement lent de la baisse du nombre d’exploitants agricoles qui parlent le français, par rapport à ceux qui parlent l’anglais et d’autres langues maternelles (tableau 4).
Langue maternelle | 2001 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
Anglais | 71,0 | 71,3 | 71,7 | 72,2 | 72,5 |
Français | 15,3 | 15,4 | 16,7 | 16,9 | 17,3 |
Anglais et français | 0,2 | 0,1 | 0,1 | 0,2 | 0,2 |
Anglais et langue non officielle | 0,5 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,5 |
Français et langue non officielle | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Anglais, français et langue non officielle | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Toutes les autres langues maternelles | 13,1 | 12,7 | 11,1 | 10,3 | 9,4 |
Note : En raison de l’arrondissement, la somme des pourcentages peut ne pas correspondre à 100 %. Sources : Statistique Canada, Couplage agriculture–population, 2001 à 2021. |
Le Québec comptait le plus d’exploitants agricoles parlant français au Canada, représentant 86,6 % du nombre total en 2021, en hausse par rapport à 81,5 % en 2001. Notamment, le nombre d’exploitants agricoles parlant français au Québec a augmenté, passant de 38 825 exploitants en 2016 à 39 305 exploitants en 2021.
En 2001, les exploitations d’élevage de bovins laitiers et de production laitière représentaient la plus grande proportion (28,0 %) d’exploitations agricoles gérées par des exploitants parlant français au Canada, suivies des exploitations d’autres cultures agricoles (16,2 %). À titre de comparaison, plus du quart (27,7 %) des exploitants agricoles parlant français au Canada travaillaient dans des exploitations d’autres cultures agricoles en 2021, alors que 18,6 % travaillaient dans des exploitations d’élevage de bovins laitiers et de production laitière. Le passage vers des exploitations productrices d’autres cultures agricoles était en partie attribuable à la croissance du nombre d’exploitations productrices de sirop d’érable au Québec.
Start of text boxFaits saillants de 2021
Parmi les 45 385 exploitants agricoles ayant déclaré que le français était leur unique langue maternelle en 2021 :
- 97,9 % sont nés au Canada;
- l’âge moyen était de 54,4 ans;
- 27,8 % étaient des femmes;
- 13,3 % ont déclaré que leur plus haut niveau de scolarité atteint était un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur;
- 45,7 % avaient un travail hors exploitation;
- le revenu total médian était de 40 973 $;
- le revenu total moyen était de 50 831 $.
La proportion d’exploitants agricoles dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais est en baisse
En 2021, 9,4 % de tous les exploitants agricoles (24 650) se trouvaient dans la catégorie « Toutes les autres langues maternelles », en baisse par rapport à 13,1 % en 2001 (tableau 4).
Au cours des 20 dernières années, les exploitants agricoles dont la langue maternelle n’était ni le français ni l’anglais déclaraient le plus souvent l’allemand comme langue maternelle. En 2021, ce fut encore le cas, 40,9 % des exploitants agricoles ayant déclaré que leur langue maternelle était l’allemand, soit la proportion la plus élevée, suivie du néerlandais (18,4 %).
Par ailleurs, le pendjabi s’est classé au troisième rang des langues maternelles non officielles les plus courantes parmi les exploitants agricoles, affichant un taux de 8,7 % en 2021, en hausse par rapport à 2,3 % en 2001. Cette augmentation reflète une hausse du nombre d’exploitants agricoles nés en Inde, lequel a plus que doublé au cours de cette période, atteignant 2 255 exploitants agricoles en 2021. En revanche, la proportion d’exploitants agricoles ayant déclaré l’ukrainien comme langue maternelle a diminué, passant de 14,0 % à 7,8 % au cours de la même période (tableau 5).
Start of text boxFaits saillants de 2021
Parmi les 2 150 exploitants agricoles ayant déclaré que le pendjabi était leur langue maternelle en 2021 :
- 94,0 % travaillaient en Colombie-Britannique;
- 80,7 % travaillaient dans des exploitations productrices de fruits et de noix;
- 90,9 % sont nés en Inde;
- l’âge moyen était de 55,1 ans;
- 30,7 % étaient des femmes;
- 23,7 % ont déclaré que leur plus haut niveau de scolarité atteint était un baccalauréat ou un diplôme de niveau supérieur;
- 57,2 % avaient un travail hors exploitation;
- le revenu total médian était de 37 662 $;
- le revenu total moyen était de 49 742 $.
