Données sur les exploitations et les exploitants agricoles
Le Québec mène dans les productions laitière, acéricole, porcine ainsi que dans celle des fruits, petits fruits et des noix
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Le secteur laitier était le secteur agricole le plus important au Québec en 2016. La province est restée chef de file national en ce qui concerne la taille du cheptel laitier et le nombre d’exploitations agricoles déclarant des vaches laitières, et ce, malgré la diminution du nombre de vaches et de celui des exploitations agricoles déclarant des vaches laitières depuis 2011.
Tableau de données du graphique 1
Province | Pourcentage |
---|---|
Québec | 37,0 |
Ontario | 33,2 |
Manitoba | 4,2 |
Alberta | 8,5 |
Colombie-Britannique | 8,1 |
Autre | 9,1 |
Note : En raison de l’arrondissement, la somme des pourcentages peut ne pas correspondre à 100 %. Source : Tableau CANSIM 004-0221. |
Le Québec comptait plus de porcs que n’importe quelle autre province en 2016, soit près du tiers de tous les porcs déclarés au Canada. Le nombre de porcs au Québec a augmenté de 10 % au cours des cinq dernières années.
Le maïs-grain, le soja et l’avoine ont été les principales grandes cultures en 2016. La superficie de soja a augmenté d’un quart depuis 2011 et le Québec s’est classé troisième au pays du point de vue de la superficie de soja et deuxième du point de vue de la superficie de maïs-grain.
Le Québec possédait la plus grande superficie consacrée aux bleuets et aux canneberges ainsi que la plus grande superficie totale consacrée aux fruits, aux petits fruits et aux noix au Canada. La superficie en canneberges a augmenté de plus du tiers depuis 2011.
Le Québec possédait également un peu plus de 90 % du nombre d’entailles d’érables déclarées au Canada en 2016.
L’âge moyen des exploitants agricoles au Québec a augmenté par rapport à 2011. Cependant, les exploitants agricoles de cette province ont été les plus jeunes parmi l’ensemble des provinces en 2016.
Le secteur agricole primaire représentait 1,1 % du produit intérieur brut provincial (PIB agricole) en 2013. Ce pourcentage passe à 4,5 % lorsque l’on tient compte des fournisseurs d'intrants et de services agricoles, des producteurs primaires, des transformateurs de boissons et d'aliments ainsi que des industries des détaillants et grossistes alimentaires (Statistique Canada. 2013. Tableau spécial, basé sur le produit intérieur brut 2013 par industrie – provincial et territorial).
Les exploitations agricoles au Québec ont employé 55 866 personnes en 2015.
Le nombre d’exploitations agricoles est légèrement en baisse par rapport à 2011
Dans le cadre du Recensement de l’agriculture de 2016, on a dénombré 28 919 exploitations agricoles au Québec, soit une baisse de 1,8 % par rapport à 2011, un recul plus faible que la moyenne nationale (5,9 %).
Tableau de données du graphique 2
Année | Nombre d’exploitations agricoles (en milliers) |
---|---|
1921 | 137 619 |
1931 | 135 957 |
1941 | 154 669 |
1951 | 134 336 |
1956 | 122 617 |
1961 | 95 777 |
1966 | 80 294 |
1971 | 61 257 |
1976 | 51 587 |
1981 | 48 144 |
1986 | 41 448 |
1991 | 38 076 |
1996 | 35 991 |
2001 | 32 139 |
2006 | 30 675 |
2011 | 29 437 |
2016 | 28 919 |
Source : Tableaux CANSIM 004-0002 et 004-0204. |
Le nombre de porcs augmente, mais le nombre de vaches laitières diminue
Le Québec a rapporté plus de porcs que n’importe quelle autre province en 2016, soit près du tiers de tous les porcs déclarés au Canada. Le nombre de porcs au Québec a augmenté de 10,0 % par rapport à 2011 pour atteindre 4,5 millions de têtes en 2016. Cette augmentation fait suite à une baisse de 3,7 % de 2006 à 2011. Cette croissance est attribuable aux meilleures conditions du marché, qui ont fait augmenter le prix du porc par rapport à la période précédant le dernier recensement. En 2011, le secteur porcin a été touché par les coûts élevés des aliments pour le bétail, la maladie des animaux et les faibles prix de vente, ce qui a donné lieu au retrait d’un nombre important de producteurs du secteur et à une baisse du nombre de porcs (Tableau CANSIM 002-0068, consulté le 25 avril 2017).
