Estimations démographiques annuelles :
régions infraprovinciales, 1er juillet 2020
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Les estimations démographiques pour les régions infraprovinciales du Canada sont disponibles dans les tableaux 17-10-0135-01 à 17-10-0142-01, dont la liste complète et les liens figurent à la section Produits connexes.
Trois tableaux de bord interactifs permettent de visualiser les facteurs de la croissance démographique et leur évolution au fil du temps (71-607-X) :
- Estimations démographiques annuelles, régions métropolitaines de recensement et agglomérations de recensement : tableau de bord interactif
- Estimations démographiques annuelles, divisions de recensement : tableau de bord interactif
- Estimations démographiques annuelles, régions économiques : tableau de bord interactif
Cliquez ici pour la série complète des estimations démographiques infraprovinciales en format Excel, pour les années 2001 à 2020, selon la Classification géographique type 2016.
Régions métropolitaines de recensement (RMR) et agglomérations de recensement (AR)
- Population et composantes démographiques, estimations totales, RMR et AR du Canada, 2001 à 2020
- Population et composantes démographiques, estimations par âge et sexe, RMR et AR du Canada, 2001 à 2020
- Flux migratoires internes selon l’origine et la destination, estimations totales, RMR et AR du Canada, 2016-2017 à 2018-2019
Divisions de recensement (DR)
- Population et composantes démographiques, estimations totales, DR du Canada, 2001 à 2020
Population et composantes démographiques, estimations par âge et sexe, DR du Canada, selon la province ou le territoire, 2001 à 2020
Subdivisions de recensement (SDR)
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Faits saillants
La croissance démographique dans les grandes régions urbaines du Canada a ralenti en 2019-2020, et est demeurée relativement stable dans d’autres régions. L’accroissement migratoire international a continué de stimuler la croissance démographique, même si elle a été beaucoup plus faible en raison des restrictions de voyage mises en place pour freiner la propagation de la COVID-19. Bien que cette situation ait touché particulièrement les grandes zones urbaines, les autres répercussions sur la population infraprovinciale ne sont pas aussi claires, car ces estimations rendent uniquement compte des premiers mois de la pandémie.
Régions métropolitaines de recensement
- Au 1er juillet 2020, 27 306 305 personnes vivaient dans l’une des 35 régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada, soit plus de 7 Canadiens sur 10 (71,8 %). De ce nombre, la moitié (13 657 092) vivait dans les RMR de Toronto, de Montréal ou de Vancouver.
- Même si la population a augmenté dans toutes les RMR en 2019-2020, le taux de croissance a diminué dans 30 des 35 RMR par rapport à l’année précédente.
- Seulement trois RMR ont connu un taux de croissance de 2,0 % ou plus au cours de la dernière année, par rapport à neuf l’année précédente. Oshawa a connu la croissance la plus rapide (+2,1 %), suivie de Halifax et de Kitchener–Cambridge–Waterloo (+2,0 % chacun).
- L’accroissement migratoire international du Canada a régressé de plus de 20 % en 2019-2020 par rapport à l’année précédente, mais demeure la principale source de croissance pour les trois quarts des RMR. Cette diminution a été le principal facteur à l’origine du recul de la croissance démographique dans les RMR.
- Les plus grandes RMR continuent d’enregistrer des pertes migratoires intraprovinciales : Toronto (-50 375), Montréal (-24 880) et Vancouver (-12 189) ont toutes perdu des résidents en raison des échanges migratoires avec d’autres régions de leur propre province. Toronto et Montréal ont enregistré les pertes les plus élevées depuis au moins 2001-2002, et elles demeurent parmi les plus élevées à Vancouver pour la même période. D’autres RMR ont enregistré des hausses nettes provenant d’autres parties de leur propre province, ou des pertes proportionnellement beaucoup plus faibles.
Agglomérations de recensement
- En 2019-2020, 79 % des agglomérations de recensement (AR) ont enregistré une croissance démographique positive, à l’image des tendances récentes.
- En 2019-2020, l’AR qui a connu la croissance la plus élevée était Carleton Place (Ont.) (+3,0 %). Les deuxième et troisième plus fortes augmentations sont également survenues en Ontario, à Collingwood (+2,8 %), et Tillsonburg (+2,5 %). L’afflux de migrants en provenance du reste de l’Ontario est le facteur qui a le plus contribué à la croissance dans ces AR.
- L’AR de Sainte-Marie (Qc) a enregistré le taux de décroissance le plus élevé (-2,6 %) parmi l’ensemble des AR en 2019-2020, surtout en raison des pertes au profit d’autres parties de la province. Les AR de Thompson (Man.) (-1,5 %) et de Yorkton (Sask.) (-0,9 %) se sont classés aux deuxième et troisième rangs respectivement, et présentent toutes deux des pertes au profit d’autres provinces, ainsi que du reste de leur propre province.
Divisions de recensement
- Pour la quatrième année consécutive, la division de recensement (DR) de Mirabel (Qc) a enregistré le taux d’accroissement démographique le plus élevé du pays (+3,6 % en 2019-2020). Il est à noter que sept des dix DR qui ont enregistré les taux de croissance les plus élevés en 2019-2020 sont situées au Québec, en périphérie de Montréal, ce qui témoigne de la poursuite de l’étalement urbain.
- Le recul le plus marqué de la population en 2019-2020 a été observé dans la Région 3 des Territoires du Nord-Ouest (-2,2 %). Cette décroissance était principalement attribuable à des pertes migratoires au profit des autres régions du territoire.
Subdivisions de recensement
- Les subdivisions de recensement (SDR) dont la croissance est la plus élevée, parmi celles comptant au moins 2 500 habitants, se trouvent souvent dans les centres urbains et autour de ceux-ci. Par exemple, deux des SDR du Québec dont la population a augmenté le plus rapidement, à savoir Saint-Zotique (+4,0 %) et Mirabel (+3,6 %), sont situées dans la RMR de Montréal. De même, Farnham (+5,2 %) et Saint-Hippolyte (+4,1 %), toutes deux situés juste à l’extérieur des limites de la RMR de Montréal, font également partie des SDR qui affichent la croissance la plus rapide de la province.
- Dans l’ensemble, les SDR présentant la plus forte décroissance démographique se trouvent à l’extérieur des grands centres urbains. En 2019-2020, la municipalité de Red Lake (Ont.) (-4,6 %) et la municipalité de district de Mackenzie (C.-B.) (-4,5 %) ont enregistré les taux de décroissance les plus rapides parmi les SDR comptant au moins 2 500 habitants. Elles sont toutes deux éloignées des centres urbains et situées dans des divisions de recensement qui connaissent généralement des pertes migratoires avec le reste de leur province, ou des augmentations minimes.
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