Langue maternelle | 2001 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
Allemand | 41,4 | 42,2 | 42,2 | 42,6 | 40,9 |
Néerlandais | 18,5 | 18,6 | 20,8 | 20,0 | 18,4 |
Pendjabi (panjabi) | 2,3 | 3,3 | 4,8 | 6,4 | 8,7 |
Ukrainien | 14,0 | 12,0 | 10,7 | 8,6 | 7,8 |
Italien | 2,4 | 3,1 | 2,9 | 2,7 | 3,4 |
Mandarin | 0,1 | 0,2 | 0,4 | 1,2 | 2,3 |
Polonais | 2,4 | 2,7 | 2,4 | 2,0 | 2,0 |
Cantonais | 0,4 | 0,6 | 0,6 | 1,4 | 1,5 |
Russe | 0,7 | 0,8 | 0,6 | 1,0 | 1,4 |
Portugais | 1,8 | 1,7 | 1,2 | 1,6 | 1,1 |
Sources : Statistique Canada, Couplage agriculture–population, 2001 à 2021. |
L’Ontario continue d’être la principale destination provinciale pour les exploitants agricoles immigrants
En 2021, l’Ontario regroupait 34,0 % des exploitants agricoles immigrants du Canada, en baisse par rapport à 38,5 % en 2001. En revanche, la Colombie-Britannique représentait 28,2 % des exploitants agricoles immigrants du Canada en 2021, en hausse par rapport à 24,2 % en 2001.
Malgré la présence croissante des immigrants dans la population totale, le pourcentage d’exploitants agricoles immigrants a diminué au fil du temps. En 2021, les immigrants représentaient près du quart (23,1 %) de la population totale au Canada, soit la plus importante proportion d’immigrants enregistrée depuis plus de 150 ans, en hausse par rapport à 18,7 % en 2001. En revanche, les immigrants représentaient 8,2 % des exploitants agricoles au Canada en 2021, en baisse par rapport à 9,4 % en 2001.
Les exploitants agricoles immigrants ont un niveau de scolarité plus élevé et sont plus susceptibles d’être des femmes comparativement à leurs homologues non immigrants
En 2021, les femmes représentaient 36,7 % des exploitants agricoles immigrants du Canada, en hausse par rapport à 31,1 % en 2001. À titre de comparaison, 29,9 % des exploitants agricoles non immigrants du Canada étaient des femmes en 2021, en hausse par rapport à 26,1 % en 2001.
Les exploitants agricoles ont un niveau de scolarité plus élevé par rapport à celui observé 20 ans plus tôt. Plus précisément, 16,7 % des exploitants agricoles non immigrants du Canada ont déclaré être titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur en 2021, en hausse par rapport à 8,4 % en 2001. Une tendance semblable, mais plus importante, a été observée chez les exploitants agricoles immigrants. De 2001 à 2021, la proportion des exploitants agricoles immigrants titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau supérieur a augmenté, passant de 11,4 % à près d’un quart (23,5 %).
Les exploitants agricoles immigrants sont plus âgés que leurs homologues non immigrants
En 2021, l’âge moyen des exploitants agricoles immigrants était de 60,1 ans, en hausse par rapport à 54,3 ans en 2001. À titre de comparaison, l’âge moyen des exploitants agricoles non immigrants en 2021 était de 56,2 ans, en hausse par rapport à 49,4 ans en 2001.
Lorsqu’on examine les groupes d’âge détaillés, on observe que la proportion des exploitants agricoles immigrants âgés de 55 ans et plus a augmenté, passant de 49,5 % en 2001 à 66,7 % en 2021. Parallèlement, la proportion des exploitants agricoles non immigrants dans ce groupe d’âge a augmenté, passant d’un tiers (33,3 %) en 2001 à 59,9 % en 2021.
À l’inverse, la proportion d’exploitants agricoles immigrants plus jeunes (moins de 35 ans) a fléchi, passant de 7,3 % en 2001 à 4,7 % en 2021. Au cours de la même période, la proportion d’exploitants agricoles non immigrants plus jeunes a diminué, passant de 12,2 % à 9,0 % (tableau 6).