Les exploitations agricoles de type porcin ont généré 1,9 milliard de dollars de revenus agricoles bruts, ce qui fait de l’industrie porcine la deuxième industrie agricole en importance au Québec du point de vue des revenus agricoles bruts.
Le nombre de vaches laitières au Québec a diminué de 3,5 % par rapport à 2011 pour s’établir à 347 038 têtes en 2016, et le nombre d’exploitations agricoles ayant déclaré élever des vaches laitières a connu un recul de 13,3 %. En dépit de cette diminution, le Québec a continué de compter le nombre le plus élevé de vaches laitières et d’exploitations agricoles ayant déclaré élever des vaches laitières au Canada. Les exploitations agricoles d’élevage de bovins laitiers et production laitière ont déclaré les revenus agricoles bruts les plus élevés de tous les types d’exploitations agricoles dans la province, soit 2,7 milliards de dollars.
La diminution du nombre de vaches laitières a été contrebalancée par une production de lait accrue par animal, attribuable à l’amélioration de la nutrition, de la génétique et des pratiques de production. La production annuelle de lait à l’échelle provinciale a augmenté de 7,3 % pour atteindre 3,1 milliards de litres de 2011 à 2016 (Tableau CANSIM 003-0011, consulté le 25 avril 2017). Le Québec avait le plus grand nombre d’exploitations agricoles qui utilisent la traite robotisée.
Le nombre de bovins de boucherie au Québec a diminué de 18,0 % par rapport à 2011 pour s’établir à 266 378 têtes en 2016, certains producteurs ayant vendu leur troupeau pour profiter de l’augmentation des prix afin de prendre leur retraite ou de se concentrer sur d’autres aspects de la production agricole. Le nombre d’exploitations agricoles ayant déclaré élever des bovins de boucherie a diminué de 14,7 %.
Le cheptel de moutons a connu une baisse de 12,8 % par rapport à 2011 pour s’établir à 237 623 animaux en 2016.
La superficie agricole totale et la superficie des terres en culture diminuent
La superficie agricole sous la gestion des exploitants agricoles au Québec a diminué de 1,9 % par rapport à 2011 pour s’établir à 8,1 millions d’acres en 2016. La superficie moyenne par exploitation agricole est demeurée stable, à 280 acres en 2016, tandis que la superficie des terres en culture a connu une légère baisse de 0,4 % pour s’établir à 4,6 millions d’acres. Des changements ont touché l’utilisation des terres, une partie de la culture du foin ayant été convertie en grandes cultures.
Début de la zone de texte
La superficie agricole totale, à savoir les terres possédées ou exploitées par une exploitation agricole, comprend :
- les terres en culture;
- les terres en jachère;
- les terres améliorées et les terres non améliorées;
- les terres boisées et les terres humides;
- les autres terres (y compris les terres en friche et les terres où se trouvent les bâtiments agricoles).
Fin de la zone de texte
Type de cultures | 2011 | 2016 |
---|---|---|
PourcentageTableau 1 Note 1 | ||
Grandes cultures | 54,5 | 60,1 |
Foin | 40,9 | 35,2 |
Légumes | 2,0 | 2,0 |
Fruits, petits fruits et noix | 2,1 | 2,3 |
Gazon et produits de pépinière | 0,5 | 0,4 |
Total des terres en culture | 100,0 | 100,0 |
|
Le maïs-grain est la principale culture
Le maïs-grain, le soja et l’avoine étaient les principales grandes cultures du point de vue de la superficie déclarées au Québec en 2016, ce qui n’a pas changé depuis 2011. Le Québec a rapporté la deuxième superficie en importance consacrée au maïs-grain au Canada, derrière l’Ontario, et la troisième superficie en importance consacrée au soja. La superficie consacrée au soja au Québec a augmenté de 26,9 % par rapport à 2011, tandis qu’elle a connu une hausse de 41,9 % à l’échelle nationale. La rotation de ces cultures comporte des avantages sur les plans environnementaux et agronomiques, y compris le renforcement de la biodiversité et la perturbation des cycles d’organismes nuisibles, tout en permettant d’accroître l’utilisation des nutriments. Cette pratique améliore aussi bien l’utilisation du capital et de la main d’œuvre que la gestion des risques commerciaux, et ce, en échelonnant les calendriers d’ensemencement et de récolte pour contrer les pressions environnementales et les maladies spécifiques aux produits.
Dans l’ensemble, le Québec s’est classé au cinquième rang pour ce qui est de la superficie totale des terres en culture au Canada.
Grande culture | 2011 | 2016 |
---|---|---|
Superficie (acres) | ||
Maïs-grain | 994 454 | 980 588 |
Soja | 684 837 | 869 123 |
Avoine | 255 984 | 208 665 |
Source : Tableau CANSIM 004-0213. |
Les canneberges et les bleuets arrivent en tête pour ce qui est de l’augmentation de la superficie consacrée aux fruits, aux petits fruits et aux noix
La superficie totale consacrée aux fruits, aux petits fruits et aux noix a augmenté de 7,9 % par rapport à 2011 pour atteindre 104 414 acres en 2016, ce qui s’explique en grande partie par l’augmentation de la superficie consacrée aux canneberges (39,3 %) et aux bleuets (6,8 %). Les bleuets, avec 71 666 acres, ont représenté la plus grande superficie rapportée en termes de fruits, de petits fruits et de noix, suivis des pommes (12 791 acres) et des canneberges (9 888 acres).
Non seulement le Québec possédait la plus grande superficie consacrée aux bleuets et aux canneberges au pays, mais il s’est positionné premier pour ce qui est de la superficie totale consacrée aux fruits, aux petits fruits et aux noix au Canada.
La superficie consacrée aux légumes de plein champ au Québec a diminué de 0,7 % par rapport à 2011 pour s’établir à 92 431 acres en 2016. Le maïs sucré (18 030 acres), les pois verts (10 219 acres) et les haricots verts et jaunes (9 276 acres) étaient les principaux légumes de plein champ du point de vue de la superficie en 2016.
Parallèlement, la superficie consacrée à la production de fleurs et de légumes de serre a diminué de 5,8 % pour s’établir à 25,2 millions de pieds carrés. La plus grande proportion de la superficie sous verre était consacrée aux fleurs.
Le nombre total d’entailles d’érables au Québec a augmenté de 4,7 % pour atteindre 42,5 millions en 2016, soit 90,5 % de toutes les entailles au Canada.
Le Québec compte les exploitants agricoles les plus jeunes
On dénombrait 41 995 exploitants agricoles au Québec en 2016, soit une baisse de 4,4 % par rapport à 2011. Cette diminution est supérieure à celle du nombre d’exploitations agricoles (1,8 %).
Les exploitantes agricoles représentaient plus du quart (26,1 %) de tous les exploitants agricoles au Québec, ce qui représente un taux supérieur à la proportion de 25,9 % enregistrée cinq ans plus tôt, mais inférieur à la moyenne nationale (28,7 %).
L’âge moyen des exploitants agricoles au Québec a légèrement augmenté, passant de 51,4 ans en 2011 à 52,9 ans en 2016, mais il est demeuré le moins élevé parmi toutes les provinces.
Groupe d'âge | 2011 | 2016 |
---|---|---|
Pourcentage d’exploitants agricolesTableau 3 Note 1 | ||
Moins de 35 ans | 10,9 | 9,8 |
35 à 54 ans | 49,4 | 42,9 |
55 ans et plus | 39,7 | 47,2 |
Total d'exploitants agricoles | 100,0 | 100,0 |
|
En 2015, 44,4 % des exploitants agricoles au Québec ont travaillé en moyenne plus de 40 heures sur la ferme, par rapport à 49,0 % en 2010. À l’échelle nationale, le pourcentage était de 37,5 % en 2015.
Parallèlement, 36,3 % des exploitants agricoles au Québec ont déclaré occuper un emploi hors ferme en 2015, ce qui représente une hausse par rapport à la proportion de 35,6 % enregistrée en 2010, mais toujours le pourcentage le plus faible au Canada. À l’échelle nationale, 44,4% des exploitants agricoles ont déclaré occuper un emploi hors ferme.