Groupe d’âge | Exploitants agricoles immigrants | Exploitants agricoles non immigrants | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2001 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | 2001 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | |
pourcentage | ||||||||||
Moins de 35 ans | 7,3 | 5,0 | 4,3 | 4,9 | 4,7 | 12,2 | 9,5 | 8,6 | 9,6 | 9,0 |
35 à 54 ans | 43,2 | 40,8 | 36,8 | 33,7 | 28,6 | 54,5 | 51,2 | 44,2 | 36,6 | 31,1 |
55 ans et plus | 49,5 | 54,2 | 58,9 | 61,4 | 66,7 | 33,3 | 39,3 | 47,2 | 53,8 | 59,9 |
Note : En raison de l’arrondissement, la somme des pourcentages peut ne pas correspondre à 100 %. Sources : Statistique Canada, Couplage agriculture–population, 2001 à 2021. |
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Plus de détails sur la population agricole autochtone seront disponibles dans un article distinct à venir qui paraîtra dans Un coup d’œil.
Note aux lecteurs
Les données du présent article excluent les personnes qui résident dans les trois territoires du Canada et celles habitant dans les logements collectifs.
L’Indice de diversité est fondé sur l’Indice de Herfindahl-Hirschman.
Définitions et concepts
Définition d’exploitation agricole
Un changement conceptuel important a été apporté dans le cadre du Recensement de l’agriculture de 2021 : une « exploitation agricole » (c.-à-d. la ferme de recensement) désigne maintenant une unité qui génère des produits agricoles et qui déclare des revenus ou des dépenses aux fins de l’impôt à l’Agence du revenu du Canada. Avant 2021, une « ferme » désignait une exploitation agricole qui produisait au moins un produit agricole destiné à la vente. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de la population.
Exploitant agricole
Un exploitant agricole désigne toute personne responsable des décisions de gestion relatives à une exploitation agricole. L'exploitant agricole est aussi désigné par les termes « agriculteur », « exploitant » ou « éleveur ».
Type d’exploitation agricole
La classification des types d’exploitations agricoles est une procédure qui permet de grouper les fermes de recensement selon leur principal produit. Elle s’effectue en estimant les revenus que l’exploitation agricole est susceptible de tirer de la vente des cultures et des animaux d’élevage déclarés dans le questionnaire, et en déterminant le produit ou le groupe de produits qui représente la plus grande part des revenus agricoles éventuels de l’exploitation. Ainsi, une ferme de recensement dont les porcs pourraient représenter 60 % de ses revenus totaux, les bovins de boucherie, 20 % et le blé, 20 % serait classée comme une exploitation d’élevage de porcs. Les types d’exploitations agricoles présentés dans ce document sont tirés du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord de 2017. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de la population.
Peuples autochtones
Cette catégorie comprend les personnes qui s'identifient comme membres des Premières Nations (Indiens de l'Amérique du Nord), Métis ou Inuits, ou les personnes qui déclarent être des Indiens inscrits ou des Indiens des traités (c'est-à-dire les personnes inscrites conformément à la Loi sur les Indiens du Canada), ou les personnes qui sont membres d'une Première Nation ou d'une bande indienne.
Hommes
Cette catégorie de genre comprend les hommes (ou les garçons) et peut également inclure certaines personnes non binaires.
Groupe racisé
Le concept de « groupe racisé» est mesuré directement au moyen de la variable détaillée « minorité visible » dans le recensement. La variable « minorité visible » renvoie au fait qu’une personne est ou non une minorité visible, comme cela est défini dans la Loi sur l’équité en matière d’emploi. Dans le cadre de cette loi, les minorités visibles sont définies comme « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche ». La population des minorités visibles englobe les 12 groupes suivants : Sud-Asiatique; Chinois; Noir; Philippin; Arabe; Latino-Américain; Asiatique du Sud-Est; Asiatique occidental; Coréen; Japonais; minorité visible, n.i.a. (non incluse ailleurs); minorités visibles multiples.
Femmes
Cette catégorie de genre comprend les femmes (ou les filles) et peut également inclure certaines personnes non binaires.
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