Les revenus agricoles bruts et les dépenses d’exploitation augmentent
Les revenus agricoles bruts ont atteint 10,1 milliards de dollars en 2015, tandis que les dépenses d’exploitation étaient de 8,5 milliards de dollars. En moyenne, les exploitants agricoles ont engagé des dépenses d’exploitation de 84 cents pour chaque dollar de revenu en 2015, ce qui représente un ratio des dépenses aux revenus de 0,84. En 2010, le ratio des dépenses aux revenus était de 0,82 au Québec.
Début de la zone de texte
Le ratio des dépenses aux revenus représente le montant moyen des dépenses d’exploitation engagées par dollar de revenus agricoles. Le ratio est calculé en dollars courants.
On a utilisé les indices des prix pour obtenir des estimations en dollars constants des revenus, des dépenses et des valeurs du capital afin d’éliminer l’effet de la variation des prix dans les comparaisons d’une année à l’autre.
Le jour du recensement était le 10 mai 2016. On a demandé aux agriculteurs d’indiquer leurs revenus et leurs dépenses pour le dernier exercice financier terminé ou pour l’année civile (2015).
Fin de la zone de texte
Le ratio des dépenses aux revenus variait selon le type d’exploitation agricole. En 2015, les exploitations de type laitières affichaient le ratio le plus favorable (0,76). Toutefois, elles ont aussi présenté la détérioration la plus marquée, soit une augmentation de 0,04 par rapport à 2010. L’amélioration la plus importante du ratio des dépenses aux revenus a été enregistrée par les exploitations agricoles produisant des fruits, des petits fruits et des noix, dont le ratio est passé de 0,84 à 0,80.
Les exploitations agricoles appartenant à des industries assujetties à la gestion de l’offre (produits laitiers, volailles, œufs et érable) étaient à l’origine de 41,6 % du total des revenus agricoles bruts au Québec, soit la plus grande proportion à l’extérieur du Canada atlantique. Les exploitations de bétail dominaient du point de vue des revenus agricoles bruts (7,0 milliards de dollars), étant à l’origine de 69,1 % du total des revenus agricoles bruts en 2015.
Autres faits saillants de l’agriculture au Québec
- Au Québec, 1,8 % des exploitations agricoles ont déclaré avoir des systèmes de production d’énergie renouvelable en 2015, comparativement à 5,3 % à l’échelle nationale.
- Dans le cadre du Recensement de l’agriculture de 2016, on a demandé pour la première fois aux exploitants agricoles de déclarer s’ils avaient un plan de relève écrit. En 2016, 9,2 % des exploitations agricoles au Québec avaient un plan de relève écrit, soit la proportion la plus importante au pays, supérieure à la moyenne nationale de 8,4 %.
- La proportion d’exploitations agricoles produisant des produits biologiques au Québec a augmenté, passant de 3,5 % en 2011 à 4,4 % en 2016. Il s’agit du double de la moyenne nationale (2,2 %).
- Au Québec, 13,8 % des exploitations agricoles ont déclaré avoir recours à l’alimentation automatisée des animaux en 2015, soit la proportion la plus importante au Canada.
- Au Québec, 18,9 % des exploitations agricoles ont vendu des produits directement aux consommateurs en 2015.
- Au Québec, la valeur par acre des terres et des bâtiments a augmenté de 52,8 % (en dollars constants de 2016) par rapport à 2011 pour atteindre 5 320 $ l’acre en 2016, soit près du double de la moyenne nationale de 2 696 $ l’acre.
Canada 150 : L'agriculture au Québec
Le Québec était l'une des quatre provinces fondatrices du Canada en 1867. En 1871, lors du premier recensement après la Confédération, la province comptait 118 086 exploitations agricoles. Un total de 406 542 têtes de bovins laitiers ainsi que 371 452 têtes de porcs avaient été déclarées. En 1921, le Québec comptait 85,3 % du total des entailles d'érable au Canada (19,3 millions). Aujourd'hui, le Québec continue d’être le chef de file au pays dans la production d'érable; le nombre d’entailles d’érable a plus que doublé depuis 1921 pour atteindre 42,5 millions d’entailles en 2016. Le Québec est également le premier au Canada dans la production laitière (Tableau CANSIM 003-0011, consulté le 25 avril 2017) et pour ce qui est de la taille du troupeau laitier. Le nombre de porcs dans la province a été multiplié par 12 depuis 1871, ce qui fait du Québec la province comptant le plus grand nombre de porcs au Canada.
Statistique Canada tient à remercier la collectivité agricole du Québec de sa participation et de son aide lors du Recensement de l’agriculture de 2016.
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Ferme de recensement : Une exploitation est considérée comme une ferme de recensement (exploitation agricole) si elle produit au moins un des produits suivants destinés à la vente :
- cultures : foin, grandes cultures, fruits ou noix, petits fruits ou raisins, légumes, graines de semence;
- animaux d’élevage : bovins, porcs, moutons, chevaux, gibier à poil, autres animaux;
- volaille : poules, poulets, dindons et dindes, poussins, gibier à plumes, autres volailles;
- produits d'origine animale : lait ou crème, œufs, laine, fourrure, viande;
- autres produits agricoles : arbres de Noël, gazon, produits de serre ou de pépinière, champignons, miel ou abeilles, sirop d'érable et ses produits.
Les données pour le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest ne sont pas incluses dans les totaux nationaux en raison de contraintes de confidentialité et parce que leurs définitions d'une exploitation agricole sont différentes. Les données pour le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest sont présentées séparément.
Types d’exploitations agricoles : La classification des types d’exploitations agricoles est une procédure qui permet de grouper les fermes de recensement selon leur production principale. Elle se fait en estimant les revenus que la ferme est susceptible de tirer de la vente des cultures et des animaux d'élevage déclarés dans le questionnaire, et en déterminant le produit ou le groupe de produits qui représente la plus grande part des revenus agricoles éventuels de la ferme. Ainsi, une ferme de recensement dont les porcs pourraient représenter 60 % des revenus totaux, les bovins de boucherie, 20 % et le blé, 20 % serait classée comme ferme porcine. Les types d’exploitations agricoles utilisés dans ce document sont établis d’après le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) de 2012.
ch/pdf (chevaux-vapeur/prise de force) : la mesure de la puissance disponible d'un moteur de tracteur pour tirer des outils.
Revenus agricoles bruts : Le Recensement de l’agriculture mesure les revenus agricoles bruts pour l'année civile ou financière précédant le recensement. Les revenus agricoles bruts (avant les dépenses) comprennent :
- les revenus de la vente de tous les produits agricoles;
- les paiements reçus de programmes et les revenus du travail à forfait.
Les éléments suivants ne sont pas compris dans les revenus agricoles bruts :
- les ventes de produits forestiers (par exemple, du bois de chauffage, du bois à pâte, des billes, des poteaux de clôture, des pilotis);
- les ventes de biens immobilisés (par exemple, des quotas, des terres, de la machinerie);
- les revenus provenant de la vente de produits achetés uniquement pour la vente au détail.
Total des dépenses d’exploitation : Le Recensement de l’agriculture mesure les dépenses d'exploitation pour l'année civile ou financière précédant le recensement. Les dépenses d’exploitation comprennent :
- tout coût associé à la production de produits agricoles (par exemple, le coût des semences, des aliments pour animaux, du carburant, des engrais, etc.).
Les éléments suivants ne sont pas compris dans les dépenses d’exploitation :
- l'achat de terres, de bâtiments et d'équipement;
- l'amortissement ou la déduction pour amortissement. L’amortissement représente la dépense économique d’ « usure ». La déduction pour amortissement représente les dépenses inscrites par le déclarant en vertu des règlements sur les impôts.
2010 à 2015 : Certaines données se rapportent à une période de référence autre que celle du jour du recensement. Par exemple, la période de référence pour les données financières est l'année civile ou comptable précédant le recensement.
Exploitant agricole : Dans le cadre du recensement, un exploitant agricole est toute personne responsable de prendre les décisions de gestion nécessaires à la bonne marche d'une exploitation agricole le 10 mai 2016.
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